vendredi 11 octobre - par George L. ZETER

Viktor Orbán : le plombant de Székesfehérvár

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Viktor le plombeur de moral. « Président » de l’Europe,[i] pour 6 mois, estime que « l’Ukraine ne peut pas gagner sur le champ de bataille », et qu’il faut négocier un cessez-le-feu avec la Russie et pour bien faire, se contre-fout de la bien pensance du Parlement et de ses « représentants » interchangeables. Suite à ça, c’est la bronca, avec en tête de gondole la Valérie Hayer qui fait dans l’attaque personnelle et les coups sous la ceinture au lieu de répondre pied à pied sur le conflit meurtrier russo/ukrainien : « La base de votre régime, c'est une constellation d'arnaques », en citant l'exemple de son gendre, soupçonné d'avoir bénéficié des largesses du dirigeant grâce aux fonds de l'UE. « Votre gendre, un plombier devenu d'un seul coup milliardaire.  » - « vous courbez l'échine devant Poutine et Xi Jinping. Vous regardez vers Bruxelles ou vers Moscou  ? Vers Bruxelles ou vers Pékin ? La seule chose que vous ne rejetez pas de l'Europe, ce sont ses chèques. »[ii] Ça ne vole pas haut, mais à l’aulne de ce que peut produire une macroniste sur la scène internationale : de l’attaque digne de figurer dans Closer ! Nos pétroleuses franchouillasses jamais en reste : La représentante de « l’opposition » française, Manon Aubry,[iii] interviewée par L’Humanité, et à noter sur son teeshirt noir sur blanc « taxez les riches »,[iv] elle, qui vient d’une famille de notable, qui est passé par Science Po en côtoyant Gabriel Attal et comme députée européenne se fait comme salaire net 7 776,06, plus, l’indemnité de frais généraux de 4 950, plus une indemnité forfaitaire de 338 euros par jour,[v] démontre très bien combien cette « opposante » de carton n’est bonne qu’à cirer les pompes de la von Leyen et de Mélenchon. Son acte contre Orban ? « Face à Orban qui parade au Parlement sous les applaudissements de l'extrême-droite, mon groupe se lève et chante Bella Ciao dans l'hémicycle. Face à la menace brune qui progresse partout en Europe, le combat antifasciste est essentiel. Siamo tutti antifascisti ! » Comme du vrai Che Guevara de salon, manquait plus que le « No pasaran ! » De rigueur… Tu m’étonnes que le Viktor s’en tape les steaks de ces Castafiore atones.

Au Parlement européen, c'est l’union sacrée de tous, haro sur l'Orbán. En réponse et sans se déboulonner, le hongrois défi la meute : « C'est une intifada. Vous portez le message de la gauche, c'est juste de la propagande. » Il faut se souvenir que ces députés européens ont voté à une grosse majorité pour la continuation de la guerre et en préconisant la fourniture de missiles longue portée qui pourrait s’abattre sur Moscou et ainsi déclencher le feu, et en retour, des missiles inarrêtables. Il a employé le mot "hypocrates" pour qualifier ses interlocuteurs, tout en rejetant les accusations de corruption. « Vous avez fait un match de boxe de ce débat. Si vous nous attaquez, moi, je défends ma patrie. » Il s’en est pris surtout à la « présidente » von der Leyen en lui rappelant ne pas politiser le débat, alors que « le rôle de la Commission européenne est de préserver les traités. »[vi] Et, aurait dû rappeler que « l’Europe, c'est la paix… » Tous ces va-t-en-guerre dopés à l’idéologie atlantiste veulent en découdre, sur notre dos, nous les peuples de ce continent. Pour ces « braves », avoir pour six mois ce président doit leur donner de l’urticaire plantaire. Les seuls qui l’aient supporté sont les partis d’extrême droite, qui, il faut le souligner, les français, ont tous voté contre la fourniture de missiles longue portée.

