mardi 25 mars 2014 - par ZEN

Vosges blessées

 On achève bien une usine...

                      pourtant modernisée depuis peu.

 Au nom de l'intérêt des actionnaires.

 La mondialisation financière est passée par là...

Un saignée de plus dans le paysage industriel vosgien, ou ce qu'il en reste, après la mort du textile, la désersification de vallées autrefois riches d'activités variées.

 Aujourd'hui, c'est la mort de la ville du papier  ... La plus ancienne papeterie d'Europe, et l'une des plus anciennes usines de France, sinon la plus ancienne, tous secteurs confondus, fondée au 15ème siècle.

 Une usine qui a toute une histoire... 

Il y avait des forêts, de l'eau de qualité, des moulins...une expérience et une qualité rares, qui se sont perpétuées.

 Mais le groupe anglo-finlandais UPM a décidé de fermer cette unite, certes modeste, mais souple et performante, récemment modernisée. 

 Les salariés veulent racheter l'entreprise, croyant en son avenir.

 Mais UFM refuse la reprise de la papeterie par les salariés, qui envisageaient de s'organiser en Scop et de repenser la production selon de nouveaux critères, en s'engageant financièrement de manière conséquente.. Un pari risqué, mais exaltant.

 "...Quelque 85 anciens salariés avaient rallié la Scop, dont le projet industriel prévoyait la reprise de 116 emplois la première année, 130 la seconde puis 160 la troisième, avec une trésorerie initiale de 15 millions d'euros. A sa fermeture fin janvier, la papeterie de Docelles comptait 161 salariés.  Le projet de reprise avait été largement soutenu par les collectivités locales, l'Etat et les banques, qui l'estimaient tous "viable". "Au départ, nous voulions racheter l'usine pour l'euro symbolique, ce que UPM refusé. Nous sommes montés à 3 millions d'euros, ce qui est énorme. Mais UPM n'a pas tenu ses promesses de vendre ses actifs, ils nous ont menti. Ça fait 14 mois qu'ils nous trimballent", s'est emporté Sébastien Saget.   L'annonce fin janvier de la fermeture de cette usine avait marqué la fin d'un symbole, puisque Docelles, en activité depuis 1478, était la plus vieille papeterie des Vosges, qui demeurent le premier département papetier en France. UPM, numéro un mondial du papier pour magazines, avait annoncé il y a un an son intention de réduire nettement ses capacités de production en Europe. Le groupe avait déjà cédé en octobre sa scierie d'Aigrefeuille (Charente-Maritime) une entreprise des Landes, FP Bois. Auparavant, UPM s'était également séparé de Stracel, une autre papeterie à Strasbourg, qui comptait 250 salariés..

 Montebourg est allé au charbon. En vain. 

            Les Scop sont pourtant une alternative au capitalisme financier, représentant un autre modèle d'entreprise.

 



47 réactions


  • Daniel Roux Daniel Roux 25 mars 2014 09:54

    Il est bien dommage que la loi « Florange » ait été vidée de son contenu le plus révolutionnaire : L’obligation de mettre en vente une unité dont une entreprise abandonne la production.

    A la place, des indemnités qui ne remplaceront jamais un salaire.

    Encore une promesse de Hollande qui ne sera pas tenue.


  • ZEN ZEN 25 mars 2014 10:08

    Bonjour,

    Cette loi, non votée par le FdG à cause de ses ambiguïtés, ne concerne que les entreprises de plus de 1000 ouvriers.
    On se demande pourquoi.


  • kitamissa kitamissa 25 mars 2014 10:10

    Ah ..alors si Montebourg est allé au charbon, on est sauvés !!! il avait mis sa belle marinière au moins ?? smiley


  • ZEN ZEN 25 mars 2014 10:23

    Le petit Montebourg à marinière a juste fait acte de présence... smiley
    Service minimum.


