samedi 10 septembre 2016 - par Jean Keim

Une seule banque ?

Dialogue avec le directeur de mon agence bancaire :
« Avez-vous assez d'argent dans votre banque pour satisfaire à toutes les demandes de crédit ?
– Non bien évidemment !
– Alors comment faites-vous pour répondre à la demande ? 
– Nous empruntons nous même auprès d'autres banques.
– Qui elles, ont donc suffisamment de réserves pour satisfaire la demande ?
– Oui ... Je suppose.
– Vous prêtez au particulier à x %, pour dégager un bénéfice vous devez donc emprunter à un taux plus faible, pourquoi alors le particulier ne peut-il pas accéder directement à ces taux plus intéressants ?
– Euh... Ce n'est pas possible, ça ne fonctionne pas comme ça.
– Les banques c'est donc comme le commerce, il y a les producteurs, les grossistes, les détaillants grands et petits.
– Oui, en quelque sorte.
– Sauf que dans votre système, je ne perçois pas clairement où se situe les producteurs ou plus exactement la tête ou encore la banque des banques la super prêteuse...
– ... 
Un rendez-vous opportun mit fin à notre conversation. »

Le monde est de plus en plus complexe, il échappe dans sa globalité à notre compréhension, les menaces réelles ou suggestionnées qu'il fait peser sur nos existences entretiennent un climat de peur sclérosant, et les sources de renseignement dont nous disposons pour l'appréhender sont multiples et toutes sujettes à caution.

Le monde est totalement inféodé à l'argent, une économie libérale débridée s'étend comme une pieuvre sur l'ensemble de la planète, et malgré tout la France pays capitaliste s'il en est, doté de banques puissantes s'en va à vau-l'eau.

Si nous voulons comprendre comment et pourquoi évolue notre civilisation, il nous faut nous ouvrir à une donnée fondamentale : le pouvoir "mondial" est détenu par la finance qui agit par les banques, mais les différentes enseignes que nous côtoyons dans nos quartiers respectifs ne sont que des leurres, des miroirs aux alouettes, il n'y a en réalité qu'une seule banque ou plus exactement elles appartiennent quasiment toutes à quelques individus, alors que certains établissements éventuellement fassent faillites, cela n'a pour ces gens aucune importance et peut très bien résulter d'une stratégie, et comme toutes les activités de l'économie fonctionnent grâce au crédit accordé par la (les) banque(s) alors cette poignée d'individus est en mesure de posséder le monde – ce qui est bien autre chose que de posséder beaucoup d'argent – elle possède les grands consortiums qui possèdent ou possèderont eux-mêmes toutes les entreprises, toutes nos revendications ne pourront rien y changer, si au préalable nous ne comprenons pas cet état de fait.

Comment puis-je affirmer de telles choses, c’est simplement une intuition étayée par mes observations et mes réflexions, en quelque sorte une évidence.

Pour résumer l'état des lieux, LES FLUX MONÉTAIRES DES RICHESSES PRODUITES, DES PLUS MODESTES AUX PLUS IMPORTANTES, PASSENT PAR LES BANQUES où ils sont ponctionnés, cela on le savait déjà, mais toute cette manne est aspirée vers un point de convergence : la finance qui dispose de mécanismes économiques pour en confisquer une partie au moyen notamment des intérêts des emprunts.
TOUTES LES DETTES par le biais des intérêts sont concernées, les dettes personnelles, mais également les dettes des entreprises que les clients remboursent par le prix des prestations et des marchandises vendues et bien entendu les dettes souveraines des états également acquittées par nos impôts, cette masse d'argent est drainée, littéralement aspirée et aboutit dans la poche de cette poignée d'individus, et chose incroyable, le clou du spectacle en quelque sorte, LA FINANCE PRÊTE DE L'ARGENT QU'ELLE NE POSSÈDE PAS, pour une infime partie il est constitué de nos dépôts et pour le reste, il s'agit d'argent virtuel créé à partir de quelques clics sur un clavier
d'ordinateur, ex nihilo comme on dit, et il est soumis à des intérêts, c'est diabolique, sans conteste la plus grande arnaque de tous les temps, le monde entier travaille pour une minorité.
Ce qu'il y a de plus incroyable dans ce système est qu'aucune activité ne lui n'échappe, les "bonnes comme les mauvaises", par exemple des industries ont engrangé des profits au détriment de l'environnement et ensuite des dons sont collectés pour réparer les dégâts, l'hypocrisie est absolue.

Si vous avez bien saisi cet exposé alors vous êtes en mesure d'admettre que notamment voter ne sert à rien, adhérer à un parti politique est inutile, signer des pétitions est vain, défiler dans la rue est une douce plaisanterie, l'écologie est une rêverie, les théories économiques des fumisteries qui consolident le statu quo, les grandes institutions internationales des alibis, nous pouvons également nous interroger sur le bien fondé des grandes fondations humanitaires...

Sommes-nous en présence d'un complot planétaire ourdit depuis des lustres et arrivant à son acmé ? Je ne le sais pas et avoir sur ce sujet une conviction ne changera rien, il est possible plus simplement que les évènements s'enchaînant les uns après les autres dans une logique économique orchestrée, le pouvoir des puissants par l'accumulation de richesses, se trouve de plus en plus concentré entre quelques mains... avec l'hypothèse qu'il échappe à toute ingérence humaine de part une gestion entièrement artificielle.

