lundi 3 décembre 2018 - par Vincent Verschoore

Violences, Black Blocs et Gilets Jaunes

Casseurs, Black Blocs et Gilets Jaunes ne sont pas dans la même lutte et l’Etat ferait une erreur en les amalgamant.

Notons avant toute chose que si les débordements parisiens et de quelques grandes villes ce 1er décembre font la Une ininterrompue des médias et alimentent le discours lénifiant des politiques, il n’en reste pas moins vrai que la grande majorité des manifestations des Gilets Jaunes à travers la France s’est bien déroulée, et c’est France Info qui le dit (1). Cela dit on ne peut ignorer la réalité des violences qui ont effectivement eu lieu, et le pouvoir ne peut pas ne pas paraître concerné, d’autant que la vaste majorité des GJ n’a pas du tout cette volonté de tout casser.

Mais que se passe-t-il vraiment ? Premier élément de réponse avec cette interview révélatrice sur BFMTV de Linda Kebbab, déléguée du syndicat de police SGP Police FO le 30 novembre :

Que Mme Kebbab ne soit d’ores et déjà politiquement grillée atteste de la possibilité, même au sein d’un syndicat de police, de laisser entendre autre chose que la langue de bois. Elle laisse surtout entendre que la hiérarchie policière, et donc les donneurs d’ordres politiques, savent bien où se situe le problème et qu’il serait possible de limiter les dégâts. Est-ce que les policiers du 1er décembre avaient pour mission de contrer systématiquement les intrusions de casseurs / Black Blocs ou pas, je l’ignore mais cela n’a en tout cas pas marché.

Venons-en à ces casseurs assimilés Black Blocs. Que ces derniers aient pour objectif de « casser du flic » et de s’en prendre aux symboles du capitalisme ou « pouvoir oppresseur » (banques, grandes entreprises, institutions) est un fait dont ils font eux-mêmes la promotion, par exemple ci-dessous :

Cet article d’octobre dernier, intitulé « De la violence dans les luttes sociales » (2), tente de mettre en lumière d’une part le réel rapport de force entre police et Black Blocs, d’autre part la légitimation politique de ce type d’action violente. Action à ne pas confondre avec les casses de magasins et pillages, qui sont le fait d’une délinquance opportuniste n’ayant rien à voir avec un quelconque combat politique. Je (me) cite :

Certains argumentent du fait que les manifestations explicitement non violentes ne font peur à personne, et donc ne servent à rien au sens ou elles ne peuvent induire de changement radical. Certes elles peuvent induire certaines modifications d’un agenda politique, voire le retrait de l’une ou l’autre mesure très impopulaire (tel le CPE) mais, du point de vue de ceux et celles qui voient dans la lutte sociale autre chose que la simple défense de certains droits et privilèges acquis, ou le lancement de certains meneurs dans une carrière politique, la manifestation explicitement non violente ne sert à rien.

Cela ne veut pas dire que ces gens prônent la violence systématique, mais ils prônent la mise en oeuvre d’un ensemble de tactiques, allant de la non violence à la violence, selon les circonstances. C’est typiquement la posture des fameux Black Blocs, qui estiment que la violence à l’encontre des biens symboliques de l’oppression capitaliste, notamment les banques et bâtiments institutionnels, est parfaitement légitime et peu de chose par rapport à la violence que ces institutions infligent aux peuples. 

Associer tous les casseurs aux Black Blocs et n’en retirer que l’opportunité d’une répression violente, voire le retour de l’état d’urgence (qui n’est en réalité jamais vraiment parti vu qu’il est aujourd’hui en bonne partie intégré au droit courant), joue en faveur de la légitimation politique de ces mêmes Black Blocs. Que le pouvoir politique ne puisse le comprendre relève soit de la mauvaise foi (il le comprend très bien mais cherche l’instrumentalisation) soit de la bêtise. Dans le cas de Castaner le doute est permis, dans le cas de Macron je suis sûr que ce n’est pas une question de bêtise.

Il me semble que l’action violente envers l’Etat est la pointe de l’épée de la Trumpisation à la française évoquée dans le billet d’hier « Gilets jaunes et Trumpisation française » (3). La métaphore de la grenade lancée dans les rouages du « système » perçu comme prédateur et fonctionnant au profit d’une minorité privilégiée (4), peut dans le cas des Black Blocs être perçue dans un sens plus littéral même si on est loin, très loin de l’amalgame (que cherche évidemment à faire le pouvoir) entre ces opposants violents et le terrorisme. Les Black Blocs n’ont jamais tué personne.