La Hongrie qui refuse : le diktat de l’Europe et qui reste une alliée fidèle de la Russie, ce qui géopolitiquement a du sens. De plus, le président a l’art de déplaire à la commission. En juillet dernier, « sans autorisation » il est parti en visite officielle à la rencontre de Poutine et Xi Jinping ce qui a été fortement critiqué par les fruits secs de Bruxelles. Hier, le 9 octobre, il est entré dans l’hémicycle qui était presque vide en protestation du fait que la veille, il avait donné une conférence de presse « sans autorisation ». Dans cette conférence il a déclaré que : « nous ne voulons pas que l’Ukraine perde, nous devons changer de stratégie et je pense que vous devriez y réfléchir. Dans toute guerre il faut faire un travail diplomatique, nous avons besoin de communication de contacts directs et indirects, si nous ne le faisons pas, nous nous enfoncerons de plus en plus dans la guerre et la situation sera encore plus désespérée, de plus en plus de personnes mourons et avec cette stratégie nous ne trouverons aucune solution sur le champ de bataille. Je pense donc que nous devons défendre la paix, nous devons nous concentrer sur un cessé le feu et créer une stratégie différente, sinon, nous serons tous perdants. » Voilà un discours de chef d’État, clair, concis et cohérent. Macron, du haut de ses emberlificotages devrait s’en inspirer ! Qu’a répondu la von der Leyen ? « Certains disent que ce n’est pas parce que Poutine veut le pouvoir, mais que l’Ukraine veut la liberté, alors je demande à ces personnes : auraient-elles lancé la même accusation contre le peuple hongrois lors de l’invasion soviétique de 1956 ?  » S'ensuit les applaudissements des « utilités » d’un Parlement avec lequel les socialistes, les écolos, les droites conservatrices et les gauches sectaires se retrouvent à congratuler les bons mots d’une femme corrompue jusqu’à la moelle qui réitère son soutient militaire et financier à l’Ukraine, mais qui ne répond pas sur le fond (Macron n’est pas loin), et se tamponne le coquillard des centaines de milliers de morts à venir. Voilà qui dirige l’Europe, cette caste surpayée, dorlotée, méprisante et hors sol, contre les peuples continentaux non consultés, asservis et dociles. Il en est de ce « Parlement » et de sa vie compliquée avec cette commission de non élus. Où par exemple, en septembre 2024, la Commission a déclenché une procédure spéciale pour déduire l'amende de 200 millions d'euros que la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) a imposée à la Hongrie en raison des restrictions que ce pays impose depuis longtemps au droit d'asile.[vii] Oui, Orban veut contrôler ses frontières et l’immigration sur son territoire, et doit pour cela se faire racketter par cette grosse commission européenne… Le chantage à la subvention est l’arme létale contre cette forte tête : environ 21 milliards d'euros de fonds de cohésion et de relance destinés à la Hongrie sont toujours gelés en raison du recul de l'État de droit. (Parlons donc de l’État de droit français alors….) Parallèlement, la Hongrie a une amende d'un million d'euros pour chaque jour où elle continue à ignorer l'arrêt de la CJCE et à maintenir la restriction qui empêche les migrants de jouir pleinement du droit d'asile. L'amende cumulée avoisinerait les 100 millions…[viii] Ne trouvez-vous pas qu’il y a un aspect proxénète à cette façon de tirer du pognon des poches des Hongrois ? Si tu ne plies pas, on va te taxer ma cocotte ! Vous me direz pourquoi la Hongrie reste-t-elle dans ce marigot ? Désolé, mais ça doit être qu’elle y trouve des intérêts, tout en n'acceptant pas les délires von Leyins ! Je dis ça, je dis rien.

Viktor Orbán le non-aligné : qui a osé distribuer des visas de deux ans à des russes pour entrer sur le territoire hongrois, de plus, ouvertement, il souhaite de tous ses vœux l’élection de Donald Trump qui va résoudre fissa le conflit et va mettre certainement le hola contre le rachat des terres cultivables par les prédateurs que sont Black Rock et Vanguard… Car il faut savoir que l’après-guerre est déjà dans les cartons pour les Américains qui mettront en esclavage ce qui reste du peuple ukrainien. Pour parfaire son image de rebelle, il continue d’être fourni en pétrole et en gaz russe… Dernière minute : La Hongrie s’est mobilisée depuis quelques mois pour lancer une campagne internationale très remarquée, une ‘initiative pour la paix’ sous l’autorité de son chef de gouvernement. L’UE a ignoré l’initiative hongroise et a annoncé qu’elle réagirait en boycottant la présidence hongroise du conseil de l’UE[ix] ; en réponse, comme dernier pied de nez à cette valetaille européo-atlantiste Orbán a balancé « Make Europe great again ! » Ahah, perso, moi j’t'adore Viktor, non pas pour ton idéologie et la manière dont tu mènes ton pays à la baguette, mais pour avoir le courage de penser à ton peuple en priorité et défier cette mare aux canards des copains d’abord… De tous bords, mille sabords !

Georges ZETER/octobre 2024

Vidéo : Viktor Orban, face au Parlement de l'UE, critique les "élites européennes"




56 réactions


  • Com une outre 11 octobre 15:26

    Cela en dit long sur cette UE où c’est Orban qui apparaît comme le plus sensé des présidents.


  • Fergus Fergus 11 octobre 17:15

    Orban a raison lorsqu’il affirme que l’« l’Ukraine ne peut pas gagner sur le champ de bataille ».

    Le problème est que la Russie non plus. Sauf à considérer le gain des oblasts de Lougansk et Donetsk comme une victoire alors que les objectifs de Poutine étaient beaucoup plus ambitieux.

    D’où, en effet, la nécessité d’un « cessez le feu » qui mettrait fin aux terribles pertes humaines enregistrées de part et d’autre. Mais on n’en prend pas le chemin, hélas !


    • Maître Yoda Maître Yoda 11 octobre 19:48

      @Fergus

      « Sauf à considérer le gain des oblasts de Lougansk et Donetsk comme une victoire alors que les objectifs de Poutine étaient beaucoup plus ambitieux. »

      Bonsoir Fergus,
      Vous pourriez m’en dire plus sur les objectifs « beaucoup plus ambitieux » de Poutine ?

