jeudi 5 novembre 2009 - par Alright

Quelques vérités sur le nucléaire : de quoi faut-il avoir peur ?

Le nucléaire est une religion. Non pas pour ceux qui le défendent, mais pour ceux qui le dénigrent. En effet, ceux qui le défendent le font toujours sur la base d’arguments cartésiens, scientifiques, raisonnés et on est donc à l’opposé d’une religion. Alors que ses détracteurs en ont une peur bleue irraisonnée, incontrôlable, quasi mystique. Quiconque a essayé de discuter avec une personne farouchement opposée au nucléaire se rend très vite compte que les arguments, aussi étayés soient-ils, ne valent rien ; on est face à un mur, le détracteur détient la vérité, c’est tout, et défend sa position avec des lieux communs, des assertions entendues mille fois : les déchets, la Bombe… Parfois, il n’a même rien à dire du tout : récemment, ma banquière m’a demandé le secteur d’activité dans lequel je travaillais et lorsque j’ai répondu « le nucléaire », elle a frissonné et dit :« ouh là là, ça me fait peur ! » Que voulez-vous répondre ?

Cela dit, mon métier veut je sois bien placé pour parler du sujet. Et je ne travaille pas "juste dans le secteur d’activité", je suis au cœur même de ce secteur puisque je travaille sur le combustible d’uranium lui-même et me déplace régulièrement pour des interventions en centrale.

Je n’écris pas cet article pour tenter de retourner les anti-nucléaires, car je sais que c’est impossible. J’écris cet article face à la déferlante de contre-vérités et l’acharnement systématique des médias sur ce sujet depuis quelques années. Car autant on a parfaitement le droit d’être contre le nucléaire, autant pour pouvoir faire son choix il faut pouvoir faire la part des choses entre les vérités et mensonges qui gravitent autour du sujet.

Radioactivité : de quoi faut-il avoir peur ?

Commençons par le commencement. Car pratiquement tout le monde ignore en fait ce qu’est la radioactivité, et c’est de l’ignorance que vient la peur. Je ne vais pas entrer dans le détail technique, le but n’étant pas de faire un cours de physique. Mais très simplement, la radioactivité provient de la transformation (spontanée ou provoquée) de certains atomes (ces éléments qui constituent la matière). La radioactivité englobe alors deux choses dangereuses pour l’homme : l’émission de particules (alpha : un atome d’hélium ou beta : un électron) et l’émission de rayonnements (dits gamma). Ces particules ou ces rayonnements peuvent être dangereux pour deux raisons : à fortes doses, ils détruisent les cellules des êtres vivants. A faible dose, ils peuvent détruire des brins d’ADN ce qui est susceptible de provoquer des mutations (autrement dit des cancers) du fait de la régénération cellulaire.

Dit comme cela, ça a l’air terrible. Cependant, il convient de faire la part des choses. Concernant les particules, un rien les arrête : les alpha sont arrêtés par la peau, quant aux beta, un simple vêtement suffit. Le vrai problème, ce sont les rayonnements. Et là, les gens terrorisés par les radiations me font vraiment rire… lorsque je les vois coller leur téléphone portable contre leur tempe ! Car les radiations ne sont rien d’autre que des ondes électromagnétiques, le même type d’ondes qu’émet actuellement votre téléphone portable, le même type d’onde qui sort de votre box Internet wifi, posée à côté de vous. Evidemment, les rayonnements gamma sont de plus forte intensité que le rayonnement de votre portable. Cependant, la puissance d’une onde décroit au carré avec la distance. Et inutile de vous rappeler que votre portable, vous le collez directement contre le cerveau.

Personnellement, je bosse au cœur du nucléaire, j’ai déjà touché des pastilles d’uranium, mais ce qui me fait peur, c’est mon téléphone portable (qui est toujours coupé et dont je ne me sers qu’en cas d’extrême nécessité, et encore, avec une oreillette), et ma box wifi (j’ai désactivé le wifi et mes ordinateurs sont raccordés par le bon vieux câble Ethernet).

Un autre exemple de cette incohérence de la peur des rayonnements ? Je m’adresse à tous ceux qui vont bronzer sur la plage en été (ou pire, dans des cabines UV). Lorsque vous faites ça, ce n’est ni plus ni moins qu’une irradiation par le rayonnement ultraviolet que vous subissez !

Donc oui, on a parfaitement raison d’avoir peur des rayonnements (d’ailleurs, les politiques et industriels préfèrent parler "d’ondes" quand ils le peuvent, ça fait moins peur). Mais les rayonnements potentiellement issus d’un problème de sûreté nucléaire devraient être le dernier des soucis de toute personne normalement informée.

Toujours pour mettre en perspective le problème, sachez également que les particules issues de la combustion des moteurs diesel sont extrêmement cancérogènes, à tel point que dans de nombreuses grandes villes de pays étrangers (Tokyo par exemple), les moteurs diesel sont interdits par la loi ! En France, le risque de cancers lié à la radioactivité ne touche que les travailleurs du nucléaire et de plus, il n’y a qu’une hausse d’environ 5 % du taux de cancers chez les personnes ayant travaillé toute leur vie dans une centrale nucléaire. Les particules diesel touchent tout le monde sans distinction et quid de l’augmentation du taux de cancer associé ? Le fait est que de nos jours, tout le monde finit sa vie avec son petit cancer…

Une centrale ne peut pas exploser !

Les gens ont peur du nucléaire car ils l’associent immédiatement à la Bombe. Et les médias sont les premiers à le faire. Une centrale serait alors une bombe atomique en puissance et s’il y a le moindre problème, on verrait s’élever le tristement célèbre champignon…

Voilà encore une idée fausse de bout en bout. Et je ne vais pas prétendre que c’est grâce aux systèmes de sécurité ou aux enceintes de protection qu’une centrale ne peut pas exploser. Non, ceux qui font ça ne savent rien du problème ; en vérité, c’est bien plus simple que ça. Une centrale ne peut pas exploser car l’uranium qui s’y trouve n’est pas assez concentré.

Pour faire une bombe, il faut de l’uranium concentré à environ 95 %. L’uranium des centrales électriques est à un taux de 4 % ! Donc même dans le plus terrible des scénarios, vous ne pourrez jamais voir de champignon atomique éclore au-dessus d’une centrale nucléaire. C’est physiquement impossible. Pour info, l’explosion de Tchernobyl n’était qu’une explosion de surpression de vapeur.

Le pire accident qu’il puisse y avoir, c’est une fusion du cœur, ce qui s’est produit à Tchernobyl, mais également à Three Mile Islands aux US (sauf que dans ce cas, la conception du réacteur et de l’enceinte a permis de contenir tous les éléments radioactifs).

Le secteur le plus surveillé au monde

"Ces sont des apprentis sorciers" est un commentaire récurrent dans la bouche des détracteurs du nucléaire. Cependant, cette technologie est déjà vieille de 60 ans et on compte actuellement environ 450 réacteurs commerciaux dans 30 pays. Tout ça pour combien d’incidents ? Combien de morts dus au nucléaire ? Le terme "d’apprentis sorcier" conviendrait plutôt aux OGM, aux nano technologies, ou même aux téléphones portables où on prend une génération complète comme cobaye.

Le nucléaire est le secteur le plus contrôlé qui soit, avec des Autorités de Sûreté (AS) indépendantes et présentes dans chaque pays où il est fait usage de cette technologie. Même aux Emirats Arabes Unis, alors que ce pays souhaite lancer la construction de 6 réacteurs, les plus grands pontes dans le domaine de la sureté nucléaire ont été débauchés pour constituer l’autorité de sûreté de ce pays. Et ces autorités sont réellement indépendantes : on a pu le constater encore très récemment sur l’EPR puisque les AS ont demandé une reconception du contrôle commande. Et à ce moment, alors que tout le monde devrait se réjouir de voir que l’industrie nucléaire est sérieuse, responsable et contrôlée, on assiste à une levée de bouclier où les journalistes et les associations crient au n’importe quoi.

D’autres industries, comme la pétrochimie sont bien moins surveillées mais pourtant potentiellement bien plus dangereuses pour la population. Je connais des personnes intervenant sur sites pétrochimiques et des incidents comme AZF ne sont rien comparés à ce qui pourrait se produire sur certains sites, dont beaucoup sont en plus situés proches de zones très urbanisées. 

Retour sur les récents "incidents"

Depuis un peu plus d’un an, pour d’obscures raisons, les journalistes se sont mis à mettre en une le moindre incident dans le secteur du nucléaire, en déformant les faits et en montant en épingle des évènements qui sont en réalité complètement bénins. Retour en arrière et vérité sur deux incidents caractéristiques de cette désinformation en puissance. 

ATPu Cadarache :

Le 15 octobre dernier, il est annoncé par tous les médias qu’à Cadarache, dans l’ATPu, 30 kg de plutonium avaient été perdus et ont échappé à toute comptabilité. On parle de manquement très grave, d’une quantité de plutonium permettant de fabriquer 5 bombes atomiques… Mais il s’agit d’une incroyable déformation de la réalité. La vérité est la suivante : à l’ATPu, on fabriquait le combustible MOX. Cette installation était à l’arrêt depuis 2003 et en cours de démantèlement. Pour fabriquer le combustible MOX, tout le travail se fait dans des "boîtes à gant" parfaitement scellées et hermétiques pour éviter que le personnel inhale des poussières radioactives. L’installation avait donc fonctionné pendant 39 ans, au cours desquels des poussières de plutonium se sont accumulées dans la multitude de boîtes à gants. Lors du démantèlement, une estimation de la quantité de ces poussières résiduelles avait été faite, faisant état de 8 kg. Il s’est avéré qu’en démontant l’installation, il y avait en fait probablement plutôt une quarantaine de kg de poussière accumulées dans les recoins inaccessibles. La façon de présenter les faits tels que l’ont fait les médias et les associations écologistes est tout simplement scandaleuse. 

Socatri :

Voici un autre exemple de désinformation sur un incident dont on a beaucoup parlé, dans une installation de la Socatri : en juillet 2008, d’après les médias, 360 kg d’uranium se sont déversés dans l’environnement du site nucléaire du Tricastin. 360 kg d’uranium, c’est énorme. Sauf qu’ici, il s’agissait en fait d’uranium naturel, par définition non activé et très peu radioactif. Mais ça, personne n’a pris soin de le mentionner.

Et beaucoup d’autres :

Sinon, un florilège d’évènements complètement mineurs, n’ayant souvent rien à voir avec un danger nucléaire, font régulièrement la une des journaux. Exemple récent datant du 15-05-2009 : "Le site nucléaire du Tricastin est de nouveau pointé du doigt. Un accident s’est produit mercredi dans le bâtiment du réacteur de la tranche une. (…) Deux gueuses, pièces métalliques utilisées pour des tests de fonctionnement sur le pont de manutention, sont tombées d’une hauteur d’environ 15 mètres sans faire de blessés." Effectivement ce n’est pas bien de faire tomber des charges sur un chantier. Mais qu’on me trouve un autre secteur d’activité où une simple chute de hauteur, qui ne fait la moindre victime en plus, se retrouve en une d’un grand quotidien !!!

Soit les journalistes n’ont pas la moindre notion scientifique (ni même des métiers de l’industrie en général) et ne prennent même pas la peine de comprendre les tenants et les aboutissant du problème, soit les journalistes sont simplement des activistes. Je ne sais pas ce qui est le plus grave, mais une chose est sûre : dans les deux cas, ce ne sont pas des journalistes.

