mercredi 27 décembre 2017 - par Taverne

Une méthode pour penser juste

C'est en quelque sorte la méthode sans le discours. Je ne fais ici que reprendre la méthode cartésienne en l'actualisant et en la complétant légèrement. Tout un tas de choses font pression sur notre réflexion ou la restreignent : l'émotion favorisée par les sollicitations extérieures diverses, les humeurs, l'opinion générale et les idées préconçues, l'enfermement dans notre identité personnelle ou collective. Etc. Plutôt que lutter contre ces influences, il faut les regarder en face mais dérouler une méthode neutre et objective qui va droit au juste et à la vérité. Il faut fuir deux excès : la doxa et l'ego.

I – LA METHODE GENERALE

Le précepte « rien de trop » a deux sens : justice et justesse. Voltaire : « sans connaître le principe de nos pensées, il faut tâcher de penser avec justesse et avec justice… »

Penser avec justesse, c’est saisir de façon juste la réalité, c’est opérer un rapport fiable entre la pensée et le réel que l’esprit est chargé d’interpréter et de se représenter.

Penser avec justice consiste à garder le juste en perspective et pour cela il faut fuir deux excès opposés, qui sont : céder aux pressions de la doxa, céder à la puissance aveuglante de son ego. 

A– Penser avec justesse

Règle n°1 de Descartes : « ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n’eusse aucune occasion de le mettre en doute. »

Penser avec justesse, c’est ajuster sa pensée à ce qu’elle doit examiner et contrôler pour cela ce qui est appelé à juger, à savoir notre esprit.

  1. Examiner les éléments avec honnêteté et objectivité

Les éléments à étudier peuvent être des faits ou des propos tenus. L’honnêteté se rapporte à soi, l’objectivité est un rapport aux choses. Il s’agit donc dans le premier cas d’une démarche d’ordre psychique et, dans le second cas, d’une approche toute matérielle.

L’honnêteté consiste en deux choses : d’une part, à porter un regard juste (au sens non moral) sur les éléments de la situation, c’est-à-dire une vision lucide et neutre (pas de vision faussée ou déformée). D’autre part, à sonder en soi-même sans complaisance ce qui peut influer sur nos choix (intentions, intérêts, influences…).

L’objectivité consiste pour l’esprit à s’ajuster le plus possible à la matérialité des choses.

1-2 Maîtriser nos affects

Maxime n°3 de Descartes : « tâcher toujours plutôt à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs que l’ordre du monde »

Apprendre à se garder des excès des émotions, en particulier le désir, la crainte et la colère. Nous devons ajuster la force de nos émotions de façon à ne pas sur réagir et pour pouvoir, le plus souverainement possible, appréhender la situation telle qu’elle ressort hors de toute émotion, même si celle-ci ne doit pas être dénié ni minimisée.

  1. Agir avec prudence dans la récolte des éléments à juger 

Diviser, graduer, faire la revue complète.

Règle n°2 : « diviser chacune des difficultés… »

Règle n°3 : penser en graduant dans l’ordre des objets les plus simples aux plus complexes.

Règle n°4 : « faire partout des dénombrements si entiers et des revues si générales, que je fusse assuré de ne rien omettre. »

Ces trois règles sont à appliquer dans les constats, les déductions, les questionnements.

Il faut nommer justement les choses : « Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde  ». (Albert Camus)

Il faut énoncer correctement les constats et les questions et poser la question suivante : « dans quel cadre, dans quel registre, se situent ces éléments ? »

B – PENSER AVEC JUSTICE

La justice consiste à se régler sur des principes et des lois morales, sociales et juridiques. C’est se conformer (sans conformisme). Parmi ces lois et principes, il y a les préceptes universels incontestés et l’idée du Juste.

Maxime n°1 de Descartes : « obéir aux lois et aux coutumes de mon pays… et me gouvernant en toute autre chose suivant les opinions les plus modérées et les plus éloignées de l’excès  ».

