lundi 25 janvier 2010 - par Yohan

Vous reprendrez bien un peu de tassergal ?

Les restaurateurs pour touristes font preuve de beaucoup de désinvolture dès qu’il s’agit de traduire la carte des agapes promises à nos palais. Tout voyageur en a sûrement fait un jour l’expérience.

En la matière, le pire est à trouver chez les restaurateurs de poisson. Passons sur l’orthographe souvent approximative de leurs cartes pour filer droit à l’essentiel.

Ces toqués de la friture ont le chic, il faut le croire, pour dégoter des traducteurs à la petite semaine, des amateurs aussi distraits que mal payés, j’imagine.

Chez certains, ça fleure bon le le cousin qui s’y colle parce qu’il est le moins pourri en langues. Autant le savoir, chaque restaurateur compte dans sa famille un traducteur en puissance.

Pas plus tard que cette semaine, nous avons encore vérifié ce postulat dans un restaurant stambouliote, situé en bordure de la mer de Marmara.

Avant cela, nous avions opté pour une petite gargote à poisson dont le menu était juste traduit en anglais, laissant supposer que le reste du monde sait parfaitement ce qu’est un sea bass, un cod ou encore un glassfish.

Raison de plus pour aller faire un tour en cuisine pour juger sur pièce avant de commander.

Las ! le présentoir n’est guère garni. Nous montrons du doigt ces jolis poissons bleutés qui se signalent à notre attention par leur apparente fraîcheur.

« Bluefish ! » nous conseille l‘affable restaurateur, « verrry good, verrrry frrrresh today....Marmara sea, ! ». Rassurés par sa bonne tête de turc, nous nous laissons convaincre.... sans trop savoir ce qui nous attend.

Va donc pour la suggestion du chef, du genre à laisser croire au client qu’il est roi, alors qu’il n’est qu’un roitelet en sursis.

Six d’entre ces fameux bluefish posent pied sur notre tablée quelques minutes plus tard, coincés en deux grosses lamelles d’oignon, appétissants en diable et en assez bon état pour permettre une identification plus poussée.

Nous penchons d’abord pour un genre de sardine, puis pour un genre de hareng, autant dire pour un genre de poisson.... En réalité, nous sommes bien en peine d‘identifier la chose. Pas le temps de pousser l’investigation bien loin, car poisson grillé déteste le réchauffé.

Au goût, assez d’indices pour éliminer hareng et sardine, mais nous sommes en tout cas conquis par la fraîcheur et la saveur délicate de la chair de nos compagnons à nageoires du jour.

Dès le lendemain, l’affaire m’ayant taraudé une partie de la nuit jusqu’à l’heure du chant du muezzin, je me mets derechef en mode inspecteur Colombo.

Après avoir scruté les menus d’une petite dizaine de cantines à poisson, je tombe en arrêt sur une carte traduite en trois langues, dont la nôtre. Là, je lis que notre fameux bluefish serait un loup de mer, un bar donc, selon mes modestes connaissances. Or, le bar est aussi à la carte, deux lignes plus haut. C’est à ne rien y comprendre...

Dieu merci, internet n’étant pas fait pour les chiens, je vais vite en avoir le coeur net.

J’y trouve effectivement de quoi satisfaire ma curiosité : « Bluefish, littéralement poisson bleu, en latin Pomatomus saltatrix, snapper, skipjack et en français : Tassergal ». Ce bluefish est donc un tassergal et non un loup de mer.... ce qui ne m’avance guère d’ailleurs, puisque ce nom de tassergal ne me dit rien non plus... ce qui ne fait qu’aiguiser un peu plus ma curiosité.

La lecture d’un document ancien publié par Ifremer fera l’affaire. Celui-ci m’apprend que l’espèce peut atteindre la taille de 80 à 90 centimètres et peser jusqu’à huit kilos. Diable !....ceux que nous avons mangé étaient si petits...