Bilan :

Dans les débuts du nucléaire, il y a certes eu une période où on a fait n’importe quoi, où on a joué aux "apprentis sorciers". Mais cette période est définitivement révolue. L’industrie nucléaire est dangereuse, c’est un fait, mais elle l’est exclusivement pour les travailleurs du nucléaire, qui sont eux extrêmement surveillés. Quant au citoyen lambda, il ne subira jamais le moindre impact réel lié à l’industrie nucléaire ; il faut en être conscient.

En comparaison, d’autres activités ont un impact quotidien potentiellement très grave et dont les conséquences sont parfaitement similaires à celles des radiations : ondes électromagnétiques, particules d’hydrocarbures pour ne citer qu’eux. Tournons donc notre regard vers les réels dangers modernes plutôt que de garder nos vieux croquemitaines.

Je l’accorde, il reste le problème des déchets. Mais est-ce vraiment un problème ? On ne peut pas dire que "ça pollue", la radioactivité étant à la base naturelle et inhérente à toute matière... La radioactivité est dangereuse pour l’homme, pas pour la nature ; pour nous protéger, il suffit d’isoler les déchets dans un coin, sachant qu’en plus ça ne représente pas des quantités gigantesques…

De plus, il va sans dire que le nucléaire est actuellement la seule solution concrète permettant de lutter contre le réchauffement climatique. Il ne sera jamais possible de produire autant d’électricité avec l’éolien ; l’hydroélectrique est déjà exploité au maximum ; le solaire n’est pas encore au point en terme de coûts/rendement et surtout n’est pas encore capable de produire en masse. Etre écologistes anti-nucléaire me semble un non-sens. La seule alternative viable existe du côté de la fusion, mais ce ne sera pas avant 50 ans au moins, et de plus, cette technologie a déjà ses détracteurs !

Donc la fin du nucléaire n’est pas pour bientôt : près de 300 projets de constructions de nouvelles centrales sont actuellement à l’étude. Il y a des arguments pour ; il y a des arguments contre aussi, je ne le nie pas. Mais la seule chose qui m’insupporte, ce sont toutes ces contre-vérités permanentes assénées par les médias et répétées par beaucoup.



227 réactions


  • alberto alberto 5 novembre 2009 11:59

    Bonjour, Alright :

    Voilà un article qui présente une bonne défense du « nucléaire ».

    Cependant : quelques remarques :

    Pour ce qui est de la surveillance, j’aurais tendance à penser que jusqu’à récemment, en France, cela relevait plutôt de l’auto-surveillance ! Et si les protocoles de sécurités concernant les EPR ont été soumis à des demandes de modifications, cela venait principalement du fait de pressions étrangères, aux arguments desquelles l’ AS hexagonale ne pouvait se dérober...

    Pour ce qui est des déchets, vous semblez bien peu disert : quelques chiffres auraient certainement éclairés le débat...

    Enfin le « secret défense » qui couvre la plupart des activités du « nucléaire » français, y compris en ce qui concerne les centrales de production d’électricité, ne plaide pas pour écarter toute méfiance de la part du citoyen sur le sujet.

    Bien à vous.


    • ektin 8 novembre 2009 16:48

      « Voilà un article qui présente une bonne défense du nucléaire »  :
      Ca, juste après la lecture de l’article, j’ai vraiment cru que quelqu’un de sérieux allait tout de suite démonter cet échafaudage d’inepties et qu’on en parlerait plus ; mais non , il s’agissait de la même malhonnêteté que celle de l’auteur, du genre « ceux qui le défendent [le nucléaire] le font toujours sur la base d’arguments cartésiens [na na nère] » , en effet ça c’était de l’argument cartésien, étayé qui plus est  smiley

      On se demande bien pourquoi ces soi-disant « scientifiques » ont tant besoin de justifier l’adoration envers leur idole atomique (mais ce n’est pas de la religion, juré craché).


    • goc goc 8 novembre 2009 18:05

      si l’intention de l’auteur etait de rassurer, ben..c’est raté
      non pas tellement par l’argumentaire qu’il a développé que surtout par ce qu’il n’a pas dit. Et ça c’est le jeux préféré des lobbys nucléaires : taire les problèmes !!

      et puisqu’il aime les comparaisons avec le reste de l’industrie, qu’il nous cite au moins un secteur industriel ou la pollution dure aussi longtemps que les radiations nucléaires. Je doute qu’un téléphone puisse etre aussi dangereux apres quelques mois dans une poubelle, même collé contre l’oreille !!!

      et que dire du problème majeur de l’industrie nucléaire, a savoir que faire des centrales quand elles auront fait leur temps. Combien de milliers de tonnes de déchets même vitrifiés, devra-t-on planquer pour ne pas faire peur aux électeurs ??. Combien de dizaines de milliers de contenaires, dont la durée de vie n’excèdera pas quelques centaines d’année, va-t-on fabriquer pour y mettre des déchets dont la durée de « dangerosité » se compte en millions d’années ??

      enfin, il est curieux de lire ce monsieur nous expliquer que finalement le nucléaire c’est pas si dangereux que cela, et en même temps voir les pitreries de l’occident face à la volonté de l’Iran de vouloir se doter du nucléaire civil. Parce que ce monsieur ne vous dit pas tout, et pourtant ce qu’il ne peut cacher (car il se vante d’etre parfaitement au courant de tout), c’est qu’avant d’arriver au nucléaire militaire , il faut passer par une phase très longue (plusieurs années) de nucléaire civil. Ce qui veut dire qu’a partir du moment ou la première centrale civile est fonctionnelle, il sera impossible de la bombarder sauf a risquer d’envoyer un nuage tchernobylien sur une grande partie du moyen orient, israel compris. Alors c’est dangereux ou pas ??


    • krolik krolik 8 novembre 2009 18:52

      @GOC

      Mais vous oubliez l’industrie chimique avec des déchets de durée de vie infinie :
      la toxicité du mercure, du cadmium... infinie.
      Il y a des zones de stockage du côté de Bâle qui ne sont pas tristes..
      En sus des soutes dans la campagne, des soutes qui contiennent des obus de la guerre de 14-18 où l’on a été très inventif à l’époque, avec des produits chimiques inconnus mais très toxiques mélangés avec des obus dont les explosifs vieillissent.... Protégés par queques barbelés.
      Il faut trouver des volonontaires pour y aller, et au rythme où l’on est parti il faudra encore quelques milliers d’années pour épurer tout cela.

      les pays qui ont proliféré l’ont tous fait en partant de petits réacteurs non productifs d’électricité, mais des réacteurs de recherche à faire des isotopes médicaux ou industriels.
      Interdisons ces réacteurs médicaux.
      La Corée du Nord a-t-elle une centrale de production d’électricité ?
      La Syrie dont un centre a été bombardé récemment et relativement discrètement par Israël, préparait-elle une centrale de production d’électricité ? 
      En Bimanie, aussi, enfin le Myanmar, ils ne sont pas mal non plus de ce point de vue.

      @+


  • Pyrathome pyralene 5 novembre 2009 12:28

    Pour les déchets , c’est 20 millions de tonne en France en 2020.......on les met sous le tapis ?...


    • CrabAtome CrabAtome 5 novembre 2009 13:11

      Non, on les traite, entrepose et stocke comme il se doit avec les précautions qu’il faut. 


      Au lieu de mettre un lien greenpeace qui vous donnera nécessairement une info biaisée, si vous êtes intéressé, je vous invite à aller à l’Andra dans l’Aube faire une petite visite pour connaitre les tenants et les aboutissants du stockage. Il y a aussi la possibilité d’aller à Isotopolis à Dessel en Belgique si vous êtes plus près. 

      Surtout que sur les 20 Millions de tonnes, 80% ont une radioactivité guère plus élevée qu’un morceau de granit !

      Si vous vous souciez tant des déchets, j’espère que n’utilisez pas d’ordinateur gavé de métaux lourds ou encore des piles, ou autres ampoules à économie d’énergie. j’espère que vous ne consommez pas non plus de fruits et légumes responsable du pourrissement de nos nappes phréatiques par les pesticides. J’espère aussi que votre compagne n’utilise pas de pilule de contraception dont les oestrogènes transforme les poissons males en femelles (ou plutot empeche l’inverse) ou de lessive gavé de nitrates. A mon avis vous n’utilisez pas non plus de voiture ou autre moyen de locomotion qui balance du souffre dans l’atmosphère...

      Bref, quand tous ces soucis seront considérés comme le sont ceux liés au déchet nucléaire, la nature sera drôlement plus verte.

      En attendant, vous vous trompez de combat !

    • Choun Choun 5 novembre 2009 13:40

      20 millions de tonne ?
      De quelle classe parlez vous ? (faible activité, moyenne activité, haut activité, ou la somme des trois ?
      Et attention, l’unité pour les déchets n’est pas la tonne, mais le m3.

      Pour plus d’info : http://www.andra.fr/pages/fr/menu1/les-dechets-radioactifs/les-volumes-de-dechets-11.html


  • Gasty Gasty 5 novembre 2009 12:28

    Ce sont des ondes qui s’échappent de Tchernobyl ? Me voilà rassurer, je croyais qu’ils s’agissait d’éléments radioactifs disséminé dans la nature.


  • tmd 5 novembre 2009 12:31

    Un grand merci pour cet article sain. Oui simplement sain et cartésien. Ça fait drôlement du bien à lire.

    Pour les déchets, j’avais imaginé pouvoir les enterrer près d’une zone de subduction de plaques tectoniques, afin de les renvoyer se noyer dans les entrailles de la terre ...


    • Zoid 6 novembre 2009 10:23

      Hop juste rapidement pour l’idée d’enterrer dans les zones de subduction, c’est vrai que c’est tentant.... le seul problème est que les zones de subduction sont en général bordées de zones ayant une activité volcanique importante. Il est donc délicat de risquer de tout renvoyer dans l’atmosphère avec un joli panache !


  • Carambar Carambar 5 novembre 2009 12:32

    « Une centrale ne peut pas exploser ! »

    Et Tchernobyl  ???


    • CrabAtome CrabAtome 5 novembre 2009 12:59

      Si vous étiez informé, vous sauriez qu’il n’y a jamais eu d’explosion nucléaire à Tchernobyl.


      Il y a eu une explosion chimique, suivi d’un feu de graphite très important. L’explosion chimique a soufflé la dale de protection et comme les RBMK n’avaient pas d’enceinte de confinement, les produits radioactifs ce sont rapidement retrouvé à l’air libre. Le feu de graphite a ensuite aidé une très important dissémination des produits de fissions, actinides et autres...

      L’explosion nucléaire d’un réacteur est une impossibilité physique. Que vous vouliez le croire ou non. (mais même Sortir du nucléaire ne dit pas le contraire...)

    • FLORILEGE1975 FLORILEGE1975 5 novembre 2009 13:02

      Pour mémoire

      L’accident de Tchernobyl


      Une explosion détruit l’un des 4 réacteurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl (Ukraine) en service depuis 1977. 135 000 personnes habitant dans la zone des 30 kilomètres autour de Tchernobyl sont évacuées. 15 000 personnes mourront dans les mois qui suivront et les retombées radioactives affecteront la majeure partie de l’Europe.