Si nous recherchons une solution avec la volonté d'imposer de nouvelles règles, alors nous ne changerons rien de rien, nous ne ferons que modifiez ce qui existe, car le monde actuellement, et ceci depuis fort longtemps, ne fonctionne que sur un même principe qui est qu'une minorité impose sa volonté à la multitude pour son plus grand profit.
De plus en plus de verrous se mettent en place, la privatisation de services publics comme l'énergie, l'enseignement, les transports, la santé, etc., en sont de bons exemples, la puissance politique est inopérante car impuissante à servir les intérêts des peuples qu'elle est censée représenter et que de toute façon elle méprise ; une foi élu, un candidat renie ses promesses démagogiques pour exécuter uniquement les ordres de ses maîtres. 
Il est possible que de temps en temps une personnalité intègre arrive à se faire élire, mais ce ne sera qu'un aparté dans la marche des affaires et ensuite, éventuellement manu militari, tout se remettra en place, la technologie moderne servant grandement les stratégies de domination.
Les puissants ont une force considérable, en cas de rébellion des populations et de guerre civile, la commune de 1871 à côté serait de la rigolade... sauf si les forces de l'ordre changent de camp, mais malgré tout la violence ne sera jamais la bonne solution, c'est elle qui prévaut depuis l'aube des temps avec les résultats que l'on connaît.

Et notre pays la France dans cette foire d'empoigne, que devient-il, quel est son avenir ?
Il est dépecé, vendu à l’encan par des élites prévaricatrices, suivant une stratégie qui apparemment nous échappe, et nous pendant ce temps là, inconscients, toujours en quête de sensations nouvelles, nous nous chamaillons sur des tenues vestimentaires, cherchons des pokemons ou nous nous passionnons pour des compétitions sportives prédatrices et finalement nous sommes toujours manipulés par les médias – eux aussi entre les mains de quelques-uns – et roulés dans la farines.
Si nous admettons l'existence d'un pouvoir financier mondial, alors tout devient beaucoup plus clair  ; les français sont un peuple singulier, ils ont vu sur leur sol naître le capitalisme le plus dur et le socialisme le plus élevé avec notamment le lumineux Jaurès, la finance ne peut pas leur laisser les coudées franches, alors la solution est de mettre le pays à genoux pour anéantir ses forces vives.


Les affaires mondiales marchent sur le principe du mensonge, de la manipulation, de la duperie et de l'exploitation par un esclavage déguisé en travail salariés et des salaires calculés pour être juste suffisants pour le plus grand nombre, des centaines de millions de gens en pâtissent et aucun pays n'est à l'abri, toute tentative d'une nation de vouloir s'extraire de ce jeu lui sera préjudiciable voire fatale, à l'instar de ce qui c'est passé ou de ce qui ce passe actuellement sur la scène internationale et qui est relaté plus ou moins hypocritement par les médias.

La domination de la planète est sur le point de se réaliser, et très lucidement nous ne savons pas si nous y pouvons quelque chose, mais ne perdons pas de vue et c'est notre espoir que tous les rouages, notamment ceux évoqués dans le texte, n'existeraient pas sans les individus qui les composent et que tous les acteurs, avec des fortunes diverses (avec ou sans jeu de mots), sont des victimes qui ont la possibilité de se réveiller et de refuser dorénavant de collaborer.

Nous sommes le monde, le changement ne pourra se faire que par un changement individuel, il n'est pas utile de s'étendre plus longuement sur cette assertion, elle a été mainte fois évoquée, développée, si nous n'en percevons pas la véracité, personne ne peut rien pour nous.

Et pour conclure, deux citations, une brève et une longue du radieux Jean Jaurès :

Donner la liberté au monde par la force est une étrange entreprise pleine de chances mauvaises. En la donnant, on la retire. [L'armée nouvelle (1910)] »

« ... Le droit révolutionnaire bourgeois a affranchi la personnalité humaine de bien des entraves ; mais en obligeant les générations nouvelles à payer une redevance au capital accumulé par les générations antérieures, et en laissant à une minorité le privilège de percevoir cette redevance, il frappe d’une sorte d’hypothèque au profit du passé et au profit d’une classe toute personnalité humaine.

Nous prétendons, nous, au contraire, que les moyens de production et de richesse accumulés par l’humanité doivent être à la disposition de toutes les activités humaines et les affranchir. Selon nous, tout homme a dès maintenant un droit sur les moyens de développement qu’a créés l’humanité. Ce n’est donc pas une personne humaine, toute débile et toute nue, exposée à toutes les oppressions et à toutes les exploitations, qui vient au monde. C’est une personne investie d’un droit, et qui peut revendiquer, pour son entier développement, le libre usage des moyens de travail accumulés par l’effort humain. Tout individu humain a droit à l’entière croissance. Il a donc le droit d’exiger de l’humanité tout ce qui peut seconder son effort. Il a le droit de travailler, de produire, de créer, sans qu’aucune catégorie d’hommes soumette son travail à une usure et à un joug. Et comme la communauté ne peut assurer le droit de l’individu qu’en mettant à sa disposition les moyens de produire, il faut que la communauté elle-même soit investie, sur ces moyens de produire, d’un droit souverain de propriété. [Le socialisme et la vie (1901)] ».