Le tassergal se signale donc par son extrême voracité. Sa gueule prognathe et son maxillaire inférieur remontant auraient dû nous mettre sur la voie d’un carnassier. Ayant pris soin d’inspecter mon poisson d’hier, en lui ouvrant la gueule, par pure curiosité, je m’étais bel et bien fourvoyé. Cette rangée de petites dents affûtées comme des lames de rasoir aurait dû m’inviter à plus de prudence et à rejeter d’emblée l‘option sardine, ô combien ridicule.

Ce poisson bleu pélagique est un gros vorace capable d’occire des proies en grande quantité rien que pour le plaisir. Il est même rapporté que ce tassergal là n’aurait rien à envier à son cousin d‘Amérique, le redoutable piranha qui sévit dans l’Amazonie.

Très rare sur nos côtes, il parait qu’il fait rêver les pêcheurs, autant que les chasseurs apnéistes. Des pêcheurs qui racontent sur lui le genre d’histoires qui se chuchotent près du poêle à bois, après quelques bonnes rasades de pastis...ou de raki....

En tout cas, il faut retenir que ce poisson, qui tue pour le plaisir de tuer, est un drôle de client qui se tient mieux à table que dans son milieu naturel.

Finalement, je me demande si tout cela n’est pas un fait exprès, pour stimuler l’intellect paresseux du touriste inculte que je suis...



29 réactions


    • Pyrathome pyralene 25 janvier 2010 13:14

      J’adore ce genre d’article qui fait un bien fou à Agoravox. Bravo à l’auteur !

      JP Pernaud adore ce genre d’article , le poisson enfûmé ne parle pas du wtc.............Un article , ça ? pour le figaro -magazine smiley......pitoyable...


    • snoopy86 25 janvier 2010 13:31

      Salut Yohan et bravo aussi !


    • Pyrathome pyralene 25 janvier 2010 13:53

      Vla les morues qui frétillent....


    • snoopy86 25 janvier 2010 16:13

      Abus signalé smiley

      A moins que Yohan n’ait obtenu de pouvoir modérer lui-même son article ...


    • Yohan Yohan 25 janvier 2010 21:40

      Pyra.
      Permets moi de te dire que l’ostracisme débile de la gauche vis à vis de JP Permaud est tout aussi révélateur qu’ égal à leur mépris pour les travailleurs manuels. Au moins, lui il s’intéresse aux gens dont on ne parle pas et son journal est d’ailleurs apprécié des gens simples. Simple ne voulant pas dire idiot, nuance que tu n’es pas capable de saisir, dans ta petite tête bornée


  • ARMINIUS ARMINIUS 25 janvier 2010 12:34

    Sauf erreur le loup de mer est un poisson assez nouveau venu sur l’étal des poissonniers que l’on trouve en filets ( son aspect entier étant peu engageant : ressemble à un énorme gobi) rien à voir avec le loup de méditerranée et à son frère sans taches le bar de l’atlantique, tous deux délicieux.
    Les poissonniers( et certains restaurateurs) aiment bien entretenir le doute tout comme pour l’épouvantable perche du Nil ( le cauchemar de Darwin), n’ayant aucun rapport avec notre perche commune de lacs et de rivières, tant appréciée de nos amis genèvoix ( quand elle n’est pas importée...) Merci à l’auteur pour l’info sur le Tassergal, les poissons de qualité méritent d’ être connus.


  • Sandro Ferretti SANDRO 25 janvier 2010 12:38

    Yohan,
    Le poisson est un loup pour l’homme.
    Le loup est un loup pour le bar, que le bar aborrhe.

    Personnellement, je ne mange plus que des poissons-pilotes, que je fais griller directement sur les échappements de ma Formule 1.


  • LE CHAT LE CHAT 25 janvier 2010 12:47

    avec un poisson chat , on trouve pas d’assiette assez grande !


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 25 janvier 2010 13:26

    Bar - man

    Un haddock pour la cinq ...

    Les Sars dinent à l’ huile ...

    Votre excellence sérénichissime ....

    Escroc .