    • tmd 5 novembre 2009 13:15

      Une explosion chimique ! Pas nucléaire.

      Et puis 15000 morts, comparés aux 5000 morts chaque année dans les mines de charbon ...


    • gnaume 5 novembre 2009 13:52

      ça c’est de l’argument ! ça fait moins de mort donc c’est bien... et si on essayait de faire aucun mort ... non ?

      Il y a déjà énormément à gagner rien qu’en isolation. Au lieu de produire toujours plus et d’annoncer des centrales à tire larigot, on pourrait déjà consommer moins.


    • FLORILEGE1975 FLORILEGE1975 5 novembre 2009 14:32

      chimique, pas nucléaire cette explosion ???
      cela diminue en quoi les conséquences ?
      L’impact est bien réel, quelle que soit la cause :
      Suite à l’accident, les gens ont été exposés à la radiation à la fois directement par le nuage radioactif et les substances radioactives déposées sur le sol, mais également à travers la consommation d’aliments contaminés ou l’inhalation d’air contaminé.
      L’impact est bien réel, quelle que soit la cause :
      L’accident qui s’est produit à la centrale nucléaire de Tchernobyl dans le réacteur n° 4 est ainsi classé de niveau 7 dans l’échelle INES qui sert à mesurer la gravité des accidents nucléaires, correspondant au niveau le plus élevé ;


    • CrabAtome CrabAtome 5 novembre 2009 14:48

      Que ça soit chimique et pas nucléaire change tout. Si l’explosion avait été nucléaire (ce qui, je le rappelle, n’est pas possible), les 3 autres unités nucléaires auraient été vaporisée ainsi que tous les travailleurs de la centrale. De Prypiat il ne resterait que des cendres. Il y aurait eu énormément de morts et quatre fois plus de radioactivité (minimum) relachée dans l’environnement.


      Donc ça change tout...

    • MICHEL GERMAIN jacques Roux 5 novembre 2009 15:53

      Ici BushLaden, stop, faites balancer un avion plein de bombes sur trois centrales, stop. Le 15 Août SVP parceque y en a marre du 11 septembre, stop.


    • Carambar Carambar 5 novembre 2009 16:36

      ok, on joue avec les mots


    • Patapom Patapom 8 novembre 2009 14:14

      Vous faites abstraction du fait que les barres de graphites en fusion concentrées au coeur du réacteur s’enfonçaient lentement dans le sol en perçant la couche de béton et AURAIENT PU atteindre la masse critique et donc exploser (3 à 5 méga-tonnes = 50 * Hiroshima !) si des héros courageux ne s’étaient pas sacrifiés pour empêcher ça !

      Source : http://www.jp-petit.org/Presse/tchernobyl_mon_amour.htm


    • krolik krolik 8 novembre 2009 14:53

      Ou avez vous péché qu’il y avait des barres de graphite en fusion ?
      Les barres de contrôle sont en europium en Russie, et elles n’étaient pas en fusion puisqu’elles étaient sorties du réacteur, d’où le big problème d’ailleurs.
      Le graphite c’était le modérateur, et pas en barres, mais en gros massifs.
      Pour faire une explosion de 5MT, ce n’est pas triste. Il faut réunir pas mal de paramètres en quelques nanosecondes, et les maintenir pas longtemps, mais suffisamment longtemps.
      Si c’était si facile on ne voit pas pourquoi les Korénes du Nord rameraient à ce point pour arriver à 1kt (kilotonne pas mégatonne).
      Ca c’est une idée qui a été propagée par Nesterenko, et il n’est plus là pour défendre sa position alors passons.
      En fait une excursion critique donne des effets très locaux, car tout est refoulé rapidement.
      Des excursions critiques, historiquement on connait, aux USA spécialement, mais c’est publié. Au moins le bouqui « le dossier électronuclaireé publié en 1977 par la CFDT sous la signature du gars Laponche. Relisez vos »classiques".

      Vous citez JP.Petit en référence. Mais JPP a sorti déjà tellement de conneries sur :
      - les ummites.
      - la torpille Schkval
      - le naufrage du Koursk
      - l’explosion d’AZF
      - des essais nucléaires dans les mines de Gardanne (noyées).
      De mon temps, une dictée, cinq fautes donnaient droit à un zéro. Et le zéro était note éliminatoire.
      C’était finalement une bonne pratique que j’applique à JPP ; complètement non crédible, donc même pas à commenter.
      @+


    • goc goc 8 novembre 2009 18:09

      Une explosion chimique ! Pas nucléaire

      t1, c’est rassurant ça !!

      au moins on ne risque pas d’avoir des enfants mal-formés, ou des veaux à 2 têtes et à 5 pattes !!

      quoi ??
      on me dit a l’oreillette que si !!

      ah bon ? alors elle est ou la difference ???


    • krolik krolik 8 novembre 2009 19:16

      @GOC
      En ce qui concerne les « naissances monstrueuses ».[

      A l’époque de l’URSS, il ne naissait aucun enfant avec malformation génétique, impossible de trouver la moindre trisomie 21 sur toute l’URSS.
      Pour la simple et bonne raison que du fait du dogme de la priorité à la production il fallait que chacun puisse travailler.
      Les naissances se passaient dans des maternités fermées, la parturiente était rasée,aseptisée, et aucune visite autorisée, pas même le mari ; fenêtres hermétiquement closes.
      Le mari pour voir le bébé devait téléphoner à son épouse, elle lui donnait par téléphone le numéro de la chambre affiché à la fenêtre, et lorsque le mari venait il envoyait des gravillons contre la fenêtre pour attirer l’attention de sa femme. A ce moment l’épouse nouvelle mère pouvait lui faire voir le bébé par la fenêtre (sans l’ouvrir bien sûr).
      Alors comment surveiller ce qui se passait à l’intérieur des maternités !!!!
      Mais à partir de la chute de l’URSS en 1991 les méthodes ont changé, les toubibs se sont mis à ranimer tous les nouveaux-nés.
      Et là ils ont commencé à en avoir beaucoup, et plus que chez nous !
      Pourquoi plus que chez ? Tout simplement parce qu’à l’Ouest au troisième mois il est pratiqué une première échographie, si cette échographie conduit à une doute grave, il est pratiqué une amniocentèse sur le génome du fœtus. Et là les parents sont mise en face de leurs responsabilités.
      Nous sommes mal équipés pour recevoir ces enfants, mais eux ne l’étaient pas du tout du fait de non antécédents historiques expliqués plus haut.
      Alors ils ont tout mis sur le dos de Tchernobyl.
      Et l’on a vu des collections de photos sortir.
      Les occidentaux se sont laissés attendrir dans un premier temps et puis des recherches ont été entreprises et l’on est arrivé aux conclusions que je viens de vous donner.
      Même la Criirad a retiré de son site toute référence à ces monstruosités.
      Alors qu’en plus il y ait des malformations dues à des intoxications aux métaux lourds c’est très possible…
      Dans le même style on peut se pencher sur le cas de la Roumanie. Là, la politique de Ceausescu était de vouloir multiplier la population roumaine par quatre en 20 ans, il avait fait passer une loi en 1977 qui se devait d’obliger les ménages à avoir cinq enfants !! Les accoucheurs avaient des primes pour toutes les naissances « vivantes ».
      Et à la chute du « Danube de la pensée » il a été trouvé 100 000 enfants atteints de malformations croupissants dans des orphelinats-mouroirs. L’horreur la plus complète.
      Et il n’a jamais été dit que le « nuage » ait atteint la Roumanie. Le « nuage » est passé au Nord et à l’Ouest mais pas au Sud sur la Roumanie. qu’en Roumanie aussi la pollution par métaux lourds soit importante c’est évident également.

      @+


  • apami 5 novembre 2009 12:32

    @ l’auteur

    Moi aussi je suis compétent, et ni specialement anti-nucléaire ni particulièrement pro-nucléaire. Mais je trouve votre article partial. Si vous voulez changer le point de vue des personnes rationnelles qui vous lisent, il vous faudrait vous plier au fameux shema : thèse - antithèse - synthèse, plutôt que d’exposer tout ce qui vous paraît aller dans votre sens et négligemment écarter le reste.

    Quels sont les dangers du nucléaire ? Vous essayez d’expliquer qu’ils ne sont pas là où on les croit... Certes, mais vous en oubliez de détailler où ils sont (car il y a des dangers).

    De ce fait votre article devrait être surmonté de l’indication « publi-information ». smiley



    • plancherDesVaches 5 novembre 2009 13:04

      Partial.. ??? Vous riez, là, non ?

      Rendons néanmoins justice à un auteur qui ose évoquer un des coeurs de l’héritage que nous laissons à nos gosses :
      « Je l’accorde, il reste le problème des déchets. Mais est-ce vraiment un problème ? »

      Manque de bol pour l’auteur, j’ai aussi bossé dans le nucléaire.

      Et il ne pourra pas trop ignorer que P1 et P2, sur le site de Marcoule (batiment bleu « ciel »)
      soit les tous premiers réacteurs français datant des années 50, sont restés bien confinés jusqu’en 98...

      Les déchets, tout comme la décontamination d’installations coûtent une FORTUNE.

      Et en parlant de déchets, la radio-activité latente est POUR L’INSTANT estimée à 10.000 ans...

      Alors, effectivement.
      Pour en revenir à Tchernobyl, (dont le nuage a fait sonner TOUS les détecteurs de Marcoule), il suffit d’avoir travaillé dans le secteur pour savoir que toute centrale russe est assez « amusante » à visiter...
      Vous avez l’impression, avec les câbles qui trainent par terre, les tableaux de contrôle dont la moitié des instruments ne fonctionnent pas, des procédures magnifiques sur papier mais inapplicables sur le terrain vu les bouts de ficelle qui rafistolent les pépins au fur et à mesure qu’ils arrivent, que cette centrale peut exploser à tout moment.

      Bon, sinon : QUAND EDF se DECIDERA à faire VISITER REELEMENT ses centrales (un peu plus que la simple salle de « démonstration » afin que l’on ARRETE d’imaginer LE PIRE ...
      Et faire des débats de cons qui ne font pas avancer la connaissance de la réalité !


  • roblin 5 novembre 2009 12:33

    Voilà une belle défense du nucléraire que l’on doute impartiale, puisque par un employé même de ce lobby, qui se contente de cacher et de nier les risques... Allez vous vous baigner dans l’eau qui refroidit le combustible nucléaire ? Puisque le nucléaire c’est sans danger ! On se croirait revenu aux années 50 ou l’on ignorait tout des dangers du nucléaires, quand à vos propos rassurants sur la bombe, on trouve curieusement des avis contraires aux votres

    La méconnaissance du nucléaire vient de ceux qui encouragent le nucléaire parce qu’ils ne voient plus les risques, aveuglés par les radiations qu’ils cotoient tous les jours...

    Vous niez que le nucléaire et la bombe atomique sont liés, il n’y a pas l’un sans l’autre...

    http://www.come4news.com/les-bombes-atomiques-perdues-190211

    Parlons en des accidents nucléraires :
    http://www.dissident-media.org/infonucleaire/20ans_de_silence.html
    http://www.dissident-media.org/infonucleaire/

    Et ce qu’on appelle la fusion froide, que lobby du nucléaire à caché et veut interdire même les recherches là dessus ?

    http://www.dailymotion.com/video/xrzc8_fusion-froide-archives-oubliees_tech

    Pour les risques du nucléaires, je fait plus confiance à des scientifiques qui ne sont pas financés par l’industrie du nucléaire plutot qu’a un employé de maintenance des centrales qui a peur d’être renvoyé si il ne fait pas la promotion du nucléaire.