39 réactions


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 10 septembre 2016 16:13

    « Nous prétendons, nous, au contraire, que les moyens de production et de richesse accumulés par l’humanité doivent être à la disposition de toutes les activités humaines et les affranchir. »


    C’est très bien ! Et comment y parvenez-vous ? ? ?

    De la nécessité d’un consensus socio-économique pour que la France puisse se réformer dans l’équité

    Au terme de 40 ans de chômage massif, il n’est plus temps de se concentrer sur la lutte contre le chômage mais de prendre en compte la réalité du déficit structurel d’emplois tout en imaginant le mieux pour sortir d’affaire les chômeurs, sans fermer la porte à un éventuel hypothétique retour au plein-emploi si tant est qu’il soit encore envisageable.

    Aujourd’hui, l’offre socio-économique se réduit à trois propositions :
    1) protectionisme rigoureux,
    2) libéralisme avec capitalisme plus ou moins bien assumé,
    3) anticapitalisme irréductible.

    Il conviendrait de faire consensus sur le fait que, contrairement à ce que croient trop de gens, le capitalisme n’est pas paupérisateur : il produit globalement des richesses mais il ne parvient pas à les répartir équitablement. Le but du socialisme est de parvenir à répartir ces richesses équuitablement.

    De plus, la concurrence est la meilleure des choses à condition qu’elle soit loyale, non faussée.

    Les libéraux ( de Droite ?) croient que le marché est naturel et qu’une « grande main invisible » régule naturellement les dysfonctionnements du marché, de l’offre et de la demande.

    Au contraire, les ordolibéraux (de Gauche ?) ne croient pas que le marché soit naturel et ils pensent qu’il est impératif que l’État mette en œuvre des lois propres à restaurer et maintenir une concurrence libre et non faussée.

    En toute immodestie, concernant les ordolibéraux, j’apporterai une nuance.
    Au lieu de dire : « Le marché n’est pas naturel », je proposerais : « Le marché est naturel mais il n’est pas naturellement équitable ».
    D’où la nécessité de réguler transitoirement le marché par l’État.

    Le Projet Socio-Économique ci-dessous bénéficie de
    l’accord intellectuel et du soutien moral de
    Jacques SAPIR,
    Économiste.

    Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

    INTRODUCTION :

    Depuis la fin des Trente Glorieuses, vers 1975, soit depuis 39 ans, nous avons dû nous accommoder du chômage massif.
    Il serait peut-être enfin temps de remettre en question notre paradigme sur le « Plein-Emploi » qui est devenu une sorte d’Arlésienne...
    Sans doute faut-il adopter un nouveau paradigme en la matière qui éradiquerait définitivement le concept même de chômage.

    ¿ Et si la majorité des Français(es) adoptait un paradigme SOCIO-ÉCONOMIQUE réellement innovant et véritablement progressiste ?

    Cependant, au
    Revenu de Base financé par la Fiscalité, sans Refondation du Capitalisme
    on peut préférer le
    Dividende Universel financé par l’Épargne, avec Refondation du Capitalisme

    ​​Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

    Lire le lien, SVP :

    Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel ​financées ​par l’Épargne.
    http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/40/47/56/Refondation_du_Capitalisme_et_Dividende_Uni versel_Sincerite.pdf

    Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

    RÉSUMÉ :

    Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

    Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

    Objectif Principal :
    Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique
    Par un effort préalable d’épargne soutenu, les « démunis » (par opposition aux « nantis ») acquerront collectivement des actions du capital des entreprises du secteur marchand, banques incluses.
    Cette participation au capital pourra être minoritaire (minorité de blocage) ou majoritaire.

    Objectifs Spécifiques :
    I)
    Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
    Les représentants des « démunis », démocratiquement élus, géreront ce patrimoine financier de manière à infléchir Recherche, Développement, Production & Commercialisation des entreprises contrôlées : Refondation du Capitalisme.
    II)
    Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la « lutte des classes ».
    II.1)
    À terme, les profits des entreprises sous contrôle des « démunis » seront partiellement distribués à l’ensemble des « démunis » sous forme de Dividende Universel.
    II.2)
    a) Ceux qui le souhaiteraient pourraient s’arrêter de travailler et se satisfaire du Dividende Universel.
    b) Ceux qui souhaiteraient gagner plus que le seul Dividende Universel pourraient travailler dans l’économie marchande et, éventuellement, y gagner des rémunérations faramineuses sans plus jamais être accusés d’exploiter qui que ce soit.
    II.3)
    Si plus personne ne souhaitait travailler dans l’économie marchande, celle-ci s’effondrerait totalement et, avec elle, le patrimoine accumulé des « démunis » deviendrait stérile et interdirait le bénéfice du Dividende Universel (Auto-régulation automatique : Activité économique / Dividende Universel).

