mardi 10 octobre 2017 - par Lem Civa

Vivre ensemble : crash à l’UNEF

Le journal « Le Monde » daté du 7 octobre s’est fendu d’une « Une » peu élogieuse à l’égard de l’UNEF, le célèbre syndicat de la gauche estudiantine. 

Peu suspect de dérive droitière, l’organe de la Vérité officielle s’inquiète d’un communautarisme rampant au sein de l’UNEF : réunions excluant les blancs ou les hommes (ou les deux), salles de prières (inutile de préciser la religion concernée) - l’UNEF a manifestement bien changé ces dernières années.

Cette affaire est allée jusqu’à mettre en émoi Christophe Barbier, l’homme à l’écharpe rouge, illustre gardien du temple du Bien qui en a appelé officiellement à une prise de parole présidentielle rapide sur ces sujets (BFM TV le 9 octobre dernier).

 

Loin d’être une anecdote, cette affaire met manifestement le camp du Bien dans un grand émoi. Car en effet si le fameux Vivre-ensemble ne fonctionne pas à l’UNEF, véritable vitrine du politiquement correct car peuplé exclusivement de jeunes issus de la diversité, « opens » et « progressistes », que va-t-il se passer à l’échelle de la société ?

Le coup est rude, très rude même pour le camp du Bien, et montre que l‘édifice de la bien-pensance moderne bâti à grand renfort d’angélisme, de mensonges et de petites lâchetés depuis plus de 30 ans, commence à se fissurer de l’intérieur.

Si cette affaire est sans doute la plus sérieuse, ce n’est pourtant pas la première : les divergences de vue de plus en plus manifestes entre féministes face à montée de l’Islam, le fameux camp « décolonial » organisé pour la deuxième fois cet été et visant ouvertement à « politiser » les minorités, ou bien encore les frasques quasi-quotidienne de la députée Obono dans les médias viennent compléter un tableau pas si idyllique du prétendu paradis multi-culturel français de ce début de XXIème siècle…

 

Après la guerre, l’Europe occidentale avait pourtant réussi à se sauver de l’utopie communiste en se battant farouchement contre celle-ci. Mais, ironie du sort, c’est aujourd’hui l’arme utilisée pour vaincre le communisme qui se retourne contre elle : les droits de l’homme. Devenus une véritable religion, ils ont fait le lit du multi-culturalisme qui n’en est que la logique, presque inévitable application. Et le multi-culturalisme débouche lui-même presque inévitablement sur le communautarisme. 

Alors que l’on a quitté depuis longtemps le terrain des idées pour entrer sur celui de la foi et de la morale ; aucun argument, aucune réalité ne semblent à même d’ouvrir les yeux des disciples du Bien.

Le monde n’est pas tel qu’il est ; il est tel que nous le voyons, tel que nous le voulons. Et nous ne voulons pas voir que cette nouvelle utopie - en imposant à toute force aux contraires de cohabiter - menace de plonger l’Europe tout entière dans le chaos. 

 



7 réactions


  • Cateaufoncel 10 octobre 2017 09:45

    « Et le multi-culturalisme débouche lui-même presque inévitablement sur le communautarisme. »

    Le presque est à mon avis superflu, du moment que nous nous trouvons en présence de communautés qui, du fait de leur poids démographique, ont toutes les raisons du monde de se sentir culturellement et sociétalement autarciques.

    On peut formuler toutesles anathèmes qu’on veut contre le communautaurisme, on ne peut pas empêcher les gens qui se ressemblent de s’assembler prioritairement.

    Et, à propos du chimérique vivre ensemble, on ne pourra pas indéfiniment faire l’économie d’une réponse à deux questions fondamentales :

    1. - Quelles raisons aurais-je de vouloir vivre ensemble avec des gens qui ne mangent pas comme moi, qui ne boivent pas comme moi, qui ne jouent pas comme moi, qui ne traitent pas leur femme et leur(s) fille(s) comme moi, qui ne veulent pas être enterrés dans la même terre que moi et qui ont des codes sociaux totalement différents des miens, en même temps que la phobie des chiens ?

    2. - Où est-on allé chercher que les musulmans aspireraient à vivre ensemble avec des gens qui marient leurs fils entre eux, qui laissent leur femme et leur(s) fille(s) déshonorer leur famille par des comportements « dépravés », qui, chaque année, « investissent » des milliards dans la Française des Jeux, qui mettent leur chien dans leur lit, et qui absorbent des nourritures infectes ?