    • Fergus Fergus 12 octobre 09:25

      Bonjour, Maître Yoda

      Soyons sérieux et objectifs :
      En lançant ses troupes à l’assaut de Kiev en février 2022, il était évident que Poutine tentait de prendre la capitale ukrainienne pour y faire tomber le régime en place et lui substituer un pouvoir complaisant à la mode biélorusse.
      Il est également clair que Poutine entendait faire main basse sur tout le littoral nord de la mer Noire afin d’assurer la continuité territoriale de la Fédération de Russie jusqu’à la Transnistrie moldave pro-russe.

      Au lieu de cela, Poutine est enlisé dans le bourbier est-ukrainien où il subit des pertes massives pour des gains de territoire modestes (sans parler de l’humiliation que constitue la présence des troupes ukrainiennes dans la région russe de Koursk).
      Et lui qui voulait mettre en place un « glacis » entre les pays de l’Otan et la Russie a non seulement perdu ce pari mais augmenté de manière importante le kilométrage de frontières directes avec l’Otan du fait de l’adhésion de la Finlande et de la Suède à cette organisation militaire. Bravo l’artiste !


    • SilentArrow 12 octobre 10:16

      @Fergus

      D’un autre côté, la France est en train de perdre pied en Afrique au profit de la Russie et de la Chine. Ces pays semblent voir plus clairement que les Occidentaux quels sont les enjeux de cette guerre. Et ils choisissent leur camp.

      De plus l’économie française agonise alors que son chef d’orchestre Nono la Rondelle prétendait démolir l’économie russe d’un coup de baguette magique, l’idiot.

      Il vous faudra un jour rendre à la Russie ses avoirs bloqués illégalement dans vos banques, et les intérêts que vous êtes en train de dilapider. Et pour ce faire, vous devrez encore vous endetter, pendant que vos politiciens qui ont pris toutes ces mesures stupides vivront confortablement de leur pension au lieu de pourrir dans un cul de basse fosse.


    • Maître Yoda Maître Yoda 12 octobre 10:51

      @Fergus
      Dans une dynamique de guerre absolue d’influence sur l’Ukraine, une puppet occidentale vaut bien une puppet orientale, sachant qu’avant le Maïdan, il y a une alternance entre l’un et l’autre. C’est ce coup d’Etat qui a finalement empêché qu’une alternance démocratrique se fasse.
      Sinon, un des premiers objectifs de Poutine était la reconnaissance des deux républiques que vous avez citées, ce qui est, de facto, une déclaration de guerre car suppose la reconnaissance du séparatisme.
      A mon avis, Poutine pourrait tout-à-fait se satisfaire de ces deux territoires et de la non entré de l’Ukraine dans l’Otan.


    • Maître Yoda Maître Yoda 12 octobre 11:15

      @Maître Yoda
      Désolé, j’aurais pu améliorer l’expression et l’orthographe.


    • Eric F Eric F 12 octobre 19:05

      @Fergus

      ’’Sauf à considérer le gain des oblasts de Lougansk et Donetsk comme une victoire alors que les objectifs de Poutine étaient beaucoup plus ambitieux’’


      Pour l’instant, ce ne sont pas seulement 2 oblasts que la Russie occupe et a officiellement annexé, mais 4, même si ce n’est pas totalement.
      Poutine avait probablement un plan A de suzeraineté et un plan B territorial (continuité continentale jusqu’à la Crimée, annexion de la zone à plus forte identité russe), ce dernier se renforce très lentement mais surement avec le temps.

      L’Ukraine aurait du engager des négociations fin 2022, car par la suite sa position sur le terrain s’est peu à peu dégradée car la Russie a pu contrer l’escalade des fournitures occidentales et a davantage de réservistes, les victimes se sont multipliées ainsi que les destructions, et les dégats économiques collatéraux pour plusieurs régions du monde (dont l’Europe).

      Finalement l’histoire retiendra peut-être qu’Orban a tenu la position la plus pertinente, même si elle est guidée par l’intérêt.


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 13 octobre 04:42

      @Fergus
      Bonjour !

      Je vous cite « Soyons sérieux et objectifs » ... regardons BFM et LCI et buvons les analyses du Colonel Goya !

      La guerre a commencé avec le Maidan, en 2014 ... et les premiers massacres de civils dans l’est de l’Ukraine (entre autres à Odessa) !


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 13 octobre 08:41

      @Eric F
      L’Occident n’a aucun respect pour ces braves mais pauvres gars qui se font dézinguer sur le front « russe » ... l’OTAN a estimé récemment les pertes ukrainiennes à plus de 600.000 morts et 2 millions de blessés ! Côté russe ils en seraient à 45.000 tués, soit un « ratio » de 1 pour 13 ... il y a 1 an et demi ce ratio était de 1 pour 7 .
      L’offensive ukrainienne en terre russe (Koursk) a eu un effet contraire à celui annoncé, il a encore plus resserré les russes derrière leur armée et leur concept de « Terre Sacrée » (nota : j’ai un abonnement internet hors de France donc je ne suis pas soumis à la censure et ayant dans ma famille des russophones j’ai accès à des informations plus consistantes, y compris quand les TV de Russie parlent de Brigitte Macron), j’ai aussi vu des reportages ukrainiens sur les (leurs) cimetières, gigantesques, terrible !
      Autre aspect : celui des désertions et des redditions ; nous avons été soumis, en France, à une désinformation systématique, en refusant d’évoquer une chose, une seule : à savoir qu’en 2014 il y avait 12.000.000 de russophones en Ukraine, en très grande majorité basés à l’est du Dniepr et le long de la Mer Noire !