    ​On n’ose imaginer que l’Humanité serait si stupide pour se lancer dans cette dernière voie suicidaire ! ! !​


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 10 septembre 2016 16:14


      L’addendum ci-dessous apporte la preuve, a contrario, de la pertinence du projet ci-dessus.

      Addendum :
      À partir de 1989, la Russie aurait pu mettre en œuvre le projet ci-dessus en s’évitant la phase d’épargne incluse dans cette proposition puisque tout le « capital social » des entreprises était depuis longtemps la possession de l’État et, donc, du peuple russe.

      Lire le lien, SVP :
      Pauvre peuple russe : Spolié en 1917 et en 1991 !
      http://www.sincerites.org/2014/08/pauvre-peuple-russe-spolie-en-1917-et-en-1991.html

       = = = = = = = =
      ​Post-scriptum :
      ​Fondation Capitaliste Virtuelle : Bilan 2001 - 2014

      http://www.sincerites.org/2015/02/fondation-capitaliste-virtuelle-bilan-2001-2014.html

      = = = = = = = =
      La chance de Cuba : son Économie d’État !
      http://www.sincerites.org/2015/05/la-chance-de-cuba-son-economie-d-etat.html


    • Jean Keim Jean Keim 10 septembre 2016 18:46

      @Jean-Pierre Llabrés

      Produire des richesses = produire du bien-vivre, cette équation se vérifie-t-elle dans les économies actuelles ? Si oui alors ne changeons rien, si non alors changeons, et changer n’est-il pas remplacer ce qui existe par quelque chose qui reste à inventer ? Modifier ce qui existe peut-il apporter un réel changement.

      J’ai lu votre document « Refondation du capitalisme & ... », si j’ai bien compris, un nouvel équilibre est obtenu par l’instauration d’un revenu universel obtenu par l’épargne régulière et soutenue des démunis, mais qui ou quoi peut garantir que ce système ne sera pas perverti... par le système lui même, l’argent ou le capital, si vous préférez restant le moteur et jamais personne n’est parvenu à le rendre vertueux.
      Pourquoi le partage équitable de ce que le travail produit est-il si utopique ?
      Si l’oisiveté est un piège dans lequel nous risquons de tomber, et cette menace est bien réelle, alors il suffit d’instaurer un service civil qui donne droit au revenu universel et chacun devra accomplir une tâche conforme à ses capacités sans pour autant rejeter ceux qui handicapés ne saurait la remplir parfaitement voire pas du tout.
      Je crois fermement que l’argent et toutes les idéologies construites sur lui sont des cancers mortels.
      Mais peut être qu’il faudrait passer par une période transitoire et votre vision est une possibilité.

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 10 septembre 2016 19:19

      @Jean Keim
      « J’ai lu votre document « Refondation du capitalisme & ... », si j’ai bien compris, un nouvel équilibre est obtenu par l’instauration d’un revenu universel »


      Vous avez lu peu attentivement : vous parlez de revenu universel tandis que je parle de dividende universel.

      « qui ou quoi peut garantir que ce système ne sera pas perverti... par le »système« lui même »
      Toute construction humaine peut être détruite par l’homme.
      Toute construction humaine, via un référendum, ne peut être détruite que par un référendum.


    • binnemaya 11 septembre 2016 10:09

      @Jean-Pierre Llabrés
      La seule solution testée depuis 70ans et qui marche c’est la cotisation (sécu+retraite etc)
      Il suffit de la généraliser a toute la valeur que nous créons.
      Pour ceux que cela intéresse il y a un spécialiste qui maitrise le sujet c’est B.Friot et la vidéo de Usule sur youtube est limpide allez voir.
      Vive le salaire à vie avec la copropriété d’usage des moyens de production sur twitter @ReseauxSalariat


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 11 septembre 2016 10:19

      @binnemaya

      On ne peut qu’admirer votre curiosité intellectuelle et votre ouverture d’esprit.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 11 septembre 2016 10:37

      @binnemaya
      « le salaire à vie ne saurait se concevoir sans conquête par le salariat de la propriété d’usage des moyens de production. »


      Merci d’expliquer, de manière très concrète, comment le salariat parvient à la propriété d’usage des moyens de production.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 11 septembre 2016 11:10

      @binnemaya

      Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans « expliquer de manière très concrète » ?


    • binnemaya 11 septembre 2016 11:22

      @Jean-Pierre Llabrés
      c’est simple a comprendre : augmenter les cotisations jusqu’a ce que l’ensemble de la valeur créé soit atteint.
      Vous allez me dire mais le capital sera prêt à tout pour que cela n’arrive pas et vous aurez raison.
      Ce combat ne peut être gagné que si l’ensemble des salariés (93% de la pop) l’éxige et est prêt a affronter le pire (la guerre)


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 11 septembre 2016 11:28

      @binnemaya
      « augmenter les cotisations jusqu’a ce que l’ensemble de la valeur créé soit atteint. »


      Merci d’expliquer, de manière très concrète, comment cela se passe progressivement.
      La valeur de quoi ?

      « Ce combat ne peut être gagné que si l’ensemble des salariés (93% de la pop) l’éxige et est prêt a affronter le pire (la guerre) »
      Vous avez raison : il n’y a pas eu assez de morts dans le monde au nom de pseudo conquêtes sociales ! ! !...