  • Yohan Yohan 25 mars 2014 10:25

    Les Scops sont trop souvent considérées comme un remède miracle. Or, il ne suffit pas d’avoir envie de garder son job et de se mettre plus ou moins artificiellement en gentils associés pour être capable de redresser une entreprise qui se casse la figure et qui n’a plus de clients. L’homme étant un loup pour l’homme et s’agissant des affaires de pognon, je ne crois pas à ce modèle hérité de l’autogestion qui a fait long feu. Une entreprise, c’est d’abord l’affaire de son créateur qui y met, sa passion, son enthousiasme, sa compétence et surtout son pognon. Les associés, c’est vite la foire d’empoigne quand ça tourne au vinaigre, il n’y a plus personne et ça se termine plus souvent au tribunal.


    • ZEN ZEN 25 mars 2014 10:32

      Il y a tellement d’entreprises autogérées qui marchent et qui marchent bien, selon des modalités diverses, même en Angleterre.


    • ZEN ZEN 25 mars 2014 10:34

      Au Royaume Uni, avec des soutiens financiers sérieux à vocation sociale, non spéculative.


    • Armelle ARMELLE 25 mars 2014 14:31

      Totalement d’accord Yoan

      C’est regrettable mais ça permettra malgré tout à qqes uns de se rendre ENFIN compte que gérer une boîte n’est pas un jeu d’enfant, et surtout pas de rêveur...
      Il est des cas où le patron n’y peut RIEN. rien de rien.

    • chantecler chantecler 25 mars 2014 17:19

      Votre discours serait valable si on laissait les salariés reprendre l’entreprise .
      Mais là non .
      Des fonds d’investissements ont décidé de la fermer probablement pour reconcentrer l’activité et gérer de façon monopolistique .
      Je ne vois pas où est « l’entrepreneur qui prend des risques » et crée de l’emploi .
      Ici on détruit comme depuis 20 ou 30 ans . On vend les actifs , les machines outils on délocalise ...Et on laisse encore 150 salariés sur le carreau .
      Au fait une des règles du capitalisme n’est elle pas la concurrence qui serait stimulatrice ? Et des lois anti monopoles ?


    • Rincevent Rincevent 25 mars 2014 23:54

      Vous avez l’air de ne pas savoir comment fonctionne une SCOP. On ne se met pas « artificiellement » en coopérative, on y amène son argent. Il ne manque pas d’exemples d’entreprises avec des carnets de commandes remplis mais que l’actionnaire décide de fermer pour des raisons de stratégie interne ou boursières qui n’ont pas à voir avec l’entreprise elle-même.

      Il y a des SCOP qui marchent très bien, avec des gens solidaires ne serait-ce que parce qu’ils ont senti le vent du boulet avant… Si c’est (hélas) parfois comme vous le dites, ce n’est pas une obligation avec des gens qui voient plus loin que le bout de leur nez.


  • kitamissa kitamissa 25 mars 2014 10:26

    Je suis moi même et comme beaucoup peiné de voir nos industrie et savoir faire disparaître chez nous, avec les conséquence que ça génère pour les travailleurs...


    Mais bon à chaque assemblée générale des actionnaires, quand il s’agit de faire un bilan, compte tenu que ce sont les placement par tout une multitude de porteurs d’actions, petits ou gros, mais actionnaires tout de même, des retraités souvent qui placent un peu d’argent pour gonfler un peu plus leur pension...

    Alors quand le cours de l’action est en baisse, évidemment, on demande des comptes au Gérant de société et à son équipe, on peut même les évincer si les résultats sont mauvais, alors dans ce cas, on ferme un site de production qui ne génère plus de bénéfices...

    C’est logique, si on travaille à perte, à quoi bon continuer, juste une question de bon sens.... !


    • ZEN ZEN 25 mars 2014 10:36

      Si les actionnaires n’étaient que des « petits retraités », croyez-vous qu’on en serait là ?...


  • ZEN ZEN 25 mars 2014 10:49

    De plus, cette entreprise, récemment équipée de machines de dernière génération, a été jugée unanimement rentable, au point que les collectivités locales et les banques se sont engagées en sa faveur.
    La baisse de production de papier est l’alibi du groupe finnois. Mais l’usine s’était reconvertie en partie en ramettes pour l’informatique, marché très ouvert.