  • balthasar1er 25 janvier 2010 14:07

    le cancre nous a produit une de ses spécialités maison,il s’attaque au fonds marins maintenant c’est surement pour sonder la profondeur abyssale de sa bêtise.


  • Pyrathome pyralene 25 janvier 2010 14:14

    Ce matin sous-marin…

    Ce matin sous-marin sous la mer de la honte,
    L’Atlantide Paris se livre aux coraux lents
    Et, squale oisif entre les temples ondulants,
    Tu écoutes l’écho de la mort des Atlantes
    Erreur comme toi-même aux arcades noyées.

    Amant de Paris tu es changé en requin
    Triste ; toutes les rues de la Paix sont noyées ;
    On lit encor les noms de Paix et de Paquin
    Ondulant par lambeaux dans l’eau lourde, où ondule
    Quelque fantôme aussi de colonne Vendôme.
    Paris dort son glauque armistice, avec ses rues
    Où la chair et la paix et le pain sont fantômes ;
    Ton spleen survole à coups d’ailerons veloutés
    La survivance des beaux passages cloutés
    Comme des lois qu’un temps indifférent nivelle,
    Et toujours, par l’eau sombre où l’algue s’échevelle
    Du souvenir dans cette tiède demi-nuit,
    Ô amant de Paris changé en rquin triste,
    Tu reviens au gré lent des courants de l’ennui
    Vers l’étalage étrange et bourgeois, rue Auber,
    Où l’on voit des spodumènes, des améthystes,
    Des orthoses, et qui, protégé de la mer
    Et du siècle comme un aquarium inférieur,
    Organise dans le vert silence un concert
    De noms rares, de feux congelés en silices,
    De bleuités, de viridences, de jaunesses,
    Autour du centre astral qui régit la vitrine,
    Un grand triphane jaune de Madagascar.
    (On entend sous Paris, sous le fond de la mer,
    Une vitesse ancienne ou future frémir.)

    Paris dort repliés comme un homme en famine
    Serrant sa faim sur lui comme un renard rongeur ;
    C’est le creux, c’est le manque d’hommes, c’est le vide
    De pain, c’est l’absence des alcools aux terrasses
    Et dans le cœur ce trou des soldats prisonniers ;
    C’est Paris maigre, la rue Lepic sans paniers
    D’artichauts, de melons, de belons, de rascasses,
    Les Halles sans salade et les quais sans poètes
    Avec toi seul pour lent requin le long des boîtes ;
    C’est Paris sans journaux, sans amour, sans croissants,
    Sans gloire, sans minuit, sans ses mâles, et sans
    La facilité sexuelle des taxis.
    Armistice, aveulissements, ataraxies.
    L’encre a cessé sa bonne odeur rue du Croissant,
    Les croissants de Chiboust existent par leur manque,
    L’or exilé ou mort laisse veuves les banques
    Sous-marines rue de Choiseul ou rue Vivienne.
    Il n’y a plus la mer de voitures, leurs chaudes
    Soies en Gulf-Stream dont les asphaltes se souviennent ;
    Il y a cette mer de la honte où tu rôdes,
    Squale, où ton museau pénitent, quand il aura
    Contourné cette vague dune l’Opéra,
    Reviendra doux heurter l’ancien jardin sous verre
    Et sa flottante orchestration de feux glaciaires.

    Autour du grand triphane de Madagascar.

    Jardin, jardin des joies mortes – pierres de lune,
    Des anciens soirs – béryls et des deuils tourmalines,
    Jades pour le toucher de lèvres dont le fard
    Est au passé comme un soleil d’amour perdue.
    Ces pierres tremblent de la même maladie
    Dont tu vois onduler comme un bâton dans l’eau
    L’Obélisque et le jour, la colonne Vendôme,
    Les certitudes, l’Arc de Triomphe et une Âme.
    Ô amant de Paris enchanté en squale, ô
    Requin pour expier tels soirs comme des proies,
    Ces béryls habités des spectres de tes joies
    Tu heurtes la cloison vaine qui t’en sépare
    Et qui vibre attentivement quand tu entends
    Sous la mer ce lointain tonnerre par instants.