  • plancherDesVaches 5 novembre 2009 12:38

    Et vous vous dites ingénieur... ???
    Je devrais avoir honte de l’être, alors.

    « Une centrale ne peut pas exploser car l’uranium qui s’y trouve n’est pas assez concentré. » Comme l’écrit Carambar ci-dessus...

     Depuis quand ??? oui, depuis quand, lorsque l’on se prétent ingénieur, on fait un tel mélange d’ondes électromagnétiques sans dicerner leur fréquence.. ???????????????????

    Décidemment, vous me donnez honte d’être ingénieur.


  • dup 5 novembre 2009 12:39

    c’est simple à peu près 78 % de l’energie électrique est nucléaire .

    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_nucl%C3%A9aire

    c’est vrai les déchets sont un probleme , vivre sans électricité est pire. Quand aux énergies alternatives : les éoliennes sur le balcon , la pile voltaique du chalet avec ses 10 W , c’est une escroquerie pure et simple. Sur le thermique c’est un peu meilleur , mais folklorique tout de même.


    • Ropi 6 novembre 2009 09:42

      Chez moi, 100% de l’électricité est d’origine renouvelable.

      Avant les centrales nucléaires, il parait qu’on ne vivait pas sans électricité.

      On a inventé maintenant - incroyable mais vrai ! - des éoliennes qu’on peut installer ailleurs que sur un balcon, et des panneaux photovoltaïques qui produisent plus que 10 W.

      Folklorique, en effet...


    • CrabAtome CrabAtome 5 novembre 2009 13:26

      Voilà un sacré site de charlatans !


    • faxtronic faxtronic 5 novembre 2009 14:20

      lol, il faut vraiment ne jamais fais de physique quantique pour s imaginer que l energie du vide est un energie exploitable.


    • Styria Styria 5 novembre 2009 19:29

      OK, pas de problème : alors récupère cette énergie du vide avec tes petits doigts pour éclairer ta maison ! (ou nous éclairer ?)


  • Pyrathome pyralene 5 novembre 2009 12:52

    Le genre de connerie indigne d’un prétendant ingénieur....

    Je l’accorde, il reste le problème des déchets. Mais est-ce vraiment un problème ? On ne peut pas dire que « ça pollue », la radioactivité étant à la base naturelle et inhérente à toute matière... La radioactivité est dangereuse pour l’homme, pas pour la nature ; pour nous protéger, il suffit d’isoler les déchets dans un coin, sachant qu’en plus ça ne représente pas des quantités gigantesques…

    Pas dangereux pour la nature ?....la faune et la flore apprécieront !...
     HONTEUX DE DIRE DE TELLES INEPTIES.....


    • tmd 5 novembre 2009 13:20

      Non. C’est vrai. La zone autour de Tchernobyl est actuellement un havre de paix pour la nature et ses animaux sauvages qui peuvent vivre enfin en paix à l’abri de leur pire prédateur : l’homme.

      Des animaux qui vivent 5 ou 10 ans n’en ont absolument rien à faire des cancers qui se développent en 20 ans. Seul l’homme est sensible à cela.


    • CrabAtome CrabAtome 5 novembre 2009 13:41

      C’est rigolo, quand je lis les commentaires de Pyralène, j’ai l’impression de revoir « l’inquisiteur » dans Kaamelott qui ne fait qu’hurler « au bucher ! au bucher ! »


      D’ailleurs les alternatives proposé par Pyralène sont du même acabits que celle de l’inquisiteur !

    • Pyrathome pyralene 5 novembre 2009 19:08

      Inquisition ? c’est ce genre de type qui vient nous parler d’inquisition , on croit réver.....
      Quant à l’havre de paix , vous repasserez dans 50 000 ans , ça sera mieux......manque pas de toupet de balancer de tels arguments !!
       Le nucléaire est une impasse ! l’histoire donnera raison à ses adversaires dont moi-même , c’est une certitude absolue
       C’est un article de propagande , pas autre chose !


  • Politeia 5 novembre 2009 13:07

    Article intéressant mais essayer de faire passer les rayons gammas pour moins dangereux que les téléphones portables... vous utilisez presque les mêmes arguments que ceux que vous dénoncez. Surtout, que lorsque vous touchez les pastilles d’uranium elles n’émettent « presque pas » de rayon gamma, c’est la désintégration d’un noyau radioactif qui produit des gammas. Autrement dit, quand il y a réaction nucléaire et vous n’êtes pas à coté à ce moment là.

    Surtout que votre argument « tout le monde utilise un portable alors pourquoi avec peur des gammas » ne vaut rien. La lumière visible est une onde électromagnétique et on en meurt pas. La nocivité des micro ondes est encore à démontrer, celle des gammas ne l’est plus. C’est aussi simple que ça.

    Un petit rappel sur les rayonnements électromagnétique :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Rayonnement_%C3%A9lectromagn%C3%A9tique

    Vos occultés compléments le problèmes des déchets en les mettant dans un coin de la nature. Dans un coin de la Russie par exemple comme le dénonçais un article de Avox !

    Enfin, le nucléaire n’est en rien la solution car « il y a encore assez d’uranium pour répondre à la demande mondiale pendant un siècle et demi.[8] A condition que cette demande n’augmente pas, la consommation d’uranium représente 8% de la production énergétique contre 80% pour le pétrole, si l’uranium devait remplacer le pétrole il faudrait diviser par dix cette durée. »

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Extraction_de_l%27uranium#R.C3.A9serves_mondiales


    • Eloi Eloi 5 novembre 2009 15:51

      Surtout, que lorsque vous touchez les pastilles d’uranium elles n’émettent « presque pas » de rayon gamma, c’est la désintégration d’un noyau radioactif qui produit des gammas. Autrement dit, quand il y a réaction nucléaire et vous n’êtes pas à coté à ce moment là.« 

      Toute radioactivité (alpha, beta, neutron, gamma) est due à la désintégration d’un noyayu radioactif, non ? O_o

       »Surtout que votre argument « tout le monde utilise un portable alors pourquoi avec peur des gammas » ne vaut rien. La lumière visible est une onde électromagnétique et on en meurt pas. « 

      L’auteur ne compare la dangerosité relative des différents rayonnements mais compare le taux d’exposition du public.
      Dans le nucléaire, chaque salarié porte un badge, contrôlé, re-controlé, la qualité est surveillée par des gendarmes sévères (l’ASN).
      Pour les portables, tout le monde est exposé à fond dans son oreille (ou proche de ses couilles), et on est même pas capable d’en mesurer éventuellement le danger (vous vous rappelez, ce débat, il y a quelques mois).

       »Vos occultés compléments le problèmes des déchets en les mettant dans un coin de la nature. Dans un coin de la Russie par exemple comme le dénonçais un article de Avox !« 

      L’uranium 238 (uranium appauvri) il est stocké dans des containers étanches dans une zone contrôlée à l’accès restreint : ce n’est pas à l’air libre. de plus, il n’est PAS un déchet. Il peut être utilisé comme matrice d’enrichissement, ou comme combustible dans les surgénérateurs, réacteurs dont par ailleurs dispose la Russie, à ce jour.

       »Enfin, le nucléaire n’est en rien la solution car « il y a encore assez d’uranium pour répondre à la demande mondiale pendant un siècle et demi.[8] A condition que cette demande n’augmente pas, la consommation d’uranium représente 8% de la production énergétique contre 80% pour le pétrole, si l’uranium devait remplacer le pétrole il faudrait diviser par dix cette durée. »

      Les précurseurs du nucléaires civils n’ont jamais imaginé que l’on se baserait sur les réacteurs à ’neutrons ralentis« pour produire de l’énergie. Ils pariaient plutôt pour les réacteurs »à neutrons rapides" pour pouvoir utiliser l’uranium naturel ou l’uranium appauvri, c’est à dire 99.5% de l’uranium qui existe.
      En France, par l’arrêt de la filière surgénératrice en 1997 par un trucage électoral non démocratique, ne peut pas utiliser l’uranium appauvri. Il faut attendre quarante ans pour que les GenIV soient disponibles.
      Mais pendant ce temps, Japon, Chine, Inde (l’Inde veut être leader dans 20 ans dans la technologie surgénératrice) développeront le leur, et nous vendront de l’électricité.


  • Bartux 5 novembre 2009 13:13

    Un article plus structuré est argumenté aurait certainement été intéressant.

    De plus, le « Cela dit, mon métier veut je sois bien placé pour parler du sujet » raisonne en moi avec une autre citation bien connue de Upton Beall Sinclair :

    « Difficile pour un homme de comprendre une chose si son salaire dépend de ce qu’il ne la comprenne pas ».


  • lilyy0971 5 novembre 2009 13:16

    Qu’on soit pro ou anti nucléaire, il faut bien se dire une chose : vu nos besoins en énergie, la production d’électricité par nucléaire est la meilleure des solutions. Ce n’est pas le tout de dénigrer le nucléaire mais qu’avons nous à lui opposer en terme de solution alternative ?
    - L’éolien bruyant dont les champs à perte de vue me donne la nausée (les tours de refroidissement des centrales ne sont pas belles mais pour obtenir la même puissance énergétique, il faut pas mal d’éoliennes ...). J’ai appris par ailleurs que lorsqu’il n’y avait pas assez de vent, des moteurs électriques prennent le relais pour faire tourner les pales... Bonjour l’effet (ouahh même sans vent, elles produisent de l’électricité) ...
    - le solaire : les panneaux chargés de transformer les rayons solaires sont équipés de dispositifs très polluants et à ce jour on n’est pas en mesure d’en assurer le recyclage ... je ne parle pas de la surface de panneaux nécessaire pour produire un semblant d’énergie
    - Les centrales à charbon, comme en Allemagne où les lobbies écolo anti-nucléaire ne sont pas opposés à leur installation ...


    • CrabAtome CrabAtome 5 novembre 2009 13:38

      ces moteurs électriques s’appellent des vireurs. Ils servent à éviter que les pales ne fluent sous leur propre poids. Mais la consommation d’un vireur est plutôt dérisoire.


      Le problème de l’éolien, c’est que ça injecte de l’énergie en aveugle et de manière imprévisible sur un réseau. Pour ces raisons un parc éolien ne doit pas dépasser 10% d’un réseau sous peine de gros risques de stabilité.

    • joletaxi 5 novembre 2009 14:37

      Expliquez moi donc votre technique du« vireur »,

      Moi j’ai une autre explication, mais peut-être que que j ai tort ?

    • CrabAtome CrabAtome 5 novembre 2009 14:56

      Un vireur, c’est un petit moteur qui sert à faire virer (=tourner) des éléments lorsqu’ils ne sont pas en exploitation. On en retrouve par exemple sur les axes des turbines des groupes turboalternateur des centrales (nucléaire, charbon ou autre). S’il n’y avait pas de virage (=rotation) lorsque la centrale est à l’arrêt, la turbine s’affaisserait sous son propre poids pour prendre une forme de « banane » (en moins prononcé tout de même). Dès lors le balourd engendré rendrait la turbine inexploitable... 