  • howahkan Hotah 25 mars 2014 10:50

    Vous avez détestè le bolchevisme de lev bronstein (dit Trotski) Vladimir Oulianov (Lénine)et « amis », vous haïssez le neo cons de Milton Friedman et amis, et bien sous peu vous allez avoir la synthèse des deux, un pseudo communisme financier marchand de profit...d’où la notion de bien collectif aura totalement disparu...restera l’intérêt privé de quelques personnes..retours à la barbarie donc...l’a t’ on jamais quitté mentalement ? NON bien sur jamais...

    ceci sera possible grâce à la masse anesthésié par ses propres fantasmes de bonheur impossible , qui y travaille assidument en acceptant, sans jamais le savoir vraiment par stupidité et ignorance de tout donc de soi même, , avec force les mythes de la compétition, donc du meilleur, donc l’élimination,donc le vol du collectif, donc les guerres etc etc etc Pourquoi ? ben au cas ou je gagne tiens banane !! 

    Accepter cela c’est dire OUI ! à ce monde tel qu’il est..c’est inévitable, incontournable, prévisible ,logique ...

    Mythe du meilleur et de la pseudo compétition, qui au niveau du cerveau qui ne nous est plus accessible veut dire division ,moi contre les autres donc cela veut dire en clair élimination ou utilisation des autres..donc l’usine qui disparait n’est rien que de tres normal dans ce système, système que l’on veut cependant maintenir,toujours pour la même raison, : j’espère pouvoir en tirer un max de profit si je peux..

    pourquoi mythe ? parce que si cela etait vrai on aurait donc à chaque seconde le meilleur possible du moment, ce qui veut dire par exemple que les 100 millions de morts des deux guerres mondiales étaient la meilleure option possible.......comme la torture l’est aussi , le chômage, les famines, la pollution chimique etc etc etc
    Je pense que les souffrances et les morts de tels moment déments , et autres, vont se sentir rassurés voir heureux d’une telle découverte aberrante.

    Seul des humains unis qui fabriquent ensemble des moyens pour survivre, en partageant intégralement et équitablement mettra fin à ce monde dément, je crois que nous ne sommes pas murs pour un tel monde, ...Globalement Il va falloir encore pire....

    Salutations.... smiley


    • julius 1ER 25 mars 2014 13:46

      Vous avez détestè le bolchevisme de lev bronstein (dit Trotski) Vladimir Oulianov (Lénine)et « amis », vous haïssez le neo cons de Milton Friedman et amis, et bien sous peu vous allez avoir la synthèse des deux, un pseudo communisme financier marchand de profit...d’où la notion de bien collectif aura totalement disparu...restera l’intérêt privé de quelques 

      @hota
      je n’aime pas le confusianisme que tu entretiens Hota, si tu avais étudié un peu l’histoire tu saurais que pour beaucoup de personnes en URSS après la révolution d’octobre, il y a eu un âge d’or, que ce soit en architecture, littérature, le monde de l’entreprise où de nombreuses expériences ont été tentées, autogestion, coopératives etc....... mais cette histoire là a définitivement été enterrée, bien sûr et pour cause il fallait valider la thèse que le communisme çà ne marche pas, alors les penseurs ont réduit l’expérience soviétique à la période stalinienne et post- stalinienne...... en tous cas tu n’as pas dû lire une ligne des écrits de Trotsky pour le mettre sur me même plan que Friedman...... il faut rappeler que à l’abandon de la NEP, c’est un capitalisme monopoliste d’état ( en terme économique) qui a perduré( hormis quelques kolkhoses qui sont des coopératives ouvrières) les ouvriers n’ayant jamais été propriétaires de leur outil de travail, ce qui représente un énorme décalage avec les espérances ouvrières de la fin du 19 ie siècle. alors avant de faire des amalgames sur des pseudos communismes financiers, je ne vois pas tellement quelle idéologie tu veux servir 

    • howahkan Hotah 25 mars 2014 17:24

      Salut julius..