    • Eric F Eric F 13 octobre 10:22

      @Gérard Luçon
      Les chiffres des victimes sont disparates, certains prennent en compte des morts civils, d’autres mélangent morts et blessés, et concernant les militaires, chaque camp publie systématiquement davantage de victimes dans le camp d’en face (*). Je n’ai pas trouvé les chiffres OTAN que vous citez, mais l’ampleur parait celle du total des deux camps.
      Je n’ai jamais cru une seconde la crédibilité de différences telles que 1 à 13 ou 1 à 7 concernant les victimes parmi les combattants, dans ce genre de conflit entre armées classiques comparables, 1 à 2 ou 3 parait un maximum.

      Mais sur le fond, l’Ukraine se dépeuple par les victimes mais aussi par l’exode (certains irréversibles) et les territoires perdus, de 40 millions (incluant la Crimée), ils sont passé à guère plus de 25. Poursuivre est suicidaire, et effectivement le ’’coup’’ de Koursk est une diversion inversée, en détournant des troupes ukrainiennes, mais pas les attaquants russes.

      Concernant la question des Ukrainiens russopiones, la question n’est pas occultée par les média, mais ils ne sont pas pour autant systématiquement considérés comme pro-annexion par la Russie.

      (*) Des sources confidentielles citées par le Wall Street Journal estiment que 280 000 combattants (200 000 Russes et 80 000 Ukrainiens) auraient été tués en Ukraine depuis le 24 février 2022 et 800 000 auraient été blessés (400 000 de chaque côté).

      (lien)


    • Eric F Eric F 13 octobre 10:23

      mes excuses pour les coquilles et fautes d’orthographe


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 13 octobre 10:46

      @Eric F
      les russophones sont occultés par les (nos) médias, sinon ces médias parleraient du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes !
      Quand à parler de « pro-annexion par la Russie », la Crimée a été et est restée une colonie de peuplement par les russes (époque URSS), d’où le résultat du référendum de 2014 ; comme je parle couramment roumain j’ai suivi les « révoltes » des mères roumano-ukrainiennes dès 2014 contre la conscription qui les touchait mais évitait la jeunesse de Kiev ... (et aussi celle de Lviv) ! J’ai aussi suivi ce qui se passe dans les orphelinats gérés par des prêtres Orthodoxes (Jar Longhin par exemple), les enfants « récupérés » puis « disparus », et pas du côté russe !!!

      Je sais que le rapport de 1 à 13 est énorme, mais c’est repris par différents spécialistes ricains, français, et ça démontre que côté armée ukrainienne c’est la débandade, le chaudron de Debaltsevo ne leur a rien appris ! Quand au wall street journal, on peut lui faire confiance, avec eux ceux qui gagnent sont ceux qui perdent ... de plus je ne peux pas me baser sur la « propagande russe », c’est leur plus grand défaut, ils ne font pas de propagande ! 


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 13 octobre 11:02

      @Gérard Luçon
      Petit oubli concernant la Crimée : le statut de la base russe de Sébastopol ...


    • Eric F Eric F 13 octobre 12:10

      @ Gérard Luçon

      La Crimée est irréversiblement ré-attachée à la FDR, là il n’y a pas de doute sur la volonté des habitants qui avaient été administrativement raccordés à l’Ukraine plus récemment que la partie Est du pays, et effectivement Sébastopol est un pilier stratégique majeur que la Russie n’allait pas laisser être raccordée à l’OTAN.

      Concernant les ’’républiques séparatistes’’ depuis 2014 ou 2015, la volonté de rattachement à la Russie est également indubitable.

      Le reste des zones conquises depuis février 2022 est plus questionnable quant à la volonté des habitants, des consultations en situation de guerre ou d’occupation ne sont pas représentatives ; Il y aura à mettre en place un processus sous contrôle multilatéral (probablement il y aura effectivement une majorité favorable au raccordement au point où sont les choses dans le Donbass, c’est moins sur dans l’Oblast de Kherson).

      Concernant le rapport de victimes, le rapport de 13 à 1 ne peut provenir que de sources extrêmement partisanes, il y a des prétendus spécialistes très partiaux, le courant dit ’’antisystème’’ même aux USA est pro-russe comme chez nous. Le WSJ est évidemment partisan pro occidental, mais du moins le rapport de chiffres reste dans des grandeurs plausibles, et non pas surréalistes (même si on les inverse). Pas de source officielle russe sur leurs propres pertes, mais seulement sur celles de l’adversaire, ils laissent leurs supporters faire les pronostics pour eux.