      La rotation sert aussi à permettre une homogénéisation du réchauffement/refroidissement lors des transitoires afin d’éviter les contraintes thermiques.

      Sur une éolienne, le poids des pales est si conséquent que si on ne les faisait pas virer (tourner très lentement, de l’ordre de 1tr/min) lorsqu’elle sont à l’arrêt, les pales se déformeraient. On pourrait également voir des écrasements de roulement/palier ou autre.

    • joletaxi 5 novembre 2009 16:18

      Cela ne me paraît pas très convaincant dans la cas de l’éolienne.On peut voir un peu partout des champs entiers d’éoliennes à l’arrêt complet,et sur de longues durées.

      Par contre une autre explication est que les éoliennes, pour des raisons de synchronisation impossible au réseau par le moyen du « pitch » ou de l’orientation sont équipées de générateurs asynchrones.Ceci a pour avantage d’autoréguler l’alternateur qui est branché directement sur le réseau, et permet au passage de profiter de toute rafale,puisque l’éolienne est maintenue en rotation,ce qui du fait de l’inertie de l’engin serait impossible autrement.Il n’y a à mon avis pas de « moteurs annexes » mais simplement une rotation engendrée directement par l’alternateur.
      Au passage, cette solution a d’autres conséquences.
      Pour les éoliennes « offshore » de grande puissance, cette solution serait dangereuse pour le réseau, et l’on préfère,en couplant un nombre d’engins,générer un courant variable, qui est ensuite transformé au moyen d’onduleurs électroniques de puissance, solution très onéreuse, et qui nécessite au passage le recours aux réacteurs nucléaires pour doper les composants au silicium.
      Je vous signale que sur certains champs d’éoliennes dans le nord de l’Allemagne,le recours au générateur asynchrone a eu pour effet de faire tomber la tension sur les connexions de moyenne tension à tel point que les cables surchauffés « traînaient par terre »
      Mais j’affabule.L’éolien, comme certaines autres industries, ne diffuse guère d’information,et ce que je vous expose sera contredit, comme la fonte des neiges du Kilimandjaro !

  • Styria Styria 5 novembre 2009 13:32

    Il me semble que l’article traite avant tout de la désinformation que font les médias sur le sujet ; et surtout du manque de connaissance des journalistes. Ces derniers ne font plus que « reprendre un potin » sans faire cette analyse :
    - description factuelle
    - analyse
    - commentaires / opinions

    L’auteur me semble exacerbé par le manque d’analyse des journalistes, qui, ces derniers temps, dénoncent le nucléaire sans rien y comprendre ni proposer d’alternative.

    Sans être grand scientifique, quelle serait la solution miracle pour produire de l’électricité propre en quantité suffisante ? Je propose :
    - réduire le gaspillage d’électricité : bureaux, villes,...
    - développer des énergies alternatives propres et durables : investissements en R&D
    - et en attendant, l’énergie la plus « propre » en terme d’émission de CO2 est le nucléaire : sécurisons les centrales (sur ce point, je suis d’accord avec l’auteur sur les autorités indépendantes de sureté) et occupons nous des déchets nucléaires.

    Je n’écris pas cet article pour tenter de retourner les anti-nucléaires, car je sais que c’est impossible. J’écris cet article face à la déferlante de contre-vérités et l’acharnement systématique des médias
    Merci pour ces informations éclairantes.

    Quelles autres solutions proposent les dénigreurs ?


  • Céphale Céphale 5 novembre 2009 13:45

    Score 50/50 à cette heure-ci. Hum...

    Je me demande pourquoi tant de Français sont allergiques à la physique. Ce n’est pourtant pas compliqué et ça peut servir. J’en connais qui ne savent même pas la différence entre le courant continu et le courant alternatif.

    Et il y en a même un qui a fait HEC !


    • CrabAtome CrabAtome 5 novembre 2009 14:58

      Et aussi, surtout même, les grèves à répétition de la CGT de ce printemps et de cet été qui ont bouleversée le planning national des révisions, ce qui fait qu’on est obligé d’en arrêter plus cet hiver.


    • Traroth Traroth 5 novembre 2009 16:13

      Marrant. Moi, comme explication, j’ai entendu que les très nombreuses centrales en panne ou en révision ne permettaient plus à EDF de subvenir aux besoins. Avant de faire pousser de nouvelles centrales, il faudrait déjà être en mesure de faire marcher celles qui existent sans qu’elles nous pètent à la gueule !


    • krolik krolik 5 novembre 2009 16:27

      @Traroth
      Et bien cela signifie que l’on n’a pas assez de centrales.
      Ou est-ce qu’elles nous on pété à gueule ?
      Il y a bien eu St Laurent A2 qui a fondu les plombs, mais ça n’a pas sauté.
      Et de fait on ne pleure pas sur le sort des liquidateurs de St Laurent A2 ? Est-ce que cela aurait été mieux géré qu’à Tchernobyl ?

      @+


    • Jurassix Jurassix 5 novembre 2009 16:52

      La seule période de l’année ou la quasi totalité des centrales tournent à plein régime, c’est en hivers. une fois passé cette saison, EDF programme des arrêts de tranche afin de pouvoir réaliser la maintenance. Le gros de celle-ci se fait au printemps et l’été (parlez en aux personnes qui travaillent chez Framatome, ou du moins, ne leur parlez pas de vacances d’été...).

      Les grèves d’EDfFqui ont eu lieu au printemps ont décalé le programme de maintenance, et un grand nombre de tranches ne sont pas encore prêtes d’être redémarrées.

      Pendant les précédents hivers, EDF arrivait à revendre un peu d’électricité (le surplus) en allemagne, suisse et italie notamment. Cet hiver, ça risque d’être le contraire...


    • Traroth Traroth 5 novembre 2009 17:00

      @Krolik :

      « Et bien cela signifie que l’on n’a pas assez de centrales » : Une centrale nucléaire induit un coût d’entretien. Le fait qu’autant de centrales soient en rideau parce que mal entretenues signifie qu’on n’est pas capable de dégager le budget pour cet entretien. + de centrale, + de coûts, et donc, en l’absence de budget, + de problèmes ! Ce que vous suggérez est à peu près aussi malin que de jeter sa voiture parce que le cendrier est plein !


    • Jurassix Jurassix 5 novembre 2009 17:14

      Rohhlalala :

      « Et bien cela signifie que l’on n’a pas assez de centrales » : Une centrale nucléaire induit un coût d’entretien. Le fait qu’autant de centrales soient en rideau parce que mal entretenues signifie qu’on n’est pas capable de dégager le budget pour cet entretien. + de centrale, + de coûts, et donc, en l’absence de budget, + de problèmes !

      Le Mônsieur à lu ce qui est écrit plus haut ? C’est pas mal entretenu, c’est bien entretenu. Et aussi une preuve qu’EDF ne prend pas de risque vis à vis de ses centrales...

      Nulissime.


    • Traroth Traroth 5 novembre 2009 17:27

      Le Môssieur ne prend pas forcément vos affirmations comme parole d’évangile, ne vous en déplaise.

      Le terrible lobby antinucléaire qu’est TF1 écrit :

      http://www.ushuaia.com/ushuaia-terre/info-planete/actu-en-continu/energie/0,,5499506,00-france-les-reacteurs-nucleaires-en-mauvais-etat-.html

      Alors, vous avez le droit de prétendre le contraire, mais simplement croire que tous le monde va tenir votre explication pour vraie parce que c’est vous, vous vous ridiculisez, mon pauvre !


    • Jurassix Jurassix 5 novembre 2009 17:36

      Donc sur 58 centrales, 18 à l’arrêt dont :
      12 en recharge combustible.
      6 pour incidents.

      Sur, c’est mal entretenu... S’il n’y avait pas eu de retard dans la maintenance, on aurait pas besoin d’acheter 4000MW...


    • Jurassix Jurassix 5 novembre 2009 17:38

      Le terrible lobby antinucléaire qu’est TF1 écrit :

      http://www.ushuaia.com/ushuaia-terr...

      Heuuu, entre l’ironie, et un site rattaché à l’écolopipostar Hulot, vous m’excuserez, mais on est pas loin du lobby quand même smiley



    • Jurassix Jurassix 5 novembre 2009 17:44

      Aller, une dernière pour la route :

      Alors, vous avez le droit de prétendre le contraire, mais simplement croire que tous le monde va tenir votre explication pour vraie parce que c’est vous, vous vous ridiculisez, mon pauvre !

      C’est marrant, parce que mon explication, vous la retrouvez dans votre lien... Faut lire....

      Ridicule ? Ou Risible ?


    • Traroth Traroth 5 novembre 2009 18:04

      Vous trouvez que 6 centrales arrêtées pour incident, c’est normal ?

      Et je vous signale que vous affirmiez, au contraire, que les centrales « c’est bien entretenu ». On vous prouve le contraire, et vous continuez à la ramener ? Vous ne doutez de rien !

      6 centrales arrêtées pour incident sur 58, ça fait plus de 10% ! C’est énorme ! On peut affirmer que la situation est hors de contrôle, à ce niveau ! On n’est pas en train de parler d’un yaourt périmé qui file la gastro, là ! Incroyable à quoi on arrive à habituer les gens...


    • Jurassix Jurassix 5 novembre 2009 20:39

      Vous trouvez que 6 centrales arrêtées pour incident, c’est normal ?

      Et je vous signale que vous affirmiez, au contraire, que les centrales « c’est bien entretenu ». On vous prouve le contraire, et vous continuez à la ramener ? Vous ne doutez de rien !

      Vous entrenez bien votre voiture (je l’espère) chez votre concessionnaire, et pourtant, il arrive d’avoir des pannes non ? Il faut savoir une chose : changer ne serait ce qu’une vis dans cette industrie si exigente prend des proportions inimaginables. Juste un point : l’ASN doit TOUT valider, et celà prend du temps.

      Et je ne parle même pas du redémarrage d’un réacteur, et de son accouplement au réseau.

      Le moindre petit « incident » génère des arrêts incroyablement long, notre sécurité est à ce prix.

      6 centrales arrêtées pour incident sur 58, ça fait plus de 10% ! C’est énorme ! On peut affirmer que la situation est hors de contrôle, à ce niveau ! On n’est pas en train de parler d’un yaourt périmé qui file la gastro, là ! Incroyable à quoi on arrive à habituer les gens...

      Donc 6, celà s’explique sans problème vu l’ampleur qu’implique le moindre travail. L’incident en cours le plus grave étant l’incendie dans la salle des machines de Paluel, incident sans danger, qui est déjà arrivé à Bugey je crois.


    • Traroth Traroth 6 novembre 2009 11:30

      « Vous entrenez bien votre voiture » : Ca, c’est de la comparaison ! Si ma voiture tombe en panne, elle ne va pas contaminer au césium le moitié de la France ! C’est ça, la sécurité nucléaire ? On attend que ça tombe en panne avant de réparer ? Heureusement qu’on ne fait pas pareil pour les avions...