      merci de partager, tu as peut être raison...cela dit je « vois » les choses comme je le décris, le communisme à la russe devait échouer des le début, but ?(on retrouve des traces de transferts d’argent entre us et Russie pour sponsoriser les plans quinquennaux pour qu’ils ne marchent pas) dégouter le monde de ce qui se fait en commun, deuxième étape débrider le capitalisme, enfin la société marchande de profit aussi....sans aucune limite, guerres, fausse monnaie inclue , vol des richesses partout etc..troisième etape faire passer à la trappe LE FAIT que c’est un collectif qui fabrique tout..= à terme disparition des états donc de l’intérêt collectif qui disparait = apothéose du privé des 1% qui contrôlent tout, qui dit que sans lui rien ne se fait etc etc....plus de social, le controle devient totalement autoritaire...l’humain vit comme les poulets dans un élevage breton etc etc...

      si je pars de bronstein dit Trotski, c’est que pour moi on assiste depuis ce temps là mais aussi avant bien sur au plan sioniste de conquête du monde...

      cela dit trop vite, trop vague, mais des éléments existent un peu partout...à chacun de chercher...je ne roule pour aucun projet , je ne crois pas que l’humain tel qu’il soit devenu depuis disons 5 à 10 000 ans puisse s’en sortir sans un drame énorme et épouvantable....mais bon, il est souhaitable que tout ceci ne soit que mon delire bien sur et que je sois vraiment débile ce qui est possible

      salutations


  • Diogène diogène 25 mars 2014 11:00

    Les actionnaires ne sont plus des personnes, mais des fonds d’investissements qui mélangent dangereusement toutes sortes de produits financiers, toxiques ou pas !


    Ils spéculent en plaçant leurs capitaux là où ils pensent qu’il y a le moins de danger et le plus de rendement, mais ce ne sont pas eux qui élaborent les stratégies et mènent la guerre sur le terrain. l’état-major de la guerre économique sont les capitaines des grands groupes industriels dont Mittal est un exemple visible pour tous.

    De la même façon que Mittal a racheté Arcilor pour supprimer un concurrent et maîtriser les cours du marché de l’acier dont il veut détenir le monopole, le groupe UPM rachète des usines pour les fermer et prendre le contrôle du marché du papier. Il n’est pas question qu’un concurrent détruit renaisse sous une autre forme. La rentabilité de l’outil de production n’est même pas l’enjeu. Le but de la manœuvre est la concentration. Les préoccupations sociales leur sont totalement étrangères.

    Quant à Montebourg, il est temps qu’il trouve un petit sac à main assorti à sa marinière...

    • julius 1ER 25 mars 2014 13:48

      analyse pertinente Diogène, je plusse !!!!!!!!!!!!!


    • stetienne stetienne 25 mars 2014 16:22

      en gros c est ca
      éliminer la concurrence
      c est les meme groupe qui place leur marionette politichiens a la tete de l’europe de la france 


    • Renaud Delaporte Renaud Delaporte 25 mars 2014 18:20

      « Il n’est pas question qu’un concurrent détruit renaisse sous une autre forme. »

      C’est exactement ça. Ce n’est plus un problème proprement capitalistique, dans lequel on calcule le ROI pour optimiser les immobilisations financières. On est au stade suivant : le contrôle financier d’un marché afin de parvenir à une situation de quasi monopole (ou plutôt un oligopole que l’on partage avec deux ou trois copains) afin de disposer d’une force de frappe suffisante pour tenir les cours. A partir de là, le capitalisme à la papa est hors jeu : c’est le financiarisme qui prend les rênes (celui qui n’a plus besoin de pauvres).
      Cela s’exprime, dans les milieux autorisés, par des expressions du genre : « le papier, c’est Untel ». Si tu n’es pas Untel, les banques te feront un bras d’honneur.
      Toutes les banques ?
      Oui, toutes les banques... C’est bizarre, hein !

      Les candidats repreneurs de Fralib connaissent la même problématique, même si un trublion semble pouvoir monter au créneau ces jours-ci.


    • howahkan Hotah 25 mars 2014 20:10

      tout ceci est un effet logique, normal, prévisible, etc de la pseudo compétition, totalement truquée des le départ et organisée par des humains ..

      qui veut voir cela ? pratiquement personne, car « on » veut tout, le pognon, le succès, les possessions, la vie éternelle, la spiritualité etc mais nous n’aurons que la mort....

      au fond de nous on le sait,mis on n’a pas trouvé le chemin pour savoir vivre cela.....c’est en chacun.
      .il n’y aura pas d’évolution, vivre était le miracle....plus pour nous, c’est devenu un cauchemar en souffrance..