Maxime n°4 : le choix de la meilleure pratique humaine (« faire une revue sur les diverses occupations qu’ont les hommes en cette vie, pour tâcher à faire choix de la meilleure... »).

Former son jugement sur l’affaire en s’assurant que l’on porte un jugement juste et neutre. Ce n’est qu’à ce stade que le jugement intervient, il ne doit pas interférer aux étapes précédentes.

La réponse ou réaction consiste aussi à gérer le temps : quelquefois on temporise alors que la justice exige de décider vite, ou on traîne pour punir l’autre. D’autres fois, réagit au contraire trop vite et on commet là aussi une erreur qui peut se transformer en injustice. Il faut déterminer le juste moment en s’assurant que les personnes concernées sont prêtes et disposées. En cas de colère, différer sa réaction. Voire choisir l’abstention, qui n’est pas un renoncement ou une apathie. Il s’agit d’une abstention active.

Résumé : la justesse, c’est prendre connaissance des choses en s’ajustant honnêtement et objectivement aux faits, et en se contrôlant, pour récolter les éléments indispensables et ne pas omettre de poser les questions nécessaires. La justice, c’est se conformer aux principes et aux règles, former un jugement neutre sans précipitation, réagir au juste moment ou s’abstenir.

II - Les outils et moyens de la méthode

Ces outils sont la connaissance précise des notions suivantes : la vérité, le mensonge, l’erreur. L’outil que j’ajoute à cette liste est la théorie du Juste, une théorie que je fonde sur l’analyse des grands préceptes moraux et philosophiques d’utilité concrète dans l’application de la méthode (voir mes articles sur le juste). Il faut toujours garder le juste en perspective, le juste n'étant ni la raison ni l'émotion ni la référence exclusvie aux notions de bien et de mal. En fait, le juste est en lui-même perspective. Alors que les autres dimensions sont factuelles et statiques ou idéologiques.

Il convient de se souvenir d’incorporer à chaque étape les trois dimensions du temps : « L’avenir nous tourmente, le passé nous retient, c’est pour ça que le présent nous échappe » a dit Flaubert. Si chaque temporalité présente ses pièges et ses limites, chaque dimension temporelle doit cependant être prise en compte dans la démarche. 

La méthode en trois temps

Analyse, élaboration, formulation.

Plutôt que de parler de catégories d’erreurs, je préfère parler de pièges qui varient selon les terrains : le terrain des données et du contexte analysé, le terrain de soi, le terrain du langage, le terrain temporel.

I – Analyser

Le terrain contient des pièges.

  • La vérification de la véracité : les sources.
  • La récolte des éléments : S’assurer de ne rien ignorer, de bien comprendre et de connaître le sujet.
  • Quelle est la part du non-dit ?
  • Repérer ce qui détonne et ce qui est anormal.
  • Bien nommer et bien définir pour donner un point de départ juste à la réflexion.
  • Les trois cas de base : les données brutes, la question, l’affirmation.

La question est-elle de pure forme ou authentique ? Elle est-elle biaisée ? Tactique (rhétorique) ? Tendancieuse ? Qui la pose : où, quand, comment et pourquoi ? Sa formulation est-elle correcte ?

L’affirmation : la soumettre au doute méthodique.

II –Enoncer correctement le problème

Ma manière d’être contient des pièges.

  • L’attente : qu’est-ce qu’on attend de moi ? Se méfier de la sollicitation. A quel titre, ma personne est-elle sollicitée. Le risque est grand de laisser l’ego s’exprimer pour se mettre en valeur.
  • Enoncer plutôt que dénoncer (éviter le moralisme)
  • Gérer le temps : éviter toute précipitation, résister à la pression extérieure comme intérieure (impatience), sérier les priorités.
  • Gérer mes humeurs. Les interférences des émotions, de l’imagination.

III – La formulation de la réponse

Elle contient aussi des pièges. Les pièges du terrain de la formulation. Il s'agit d'énoncer de manière neutre et positive. On a tendance en effet à en ajouter pour convaincre la personne à laquelle on s'adresse, voire pour s'auto persuader de la vérité de notre démonstration. Il faut être sobre et s'exprimer avec le moins de mots possibles, en parlant juste, à l'économie. Chaque mot ajouté l'est de manière intenntionnelle et intéressée. Il faut se demander si sa place est vraiment nécessaire.