    • sagesse 9 novembre 2009 10:13

      J’ai lu récemment un article concernant le personnel chargé de l’entretien des centrales, tous étaient unanimes quant aux mauvaises conditions de travail, manque de moyens et non respect des règles de « bases » : de plus, les suicides y seraient nombreux mais chut, on ne parle que de « on ne peut pas faire autrement, le reste n’est que fumisterie, ne changeons rien tout va bien dans le meilleur des mondes.... »
      Commençons pas faire des économies d’énergies, le gâchis est hallucinant, et voyons après quels sont nos réels besoins, cela pourrait être un bon début ! et petit à petit, apprenons à faire avec moins de nucléaire, ça serait déjà pas mal....


  • FLORILEGE1975 FLORILEGE1975 5 novembre 2009 13:58

    Je en fais pas du nucléaire « une religion », mais....
    je suis loin d’être convaincue , malgré votre brillant plaidoyer .

    La technologie nucléaire est extrêmement fragile par essence parce qu’elle met en œuvre une infinité de procédés plus complexes les uns que les autres, rendant les sources d’accidents multiples et imprévisibles.

    L’Europe est passée à deux doigts de la catastrophe nucléaire le 25 juillet 2006 à cause d’un court-circuit qui a provoqué le black-out d’un réacteur à Forsmark en Suède. Selon un ancien responsable de cette centrale, "C’est l’événement le plus dangereux depuis Harrisburg et Tchernobyl".

    On pourra toujours nous raconter que cela ne peut pas arriver aux réacteurs français parce que leur conception est différente mais c’est un court-circuit hors du réacteur qui a mis à genoux le réacteur suédois.

    EDF et la DGSNR (Direction Générale de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection) doivent impérativement démontrer que ce risque n’existe pas en France. Jusqu’à preuve du contraire, l’accident majeur nucléaire est possible en France en raison d’un court-circuit sur le réseau électrique. En attendant, les 58 réacteurs nucléaires français doivent être inspectés minutieusement pour déterminer s’il y a, oui ou non, un tel défaut générique.

    Avec ses 58 réacteurs, la France détient le record du pays le plus nucléarisé au monde par rapport au nombre d’habitants.

    Si une centrale nucléaire est percutée par un avion gros porteur, cela entrainerait des conséquences catastrophiques, de l’ordre de plusieurs Tchernobyl .

    En France, les centrales nucléaires n’ont pas été prévues pour résister à l’impact d’un avion de ligne. La probabilité d’un tel accident était estimée trop faible pour être prise en compte.

    Aucune installation nucléaire n’est à l’abri, tôt ou tard, d’une erreur humaine, d’un acte de malveillance, d’un événement climatique ou d’une défaillance technique.

    De nombreux risques ont été mal pris en compte :

    ·  protection insuffisante en cas d’attentat, surchauffe en période de canicule, risques sismiques, sous-estimés sur certains sites.

    L’énergie nucléaire est produite à partir d’uranium, minerai extrait de gisements à ciel ouvert ou en galeries souterraines. D’ici quelques années(dans environ 60 ans), nous aurons épuisés les réserves d’uranium.
    De plus, ces énergies sont polluantes : le pétrole et gaz rejettent du CO2 dans l’air et contribuent à l’effet de serre. Cette pollution atmosphérique est ainsi à l’origine des changements climatiques. Quant à l’énergie nucléaire, elle pose encore plus de problèmes puisqu’elle est dangereuse et nous menace tous les jours de contaminations radioactives.

    Enfin,certains déchets produits par les centrales nucléaires sont dangereux pendant des centaines de milliers d’années.

    Réduire leur radioactivité est impossible et aucune solution satisfaisante n’existe pour les gérer. D’aucuns proposent l’enfouissement mais, à terme, les éléments radioactifs atteindront fatalement l’homme et son environnement.

    Accepter le nucléaire revient à léguer nos déchets les plus toxiques à nos enfants et à les obliger à vivre dans un monde contaminé par la radioactivité.

     

    Depuis des années, l’industrie nucléaire se présente comme une industrie recyclable où, nous affirme-t-on, 96% des matières radioactives sont réutilisables. Un chiffre à faire pâlir d’envie les industries les plus polluantes. La filière nucléaire fait ainsi figure d’industrie propre, recyclable, fonctionnant en circuit quasi fermé et qui, de surcroît, assure l’indépendance énergétique de la France. La réalité est un poil différente. Et le beau circuit du nucléaire connaît en fait de grosses fuites. Aujourd’hui, c’est près de 13 % des matières radioactives produites par notre parc nucléaire qui dorment quelque part au fin fond de la Sibérie. Précisément dans le complexe atomique de Tomsk-7, une ville secrète de 30 000 habitants, interdite aux journalistes. Là-bas, chaque année, depuis le milieu des années 1990, 108 tonnes d’uranium appauvri issues des centrales françaises viennent, dans des containers, se ranger sur un grand parking à ciel ouvert.

    À l’opposé, les sources d’énergies renouvelables sont propres, sans danger et inépuisables. Les énergies renouvelables sont aussi appelées « énergies solaires » car elles dépendent toutes du soleil.
    En effet :

    l’énergie solaire utilise directement l’énergie du soleil,

    les éoliennes celle du vent,

    l’énergie hydraulique celle de l’eau,

    la géothermie celle de la terre,

    la biomasse celle de la nature...

     

    Pour finir, une question : ne s’agit-il pas d’un choix financier ?

    Et le nucléaire est-il vraiment moins cher que les autres sources d’énergie ?

    Le nucléaire n’est pas forcément la moins chère des énergies. L’énergie des barrages est moins chère, une fois les coûts de construction amortis. En revanche, l’électricité produite par les centrales nucléaires est moins chère que celle produite par les centrales à charbon ou au fioul.

    Les raisons en sont diverses :

    • la matière première utilisée est très abondante dans le monde et répartie dans des pays plutôt stables politiquement,
    • cette matière première est très « puissante » : un seul gramme d’uranium fournit autant d’énergie que 3 tonnes de charbon,
    • les centrales existantes sont en partie amorties (à plus de 50%),
    • le combustible nucléaire coûte sensiblement moins cher à l’usage que les autres combustibles fossiles (charbon, fuel).

    Le nucléaire est également moins cher que le gaz (le kWh nucléaire est inférieur à 20 centimes contre 22 centimes pour le kWh gaz).Voilà ma contre synthèse à votre très bon article, même si je ne vais pas dans son sens !

    • Styria Styria 5 novembre 2009 14:56

      Ok, l’antithèse présente ses arguments.

      Mais ne réponde pas à la question : que fait-on en attendant ?
      Actuellement, l’énergie solaire, les éoliennes, l’hydraulique, la géothermie,... représentent quelle part de l’énergie produite ? Nada.

      Très belle contre-argumentation, bien rédigée, mais théorique.
      L’article parle d’information, donc de concret. Il ne s’agit pas seulement de financement (on trouve plein toujours du financement quand on veut) mais de nécessité et de capacité de production.


    • CrabAtome CrabAtome 5 novembre 2009 15:11

      Il y a pleins de choses fausses dans votre commentaire :


      Les anciennes centrales étaient conçu pour résister à des crash d’avions de chasse principalement. Admettons qu’un liner vienne se loger dans un batiment réacteur (ce qui est fort improbable), rien ne vous dit que tout va s’effondrer comme un chateau de carte. il y a déjà un certain nombre d’article sur AV qui traite le sujet. De plus si celà arrivait, c’est impensable que les dégats soient de plusieurs Tchenobyl. car à Tchernobyl près du 10eme du terme source du coeur c’est retrouvé dans la nature à cause d’un très intense feu de graphite. Chose qui peu difficilement arriver dans nos réacteurs dépourvu de graphite. Un avion, même plein de kéro n’aurait pas les même effets. 

      Ensuite, les centrales sont conçu pour « résister » à l’erreur humaine. Celà vient du retour d’expérience de l’accident de TMI. ça s’appelle « l’approche par état ».

      Une canicule ne mettrait jamais en danger la sûreté d’un réacteur. Tout au plus il faudrait baisser sa puissance, voir l’arrêter. Mais à l’arrêt c’est seulement 40 MWth qu’il faut évacuer au grand maximum. Les centrales ont pour oligation légale de pouvoir évacuer cette chaleur même si le cour d’eau est entièrement à sec, et ce pendant une durée minimale de 30 jours... Ce qui sont en bord de mer ont encore un peu de marge avant de voir la mer disparaitre...

      Cette liste des aspects faux/déformés de votre commentaire n’est pas exhaustive, mais je suis un peu fatigué de toujours devoir reprendre sur les même mensonges.

    • Jurassix Jurassix 5 novembre 2009 17:09
      • Energie Hydraulique : parc Français saturé, pas possiblité de contruire de nouveaux barages (certaisn ont même été construits de manirèe assez limite (Barage de Vouglans par exemple, je peux expliquer pourquoi si nécessaire).
      • Géothermie : OK pour l’habitat individuel, mais valable que dans certaines régions.
      • Solaire : arriver à 10% de notre conso serait déjà un exploit (voir autres articles Agoravox).
      Accepter le nucléaire revient à léguer nos déchets les plus toxiques à nos enfants et à les obliger à vivre dans un monde contaminé par la radioactivité.

      Il y a bon espoir scientifique de pouvoir retraiter ces déchets pour :
      - soit les réutiliser.
      - soit diminuer leur radioactivité.

      A savoir que Superphoenix aurait pu réutiliser du combustible usagé des centrales classiques pour produire de l’énegie, malheureusement fermée (lobby ecolo, quand tu nous tiens).

      L’Europe est passée à deux doigts de la catastrophe nucléaire le 25 juillet 2006 à cause d’un court-circuit qui a provoqué le black-out d’un réacteur à Forsmark en Suède. Selon un ancien responsable de cette centrale, "C’est l’événement le plus dangereux depuis Harrisburg et Tchernobyl« .

      J’en ai pas connaissance, mais petite anecdote. Lors d’une intervention de Framatome en Afrique du Sud, à cap town, la centrale qui possède 2 réacteurs a eu l’un des 2 arrêté pour maintenance. La salle qui comporte tout le contrôle electronique du réacteur se trouve entre les 2, les consoles, armoires etc sont parfaitement symétriques dans cette salle.
      La maintenance à eu besoin de couper une sécurité du réacteur arrêté pour une opération, et la personne qui est descendue dans la salle à coupé la bonne sécurité... du mauvais réacteur. Celui-ci s’est automatiquement arrêté, plongeant CapTown dans le noir.

      Comme quoi, niveau sécurité, ils ont du mettre un paquet »d’anti-cons"....


    • Jurassix Jurassix 6 novembre 2009 11:10

      Voilà, je me suis renseigné.

      L’Europe est passée à deux doigts de la catastrophe nucléaire le 25 juillet 2006 à cause d’un court-circuit qui a provoqué le black-out d’un réacteur à Forsmark en Suède. Selon un ancien responsable de cette centrale, "C’est l’événement le plus dangereux depuis Harrisburg et Tchernobyl".

      L’ancien Reponsable que vous citez est Lars-Olov Höglund, cité dans les site anti nucléaire en tant que responsable de la sécurité du site, directeur du site ou autre.
      Une petite recherche me donne celà (à partir du wiipédia Suédois, traduction google) :
      Lars-Olov Höglund, un ingénieur civil et kärnkraftssäkerhetskritiker. A travaillé de 1976 à 1986 pour le National Vattenfallsverk de la surveillance et la manipulation de la ventilation et système d’élimination, en qualité de chef de l’unité projektfrågor dans kärnkraftavdelningen (Forsmark), et en tant que chef de l’unité de Forsmark kärnkraftavdelningen associés.