    • binnemaya 11 septembre 2016 11:41

      @Jean-Pierre Llabrés
      http://www.cnrtl.fr/lexicographie/valeur
      Redonner le pouvoir aux caisses paritaires de gérer les cotisations qui déciderons de les augmenter progressivement.
      « il n’y a pas eu assez de morts dans le monde au nom de pseudo conquêtes sociales ! ! !... »
      ok fin de l’histoire le capital a tué beaucoup plus de gens et d’écosystèmes que toute autre initiative et surtout il nous emmène vers la guerre généraliser car actuellement c’est la seule chose qui offre un rendement suffisant.
      Et ne pas voir que l’économie mondiale est morte c’est être aveugle.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 11 septembre 2016 13:21

      @binnemaya
      « Redonner le pouvoir aux caisses paritaires de gérer les cotisations qui déciderons de les augmenter progressivement. »
      Sur qui ces cotisations seront-elles prélevées ?

      « augmenter les cotisations jusqu’a ce que l’ensemble de la valeur créé soit atteint. »
      Merci d’expliquer, de manière très concrète, comment cela se passe progressivement.
      De quoi est composée cette « valeur créée » ? Créée par qui ? et cætera...


    • howahkan 11 septembre 2016 15:26

      @Jean-Pierre Llabrés
       
      n’est pire sourd que celui qui est aveugle..et réciproquement

      la valeur créée est le fruit en nécessites vitales, nourriture,logement vêtements etc etc de la collaboration totale des humains qui travaillent réellement, soustrait des parasites qui vont aller se faire voir..pour le mieux...ils se reconnaîtrons, ils dirigent cette planète

      bien sur cela n’est pas une valeur argent qui lui n’a jamais rien produit du tout,pas un seul objet, c’est juste un moyen de voler le vrai travailleur avec encore plus d’efficacité..

      quand à la guerre elle est la spécialité du capital que ce soit il y a 3000 ans ou aujourd’hui ..car ça rapporte terriblement que de tuer par millions ,détruire etc etc

      il eu suffit de deux guerres mondiales pour que le PIB des us passa de 27% du PIB mondial à 52 % juste après 1945.....

      bon etc bien sur..mais le malade ne sait pas qu’il est malade..il faut l’arrêter , car il croit qu’il atteint des buts alors qu’il ne fuit que l’absolu de la mort et ce refus le rend dément...le malade doit être soigné..

       smiley


    • gimo 11 septembre 2016 17:16

      @Jean-Pierre Llabrés
      tout le « capital social » des entreprises était depuis longtemps la possession de l’État et, donc, du peuple russe.
       1 ER ERREUR LES  l’État n’ont jamais dans la pratique été 
       le peuple tout le mal vient de là vous élisez des gens qui sont contre le peuple donc social

      savoir ou sont les pions est le plus important dans tout jeux et qui est votre énnemi


  • Le421... Refuznik !! Le421 10 septembre 2016 18:13

    Petite astuce très simple.
    Prenons le type lambda qui se débrouille pour trouver un boulot (oui, je sais, c’est rare !!) et aura donc un salaire en fin de mois.
    Si il se contente de très peu, il est possible qu’il ai suffisamment d’argent pour devenir indépendant et donc, acquérir une certaine forme de liberté.
    Et bien voilà. C’est à ce moment que tout un système se mets en place pour inciter notre homme libre à acheter quelque chose qu’il n’a pas les moyens de payer directement. Une voiture neuve, par exemple. Cherchez un crédit pour un véhicule à 3.000€ !! Vous pouvez toujours courir !!
    Avec les mêmes revenus, une bagnole neuve à 15.000 trouve financement sans problème.
    Pourquoi ?
    Parce que dans le deuxième cas, vous devenez dépendant, de votre banque, de votre patron, etc...
    D’homme libre vous vous transformez en esclave contraint de se soumettre à tous les caprices du temps.
    Et tous les décideurs travaillent de cette façon en créant des besoins, des dépenses et donc une dépendance qui conduit à une forme d’esclavage.
    Vous doutez ?
    Le jour où vous n’avez aucun crédit sur le dos et assez d’argent à la banque, vous comprenez plein de choses... Ce qui m’est arrivé.
    La liberté de même envoyer péter son banquier !! Impressionnant.

    Ceci dit, j’ai toujours conscience que même sans avoir besoin de rien, ces requins se servent sur la bête. Celui qui est dans le besoin, il se fait tondre !!


    • foufouille foufouille 10 septembre 2016 18:30

      @Le421
      « Cherchez un crédit pour un véhicule à 3.000€ !! Vous pouvez toujours courir !! »
      si ça existe mais le taux est un peu plus élevé.
      même mille pour une voiture d’occase est possible.


    • Jean Keim Jean Keim 11 septembre 2016 08:21

      @Le421
      Oui ok, mais que dire si toutes les pompes (à fric) aboutissent dans le même tuyau collecteur ?