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 13 octobre 15:43

      @Eric F
      j’ai moi-même mentionné que ce rapport est « énorme » mais concernant les 600.000 morts ukrainiens mes sources sont « crédibles » et c’est le pire à accepter, qu’on envoie se faire massacrer de pauvres gars dans une guerre qui n’est même pas la leur. Erwan Castel était très réservé sur le rapport 1à7 il y a 1 an et demi, je n’ai plus vu de commentaires de sa part sur les pertes actuelles ... nous connaitrons les chiffres à la fin de cette guerre. Et puis 1 pour 13, si on parle de Gaza, 1.200 israéliens tués et ensuite 40 à 50.000 gazaouis, le « ratio » est crédible, non ? Mais là je mélange les enfants et les militaires ...


    • pemile pemile 13 octobre 17:35

      @Gérard Luçon « l’OTAN a estimé récemment les pertes ukrainiennes à plus de 600.000 morts et 2 millions de blessés ! »

      La moindre des choses serait de donner le source OTAN d’où tu prétends sortir ces chiffres, non ?


    • Eric F Eric F 13 octobre 19:31

      Ce que j’ai trouvé évoquant 600 000 victimes en Ukraine, c’est ceci dans le NYT du 10 octobre 2024 : ’’Russian Casualties in Ukraine Surpass 600,000, U.S. Says’’ (contenu nécessite login), autre référence ’the hill’’


    • Gorg Gorg 13 octobre 20:54

      @Eric F

      « Russian Casualties in Ukraine Surpass 600,000, U.S. Says »

      Récapitulons d’après ce que nous ont dit nos bons médias  :

      Les Russes ont commencé la guerre avec 180 000 soldats...
      Poutine fait une mobilisation de 300 000 soldats...
      Puis 120 000 volontaires sous contrat ont été recrutés...

      Total 600 000

      Si les pertes Russes sont de 600 000 on se demande bien contre qui se battent les Ukrainiens... smiley


    • Eric F Eric F 14 octobre 09:21

      @Gorg
      on est bien d’accord, je renvoyais dos à dos les chiffres exorbitants des deux camps


    • Krokodilo Krokodilo 14 octobre 11:11

      @Gérard Luçon J’ai moi aussi indirectement un accès à des infos russes et ukrainiennes, et je confirme. En outre, la conscription côté Kiev devient de plus en plus violente, de véritables rafles organisées avec des groupes de recruteurs, parfois cagoulés, qui font des descentes dans des rassemblements tels qu’un concert ou un mariage ! Occasionnant des résistances des témoins, ou des polémiques sur le fait que la vedette du concert aurait été informé mais n’a pas prévenu... Des hommes se terrent dans leurs logements, d’autres cherchent à quitter le pays au risque de leur vie. Récemment, à Odessa, une femme a hissé un drapeau russe à Odessa, elle a été arrêtée, et son décès par insuffisance cardiaque a été annoncé...
      Ces divers aspects, clivages et haines ethniques, réfugiés du Donbass en Russie (avant 2022), désertions, difficultés de recrutement, ont été évoqués par nos médias, même les pires comme LCI, mais à la marge, vite fait mal fait(mal fait : croire qu’à un micro-trottoir sans anonymat, un Ukrainien va dire la vérité à un journaliste...). Je trouve que le plus gros tabou, c’est le degré de l’implication occidentale dans le conflit, sa nature (soldats ou pas, « instructeurs », satellites, logiciels, programmation des cibles, etc) On pourrait dire que c’est normal, c’est un secret-défense en temps de guerre, oui, mais nous ne sommes pas en guerre ! Nos médias ne peuvent probablement pas enquêter sur la participation (supposée) de l’Otan à la planification du conflit, mais au moins pourraient-ils interviewer anonymement des ingénieurs militaires pour faire le point sur les capacités techniques nécessaires à l’usage de ces missiles anglais, français et US, que les Ukrainiens ne peuvent probablement pas utiliser sans participation occidentale ce qui a été confirmé par la fuite de la conversation des généraux allemands, jamais été contredite. Et comme l’a largement prouvé Jacques Baud dans ses bouquins, les médias anglo-saxons sont largement plus honnêtes que les nôtres, bien que la raison n’en soit pas claire.


    • Krokodilo Krokodilo 14 octobre 11:22

      @Fergus Bonjour, bien malin qui connaît les objectifs de Poutine de 2022 ! On ne peut se fier qu’aux déclarations officielles (la Russie étant par ailleurs habituellement très formaliste), et à la logique militaire factuelle.
      Les buts officiels de l’intervention étaient de protéger les populations russophones et russophiles de l’est, bombardées depuis 7 ans, de « dénazifier » (disons donc un changement de régime, renversant celui finalement issu d’un coup d’Etat), de « démilitariser », c’est-à-dire faire de l’Ukraine un pays neutre et plus ou moins démilitarisé. Sur le plan militaire, les forces engagées par la Russie n’étaient pas dimensionnées pour une invasion d’un pays réarmé par les Occidentaux.
      Après, tous les évènements peuvent être interprétés d’une manière ou d’une autre.
      Un peu comme l’Otan, officiellement une organisation de défense qui si, on regarde son histoire, a un beau palmarès d’attaques !


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 14 octobre 12:07

      @pemile
      dites voir, Monsieur « pemile », on ne se connait pas, vous êtes sur un nom d’emprunt, donc on utilise le « vous », ici ce n’est ni une réunion de cellule du PCF ni une fille d’attente au bled en attendant son tour pour honorer la chèvre... Pour les sources, bougez vous un peu le cul, vous verrez, en plus c’est facile à trouver ...