Peut-il y avoir une jonction entre le mouvement type Black Blocs et les Gilets Jaunes ? Cela nous ramène à la question de la convergence des luttes, serpent de mer qui fut traité entre autres dans ce billet « Le sang des peuples peut-il coaguler ?« , en référence au débat entre Emmanuel Macron et le team Plenel-Bourdin en avril dernier (5). Je cite :

Edwy Plenel parle de « coagulation » des différents mouvements sociaux qui secouent actuellement la France. Ce à quoi Macron répond qu’il ne voit pas venir une telle « coagulation », rejoignant par là ma propre opinion explicitée dans l’article « Existe-t-il une convergence des luttes » du 9 avril (6). Pour résumer en une phrase, il ne me semble pas y avoir de possible convergence des luttes, malgré l’identification d’un ennemi commun (le régime Macron), du fait de l’inexistence d’une offre politique alternative partagée par une majorité d’opposants. Les petits ruisseaux font les grandes rivières certes, mais pour autant qu’ils coulent tous dans le même sens.

C’est là où le bât blesse : l’inexistence d’une offre politique alternative commune. La volonté de changement inhérente au mouvement des Black Blocs n’a pas grand chose à voir avec les revendications des Gilets Jaunes, que ce soit la baisse de la pression fiscale sur les carburants (ou en général) ou la revaloriation du Smic. Par contre, et c’est là où le pouvoir à raison d’avoir peur, les deux mouvements partagent un même processus organisationnel, très horizontal, très mélangé (tout le monde n’est pas d’accord sur tout), sans réelle « tête » avec laquelle le pouvoir pourrait discuter et négocier des arrangements. On n’est plus du tout dans la revendication syndicale, l’opposition politique partisane ou le mouvement anti-mariage pour tous.

Les fameux corps intermédiaires, qui ont longtemps servi d’interface entre revendications populaires (ou plus souvent corporatistes) et l’Etat, font depuis de longues années la preuve récurrente de leur inefficacité à obtenir de réels changements. Certes ils obtiennent parfois des concessions à la marge, qui servent surtout à conforter la situation des dirigeants de ces corps qui mangent au râtelier du système qu’ils dénoncent par ailleurs, mais ils ne semblent guère avoir de poids face à la puissance organisationnelle et communicationnelle de ces nouveaux mouvements qui font d’une part un usage efficace des réseaux sociaux, et d’autre part militent à partir de structures entièrement bénévoles et non intéressées, à priori, par un marketing personnel visant une place rémunérée sur l’échiquier officiel.

Suite au vandalisme de l’Arc de Triomphe ce samedi il est probable que le pouvoir se paie un caca nerveux et annonce un train de mesures liberticides visant les casseurs / Black Blocs mais, en réalité, toute l’organisation des Gilets Jaunes. Ce faisant il alimenterait encore un peu la haine de tous mais pourrait se draper dans son rôle de protecteur des symboles de la République, confortant ainsi son camp. Camp qui ne recherche en politique que l’efficacité et l’optimisation de la rentabilité dans un cadre feutré où l’on cache sous le tapis ce qui fait tache, comme on interdit les prostituées sur la voie publique pour « faire propre », peu importe qu’elles se fassent ensuite démolir dans la fange invisible où elles doivent aller se cacher. Jusqu’au jour où.

 

Notes :

(1) https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/aeroports-bloques-musiques-sur-les-ronds-points-comment-s-est-passe-la-mobilisation-des-gilets-jaunes-dans-les-regions_3080545.html

(2) https://zerhubarbeblog.net/2017/10/20/de-la-violence-dans-les-luttes-sociales/

(3) https://zerhubarbeblog.net/2018/12/01/gilets-jaunes-et-trumpisation-francaise/

(4) https://www.capital.fr/economie-politique/les-plus-riches-ont-accapare-82-de-la-richesse-mondiale-creee-en-2017-1266809?fbclid=IwAR0R7qRzLquqEdidJTleVYpXVfRERE3z1pwMTfA3AAlwkFttyKSorYNuMp4

(5) https://zerhubarbeblog.net/2018/04/17/le-sang-des-peuples-peut-il-coaguler/

(6) https://zerhubarbeblog.net/2018/04/09/existe-t-il-une-convergence-des-luttes/