    • Le421... Refuznik !! Le421 11 septembre 2016 09:15

      @Jean Keim
      Ben, c’est là qu’il faut réagir, je dirais à l’ancienne, c’est à dire acheter quand on a le capital.
      Les banques travaillent sur le crédit avec de l’argent « scripturaire » qui n’a pas sa contrepartie valeur réelle et gagnent donc des richesses sur du vent.
      Si les pécores arrêtent de prendre des dettes, ça leur fera déjà un coup au moral.

      Mais, mais, mais...

      C’est là que Giscard est intervenu et a incité l’emprunt d’Etat créant la dépendance du pays entier envers des banques étrangères...
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_janvier_1973_sur_la_Banque_de_France

      L’analyse de cette loi est dite « complotiste », mais le résultat est bien réel.
      L’une des conséquences a été de mélanger les banques d’affaires et les banques d’investissement.
      Le fait qu’actuellement, les taux sont extrêmement bas pour les intérêts fait que celles-ci ne sont plus intéressées par le crédit mais beaucoup plus par la spéculation qui rapporte parfois avec deux chiffres !!
      Mais la spéculation grippe la machine au lieu de la faire tourner...


    • Jean Keim Jean Keim 11 septembre 2016 09:46

      @Le421
      Dans l’article il y a l’hypothèse qu’il puisse n’y avoir qu’une seule banque, si elle est exacte alors tout mouvement d’argent ne peut que produire des dividendes dans les poches de ses propriétaires.

      C’est d’ailleurs là que se trouve tout le sens de l’article.

  • Clocel Clocel 10 septembre 2016 18:59

    Expérience simple.

    Ouvrez un compte bancaire, ouverture qui nécessite un dépôt, disons 100 €...

    Vous ne touchez plus à votre compte !

    Six ou dix mois plus tard vous devrez du fric à la banque qui vous aura pompé du fric pour la gestion d’un compte qui roupille...

    Du vécu !

    Pas belle la vie ?


    • philippe913 11 septembre 2016 07:29

      @Clocel
      - prend un numéro chez un opérateur téléphonique, n’y touche pas, qques mois plus tard tu devras du pognon à l’opérateur pour un compte qui roupille !
      - abonne toi au ciné illimité ugc/gaumont etc, n’y va jamais, et pourtant on va te réclamer du pognon !
      tout pareil...


    • Clocel Clocel 11 septembre 2016 08:32

      @philippe913

      Alors tout est en ordre mon ami, tu n’as plus qu’à aller bosser pour engraisser les parasites...

      Courage ! smiley


    • philippe913 11 septembre 2016 16:03

      @Clocel
      pas la peine de faire dans l’ironie, ça ne démontre rien.
      Tu souscrit à un service, signe un contrat que personne ne t’as forcé à signer, les clauses sont appliquées. Où est le problème ???
      Il faut être d’une particulière mauvaise foi pour couiner comme tu le fais.


    • Clocel Clocel 12 septembre 2016 08:32

      @philippe913

      Je ne couine pas, je laisse entendre que les banquiers sont tous des crapules parasites, et que la concurrence est juste un marché de dupes !
      Des enfoirés, quoi, pour être plus clair, qui apurent leurs conneries en ponctionnant les comptes des particuliers avec la complicité des « états »...
      C’est plus clair ?
      La Révolution sera accomplie lorsque nous auront pendu le dernier banquier avec les tripes du dernier assureur ! smiley

      Pas la conscience tranquille, peut-être, parle-nous, on peut peut-être t’aider ?

      On a pas tous choisi les bonnes options moralement défendables pour remplir son frigo...


  • Jean Keim Jean Keim 11 septembre 2016 10:13

    Il n’y a que 9 pays qui ne seraient pas dans le système bancaire internationale, certains disent qu’ils n’ont pas de banque centrale dirigée (sous le couvert) par les Rothchild :

    - La Russie
    - La Chine
    - L’Iran
    - La Corée du Nord
    - La Syrie
    - Le Venezuela
    - La Hongrie
    - Cuba
    - L’Islande,
    et curieusement ils sont tous dans la ligne de mire de la finance internationale et ils ont des démêlés avec les USA, ÉTONNANT non !
    La Lybie n’y était pas non plus ...
    Ce qu’il y a également d’étonnant est que parmi les lecteurs de l’article, personne ne percute sur l’hypothèse qu’il puisse dans les faits, n’y avoir qu’une seule banque dans le monde, les esprits sont embrumés ou qq. chose m’échappe.
    Le sort de notre civilisation est en train de se sceller et les commentaires sont d’une platitude confondante.

    • Le421... Refuznik !! Le421 11 septembre 2016 11:39

      @Jean Keim
      La base de votre article est fondée sur l’hypothèse d’une seule banque...
      D’accord.
      Sur Mars, peut-être, à la rigueur.

      Mais en l’état actuel des choses, cela paraît relever de l’étude de la sodomie chez les diptères.

      Dans la mesure où on fait miroiter que l’évolution vient de la concurrence (j’oserais !!) « libre et non faussée »... Ces deux derniers mots à utiliser également... Sur Mars !!

      Une seule banque par pays, ce serait déjà HENAURME !!