    (Et dans Paris passaient pourtant des passants rares,
    Sans qu’on sût s’ils passaient en chair, ou si c’étaient
    Les ombres des vivants du ciel qui descendaient
    Vers le fond de la mer, d’une altitude heureuse.
    Non. C’était le nouveau bétail bleu de la honte,
    Les lémures broutant la honte aux plaines bleues.
    Il en est qui pressaient tristement leurs pas d’ombres
    Vers une anfractuosité froide où dormir.
    Il en est qui paissaient des millions précaires,
    D’ironiques argents sans pouvoir de loisir,
    Sans l’alcool des autos, le haschich des croisières,
    Sans voitures, sans lits-avions, sans Juan-les-pins ;
    Il en est qui mendiaient bleus des tickets de pain.)

    Et nul, ni le requin pèlerin vers l’ancienne
    Vitrine aux pavements de gemmes rue Auber,
    Ni les bancs résignés d’espèce parisienne,
    Nul ne sait quel trommel sous le fond de la mer
    Mélange en écroulements de temples les âges,
    Quel centaure d’en bas fait passer les orages
    De ses galops d’Est en Ouest, du Sud au Nord ;
    C’est des tonnerres inférieurs, c’est les passages
    Des chevaux démontés des escadrons des morts
    Qui reviennent, sauvages hardes descendues
    Aux enfers, comme aux champs des batailles perdues,
    Faire ébouler d’Est en Ouest, du Sud au Nord
    Leurs grandes charges vagabondes sous la mer.

    C’est peut-être ton présage, Canon futur.

    C’est peut-être un grand Maître au travail sous la mer.

    Détourne-toi des prestiges morts du triphane,
    Mon squale ; entends l’appel du futur sous la mer.
    Exorcisé requin, reprends ta forme humaine,
    Trouve la trappe, essaye un tunnel, pose un pied
    De vertical explorateur sur l’escalier
    Qui mène à la Maison Manente, à la Matrice.
    Un Maître y fait rouler dans l’ombre un Maître-Mot
    En foudres sourds parmi la moiteur génitrice.
    Mineur du minerai d’aller vite,
    Métro,
    Métro, Métro, maternelles entrailles.
    Mineur de la vitesse en sous-sol des batailles,
    Métro plus merveilleux qu’il y a quarante ans,
    Qui savais la vitesse il y a quarante ans
    Et qui foules encor par tes courbes artères
    Le beau sang d’aller vite au cerveau des mystères.
    Métro intact au fond de la honte, Métro
    Vivant comme il y a quarante ans, et l’auto
    Qui volait dans ton ciel de boulevards est mote.
    La tiédeur, on est près du feu central, nourrit
    Sur tes murs les noms lourds d’Europe et de Concorde :
    Il faut ces touffeurs de serres d’art à ces fruits
    D’Atlantis pour mûrir pensivement leurs globes.
    Tes trains, métro, les grandes pompes de l’espoir,
    Tirent encor l’eau d’aller vite du puits noir.
    Tes trains s’évasent des tunnels comme des gerbes
    Et vont s’élargissent comme on dit que les gerbes
    Des nébuleuses vont s’espaçant dans le ciel,
    Les yeux d’or de tes trains divergent, comme au ciel
    Nous épanouirons en fleurs simultanées
    Le divergent bouquet délié des années.
    Tu vis encor, héros Métro ; j’ai trouvé
    La Vitesse, l’autre espérance, l’autre V
    Enfouie au profond des grottes de Mémoire,
    Et c’est toi, beau voleur souterrain de la gloire
    D’aller vite, qui sus soustraire et cultiver
    Ce premier Verbe la Vitesse l’autre V
    Quand le déluge vert eut noyé les voitures.
    Sur tes voûtes s’ensable un Paris sans voitures
    Et s’abandonne aux algues de mourir, le pain
    Manque, un jaune soleil agonise au triphane,
    Le béryl meurt, et tous les luxes bleus se fanent ;
    Mais ta cuve en rumeur est un tiède pétrin
    Où, comme un bras infatigable, chaque train
    Rebrasse et repétrit l’espérance innommée
    Et remalaxe monotonement l’idée
    D’un pain futur encore vague à notre faim ;
    Et la mer de la honte alourdit ses sargasses
    Sur Paris sans parfums, sans alcools aux terrasses,
    Sans tous les soirs de tous les néons exaltés,
    Mais tu vis sous la mer, Métro, nos vieux étés
    Sont descendus aux pressoirs secrets de tes caves,
    Tu vis encor, tu respires par grandes rames
    En cadence, et pour un grand Pain ou un grand Vin
    Tu travailles encore l’épais mélange humain
    Jusqu’au jour où ta roue étant assez tournée,
    Ton rite ayant assez révolu ta journée,
    Assez centrifugé ta cohue enfournée,
    Ton vin ou ton levain soulevant les voussures
    Fusera dans la mer des mornes salissures,
    Aveuglera d’un geyser de feu les lémures
    Broutant la honte aux fonds abyssaux de l’histoire,
    Et vomira la haute flamme expiatoire
    D’un volcan de vitesse aveugle et de victoire.................... smiley


