Viol au dessus d’un tapis de youyous
C'est la mort d'un professeur. Un assassinat froid et lâche commis par un mordu d'Allah. Et encore une fois, la France pleure un des siens, se réveille, s'agite à coups de débats télévisés, à coups de discours ostentatoires, de bougies et de lampions, de gerbes et de bouquets, enfin on va peut-être y arriver cette fois. La terreur règne et le covid-19 bloque les rassemblements qui permettent d'exulter, de déverser sa colère dans le groupe, s'entendre dire que l'on n’est pas seul, écouter l'autre dire ce qu'on pense soi-même. Et encore une fois, bravant le covid-19, les hommes et femmes politiques organisent une marche blanche pour exhiber leur indignation, et encore une fois sans pour autant nommer le mal.
Non, ce n'est pas la 1ère fois que l'on touche a un symbole de la République. Un symbole de la laïcité. Charlie Hebdo est certainement l'un des crimes qui a atteint le monde entier et qui restera le plus marquant. Et c'est certainement à ce moment-là qu'il aurait fallu prendre conscience que c'est un déclaration de guerre aux fondements de la République, de la démocratie, de la laïcité dont la liberté de penser, de créer, de publier.
Samuel Paty a fait les frais d'une volonté délibérée - par peur ? par lâcheté ? pour des raisons électorales ? - de ne pas nommer le monstre qui dort ainsi que les aides extérieurs qui le gavent. Samuel, à qui je rends hommage ici, était un confrère - pour ne pas dire collègue car nous n'avons jamais enseigné ensemble ; il aura été sacrifié pour que, enfin on s'attaque au Mamouth - cette fois pas pour le dégraisser - qui pèse sur le corps enseignant. Indiscipline, grabuge, insultes, menaces, puis menaces de mort et enfin acte lui-même comme mise en application. Et cela se passe dans l'indifférence quasi-totale des Politiques à l'illettrisme, l'ignorance, l'intolérance, l'intimidation, le leadership communautariste, les conversions de certaines étudiantes à l'Islam par le poids de la pression, le désintérêt total des élèves des cours, qu'ils manifestent par des comportements de fous.
Madame Marine Le Pen, pour laquelle j'ai beaucoup de respect et avec laquelle je partage un certain nombre d'idées, m'étant de plus en plus écarté de ces pseudo-républicains castrés, est montée, tout naturellement au créneau pour enfoncer encore plus le clou : à la guerre comme à la guerre. À une déclaration de guerre, il faut mettre en place un système juridique de guerre, que les Étrangers radicalisés, français ou pas, soit reconduits à la frontière et déchus de leur nationalité. Quant aux Français de souche, convertis et radicalisés, ils seront jugés pour intelligence avec l'ennemi. Soit une vraie approche martiale à laquelle il ne manquerait plus que la peine de mort ... fusillé. Je suis pleinement d'accord avec vous sur ce. Mais ce serait une guerre contre qui ?
Lors d'un débat télévisé, auquel ont participé Monsieur Ghaleb Benchikh, Président de la Fondation de l'Islam de France, aux côtés de Monsieur J. Messiha député R. N. et Mme G. Cluzel rédactrice en chef de Boulevard Voltaire, le mot christianisme est sorti, notamment par Mme Cluzel. Enfin, on se rapproche du monstre. Mais ce qui m'a le plus frappé, c'était l'attitude de M. Ben Chikh. Gêné, se faisant petit :"mon éducation ne me permet pas d'arracher la parole à quelqu'un ici", penaud, à la question fatale, celle qui devrait nous rapprocher du monstre, "l'Islam est-il une religion de guerre ?", il s'est perdu dans les méandres d'une érudition qui, à tout prix, se veut convaincante, en passant par tous les penseurs de l'Histoire de France, un tour de passe-passe intellectuel d'où se dégage un perlimpinpin, de la poudre aux yeux, pour nous dire finalement que l'Islam a toujours fait partie de la France, qu'il était compatible avec la Démocratie et que finalement, toutes les religions sont porteuses de la graine guerrière. Si madame Cluzel a été la première a insister sur le fait que la France est terre chrétienne, sortant un peu l'arme on ne peut plus radicale, ce sera à monsieur Messiha que revient l'honneur de nommer enfin les chats du Coran des chats ! Voilà le vrai problème. Ce sont les versets violents, belliqueux, invasifs, et dangereux pour l'être humain, une vraie calamité pour la laïcité dans la mesure où seule la parole de dieu compte. Or que dit ce dieu ? Telle est la question centrale.
Monsieur Juppé ainsi que certains politiques affirment éhontément avoir lu le coran et l'ayant compris, ils ont le culot de dire qu'il ne contient rien de choquant !!! À croire qu'on leur a substitué l'Évangile selon Mattieu à la place ou alors on leur a soumis une traduction tout simplement falsifiée comme les princes du pétrodollar savent le faire.
Un autre débat télévisé, sur une chaîne française privée, cette fois entre Éric Zemmour, pour lequel, très sincèrement je n'avais aucune sympathie et qui aujourd'hui bénéficie de ma bénédiction, et le philosophe Michel Onfray, que j'ai trouvé un peu "pétard mouillé" comme il a été désigné récemment par les pas si mauvaises langues que ça. M. Zemmour qui d'habitude dérange le politiquement correcte était cette fois-ci très conciliant avec M. Onfray qui trouvait à l'Islam une forme de spiritualité, de respect de soi, de dignité et même "au secours !!!!!!!!!!!" une éthique.
Ce sont pour finir les questions suivantes qu'il faudrait poser ?
Que dit le Coran ? que disent les textes expliquant "asbab an nouzoul" les circonstances de chaque verset ? Qui est Mahomet ? que disent les "hadiths" sur son comportement ? que dit la Sira nabawya (la démarche du prophète), sur sa naissance, son enfance, sa généalogie (qui ressemble étonnamment à celle du Christ) qui remonte - abusivement - à Abraham par le biais de Hagar et d'Ismaël ?
Quel est le rapport du musulman avec tout cela dans son rapport au monde, aux autres, aux Juifs et Chrétiens ?
Peut-il s'insérer dans une culture du plaisir, du bonheur, des femmes égales aux hommes. Comprend-il l'humour français, le théâtre, le cinéma, la cuisine etc. ?
Ce livre doit-il circuler ou bien être interdit en tout cas aux enfants et des adolescents car comme le dit dans ses vidéos sur Youtube la Docteure Wafa Soultane, une psychologue iraquienne vivant aux États-Unis "les enfants qui ont été traversés par l'Islam, et fatalement par le coran deviennent psycho-sociopathes"
Ainsi la France subit-elle un viol au-dessus d'un tapis de youyous.
Affaire à suivre.