Enfin, il se cantonner à son domaine et ne jamais s'aventurer au-delà sans avoir requis les avis compétents ni vérifié l'exactitude de ses sources. L'art de la citation se perd et c'est dommage car combien de fois il est observé des citations à peu près voire totalement faussées. Par exemple, on entend dire "cent fois sur le métier" par un effet moderne d'exagération (le meme qui faire dire "je suis à mille pour cent" ou qui conduit à produire des proportions édifiantes non prouvées : "90 % des gens pensent que..." est un abus de langage et un abus tout court ! ) alors que Boileau dit "Vingt fois sur le métier".

On prendra ici Boileau en modèle.

 De L'Art poétique (1674)

 Avant donc que d'écrire, apprenez à penser.
 Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
 L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
 Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
 Et les mots pour le dire arrivent aisément.

 (Chant I)

  Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
 Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
 Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
 Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.

 (Chant I)

  Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire.

 (Chant I)

 Il n'est point de serpent ni de monstre odieux,
 Qui par l'art imité ne puisse plaire aux yeux,
 D'un pinceau délicat l'artifice agréable
 Du plus affreux objet fait un objet aimable.

 (Chant III)

 Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli
 Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.

 (Chant III)

  Soyez plutôt maçon, si c'est votre talent.

 (Chant IV)

 Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose :
 Les yeux en le voyant saisiront mieux la chose ;
 Mais il est des objets que l'art judicieux
 Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux.

 (Chant III)

 

 



23 réactions


  • Gollum Gollum 27 décembre 2017 15:47

    Apprendre à se garder des excès des émotions




    Ben dis donc si c’est comme cela que vous vous gardez des excès des émotions qu’est-ce que ça doit être quand vous vous laissez aller !

    Bon, j’ai pas lu le reste désolé je suis pas motivé...

    • Taverne Taverne 27 décembre 2017 17:16

      @Gollum

      - « j’ai pas lu le reste désolé »
      - C’est normal, si vous n’avez pas le niveau...Désolé aussi.


    • Taverne Taverne 27 décembre 2017 17:20

      @Robert Lavigue

      Vous projetez votre façon de pensée sur l’autre. Je recherche en réalité la contradiction voire la réfutation. Pour les niaiseries, voyez plus bas le commentaire de Choucas sur la chute dramatique du QI. Encore que, vous n’êtes sans doute pas concerné puisque en-dessous d’un plancher très bas, il paraît que cela ne peut plus descendre beaucoup.


    • Aristide Aristide 27 décembre 2017 17:24

      @Taverne


      Peut-être l’application de VOTRE méthode en trois temps vous aurez évité cette réponse assez abrupte... Comment vous dites il faut « gérer ses humeurs. Les interférences des émotions, de l’imagination. »

    • Taverne Taverne 27 décembre 2017 17:34

      @Aristide

      Absolument, il faut les gérer et c’est bien ce que je fais. Mais vous avez lu quelque part qu’il faut les nier et les étouffer ?


    • mmbbb 27 décembre 2017 19:40

      @Taverne BHL a un superbe QI mais c ’est une enflure Il y a eu et il y a beaucoup de personnes ayant un bon QI et ayant néanmoins seme la désolation . Comme le disait, Lenine, on a toujours besoin de l idiot du village et il vous arrivera qu un jour, un idiot vous apporte secours et en revanche qu un bon rhéteur passe son chemin . La compassion n a rien a voir avec le QI .


    • Taverne Taverne 27 décembre 2017 20:25

      @mmbbb

      Vous avez vu de la compassion dans les commentaires des deux trolls auxquels je faisais remarquer la stupidité de leurs réactions ? Je cherche encore où...


    • mmbbb 27 décembre 2017 20:52

      @Taverne j ai tellement connu des intellos meprisants !