    • pemile pemile 14 octobre 13:28

      @Gérard Luçon « dites voir, Monsieur « pemile », on ne se connait pas »

      Non, mais utiliser cet argument pour sourcer les chiffres délirants que TU donnes c’est léger non ?

      « Pour les sources, bougez vous un peu le cul, vous verrez, en plus c’est facile à trouver »

      Tes plus de 600.000 morts et 2 millions de blessés ukrainiens ? smiley


    • pemile pemile 14 octobre 14:15

      @Gérard Luçon

      Erratum : pour refuser de sourcer


    • Krokodilo Krokodilo 16 octobre 13:25

      @Krokodilo rectification : aux dernières nouvelles la femme au drapeau à Odessa semble finalement vivante, il se peut qu’on ait alarmé volontairement sa famille  comme ailleurs les fausses exécutions d’otages.


  • alors que les objectifs de Poutine étaient beaucoup plus ambitieux.

    Phrase totalement creuse ...


    • Fergus Fergus 12 octobre 09:26

      Bonjour, SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

      Je vous renvoie à ma réponse ci-dessus à Maître Yoda.


  • Eric F Eric F 12 octobre 19:23

    ’’La Hongrie qui refuse le diktat de l’Europe et qui reste une a͇l͇l͇i͇é͇e͇ ͇f͇i͇d͇è͇l͇e͇ ͇d͇e͇ ͇l͇a͇ ͇R͇u͇s͇s͇i͇e͇’͇’

    Quand même pas à ce point. La Hongrie essaie d’avoir une p͇o͇s͇i͇t͇i͇o͇n͇ ͇n͇o͇n͇-͇a͇l͇i͇g͇n͇é͇e͇, mais a quand même voté l’essentiel des sanctions contre la Russie (en se réservant des dérogations), elle fait partie de l’OTAN (mais là aussi avec dérogation de soutien opérationnel à l’Ukraine), et n’a pas émis de véto à la négociation d’adhésion de l’Ukraine à l’UE (avec des contreparties).

    Soutien à l’Ukraine du bout des lèvres, et clin d’oeil discret à la Russie..


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 13 octobre 11:06

      @Eric F
      je reprends sur cette affirmation (je n’ai pas recherché l’auteur)’’La Hongrie qui refuse le diktat de l’Europe et qui reste une a͇l͇l͇i͇é͇e͇ ͇f͇i͇d͇è͇l͇e͇ ͇d͇e͇ ͇l͇a͇ ͇R͇u͇s͇s͇i͇e͇’͇’

      Faut être sacrément nul en histoire pour affirmer une telle connerie !


    • Eric F Eric F 13 octobre 13:21

      @Gérard Luçon
      la phrase que j’ai citée est tirée de l’article


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 13 octobre 15:18

      @Eric F
      ok, merci !


  • Bertrand Loubard 12 octobre 21:45

    Merci pour votre texte dont je ne partage sans doute pas tous les aspects, mais qui fait cependant réfléchir ….Vous rapportez à « juste titre » les propos d’Ula VDL : « Certains disent que ce n’est pas parce que Poutine veut le pouvoir, mais que l’Ukraine veut la liberté, alors je demande à ces personnes : auraient-elles lancé la même accusation contre le peuple hongrois lors de l’invasion soviétique de 1956  ? » Comment Ula VDL, qui est née en 1958, ose-t-elle évoquer ce triste épisode de l’histoire de l’ex-URSS ? Orban aurait-il dû répondre : « L’URSS à Budapest c’était, effectivement 1956. L’URSS n’existe plus. Le début de la guerre d’Algérie et Dien Bien Phu c’était la France en 1954. La France existe toujours. Lumumba par les Belges à la solde de la CIA c’étaient 1961 et la RDC bientôt démembrée ?. Les droits civiques chez n(v)os principaux alliés, les USA, c’était 1968 (les USA existeront-ils encore longtemps ?) Il est vrai que la déclaration américaine sur les droits des peuples autochtones date 2016 alors que la déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones datait de 2007. Orban, lui au moins, a eu la pudeur de ne pas rappeler qu’Ula VDL ….. a pris l’initiative personnelle d’aller, drapé aux couleurs ukrainiennes, se jeter dans les bras de Zelenski, d’aller personnellement aux USA remettre un prix à Burla, le patron de Pfizer, d’aller individuellement en Azerbaïdjan conclure un contrat de fourniture de gaz , d’aller assurer, en son propre nom, Benjamin Netanyahou du soutien de l’Europe à son génocide à Gaza, d’aller offrir à Kagamé du Rwanda (« Cher Président, Cher Paul …. ») les fonds de la « Facilité Européenne pour la Paix (FEP) » ….

    Bien à vous.