27 réactions


  • Arogavox Arogavox 3 décembre 2018 09:53

    Faux problème et analyse trop idéologique d’une situation plus limpide que ça :

    « il ne me semble pas y avoir de possible convergence des luttes, malgré l’identification d’un ennemi commun (le régime Macron), du fait de l’inexistence d’une offre politique alternative partagée par une majorité d’opposants. »


     Une image pour comprendre :

     nous sommes dans un bus dont le conducteur est ivre, drogué, ou fêlé ou a pété les plombs. 

     la grande majorité des passagers, chacun à sa façon ressent l’immédiateté du danger encouru par soi-même autant que par tous.

     L’urgence est-elle alors d’établir une « convergence des luttes » et un nouveau cap pour la marche du bus, ou même un nouveau conducteur.

    Non ! L’urgence première est bel et bien de ne pas laisser ce conducteur au volant !

      

     (Le bus et ses passagers prendront certes un peu de retard, pour atteindre leur destination d’une façon ou d’une autre ... mais c’est toujours mieux que d’y laisser leur peau ! )


    • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 4 décembre 2018 11:37

      @Arogavox Je pense qu’on est d’accord : il n’y a pas de candidat commun pour prendre la place du chauffeur ivre, pas même l’ombre d’un programme commun.


  • Trelawney 3 décembre 2018 10:27

    Il ne faut pas faire une analyse politique d’un détail.

    Lors de la manifestation des gilets jaunes ce samedi, il y avait :

    1 En grande majorité des gilets jaunes venant de toute la France et qui voulaient manifester pacifiquement sur cette avenue.

    2 De façon plus organisée, des identitaires d’extrême droite provenant et en grande majorité des anciens clubs de supporter du PSG (cop Boulogne). Ceux là sont hyper organisés, se déplacent en communiquant par portable et voulaient en découdre avec les CRS. Ils étaient armé de couteaux, de haches et de marteaux

    3 Des blacks blocs venant de toute l’Europe, organisés aussi et tout aussi bien équipés

    Normalement lorsque sur un même endroit les identitaires et les blacks bloc se rencontre, ça fini (par réflexe) en baston. Mais là ils se sont croisés en s’ignorant. Chacun avait un rôle. Les uns s’occupant des CRS, pendant que les autres s’occupaient des banques et des voitures de luxe.

    Puis en fin de matinée est venu s’amalgamé aux deux autres mouvances, les groupes de banlieues qui ont quartiers par quartiers pillaient les magasins. Mais comme il n’y avait rien ils se sont rabattus sur les débits de boissons.

    La police n’est pas formée pour combattre cette forme de chaos. On peut parler de renfort de l’armée ou couvre feu ou état d’urgence, ça ne changera pas le problème de trois bandes normalement idéologiquement opposés, mais conjuguant leurs efforts pour y foutre le bordel.

    La réponse ne peut être que politique en offrant des gages aux gilets jaunes à la conditions qu’il ne viennent pas manifester samedi prochain. Certains commencent à aller dans ce sens en quittant leurs ronds points la nuit (moment ou ça pête) et en revenant au matin. Le problème est que le gouvernement s’enferme dans ses convictions et ne veut pas changer de politique avec une expression déjà entendu en 1995 « droit dans ses bottes ». Il faut quand même rappeler l’histoire, le 12 décembre Juppé premier ministre réussit la prouesse de mettre plus de 2 millions de personnes dans la rue et le 15 décembre Chirac annonce le retrait du plan Juppé. On ne peut rien faire contre la volonté des français


    • leypanou 3 décembre 2018 11:09

      @Trelawney
      De façon plus organisée, des identitaires d’extrême droite provenant et en grande majorité des anciens clubs de supporter du PSG (cop Boulogne). Ceux là sont hyper organisés, se déplacent en communiquant par portable et voulaient en découdre avec les CRS. Ils étaient armé de couteaux, de haches et de marteaux

       : bizarre, d’habitude, les gens d’extrême-droite ne s’en prennent pas aux policiers et assimilés à mon avis (l’idéologie extrême-droite étant plutôt présente dans la police, peut-être minoritaire mais bien présente).

      Mais comment savez-vous tout çà, êtes-vous encore de service (des relations de l’ancien temps ?) ?