    • Taverne Taverne 27 décembre 2017 21:43

      @mmbbb

      Seuls les gens méprisables sont dignes de mon mépris.

      A part cela, vous êtes sûr que BHL a un QI élevé ?


    • Taverne Taverne 27 décembre 2017 22:29

      @mmbbb

      Deux exemples de mépris :

      Venir critiquer l’article et le démolir en ajoutant un argument du genre « bien sûr, je ne l’ai pas lu ». (voir le premier commentaire sur ce forum)

      Le déni total de l’auteur et de son propos : « Y avait quelque chose à lire quelque part ? »

      Voilà ce qu’est le mépris.

      Le mépris n’est pas répondre malgré tout à ces personnes. Il serait soit de les ignorer (des rédacteurs font çà) soit de leur faire une réponse très polie et très condescendante. Bien au contraire, je les considère aptes à recevoir mes objections justes, qui sont celles que je leur ai adressées.


    • Gollum Gollum 28 décembre 2017 12:48

      @Taverne

      Venir critiquer l’article et le démolir en ajoutant un argument du genre « bien sûr, je ne l’ai pas lu ».

      Sauf que vous déclarez qu’il faut se garder des excès des émotions, phrase à laquelle je souscris volontiers, mais que vous avez été totalement incapable d’appliquer à vous-même dans l’affaire J. Hallyday, ô combien, symptomatique de l’abus du sentimental, et donc des émotions, de notre société, qui de ce point de vue en rajoute toujours. Comment voulez-vous, dans un tel cas, que l’on vous prenne au sérieux ?

      Donc si je n’ai pas lu votre texte (j’ai survolé… rien de bien transcendant, et rien que du banal) c’est en raison même de la tartufferie de quelqu’un qui prétend faire une ascèse qu’il n’a pas su opérer quelque temps auparavant.

      Comme un alcoolique prônant les vertus de l’abstinence ou un fou du volant venant expliquer les vertus de la limitation à 80 ou encore un débauché vantant la chasteté.

      Bref, c’était, tout bonnement, surréaliste.

    • Taverne Taverne 28 décembre 2017 13:00

      @Gollum

      Très bien. Montrez-moi pourquoi quelqu’un qui a écrit un article d’hommage à deux personnalités serait incapable de gérer ses émotions pour résoudre une question. L’histoire est pleine de gens, même très célèbres, qui ont fait les deux choses brillamment.

      Vous confondez tout. On peut témoigner de son émotion dans certaines circonstances et appliquer une méthode rigoureuse par ailleurs. Est-ce que tous ceux qui ont pleuré à la mort de leurs proches seraient inaptes à régler des problèmes de façon méthodique ? Alors il faudrait déléguer à de froides machines tout pouvoir de décider à notre place ?

      C’est votre commentaire ricanant qui était surréaliste.


  • Sozenz 27 décembre 2017 18:14

    bonjour taverne

    La justice consiste à se régler sur des principes et des lois morales, sociales et juridiques.

    attention trois principes manipulables => possiblement injustes .

    l esprit humain est imparfait => il n a pas la vision totale des choses . si nous calquons la justice sur les principes et les lois humaines ; nous ne pouvons pas obtenir la pleine justice .
    les lois divines ne sont pas véritablement connues, elles ne sont que les interprétations des esprits humains .


    • Taverne Taverne 27 décembre 2017 22:30

      @Sozenz

      Votre observation est pertinente. Mais elle requiert un développement assez long.


    • Taverne Taverne 28 décembre 2017 15:33

      @Sozenz

      Plutôt que de faire un long développement à votre argument, je vous conseille la lecture de cet article sur l’Epikie (équité chez Aristote et Thomas d’Aquin) qui va dans le sens de ce que vous défendez.