    • howahkan 11 septembre 2016 12:19

      @Jean Keim

      salut Jean intéressant ,merci..

      quasiment personne ne voulant-pouvant pas saisir que la pseudo compétition amène vers une banque unique, une multinationale unique, une armée unique, une pensée unique etc etc..car en ce faisant cela obligerait chaque personne a se remettre elle même en question , non seulement pour s’être trompé mais en plus comme partie intégrante du désastre humain planétaire...

      alors la réaction primaire de ce qui nous reste de cerveau est de nier ce fait..........plutôt crever que de me regarder moi même...

      etc bien sur..

      amicalement...


    • binnemaya 11 septembre 2016 13:54

      @Le421
      Cette banque unique existe déjà c’est le cartel des 5 plus grosses mondiales qui agissent dans les faits comme un seul homme car l’une est actionnaire de l’autre donc c’est juste une illusion de croire qu’elles n’ont pas un intérêt commun.
      C’est là qu’est l’ennemi


    • Jean Keim Jean Keim 11 septembre 2016 18:49

      @Le421


      Ne confondez pas les banques et la finance.
      La situation est à l’image de ces marques que nous avons l’habitude d’acheter dans les magasins, elles ont chacune un logo, une pub personnalisée etc., mais toutes elles appartiennent dans la réalité à quelques groupes , les indépendants finissent tôt ou tard par se faire avaler et la question qu’il reste à se poser est : à qui ces groupes eux-mêmes appartiennent ...

      Encore quelques années et nous aurons des réponses et malheureusement la situation sera encore plus verrouillées.

    • Jean Keim Jean Keim 11 septembre 2016 19:35

      @binnemaya
      Et donc la finance agit comme un seul homme ...


  • Xenozoid 11 septembre 2016 13:07

    @Jean Keim

    ,tu vois le simple et c’est le simple qu’il faut regarder
    il y a une logique de ce qu’est une illusion,je vais faire une analogie a donjons et dragons le jeux de role,l’illusion ne connait qu’une source et un nombre infini de receptacle,les illusions sont basées sur la crédibilité,laquelle repose a son tour sur la situation et ’létat d’esprit des/de la victime
    elles agissent sur la victime pour créer une emotion ,qui alimentera la même illusion...

    DM....

    • Jean Keim Jean Keim 11 septembre 2016 19:33

      @Xenozoid
      Il nous faut effectivement redevenir simple et ne pas se laisser abuser par les jargons des spécialistes et des savants de tout poil.


  • Raoul-Henri Raoul-Henri 11 septembre 2016 18:21

    @ Jean Keim,

    merci pour ce texte.
    Ma réaction vise à vous inviter à considérer l’objet Monnaie (et non « Argent »).
    Le « saut quantique » n’est pas bien loin si l’on prend conscience que cette monnaie ne suit pas le cycle biologique que suit la matière en psyché (dans l’absolu, n’est-ce pas, j’ai bien conscience du désordre écologique dû à ce désordre monétaire qui le précède).
    Je vous soumets une phrase de Jacques Duboin avec laquelle je me trouve en osmose suite à mes propres recherches ; elle résume très adroitement l’alambic de mes écrits sur le sujet :

    « transformer la monnaie pour qu’elle cesse d’être un facteur d’accumulation, mais un flux qui s’écoule, qui se consume en même temps que les biens produits se consomment  ».

    Il est interdit de brûler un billet de banque, celui-ci appartenant aux banques (banque de France aux dernières nouvelles). Pourtant nous disons « mon argent », « leur pognon », etc.
    Si le support de la « contre-partie » matérielle n’est à personne, qu’est-ce qui appartient à l’humain si ce n’est une idée, celle de la valeur, relative à chaque expérience et n’ayant aucun autre fondement qu’une pratique de la valeur d’usage entraînant celle de bien vivre ?

    Le moment important de la phrase de Jacques Duboin est : « en même temps ».
    Cela peut sembler étrange mais c’est bien la synchronicité de la destruction, celle de la matière consommée et celle de la monnaie qui a servi à l’échange qu’il faut considérer pour entrevoir un échappatoire à cette misère grandissante, qu’elle soit matérielle ou d’esprit.

    Cela permettrait de supprimer les effets néfastes de la monnaie tout en gardant ses extraordinaires possibilités morphologiques (de transformation du désir en réalité).

    Le point que ne soulève pas cette phrase est celui de la politique. La monnaie étant ’le’ vecteur politique principal, il serait sage que chaque humain devienne souverain monétaire afin qu’il puisse voter directement avec la monnaie et ainsi constituer une démocratie ; un organisme « agrégé » (je vous cite) qui ne pourra être que mondial dans un même mouvement émancipateur.

    Non seulement il ne faut considérer qu’une seule banque, présente en chacun de nous, mais aussi une seule entre-prise, celle de l’industrie humaine ; car chaque action de n’importe qui sur la planète a des répercussions partout ailleurs (il m’arrive d’inspirer une molécule d’oxygène que vous n’avez pas utilisée lors d’une respiration précédente et que peut-être moi-même n’utiliserai pas, laissant ce potentiel pour un.e autre).

    Si vous êtes curieux de mes écrits, cliquez sur mes prénoms. :)


    • Jean Keim Jean Keim 11 septembre 2016 19:29

      @Raoul-Henri


      Merci pour votre commentaire.