  • Gérard Luçon Gérard Luçon 13 octobre 04:33

    et que va devenir Pustula ? Car Orban n’est pas seul ..

    https://x.com/f_philippot/status/1813902729699594250


  • Gérard Luçon Gérard Luçon 13 octobre 08:47

    Orban et Fico dirigent des pays ayant une frontière commune avec l’Ukraine, et des bouts de terre perdus en 1939 au profit de l’URSS ; la Roumanie est aussi dans cette situation quand elle a perdu la Bucovine du Nord et les départements de Ismail et Cetatea Alba.

    Totalement inféodés à l’OTAN et aux SUA les dirigeants roumains en place se taisent et ont oublié ces « malgré-nous », raflés par les agents recruteurs pour aller au Front ... Apparemment hongrois et slovaques ont une identité nationale plus forte, donc ils ruent dans les brancards ...


  • xana 13 octobre 11:03

    Fergus oublie commodément que les conditions de l’Opération spéciale en Ukraine ont considérablement changé, ainsi que l’adversaire de la Russie.

    Au début, les Russes n’ont pas envoyé des troupes pour occuper l’Ukraine, mais pour l’obliger à arrêter son agression sur les provinces de l’Est. L’ukraine avait accepté... jusqu’à ce que Boris Johnson s’y oppose avec tout le poids de l’OTAN derrière lui.

    La Russie a donc d’abord retiré son petit corps expéditionnaire, et depuis mène une véritable guerre, non plus contre l’Ukraine dont les armées ont été écrasées, mais contre l’OTAN. Evidemment c’est moins facile pour la Russie, et l’Occident espère encore que des armes miracles la feront reculer comme dans les films hollywoodiens. Pour les Russes il est plus important d’écraser méthodiquement les forces de l’OTAN qui arrivent au compte-goutte, et de les écraser jusqu’à la reddition totale, plutôt que de conquérir du terrain.

    Le déroulement de la guerre montre qu’ils ont fait le bon choix.


    • Eric F Eric F 13 octobre 13:39

      @xana
      Vous rapportez un discours ne correspondant pas aux faits, car s’il s’était agit de protéger les territoires séparatistes du Donbass, il suffisait de les reconnaitre et -à leur demande- envoyer dans ces territoire des forces armées pour les protéger, c’est du reste ce que j’avais cru comprendre de la déclaration de Poutine deux jours avant l’opération. Or la campagne initiale a été jusqu’à Kiev, qui n’est pas dans le Donbass, façon ’’reprise en main à la soviétique’’ comme Budapest 56 ou Prague 68.

      Ensuite, concernant les négo de mars/avril 2022, elles ont capoté quelques jours avant la venue de Johnson suite aux cadavres de Boutcha (que cela ait été instrumentalisé est probable, mais on parle ici de la chronologie), la déclaration de rupture par Zelensky a l’ONU date du 5 Avril, alors que Johnson est venu le 9 avril (le lendemain d’Ursula), l’élément nouveau a été l’encouragement à poursuivre et l’engagement de la soutenir.

      Alors on peut reconnaitre les fautes de l’occident d’avoir voulu attirer l’Ukraine dans son giron et soutenu la subversion de Maïdan, ainsi que les nationalistes ukrainiens avec leur politique anti-russophone, sans pour autant exempter le Kremlin de visées expansionnistes. L’unilatéralisme haineux d’un bord comme de l’autre est partisan.


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 13 octobre 16:09

      @Eric F
      je vous cite « sans pour autant exempter le Kremlin de visées expansionnistes. »

      Là encore on parle de territoires et pas de populations, c’est la pire erreur à faire que de ne pas reconnaitre l’existence des « habitants », des « indigènes », des « locaux »... Le Kremlin n’a aucune visée expansionniste, dans son histoire la Russie a démontré son incapacité à aller en dehors des ses frontières occidentales, par contre elle a aussi démontré qu’il ne fallait pas lu marcher sur les arpions !


    • Eric F Eric F 13 octobre 17:44

      @Gérard Luçon
      La Russie a de tous temps eu des visées impériales sur son immédiat voisinage, et prendre par la force des territoire d’un pays voisin s’appelle conquérir sinon les mots n’ont pas de sens.
      La question des populations évidemment entre en ligne de compte, mais il est faux de prétendre qu’a priori la totalité des ukrainiens russophones souhaitait un rattachement à la Russie. Cependant il est vrai que depuis 2014 et surtout 2022 les conflits attisent le schisme intérieur (tout comme les wallons ne demandent pas actuellement leur rattachement à la France, mais si les ultranationalistes flamands aiguillonnés par les Pays Bas voulaient imposer leur suprématie, la question se poserait différemment).


    • Krokodilo Krokodilo 14 octobre 11:34

      @Gérard Luçon Effectivement, outre l’incapacité de Kiev à utiliser les missiles longue portée sans aide active occidentale, l’autre aspect du conflit qui est caché par nos médias, c’est l’opposition entre le droit des peuples et celui de la « légalité internationale ». Sachant que nous, Occidentaux, ne la respectons que lorsque cela nous arrange (Irak, Kosovo, Israël depuis sa création, Libye, etc.). Ce droit international étant à géométrie variable en fonction des intérêts américains, il est évident que la solution passe par une négociation tenant compte de la réalité ethnique et militaire. En gros, une Ukraine restante neutre et démilitarisée, adhérant à l’UE pour sauver la face de nos dirigeants, des référendums à Odessa et Kharkov, ou un statut international pour Odessa, afin de garder à Kiev un accès à la mer.