  • ZEN ZEN 25 mars 2014 11:12

    Le but de la manœuvre est la concentration. Les préoccupations sociales leur sont totalement étrangères.

    Absolument !


  • jef88 jef88 25 mars 2014 11:31

    l’industrie du papier, comme beaucoup d’autres, souffre du rachat par des groupes purement financiers qui n’ont comme seul objectif que de faire un maximum de résultats.
    - Le facteur humain est ignoré
    - le travail est régi par des procédures et des protocoles
    - les directions locales ne se sentent pas concernées par les éventuels problèmes de leur personnel.
    La papeterie du souche, à Anould dans les Vosges a subi le même sort, elle aussi été plus que centenaire.
    Une papeterie est en train de fermer à Raon l’Etape.
    En fait les acquéreurs de ces usines n’ont qu’un objectif : capturer la clientèle. Ils achètent l’affaire, voient l’évolution des clients, récupèrent les fichiers, et dès que possible, ferment la boîte en continuant à vendre sous la même étiquette mais depuis, de préférence, un pays à bas coûts.
    Nous avons la l’exemple flagrant de la cupidité en action.


  • CorsairePR CorsairePR 25 mars 2014 13:52

    Accusé la seule mondialisation me parait maladroit dans ce cas.

    Pour ce que j’en sais, il y a une surproduction de papier au niveau mondial.

    D’autre part la mondialisation a plutôt profité aux pays développés dans le cas de la prod du papier car les délocalisation coutent trop cher. Les usines sont donc globalement restés chez nous.

    UPM a préféré en revanche garder ses usines chez eux en Scandinavie


  • ZEN ZEN 25 mars 2014 14:01

    Surproduction ?
    Oui, dans certains secteurs seulement. Il y a papier et papier...
    Lisez ce que j’ai écrit plus haut
    D’autre part, à 20 km de Docelles, près d’Epinal, un groupe scandinave prospère


  • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 25 mars 2014 14:17

    « Mais le groupe anglo-finlandais UPM a décidé de fermer cette unite, certes modeste, mais souple et performante, récemment modernisée. »


    Il faudrait savoir pourquoi. Je suppose qu’ils ont des motifs, ils ne vont pas fermer une unité super rentable, comme ça, juste par caprice. Sans connaître leurs motifs, je ne vois pas de quoi on parle. 

    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 25 mars 2014 16:11

      « si ! parce que d’autres unités sont encore plus rentables, les bénéfices encore plus importants ! »


      Pourquoi dites vous « SI »... pour ensuite confirmer ma négation !

      NON, ce n’est pas par caprice, c’est comme vous le dites parce que c’est plus rentable ailleurs. 

  • ZEN ZEN 25 mars 2014 14:29

    Voir les réponses de diogène et de jef88 plus haut...


  • ZEN ZEN 25 mars 2014 15:00

    On ne peut voir de qui on parle quand on prend une phrase isolée de son contexte...


  • alinea Alinea 25 mars 2014 15:26

    Mobilisation générale ; soutien à ceux qui veulent reprendre l’usine ; coup de force si nécessaire ; pourquoi demander l’aval des dirigeants de cette boîte, non mais !
    Gagner cette première manche, et après, affronter la concurrence éhontée des salauds qui feront tout pour la couler !
    Bon sang, sommes-nous à ce point piégés sans qu’aucune force ne puisse y tailler une faille ?
    C’est tous les jours qu’on nous fait ce genre d’annonce, on attend quoi ?


  • Cassiopée R 25 mars 2014 15:40

    Le capitalisme n’a jamais eu pour but de créer ou de maintenir des emplois, son but est de faire de l’argent. Même avec un pays qui comporte peu d’industrie et peu de service, si la finance suit alors ce sera considérer comme un bon résultat économique constratant avec un mauvais résultat du chômage.


    Mais pour celà, la politique réponds aux exisgeances financières, en truquant les chiffres du chômage, de tel manière à montrer qu’il y a plein emploi et rentabilité financière.

    Alors des cas comme celui-ci sont peu de chose à côté d’une machine bien rôdée, croissance financière et truquage des chiffres du chômage.

