Une inflation qui aggrave les inégalités...
La guerre en Ukraine a fait remonter à la surface un mot inquiétant que l’on croyait disparu de notre vocabulaire : l’inflation est de retour. À en croire les économistes, cette flambée des prix pourrait s’installer durablement, nourrie par les trois grandes crises de notre temps (sanitaire, écologique et militaire). Ces maux de notre société ont mis en lumière des interdépendances qui désormais nous mettent en danger.
"Se nourrir devient problématique pour de nombreuses familles : les prix poursuivent leur envolée...plus 13, 9% à la caisse...
C'est le troisième mois consécutif avec une hausse à deux chiffres.
Plus 0, 2 % en novembre 2021, près de 14 aujourd'hui. Une flambée des prix qui s'invite à table, même avec un repas simple.
Commençons par l'entrée : la salade, + 9,5% pour celles vendues en sachets. Pour l'assaisonnement, mieux vaut ne pas avoir la main lourde : plus de 41 % d'augmentation sur l'huile d'olive premier prix.
La cause : les tarifs du verre et de l'emballage qui grimpent.
Au moment du plat, pas mieux : le prix du steak haché surgelé flambe... plus 30,8%. Si vous l'accompagnez de pâtes, presque 27% de hausse sur les marques ou de haricots en conserve : plus 20,3%.
La pizza surgelée de marque coûte 11,6 % de plus qu'il y a un an.
Les effets énergétiques, les effets de coût de l'électricité sur le stockage de ces produits vont agir fortement et impacter le prix en magasin.
Une inflation qui se confirme au dessert : plus 14% pour les yaourts, et plus 15,7% pour le café.
Ce mois-ci encore, l'ensemble des produits alimentaires est en hausse.
Avec les négociations commerciales entre fabricants et distributeurs de ces prochains mois, la facture devrait poursuivre son envolée..."
Avec de tels prix, on imagine les difficultés des familles modestes. Comment faire face à toutes les dépenses ? Factures de chauffage, d'électricité, de gaz qui explosent...
"Certains Français renoncent à allumer le chauffage pour économiser et retardent au maximum la mise en marche des radiateurs. Cette résolution n’est pas facile à tenir alors que la température baisse.
Pour économiser, beaucoup de consommateurs renoncent à allumer le chauffage. Chez certaines personnes, il n’y a quasiment pas d’écart de température entre l’intérieur et l’extérieur. "Entre 12 et 13 degrés, ça, c’est dans toutes les pièces qui sont au nord", décrit Anne-Marie Comas, propriétaire d’un appartement.
Pour ne pas avoir froid, les habitants portent des vêtements chauds et des pulls supplémentaires. D’autres font fonctionner des poêles à bois certains moments de la journée."
Ainsi, la crise énergétique révèle et creuse les inégalités : les gens les plus modestes sont fortement impactés par cette inflation galopante. Se nourrir, se chauffer, ces besoins élémentaires ne sont plus assurés.
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2022/11/une-inflation-qui-aggrave-les-inegalites.html
Sources :