      Acteur donc mineur au niveau sécurité, bien loin du « responsable ».

      Ensuite, le « blackout » : scientifiquement celà ne veux rien dire. Il s’agit en fait de la défaillance de 2 systèmes de secours sur 4 (selon certaines sources), ou d’un court circuit ayant entrainé une coupure de courant au niveau de la salle de controle. j’arrive pas à mettre la main sur un dossier « fiable ». D’alleurs, il s’agit d’un incient, et non d’un accident (échelon 2).


    • Ropi 8 novembre 2009 12:37

      « ...Mais ne réponde pas à la question : que fait-on en attendant ? »

      En attendant quoi ? On attend, pas on fait ! Tout du moins c’est ce qui devrait se passer si il y avait une volonté politique forte en ce sens.
      C’est loin d’être le cas.
      La question serait plutôt : pourquoi attendre ?

      "Actuellement, l’énergie solaire, les éoliennes, l’hydraulique, la géothermie,... représentent quelle part de l’énergie produite ? Nada.« 

      Nada ?? Non ! Peu : oui ! Trop peu, justement.

       »Très belle contre-argumentation, bien rédigée, mais théorique.« 

      On ne peu en effet que constater que rien - ou pas grand chose - n’est fait politiquement.
      Si on en reste hélas à la théorie, c’est bien en raison de cette inaction de »nos« décideurs...

       »L’article parle d’information, donc de concret. Il ne s’agit pas seulement de financement (on trouve plein toujours du financement quand on veut) mais de nécessité et de capacité de production."

      On trouve aussi de la capacité de production quand on en cherche ! Après, il faut vouloir chercher !


    • sagesse 9 novembre 2009 10:18

      Commençons tous par faire un effort personnel, chacun à son niveau, plutôt que d’attendre à chaque fois qu’une solution tombe du ciel...


  • Traroth Traroth 5 novembre 2009 14:03

    Ca commence fort dès l’intro. Le problème posé par les déchets nucléaires sont un fait incontestable. Après, le nucléaire n’est pas indéfendable, mais chercher à discréditer d’entrée les arguments les plus cartésiens, justement, de la partie adverse, sans les attaquer sur le fond, relève très exactement des méthodes que vous dénoncez !


  • Traroth Traroth 5 novembre 2009 14:14

    « Car les radiations ne sont rien d’autre que des ondes électromagnétiques, le même type d’ondes qu’émet actuellement votre téléphone portable, le même type d’onde qui sort de votre box Internet wifi, posée à côté de vous » : Vous êtes sûr que vous travaillez bien dans le nucléaire ? La notion de rayonnement ionisant, ça vous dit quelque chose ? Dire ou laisser que les ondes radios sont aussi dangereuses que les rayons gamma est un mensonge éhonté.

    « Une centrale ne peut pas exploser car l’uranium qui s’y trouve n’est pas assez concentré » puis ensuite « Le pire accident qu’il puisse y avoir, c’est une fusion du cœur, ce qui s’est produit à Tchernobyl » : Vu le bilan humain de Tchernobyl, il y a déjà de quoi être terrifié. Qu’il s’agisse d’une explosion nucléaire ou d’une explosion de vapeur est un détail technique dont les victimes n’ont strictement que faire !

    Bref, un article d’une extrême mauvaise foi.


  • Céphale Céphale 5 novembre 2009 14:14

    Je suis étonné de voir que ceux qui ne savent pas grand chose en physique ne font pas confiance à un ingénieur qui connaît la question et qui essaye de leur expliquer.

    Une précision : on peut toucher une pastille d’uranium sans danger, mais pas une pastille de plutonium. Ce n’est pas parce que le plutonium est plus radioactif mais parce que c’est un poison violent.


    • Traroth Traroth 5 novembre 2009 14:26

      Donc, les ondes radio sont des rayonnements ionisants, alors, comme les rayons gamma ? C’est nouveau, ça vient de sortir...
      Je trouve qu’il aurait aller encore plus loin et faire le parallèle avec la lumière visible. Plus c’est gros, plus ça passe !

      Son école d’ingénieur doit avoir honte de lui...


    • sisyphe sisyphe 5 novembre 2009 14:30

      Eh bien, moi, ce qui ne m’étonne pas du tout, c’est le parti pris systématique des « ingénieurs » à noyer le poisson par un tas d’ informations techniques, en évacuant, sous le tapis la question ESSENTIELLE que pose le nucléaire ; à savoir le problème, irrésolu et irrésolvable DES DECHETS qui sont ; soit rejetés dans la mer, soit entassés dans des conditions précaires, et qui continuent de s’entasser, irrémédiablement, comme une épée de Damoclès, en gageant gravement l’avenir, au profit d’entreprises monopolistiques, aprement défendues par les « ingénieurs » qu’elles emploient.

      Alors, le discours de « laissez parler ceux qui savent, et fermez vos gueules, les béotiens », l’argument d’autorité, on sait très bien à quoi il a toujours mené ; on n’est quand même pas aussi con que vous semblez le croire, monsieur Cephale, pour ne pas voir ce qu’il cache.
      Désolé, faudra en changer...


    • sisyphe sisyphe 5 novembre 2009 14:39

      On trouvera ici des éléments objectifs du débat, notamment sur le problème crucial, et irrésolu des déchets nucléaires


    • CrabAtome CrabAtome 5 novembre 2009 15:15

      @sisyphe.


      J’ai envie de dire : vous avez 50 ans de retard... Et encore ! 
      Les déchets entreposés dans des conditions précaires... c’est nouveau. Pour avoir vu de très près tout le cycle aval du combustible, et même avoir eu les déchets les plus radioactifs -presque- dans mon jardin quand j’habitais à Dessel... je n’ai rien vu de précaire. Je pense même que c’est drôlement plus propre que chez vous !

    • Eloi Eloi 5 novembre 2009 15:34

      Eh bien, moi, ce qui ne m’étonne pas du tout, c’est le parti pris systématique des « ingénieurs » à noyer le poisson par un tas d’ informations techniques, en évacuant, sous le tapis la question ESSENTIELLE que pose le nucléaire ; à savoir le problème, irrésolu et irrésolvable DES DECHETS qui sont ; soit rejetés dans la mer, soit entassés dans des conditions précaires, et qui continuent de s’entasser, irrémédiablement, comme une épée de Damoclès, en gageant gravement l’avenir, au profit d’entreprises monopolistiques, aprement défendues par les « ingénieurs » qu’elles emploient.

      Concernant le déchets nucléauires, quelques éléments, pour que vous ne répétiez plus cette expression fausse : « problème irrésolu et irrésovables »
      Les déchets nucléaires sont constitués d’uranium 238 (la « matrice » du combustible, pour l’instant inutilisable en france), de plutonium (90% de l’activité (la radioactivité) à long terme), d’un peu d’uranium 235 (utilisable), des actinides mineurs (américium, neptunium, curium 9% de ce qu’il reste en activité) et le reste sont les produits de fission (terres rares etc...) [http://www.laradioactivite.com/fr/site/pages/CombustiblesUses.htm][http://www.laradioactivite.com/fr/site/pages/RadiotoxiciteCU.htm]
      Qu’en faisons-nous :
      * le retraitement réutilise l’uranium 235 pour le réinjecter dans la filière : ca dope le rendement
      * le retraitement sépare l’uranium 238 (uranium appauvri, moins radioactif que l’uranium naturel) et le stocke en attendant de s’en servir comme matrice ou comme combustible dans les surgénérateurs. Le considérer comme est déchet est FAUX : c’est une ressources stratégique pour tout pays doté de surgénérateur (ce qu’est la Russie)
      * le retraitement sépare le plutonium (la plus grosse partie de l’activité à long terme) et l’injecte dans le MOX pour l’utiliser en tant que source d’énergie.
      * le reste (actinides mineurs, produits de fission) est, pour l’instant, mis sous verre.
      Que pouvons-nous faire de plus :
      * utilisation d’un surgénérateur pour utiliser l’uranium 238 et multiplier par au moins 70 la quantité d’énergie nucléaire disponible.
      * utilisation d’un surgénérateur pour recycler les actinides mineurs et les transmuter en produits stables ou à demi-vie moins longue

      Le problème du stockage de l’uranium appauvri (énorme source d’énergie) et de gestion des actinides mineurs est devenu préoccupant quand le chantage électoral anti-nucléaire de 1997 a stoppé la filière qui devait s’en occuper. Les antinuc’ sont donc à l’origine du problème actuel des déchets. Aujourd’hui il va falloir patienter encore une quarantaine d’année pour que les GenIV soient disponibles, soit quarante ans de retard et un grand nombre de déchets qui vont s’accumuler et auraient pu être recycler.


    • sisyphe sisyphe 5 novembre 2009 15:46

      Par CrabAtome (xxx.xxx.xxx.144) 5 novembre 15:15

      @sisyphe.


      J’ai envie de dire : vous avez 50 ans de retard... Et encore ! 
      Les déchets entreposés dans des conditions précaires... c’est nouveau.

      Lol de lol !!
      Comme on l’a vu, il n’y a même pas un mois en Ukraine !
      Pétard, ils ont vraiment honte de rien, les nucléocrates !

      Et les tonnes d’eaux usées rejetées dans la mer ? C’était il y a 50 ans, banane ?


    • Jurassix Jurassix 5 novembre 2009 17:18

      Par sisyphe (xxx.xxx.xxx.215) 5 novembre 15:46 

      Lol de lol !!
      Comme on l’a vu, il n’y a même pas un mois en Ukraine !
      Pétard, ils ont vraiment honte de rien, les nucléocrates !

      Je pense qu’il vosu a expliqué la composition des déchets, prenez la peine de répondre.
      Et si la Voynet n’avait pas fait fermer SueprPhoenix, on en aurait une de solution pour diminuer nos déchets....

    • freelol freelol 6 novembre 2009 07:09

      Et une autre pour creuser un tunnel jusqu’au centre de la terre


  • sisyphe sisyphe 5 novembre 2009 14:17

    "Le nucléaire est une religion. Non pas pour ceux qui le défendent, mais pour ceux qui le dénigrent. En effet, ceux qui le défendent le font toujours sur la base d’arguments cartésiens, scientifiques, raisonnés et on est donc à l’opposé d’une religion. "

    Ben voyons....

    Arguments cartésiens, scientifiques, qui ne font que déformer la réalité, et cacher ce qui gène...


    "Cela dit, mon métier veut je sois bien placé pour parler du sujet. Et je ne travaille pas « juste dans le secteur d’activité », je suis au cœur même de ce secteur puisque je travaille sur le combustible d’uranium lui-même et me déplace régulièrement pour des interventions en centrale.« 

    Ah !

    On comprend mieux...

    Donc, juge et partie. on est donc en face d’un discours bien rodé, destiné à défendre son bifteck....

     »Je l’accorde, il reste le problème des déchets. Mais est-ce vraiment un problème ? On ne peut pas dire que « ça pollue », la radioactivité étant à la base naturelle et inhérente à toute matière... La radioactivité est dangereuse pour l’homme, pas pour la nature ; pour nous protéger, il suffit d’isoler les déchets dans un coin, sachant qu’en plus ça ne représente pas des quantités gigantesques…« 

    J’adore le »dans un coin«  !! 