    • Cateaufoncel 10 octobre 2017 10:00

       P.S. - A fin juillet, le même « Monde » avait reconnu l’existence des « races », puisqu’un article déplorait la disparition des Blancs du quartier de la Noé, à Chanteloup-les-Vignes. On y lisait des phrases aussi politiquement choquantes que

      «  En réalité, depuis le début, ce qui est en jeu, c’est la mixité ethno-raciale. L’objectif n’est jamais affiché officiellement dans ces termes, car la loi l’interdit, mais c’est bien ainsi qu’il est formulé officieusement. » Renaud Epstein, sociologue

      « La rénovation urbaine ? Bah oui, ça veut dire faire venir des Blancs. C’est ce qui nous manque, c’est ce qui a disparu. » Arona Seck, coordinateur des médiateurs de Chanteloup-les-Vignes

      « Il faut des Blancs, sinon ça devient un ghetto !  » Abdelaziz Zelif, 56 ans, conducteur de bus et président de l’Amicale des locataires de la Noé

      « On a pensé qu’en remettant trois fleurs et en cassant quelques immeubles, on arriverait à attirer des Blancs, mais c’est un vœu pieux », Catherine Arenou, maire Les Républicains, de Chanteloup-les-Vignes.

      Les boutonneux des réseaux sociaux ne se sont même pas déchaînés, on est mal...


    • Alren Alren 10 octobre 2017 16:35

      @Cateaufoncel

      "des communautés qui, du fait de leur poids démographique, ont toutes les raisons du monde de se sentir culturellement et sociétalement autarciques.

      On peut formuler tous les anathèmes qu’on veut contre le communautarisme, on ne peut pas empêcher les gens qui se ressemblent de s’assembler prioritairement."


      Cela est vrai de tous les groupes humains, à toutes les échelles de taille du groupe : on fréquente des gens avec lesquels on a des affinités.

      Le problème surgit quand il y a promiscuité forcée entre personnes qui n’ont rien en commun. Dans les collectivités non choisies par leurs membres, il est rare que ne se forment des groupes opposés, parfois violemment opposés, notamment sur le plan politique.

      Cette promiscuité réelle ou ressentie comme telle, pose problème dans les immeubles des cités où les gens sont entassés, beaucoup moins en zone pavillonnaire.

      D’autant plus que les cités sont habitées par des personnes insatisfaites de leur statut social. Bien souvent les immigrés ressentent un déclassement de vivre dans ces cités HLM qu’ils n’éprouvaient pas dans leur pays d’origine et qu’ils n’envisageaient pas en venant en France, pensant naïvement intégrer immédiatement la classe moyenne française.

      Ils réagissent alors en « s’accrochant » à leur mode de vie natal. Mais que vienne la réussite et qu’ils puissent quitter les cités et alors ils prennent les codes des Français de la classe sociale dans laquelle ils vivent désormais.


    • Cateaufoncel 10 octobre 2017 19:58

      @Alren

      "Mais que vienne la réussite et qu’ils puissent quitter les cités et alors ils prennent les codes des Français de la classe sociale dans laquelle ils vivent désormais."

      Vous voulez dire qu’ils renoncent à leur civilisation et à ses règles pour adopter la nôtre et son absence de règles ? Permettez-moi d’en douter.


  • zak5 zak5 10 octobre 2017 17:03
    Ah les islamogauchistes ! ils sont en train de faire une véritable révolution en occident, Copernic en est jaloux, qui aurait cru qu’un jour on interdit le déguisement ?


    • Cateaufoncel 11 octobre 2017 20:03

      @Cadoudal

      "Omar serait un ancien esclave du CNPF qui malgré sa libération n’aurait jamais retrouvé le chemin du retour, préférant à l’affection des siens les chaines atroces de la CAF et du PMU...« 

      Il y a, dans la volonté de ces gens, de s’installer et de s’incruster malgré tout, une dimension qui nous échappe. Je lisais, hier soir, un texte de Frantz Fanon, psychiatre anti-colonialiste, militant FLN et citoyen algérien par choix, un texte où il n’était question que de dignité, de fierté, de liberté pour des hommes et des combattants de l’indépendance, libérés du carcan colonial, affamés d’humanité etc., etc., etc.

      Dommage qu’il ne soit plus là, Fanon, cinquante ans après, pour nous expliquer ce qu’il y a de digne, de fier et de libre, dans le fait de se présenter dans un pays étranger, la France en l’occurrence, entre deux valises qui contiennent la totalité de ses biens, et de vouloir y rester à tout prix.

       »Nous exigeons la libération immédiate de tous les esclaves Algériens du CNPF et l’organisation d’un pont aérien pour les ramener enfin sur la terre de leurs fiers ancêtres...
      "

      Etes-vous bien sûr que les gouvernants algériens laisseront les avions atterrir ? Parce si c’est pour faire demi-tour au-dessus d’Alger - pardon El-Djaza’ir - et revenir se poser à Nice, Marseille ou Toulouse, c’est bien de la dépense pour pas grand-chose.


    • zak5 zak5 12 octobre 2017 07:09
      @Cateaufoncel

      « Nous exigeons la libération immédiate de tous les esclaves Algériens du CNPF et l’organisation d’un pont aérien pour les ramener enfin sur la terre de leurs fiers ancêtres... »

      Inchallah le premier ministre algérien viendra en France, comme le premier ministre israélien, et dira que l’Algérie demande aux algérien humiliés de rentrer eu bled, et Inchallah surtout, que toute la France s’offusquera de cette déclaration et demandera de garder ses algériens

      on peut rêver hein ! et pourtant l’Algérie est 156 X plus vaste qu’israel 

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