      Mon texte n’a pas d’autre prétention que d’alerter sur la puissance dominante de la finance – il n’y a pas besoin de rajouter internationale car elle ne saurait exister autrement – , au sujet de la monnaie ou de l’argent et je ne vois pas l’intérêt de faire un distinguo, je n’ai pas vraiment d’idée préconçue, je suis persuadé que l’argent actuellement est un facteur funeste cancérigène pour les êtres humains, pour la vie en général et pour l’environnement, il doit disparaître et être remplacé par autre chose qui reste à inventer.

      Pour des commodités de service, il faut probablement une monnaie qui permettrait à chacun d’accéder, dans un contexte de partage, à ce qu’il a besoin y compris le superflux s’il est supportable pour la communauté et l’environnement, cette monnaie serait périodiquement répartie entre tous et au bout d’un laps de temps, un mois par exemple, elle perdrait toute sa valeur et serait remplacée par une nouvelle édition, ainsi elle ne pourrait être ni accaparée, ni thésaurisée, ni détournée, ceci n’est qu’une idée parmi une multitude d’autres.

      Pour ce qui est de vos écrits, il est difficile parfois de saisir un commentaire en dehors de son contexte et lire tous les articles afférents est une tâche de longue haleine. 

  • Raoul-Henri Raoul-Henri 11 septembre 2016 22:28

    Pour le distinguo entre monnaie et argent, c’est une longue explication. Aussi vais-je me contenter d’une approche qui vous incitera peut-être à aller lire mes textes (essayez au moins le premier, ils sont reconnus officieusement).

    Pourquoi dit-on « argent » au lieu d’« or » ou « bronze » ? Les anglophones ne disent pas Silver mais Monney, eux. Les pièces ont été frappées dans ces différents matériaux ; alors pourquoi seulement parler « argent » ? On parle encore d’oseille, de blé, de radis, de deniers (trèfles), etc. principalement dans l’argot. Cette richesse de formes doit nous interroger quand à la substance même de la Monnaie. En résumé elle est une denrée périssable, ou du moins devrait être considérée comme telle ; ce qui est loin d’être le cas puisque thésaurisée, retenue, privée... jusqu’à la situation dramatique que nous connaissons depuis des lustres.

    Globalement, la monnaie connaît trois états résumés symboliquement par leurs correspondances métalliques (Or, Argent Bronze) au vu des proportions dans lesquelles on les trouve sur Terre (supposition qui reste à démontrer mais qui se tient par rapport au reste de l’explication).
    Ces trois états sont des étapes de la même monnaie, qui passe successivement de la symbolique Or à Argent, puis à Bronze quand elle a servi (retrouvez donc le sens du Trône sur lequel nous faisons quotidiennement nos Bronzes). Le Français utilise encore l’appellation donnée à ce moment monétaire de l’utilisation effective du triptyque monétaire : Argent ; et qui correspond au moment de souveraineté individuelle (mais aussi gouvernementale lorsque cet Argent est mis en réseau contributif à visée d’investissement).

    Par exemple dans le monde réel, le moment symbolique Argent correspond à l’eau qui sort du robinet au moment où, souverainement, nous actionnons celui-ci. Dans cet analogie l’eau contenue au château correspond à l’Or, le potentiel indéfini dont on ne sait pas encore à quoi il servira. Pour terminer la boucle il y a d’abord la circulation de l’eau en tant qu’Argent symbolique dans les corps et ses innombrables utilités ; puis transformée (toujours symboliquement) en Bronze ; elle est ensuite stockée momentanément dans les vessies lorsque chargée de sels, avant d’être dé-pansée puis filtrée par la Terre avant son retour aux sources.
    Cet exemple ne s’arrête pas là car l’on peut aussi arroser le jardin ou laver son linge, ce qui correspond dans ce cas à une monnaie d’investissement (pour l’avenir donc).
    Nous respectons cette boucle car elle va de soi, et nous n’avons pas le choix. Mais il en va tout autrement avec l’abstraction monétaire. Pourtant l’humanité a déjà vécu par endroit et par moment des utilisations vertueuses de la monnaie. Manque de chance ou destin cosmique, cela ne s’est pas fait partout en même temps et il y a jusqu’à présent toujours eu un César qui désirait frapper sa propre monnaie et coller sa trombine dessus. Mais je vais m’arrêter là car nous abordons le domaine théologique de la monnaie ; et c’est beaucoup trop casse-gueule pour approcher cet aspect entre ces murs.

    Merci de vos éventuelles lectures (je me permets d’insister car vous semblez bien proche du dénouement).


  • Jean Keim Jean Keim 12 septembre 2016 11:20

    L’actualité parle actuellement de Alstom dont les difficultés ne sont pas terminées malgré la vente de son activité énergie à General Electrique, jusqu’où ira son découpage, les difficultés de sa branche ferroviaire étaient connues de l’état français et malgré tout une grosse commande de locomotives diesel par EDF lui a échappé au bénéfice d’un concurrent allemand, le moins disant l’a emporté et cette vision à court terme ne tient pas compte des répercussions sociales et économiques futures.



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