    • Christian Labrune Christian Labrune 3 décembre 2018 13:38

      @Trelawney

      Macron et sa bande me font penser à ces joueurs un peu novices aux échecs qui, en fin de partie, n’ayant plus que leur roi et deux ou trois pions, au lieu de le coucher sur l’échiquier, continuent à vouloir pousser le bois pour retarder le mat.

      Et pourtant, déjà, les carottes son cuites et très bien cuites !


    • Alain 3 décembre 2018 17:35

      @Trelawney
      L’article en effet mélange un petit peu tout, surtout en s’appuyant sur une vidéo Youtube de Black Bloc qui nous montre des images du monde entier et dont on ne saurait distinguer les images de samedi dernier : Donc vidéo propagande.
      Les mouvements Black bloc sont par nature opportunistes et éphémères.

      Par contre, de partout dans les villes françaises, des jeunes mineurs viennent en découdre avec la police et je ne pense que les luttes sociales soient leur leitmotiv, ce qui me parait autrement plus grave. Parce que dans les banlieues d’où ils viennent, il y a des armes. Et tuer ne les dérangera pas.
      D’ailleurs, ils ont le champ libre, la police étant dépassée : on assiste déjà à des attaques de camions pour voler les marchandises.

      Le chaos s’installe minute après minute. Macron aura été un sacré abruti et n’aura jamais été à la hauteur. Des pompiers à Cholet ont quasi fait défection, des CRS à Pau ont déposé les casques semblant refuser la bagarre, la police montre des signes de fatigue et à La Réunion, c’est une vraie catastrophe.
      Si aucune solution ne sort cette semaine et qui soit acceptable, alors la France ressemblera à la Réunion en quelques jours peut-être. Macron sera pleinement en faute mais c’est nous qui en paierons les conséquences.


    • Désintox Désintox 3 décembre 2018 18:53

      @Alain
      Les banlieues ont bon dos. Les gilets jaunes ne viennent pas des banlieues.

      Cet été, les banlieues ont été la fierté de la France en nous offrant la coupe du Monde.

      Aujourd’hui, les casseurs nous couvrent tous de honte. Mais ils ne viennent pas des banlieues...


    • Désintox Désintox 3 décembre 2018 18:59

      @Trelawney
      C’est incroyable ! Les manifestations sauvages de « français de souche » dégénèrent en violences inqualifiables, mais vous vous en prenez quand même aux « banlieues ». Si c’est vrai, alors les banlieues sont très très grandes !

      Assumez vos responsabilités.


    • Trelawney 4 décembre 2018 08:21

      @Désintox
      Que ce soit les blacks blocks, les identitaires ou les banlieues, ce sont tous des éléments incontrôlés qui profitent des événements pour se fondre dans la masse et foutre le bordel.
      cf le 1° mai sur le pont d’Austerlitz, les gilets jaunes, les manifs étudiantes, mariage pour tous etc.
      Si on ne veut pas que ça arrive, il faut trouver des solutions politiques pour éviter la manifestation. Seulement voilà on préfère faire faire le travail aux CRS et gardes mobiles. On a pu constater ce samedi leur limite.

      Le gros problème est que Macron s’est fait élire sur une élection horizontale. C’est à dire qu’il a piqué son électorat dans tous les partis politiques existant (de la gauche à la droite) et qu’il n’a pas de partis politiques. Maintenant qu’il a les pleins pouvoirs, il gouverne de façon vertical. C’est a dire qu’il décide de tout et les ministres, députés, élus ne sont que des faire valoir. Dans ces conditions, l’opposition est dans la rue et se nomme « gilet jaune » et c’est pour cela qu’elle est approuvé par les français. pas pour les violences, mais pour forcer Macron à arrêter son cirque. Seulement voila l’individu s’entête !

      Alors oui il faut prendre des mesures contre la pollution, mais il doit y avoir des mesures d’accompagnement comme des avantages financiers pour le co-voiturage etc. Lorsque le montant des taxes sur les essences représente le même montant que la suppression de l’ISF, est-ce que vous prenez les français pour des idiots au point de ne pas s’apercevoir qu’on les prend pour des cons ?

      Premiers résultats de la suppression de l’ISF : les dons au restaurant du coeur et secours catholique ont été divisé par deux, car plus déductibles de l’ISF qui n’existe plus. Et j’attend de voir plus en profondeur si le montant de l’ISF s’est reconverti en investissement pour les entreprises comme le prédit la fumeuse théorie du ruissellement


    • Yanleroc Yanleroc 9 décembre 2018 12:31

      @Trelawney

      C’est se rendre visible, quand la plupart du temps, on ne l’est pas.
      C’est être vu pour éviter l’accident.
      C’est être vu pour éviter d’être mort.
      L’État veut nous voir, de près et de loin.
      Allons nous exposer, nous mettre à nu au plus près de lui.