      Résumé :

      « L’epieikeia est un correctif de la loi là où elle présente des lacunes en raison de son caractère général. » (Aristote, Éthique à Nicomaque, livre V chap X(14)) Dans ce contexte, l’épikie se traduit aussi par « justice meilleure » ou encore par « pratique de la réserve ». Pour Aristote, l’ épikie ne se tient pas en dehors de la justice, mais elle est elle-même une manifestation de la « meilleure » justice.« 

       »Au Moyen Âge, ce sont surtout Albert le Grand et Thomas d’Aquin qui vont reprendre cette idée à leur compte."


    • Sozenz 28 décembre 2017 18:24

      @Taverne

      blablabla bla....

      nom argument est assez logique et suffisamment vérifiable concrètement . quand on voit les pièges existants , pas besoin d un long commentaire . juste des yeux .
      pour ceux qui ne veulent pas voir tant pis pour eux ...


  • L'apostilleur L’apostilleur 28 décembre 2017 10:39

    « Avant donc que d’écrire, apprenez à penser.
     Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
     L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
     Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
     Et les mots pour le dire arrivent aisément. » 

    On pourrait en déduire que s’ils n’arrivent pas aisément, c’est la marque « d’un apprentissage de le pensée » insuffisant pour celui qui s’y essaye. 

    Heureusement, il reste de la place pour ces derniers qui pourront « Vingt fois sur le métier remettre leur ouvrage, le polir et sans cesse le repolir, ajouter quelques fois et souvent effacer »

    Ecrire ce que l’on discerne mal peut contribuer aussi à éclairer sa pensée sans en faire un livre. D’Ormesson disait écrire sur les sujets qu’il appréhendait insuffisamment.


  • Agafia Agafia 28 décembre 2017 10:42

    Descartes qui prônait le « penser juste » avait tout faux... Beurk !


    Etre du pays de Descartes me désespère plus qu’il ne me flatte...

    • Sozenz 28 décembre 2017 18:37

      @Agafia
      crétine ...
      je crois que c est la France qui devrait désespérer d avoir des gens comme vous .
      Vous êtes incapable de voir la grandeur de la France et ses magnifiques bienfaits ...


  • hervepasgrave hervepasgrave 28 décembre 2017 14:34

    Bonjour
    Quel bel ouvrage ! C’est tellement beau les discours. L’opium des peuples.Dommage qu’après un texte aussi prolixe ,il n’y ait aucun exemple ? Mais ,alors pas le plus petit ! Et après vous déplorer le niveau des jeunes générations.Il serait peut-être plus juste de voir le comportement et la manière de penser et d’agir de leurs ainés.Pourtant ,c’était une occasion en cette fin d’année ou c’est souvent de règle de voir une rétrospective de l’année.Et là tous les sujets possibles et inimaginables étaient a disposition pour mettre en pratique tout ce blabla. Je me doute bien que cela aurait été un risque pour une leçon du penser juste. Mais cestpasgrave ! c’est commun depuis que l’écriture existe de ne garder que l’inutile.Pensais-je juste ? Mentais-je ?


    • Taverne Taverne 28 décembre 2017 15:04

      @hervepasgrave

      Un exemple pratique ? Justement vous m’en proposez un en affirmant ceci : « Et après vous déplorez le niveau des jeunes générations. » Appliquons donc la méthode et, d’abord, veuillez svp donner la preuve que je déplore le niveau des jeunes générations. Car je ne me souviens pas avoir dit quelque chose de ce genre.


  • hervepasgrave hervepasgrave 28 décembre 2017 21:01

    Bonsoir, voila bien une réponse pour le moins inattendue ! « en fait je mens, que pouvais-je attendre comme réponse courageuse,aucune.Cela est une affirmation de ma part » pensais-je juste ?? Quand je disais que vous déplorer le niveau des jeunes ,ce n’était pas une attaque personnelle,mais une constatation générale et commune.En attendant pas de danger que vous donniez quelques exemples pour étayer votre cours ,cher maitre .Cestpasgrave ,j’aime votre méthode d’enfumage.


    • hervepasgrave hervepasgrave 30 décembre 2017 14:10

      @hervepasgrave
      Hum ! un long silence est la seule réponse ,cestpasgrave ! c’est cela être juste et qui sait mesuré ?


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