    • jef88 jef88 26 mars 2014 12:17

      il ne faut pas oublier qu’il y a deux types de capitalisme !
      1- un groupe met ses économies en commun et crée ou reprend une entreprise
      - ils sont connus
      - ils dirigent eux même
      - ils risquent leurs économies
      2- une holding dont on ne connait pas les « vrais » actionnaires achète une boite
      - objectif : faire du bénef
      - objectif : pas d’Impôts
      - objectif faire monter le cours de l’action
      - risque ? perdre du fric, mais avec les combines fiscales et l’anonymat des actionnaires ..... boof !


  • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 25 mars 2014 16:20

    Question à tout le monde : quand vous achetez une ramette de papier pour votre imprimante ou un cahier d’école, vous prenez le moins cher ou le plus cher à qualité égale ? 


    Je pense que les actionnaires font la même chose. 

    A mon avis, il ne faut pas tout mélanger. Le vrai problème est de ne pas être propriétaire de son outil de travail, donc d’être un employé. Il faut travailler pour soi-même, pas pour un autre, pas pour des actionnaires qui sont à 5 000 ou 20 000 km et que l’on ne connaît même pas. 

    Les SCOP sont donc effectivement la solution à cette erreur capitaliste, mais ces formules sont peu favorisées par le système et ne correspondent pas à la mentalité de la plupart des gens (« tu seras salarié, mon fils, trouve une bonne entreprise ! »)

    • Rincevent Rincevent 26 mars 2014 00:08

      Ah, là vous touchez un point sensible de notre monde du travail… En effet, entre rentrer dans une grosse boîte avec un emploi « clé en main » et créer son job (puisque dans une Scop on paye pour y entrer) il y a une grosse différence de mentalité.

      C’est bien pour ça qu’on n’entend parler de coopérative que quand une entreprise va fermer. Le militantisme ne vient à certains que le couteau sous la gorge...


  • vesjem vesjem 25 mars 2014 20:56

    la mondialisation dans toute sa logique inhumaine ; ce n’est que le début !
    attendez l’avènement du marché transatlantique , et vous pourrez admirer le dépeçage en règle du peu d’industries qui subsistent ;
    notre petit gros et traître « flambi » accélère le processus avant sa destitution ; un pactole l’attend dans un paradis ;


  • Christoff_M Christoff_M 25 mars 2014 20:59

    Une société infernale gérée par des robots et des chiffres nous approchons dangereusement du non retour !! les conseils d’administration servent uniquement a distribuer des postes bidons et des salaires mirobolants a une élite mondialistes leurs « amis » et leurs rejetons...

    Ce sont des machines et des algorithmes qui gèrent les fonds il y a bien longtemps que notre société a vendu son âme au diable en laissant faire des machines ( la plupart des matheux dans les salles de marchés ne savent même plus ce qui se passe sur leurs écrans !! ( d’ou la crise de 2008 personne n’osa avouer que les milliards d’operations envoyées par seconde non maitrisées ont aboutit au chaos que vous connaissez !!)


  • Christoff_M Christoff_M 25 mars 2014 21:01

    un machinisme froid et infernal qui avait commencé en 1900 avec les machines... maintenant avec les ordis et les réseaux mondiaux on a créé la machine infernale plus du tout maitrisée par les operateurs qui aboutira a un krach dix fois pire !!


  • Ruut Ruut 26 mars 2014 09:18

    Il faut comprendre qu’actionnaire = fermeture a moyen terme.
    Seul un vrais patron sans actionnaire donne une entreprise viable dans le temps.


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 mars 2014 09:30

    Zen,
    C’est l’ Union européenne qui a ouvert les portes à la mondialisation.

    Les Traités européens ont institué la liberté de circulation des hommes, des marchandises, des capitaux et supprimé les régulations qui protégeaient les entreprises françaises.

    C’est l’article 63 qui a supprimé le contrôle des capitaux, ouvrant la porte aux délocalisations et aux achats d’entreprises par des fonds de pensions qui les ont siphonnées avant de les laisser tomber. Et permis à Mittal d’acheter Arcelor.

    C’est l’ UE qui a mis en concurrence les salariés, aussi bien à l’intérieur de l’ UE qu’avec les salariés du monde entier.