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 14 octobre 15:47

      @Eric F
      Tenez, nous avons la réponse, à se taper le cul par terre ... Vladimir Poutine envisage-t-il de repeupler les territoires annexés avec des Russes ? (msn.com)


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 14 octobre 15:49

      @Krokodilo
      Slovénie, Sud-Soudan, Sahara Espagnol, Macédoine, Comores .. la liste est longue


  • xana 13 octobre 11:05

    Mais Victor Orban a certainement des sources de renseignement direct sur la guerre en Ukraine. Fergus n’a que BFM TV...


  • Furax Furax 14 octobre 08:43

    @ auteur

    Manon Aubry : « Face à Orban qui parade au Parlement sous les applaudissements de l’extrême-droite, mon groupe se lève et chante Bella Ciao« 

    Quand je pense que j’ai pu voter pour de tels débiles ! Après la gauche fait élire les macronistes, la gauche au secours de la Hyène, reine des »va-t-en guerre" et de la corruption !

    Que j’aimerais être Hongrois !


  • Krokodilo Krokodilo 14 octobre 11:58

    Nos dirigeants semblent attendre les élections états-uniennes pour décider quoi que ce soit sur l’Ukraine. Il serait pourtant facile de préparer l’opinion publique pour transformer une défaite militaire en négociations volontaires.

    1. Une bonne campagne de presse « découvrant » des aspects insoupçonnés du régime de kiev, tels qu’un président illégitime (son mandat est fini), des néonazis plus présents et plus influents qu’on ne le pensait, reportages à l’appui, une censure culturelle majeure, des statues de poètes (Pouchkine) abattues, des manuels scolaires d’histoire carrément révisionnistes, voire délirants, des morts bien plus nombreux qu’on ne le croyait, une opinion publique ukrainienne hostile à la poursuite du conflit, une corruption massive chez les militaires, recruteurs ou étoilés. j’ai raté un reportage sur les belles bagnoles nombreuses à Kiev, gageons que l’argent américain n’ a pas été perdu pour tout le monde.
    2.  Quelques reportages rappelant que les USA ont quitté le traité sur les missiles balistiques, quelques entretiens traitant d’équilibre géostratégique, valorisant les traités de paix, la limitation des armements, vantant les bienfaits des équilibres politiques, etc. Quelques reportages rappelant l’amitié franco-russe au long de l’histoire, ou le côté cosmopolite d’Odessa, ville fondée par Catherine II, un rappel de la complexité ethnique de l’Ukraine, y compris à ouest, avec les problèmes linguistiques et scolaires qui vont avec, etc.
    3. Puis, conclusion logique, on cesse le soutien militaire et on pousse Kiev à négocier. Orban sur ce point, a dit ses quatre vérités à l’UE, ça leur a pas plu.

    Plus l’UE persiste dans ses déclarations jusqu’au boutistes, plus le final sera douloureux.


    • Krokodilo Krokodilo 14 octobre 12:05

      @Krokodilo J’oubliais le plus évident : on ne peut soutenir un pays qui a détruit le gazoduc Nord StreamII ...
       


    • Eric F Eric F 14 octobre 12:15

      @Krokodilo
      On commence à entendre sur certaines chaines quelques bémols sur l’apologie officielle ’’des courageux Ukrainiens qui se battent pour notre sécurité’’ (sic). Certains intervenants de plateaux télé reconnaissent que système est oligarchique et avec un fort taux de corruption. Des correspondants en Ukraine parlent du fort taux de réfractaires à la mobilisation chez les jeunes, avec exil ou prébendes pour y échapper. Et surtout, les experts militaires avouent à demi mot que le recul ukrainien s’accentue, et que le rapport de forces est irrattrapable.

      Cela fait penser à l’épisode de la guerre du Viet Nam dans les années 60 que les gouvernants et les média américains savaient comme irrémédiablement perdue, mais diffusaient des discours de victoire et accentuaient une escalade sans justification, juste pour ne pas perdre la face. Morts et destruction pour rien.


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 14 octobre 16:07

      @Eric F
      difficile de comparer, car au Viet-Nam les ricains nous ont mis dehors en soutenant le « Viet-Minh » et ensuite ils ont envoyé leur propre armée pour prendre notre place ...


    • Krokodilo Krokodilo 16 octobre 13:30

      @Eric F Effectivement, hier sur LCI un ancien diplomate disait qu’il faudrait quand même écouter ce que dit Orban sur l’Ukraine et la Russie, tout en équilibrant son propos en suggérant d’être plus ferme sur d’autres aspects (respect des valeurs et du fonctionnement de l’UE).


  • xana 15 octobre 14:54

    Moi je l’aime bien, ce Viktor Orban.

    Les Occidentaux peuvent en dire tout le mal qu’ils peuvent, ca ne fait que me le rendre encore plus sympathique.

    En fait, en y réfléchissant bien, tout dirigeant qui est détesté par nos politiciens corrompus et nos merdias sionistes ne peut que mériter notre confiance.


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