    Un problème ? Bof... une paille...

    Un gros, gros coin, alors... Et j’espère que les professionnels du nucléaire, tant qu’à faire, les acceptent dans LEUR coin.

    Sauf que les millions de tonnes de litres rejetés dans la mer (plus les milliers de tonnes qui y ont été engloutis, en simples futs, notamment en Italie), ne se contentent pas de rester »dans leur coin«  ; ben oui, l’eau, par définition, ça voyage... 

    Quant aux »détracteurs", ça fait pratiquement 40 ans, qu’ils PROPOSENT le développement des énergies renouvelables, non-polluantes ; volontairement confinées à l’état d’expérimentations marginales, par le surpuissant lobby du nucléaire. 

    Je cite :

    Ils remarquent aussi que la France a investi d’importantes ressources durant des décennies dans le nucléaire civil et militaire, sans consultation de la population, et qu’elle accuse maintenant un retard important dans le développement des énergies renouvelables vis-a-vis de ses voisins.

    Ben oui, ma bonne dame, c’est que ça en fait de l’argent, tout ça ; et pas qu’un peu.

    On peut jeter, par exemple, un petit coup d’oeil, sur le « CV » d’Areva par ici... : ça aide à comprendre les intérêts en jeu...

    Pour ce qui est des opposants, religieux ou secte d’illuminés (à la bougie), on peut aussi jeter un coup d’oeil là-dessus pour constater qu’il ne s’agit pas d’incantations vaudou, ou d’excommunications ; mais de rassemblement d’un ensemble de 842 associations, reliées à d’autres mouvements mondiaux, comportant de nombreux scientifiques, ayant publié des tonnes de rapports pointant effectivement les dangers du nucléaire, surtout de ses déchets, et la bêtise profonde qui a consisté, depuis presque 50 ans, à tout investir dans ce secteur, au détriment des investissements qui auraient permis, à l’heure actuelle, de disposer des technologies, des infrastructures et des matériels aptes à exploiter les énergies propres, renouvelables, et non-polluantes, à des coûts concurrentiels. 

    L’exploitation, en France, du tout-nucléaire est le résultat d’une politique délibérée, de longue haleine, et exclusiviste, au profit d’organismes monopolistiques, qui entravent délibérément toutes autres alternatives, au détriment du long terme, en produisant des milliers de tonnes de déchets dont, jusqu’à présent, on n’a pas trouvé la solution pour les traiter, et qui font peser sur l’avenir de la planète un incontestable danger, pour aujourd’hui, et les siècles à venir.


  • manusan 5 novembre 2009 14:18

    très bon article. Très instructif.

    Concernant les onde electro-magnétique, je travaille dans les télécom et il est connu depuis des dizaines d’années que ceux qui bossent dans les faisceaux hertzien sont réputés pour avoir une prédisposition à donner naissance à des filles !!!!!!! c’est surprennant mais on l’observe dans toutes les études des pays riches et en développement. En gros, le chromosome Y serait « affaibli », des études plus approfondies pour comprendre le phénomène sur ce fait reconnu n’ont jamais vu le jour. Concernant le portable, votre approche est tout à fait justifiée.


    • Alright 5 novembre 2009 15:54

      Exactement ! Et comme pour les télécoms, les travailleurs du nucléaire donnent aussi naissance quasi exclusivement à des filles.
      Voilà un très bon argument qui montre que ondes électro-magnétiques de téléphones portables / radiations, même combat, n’en déplaisent à tous ceux qui expliquent qu’il n’est pas digne d’un ingénieur de comparer les deux. La nature physique de ces types d’ondes ne sont certes, pas équivalents : mais les dégâts sur le corps humain sont très similaires, à des degrés divers.


    • Traroth Traroth 5 novembre 2009 16:04

      C’est vous qui l’affirmez. Mais vous admettrez que le sujet est très controversé. Je n’ai jamais vu quelqu’un subir ce genre de brûlure à cause d’un téléphone portable (attention, âmes sensibles s’abstenir) :

      http://www.astrosurf.com/luxorion/Physique/hiroshima-brulures.jpg

      A ce niveau, on peut aussi dire qu’il n’y a qu’une question de degré entre un rhume et la peste !


    • alberto alberto 5 novembre 2009 17:03

      Tiens donc : voila l’auteur qui a enfin daigné se manifester ! Car bien discret jusqu’alors... Tout ça pour répondre à une connerie proférée par manusan relayant un canard qui traine dans la profession depuis plus de cinquante ans selon lequel les techniciens exposés aux faisceaux hertziens engendreraient plus de filles que de garçons ce qui n’a jamais été corrélé par aucune statistique, ni ici, ni ailleurs...Ça aussi c’est du domaine de la croyance !

      Bien à vous.

       


    • Alright 5 novembre 2009 17:14

      @ alberto

      Cette natalité presque exclusivement féminine est loin d’être de la connerie. Le taux de fille est étonnamment supérieur chez tous les intervenants sur site. Mais ce phénomène est certainement gardé plus ou moins secret car sinon, cela donnerait un levier supplémentaire aux opposants au nucléaire.
      Comme quoi, je ne défends pas aveuglément l’industrie nucléaire, comme certains semblent vouloir le croire. Je défends juste la vérité.


    • Montagnais .. FRIDA Montagnais 5 novembre 2009 21:11

      "Comme quoi, je ne défends pas aveuglément l’industrie nucléaire, comme certains semblent vouloir le croire. Je défends juste la vérité." dit l’auteur sans rigoler..

      Et bien, nous, nous ne sommes pas aveuglément contre le nucléaire non plus.. Nous défendons juste la vérité.

      NB : Vous êtes un spécialiste du nucléaire, et moi de Molière... Mais.. On dirait le contraire..

      Vous riez dites-vous supra. Nous aussi. Très bien Monsieur l’ingénieur, continuez.


    • Iren-Nao 6 novembre 2009 03:11

      La propension a plutot engendrer des femelles s’observe aussi chez les pilotes et autres zastronautes et scaphandriers grande profondeur.

      Toutes professions a haute mortalite, donc Mme nature dans son infinie sagesse favorise le cote reproductif....

      Iren-Nao


    • Alright 6 novembre 2009 09:19

      @ Iren Nao

      Tiens tiens, les pilotes et les astronautes... Pour info, ces gens là reçoivent beaucoup plus de radiations, les pilotes car ils sont toujours dans la haute atmosphère, moins protégés des rayonnements cosmiques. Et les astronautes car... ils sont encore plus haut !
      Comme quoi, CQFD... à ceux qui disent que cela n’est pas vrai.

      Et oui, au fait : à tous ceux qui ont une frousse bleue des rayonnements, arrêtez aussi de prendre l’avion.


    • Radix Radix 8 novembre 2009 13:12

      Bonjour Alrigt

      Je connaissais la propension des opérateurs des radars militaires à n’engendrer que des filles.

      Encore une question d’onde !

      Radix


  • Traroth Traroth 5 novembre 2009 14:22

    « La radioactivité est dangereuse pour l’homme, pas pour la nature » : Vous prétendez que des mammifères peuvent survivre dans des conditions de radioactivités qui tueraient un homme ?

    J’ai vérifié si cette article était dans la rubrique « Parodie », mais non. Vous devriez avoir honte de colporter des mensonges aussi grossiers !


    • krolik krolik 5 novembre 2009 17:25

      @Traroth,

      En ce qui concerne la radioactivité, si vous voulez avoir quelques informations de première main, je vous conseille cette conférence prochaine et gratuite..
      Une toubiba qui gratte sur des radioisotopes depuis bien longtemps.
      @+
      Le 19 novembre à17h15 ,à L’amphi Buffon, 15 rue Hélène Brion,75013 Paris

      Conférence-débat sur réservation Public : Grand public / lycée / étudiants

      La Terre est une planète radioactive. Si cette radioactivité au moment de l’apparition de la vie avait été nocive, parce que stérilisante, la Terre serait totalement vide. La radioactivité naturelle, toujours omniprésente, fournit des repères très utiles pour gérer les problèmes posés par la radioactivité artificielle. A titre d’exemple, il nous a paru important de comparer les doses chroniques induites par les retombées permanentes de radionucléides naturels tels que le polonium 210, à celle induites par les traces de césium 137 (retombées des essais nucléaires et de Tchernobyl) et de plutonium 239 (tellement diabolisé ! L’utilisation, très simple, de ces repères naturels doit permettre à des gens raisonnables, d’apprécier l’importance des expositions provenant du développement de l’énergie nucléaire et de la hiérarchiser du point de vue des risques sanitaires.

      Par Nicole COLAS-LINHART, Docteur en biophysique

      courriel : [email protected]

      Site Paris Rive Gauche
      Bâtiment Buffon - amphi Buffon
      15, rue Hélène Brion, 75013 Paris
      19 Novembre 2009 17h15 - 18h15

      Le programme complet est disponible ici :
      http://www.univ-paris-diderot.fr/fscience/fScienceP.php


    • Traroth Traroth 5 novembre 2009 17:37

      Oui, il existe une radioactivité naturelle, vous ne m’apprenez rien, rassurez-vous. Mais je n’arrive pas à croire qu’on puisse en arriver à contester la réalité des dommages de doses de radioactivité telles qu’on peut en trouver dans une centrale nucléaire. C’est complètement délirant, comme discussion. Je commence à penser qu’un jour j’entendrais quelqu’un nier le rapport entre chute et fracture. Ben ouais, si vous tombez d’un mètre, généralement, vous ne vous fracturez rien. Donc, il n’est pas évident du tout que les fractures qu’on peut observer après une chute de 10 mètres soient vraiment la conséquence de la chute ! Non mais on marche sur la tête, là !


    • Bernard 05 5 novembre 2009 17:50

      @Traroth

      « Mais je n’arrive pas à croire qu’on puisse en arriver à contester la réalité des dommages de doses de radioactivité telles qu’on peut en trouver dans une centrale nucléaire. »

      J’ai bien du mal à comprendre de quoi vous voulez parler. Des dommages de doses de radioactivité ? Quels dommages ?

      Dans une centrale, il y a partout des appareils de mesure de la radioactivité ; Les zones où il existe une radioactivité dangereuse sont clairement identifiées, et leur accès est strictement réglementé (temps limité, équipements spéciaux), s’il n’est pas interdit.

      Depuis plusieurs dizaines d’années, des dizaines de milliers de personnes travaillent dans les centrales. Ca commence à fait beaucoup ! Avez-vous entendu parler de problèmes spécifiques de santé sur cette population ?


    • Traroth Traroth 5 novembre 2009 18:09

      Et bien essayez de lire le contexte d’une discussion, avant d’intervenir. Vous direz moins de bêtise. Le contexte ? Déchets nucléaires, catastrophes type Tchernobyl. Et gens bizarres qui en arrivent à prétendre que de fortes doses de radioactivité, ce n’est pas dangereux !


    • Bernard 05 5 novembre 2009 21:00

      Qui a dit que de fortes doses de radioactivité, c’était pas dangereux ?


    • Traroth Traroth 6 novembre 2009 11:28

      Bon, je vais me répéter mais tant pis. Essayez d’être attentif, cette fois : LISEZ LES MESSAGES QUI PRECEDENT AVANT DE REPONDRE DES CONNERIES ! C’est clair, là ? Vous imprimez ?


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