    C’est l’euro trop fort, et impossible à dévaluer, qui plombe les exportations.

    Voici deux cartes de l’industrie française après 40 ans d’ouverture à la mondialisation : 1968 - 2008

    « Le bilan de l’UE et de la mondialisation » par François Asselineau.

    Pour remettre en place les régulations et les contrôles, pour sauver les entreprises et les emplois, il faut sortir définitivement de l’ UE et de l’euro.


  • alberto alberto 26 mars 2014 14:12

    Salut Zen :

    Désolé d’arriver à la bourre, comme d’hab ! smiley

    Bravo quand même pour ton article.

    Cependant, si « l’économie solidaire » représente une réelle alternative à l’économie de style charognard qui règne actuellement, elle reste vue d’un mauvais œil par tous ces banksters qui n’apprécient pas que d’autres jouent avec d’autres règles que celles qu’ils ont édictés : ai-je été clair ?

    Bien à toi smiley  


    • ZEN ZEN 26 mars 2014 17:24

      , tous ces organismes coopératifs et mutualistes

      ci-devant coopératifs !
      Vous en oubliez : la Fnac, etc...
      Les dérives sont propres aux groupes qui se sont laissés aller aux facilités de la finance mondialisée et aux lois mimétiques de la capitalisation-concentration.
      On voit à quelles impasses cela a mené, les agriculteurs étant devenus les larbins de l’organisme financier qu’ils géraient au début
      Vous oubliez celles qui marchent (voir mes liens plus haut) et qui résistent...


  • ZEN ZEN 26 mars 2014 14:40

    Salut alberto

    Tout à fait ! mon joueur de flûte...

    A++


  • Depositaire 26 mars 2014 15:14

    Il est plus qu’évident que l’avenir de l’humanité ne peut être que dans la coopération, le partage, le bel agir et le bien vivre ensemble.

    Si on interroge n’importe quel individu, ou presque, (il faut mettre de côté les psychopathes de l’oligarchie mondiale qui n’ont plus grand chose d’humain et qui, à mon sens sont irrécupérables), sur cette question, sur le fond, il admettra en dehors de toute éventuelle possibilité effective, la véracité de cette affirmation.

    Le problème est que peut-être l’humanité a besoin d’un choc salutaire pour enfin se réveiller. Faudra t-il arriver à une catastrophe planétaire, écologique, économique ou guerre à l’échelon de la planète, pour qu’enfin les gens se réveillent ?

    Pourquoi si peu de gens prennent conscience de la nécessité de changer de paradigme pour vivre enfin dans un monde où il fait bon vivre ? Je dois avouer que cela me laisse toujours perplexe. A quoi bon cet égoïsme, cette avidité, cette cupidité, cette recherche de la domination de l’autre ou des autres ? Pour exalter cette pauvre chose qu’est l’ego ? Mon Dieu, quel constat affligeant.

    Mais il n’y a pas besoin que l’intégralité ou même les trois quarts de l’humanité se lève pour dire : « stop, nous ne voulons plus cela ! » Il suffit d’un certain pourcentage relativement minime qui agit comme le levain dans la pâte pour faire bouger les choses.

    Alors je m’adresse à toutes celles et tous ceux qui ont encore une conscience pour leur dire : levons-nous et agissons pour changer ce paradigme de société pour le remplacer par un autre plus juste qui mettra l’épanouissement de l’être humain sur tous les plans au centre des préoccupations !!!


  • Denzo75018 26 mars 2014 17:40

    Vous vous trompez dans votre diagnostic !
    Vous vous trompez de débat en politisant et biaisant votre analyse ....

    En effet vous omettez une condition sine qua non pour qu’une entreprise soit viable et indépendamment du courage, volonté et histoire...qui se réécrit chaque jour, c’est qu’une entreprise DOIT IMPÉRATIVEMENT avoir des CLIENTS ....et malheureusement le secteur porte mal parce que la presse écrite se porte mal !
    RIEN A VOIR avec les « actionnaires » !!!!!!


  • ZEN ZEN 26 mars 2014 20:07

    A Docelles, on ne fait pas de papier journal...


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