      Tremblez élites,
      Tremblez oligarques,
      Tremblez financiers,
      Tremblez rois du pétrole,

      De ce noir breuvage nous sommes saouls,
      À ce prix se lèvent et marchent les foules,
      C’est à pied que nous viendrons à vos palais,
      Vous rendre nos oripeaux de valets.


    • Yanleroc Yanleroc 9 décembre 2018 12:36

      ce post ne s’ adressait pas particulièrement à Trelawnay. ici le lien : le Gilet Jaune, ce symbole.

      Qu’y a t-il à l’intérieur d’un gilet jaune ? 
      Un Français ou une Française (un Belge, un Bulgare, d’autres encore ?)

      Des Blancs, des Noirs, des Asiatiques, des Arabes, des métisses, parfois des racistes… enfin des Français dans tous leurs aspects et sous toutes leurs formes. 


  • troletbuse troletbuse 3 décembre 2018 11:47

    Les casseurs sont « les commandos Benalla » du gouvernement.


  • zygzornifle zygzornifle 3 décembre 2018 12:41

    le gouvernement n’en n’a rien a foutre des dégâts et des

    Black Blocs ...

  • Désintox Désintox 3 décembre 2018 18:44

    Un gilet jaune, c’est quelqu’un qui proteste en s’habillant de cette façon.

    Je ne vois aucune autre définition valable.

    Donc, les milliers de casseurs qui ont revêtu un gilet jaune, sont des « gilets jaunes ».


    • Xenozoid 3 décembre 2018 18:48

      @Désintox

      Donc, les milliers de casseurs qui ont revêtu un gilet jaune, sont des « gilets jaunes 

      hittler as dit ça avant d’envahir la pologne...gross


    • Désintox Désintox 3 décembre 2018 19:01

      @Xenozoid
      Vous franchissez le point Godwin à la vitesse du çon.


    • Xenozoid 3 décembre 2018 19:07

      @Désintox

      il avait tendence a mettre les autre dans des cases, aussi 


    • Yanleroc Yanleroc 9 décembre 2018 12:09

      @Désintox
      Un Gilet Jaune, c’ est quelqu’ un qui sait ce que c’ est d’ en chier et qui n’ a pas de pouvoir !! (comme toi, un peu..), mais,

      c’ est aussi quelqu’ un qui sait encore être fraternel, solidaire et réaliste face à la Mondialisation et ses hold-up ! (pas du tout comme toi apparemment).

      Ce gros bébé qui est le Mouv’, va bientôt comprendre qui est le vrai responsable : l’ UE au forceps, et la mise en place progressive et chaotique d’un Gouvernement Planétaire.
      On voit sur les micro-trottoirs que les citrons sont de +en+ nombreux à se renseigner car personne n’ échappe à l’aspect subversif de l’ Internet encore presque libre.
      Les Gilets Jaunes sont un nouveau concept de portée internationale visant à s’ opposer à terme à cette gestion chaotique de la planète et à visée totalitaire !


  • soi même 3 décembre 2018 20:54

    Il y a beaucoup d’attardé sur Terre, et tant que l’on n’ose pas lutté contre ses préjuger tous jugements sympathies, empathies, antipathies sont nuls et non avenus au regard des événements en cours.


  • aliante 9 décembre 2018 10:49

    la France n’a sans doute pas besoin de gouvernement la Belgique ne s’est jamais autant bien porté que quand il n’y avait pas de gouvernement totalitaire qui pondait une loi par jour

    le pays tourne grâce à ses forces vives et non cette caste de ploutocrates


  • zygzornifle zygzornifle 9 décembre 2018 14:15

    L’origine du problème c’est Macron le sérial-taxeur et sa bande de macronards (les charognards d’en marche) ....

    Exemple de l’effet papillon , une taxe de trop qui déclenche une action rébellion ....


    • baldis30 9 décembre 2018 15:55

      @zygzornifle

      bonjour,
       et pourtant parmi leurs ouailles-députés ils ont un mathématicien renommé qui pourrait leur expliquer ce qu’est un attracteur étrange ....


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