    • Bobby Bobby 25 janvier 2010 17:08

      je vous ai octroyé 1, « pour l’encre », l’humour n’étant pas négligeable... bien qu’un peu longuet, n’ayant probablement personne pour vous disputer « pire haleine ».


  • Ar Brezonneg 25 janvier 2010 16:18

    C’était du bar d’élevage.... Et d’importation en plus ! Le même que celui qui est vendu à Rungis ! nourri aux granulés dans des bassins

    Rien à voir avec le bar de Bretagne !... Celui là il faut aller le chercher !...

    Sur la « côte » aussi les restaurateurs jouent avec le nom de « loup » , ce qui est du vol !... Sa chair est très différente ! Le poisson aussi !!!!
    Bref ! il vous a roulé !


  • marcel 25 janvier 2010 16:44

    L’important est de trouver un bon débit de poisson .
    Il faudrait comme le dit le calmar fournir les pieuvres que le tassergal est le bluefish .


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 25 janvier 2010 16:46

    Pyralène et Morice

    le mariage de la carpe de Tourcoing ....


    • Bobby Bobby 25 janvier 2010 17:17

      ...On y fait certainement de très bonne gelées... à « tou-coing ». Elles sont appréciées !


  • Yohan Yohan 25 janvier 2010 17:51

    Mais puisqu’on vous dit que ce n’est pas du Loup, mais un Tassergal ce qui n’est pas la même chose


  • Yohan Yohan 25 janvier 2010 17:57

    Le Pyralène est un raimora, qui aime à se ventouser sur le requin de Jara, un autre genre de prédateur connu sur l’internet


  • marcel 25 janvier 2010 18:02

    @capitaine :

    Ce requin de Charles pasqua(le)
    Agile de Raie
    Sale maigre (le poisson)
    Si l’’encre seiche ? je ne « sepia » .
    Belle paire de loches
    Battre sa poulpe
    Marlin l’enchanteur
    Est-il mort Hue ?
    Qu’il est lent Guy !


  • Yohan Yohan 25 janvier 2010 18:07

    Un petit raki pour les amateurs du jour, Trolléon, Sandro, Snoppy, Captain et les autres


  • marcel 25 janvier 2010 18:23

    vairon de Komodo
    Brochet qui se fait des sandres
    Chevesne ment !
    Homard j’arrive
    Le sort du hareng
    Barbeau Livien
     Lieu commun
    Rendez vous , vous êtes cerniers
    Vive Annaud
    Au bar accoudé
    Tanchéité
    Ide de Mars
    Carpe diem
    Retour ablette (au bled)


  • Christoff_M Christoff_M 26 janvier 2010 07:45

    ça me rappelle les « dorades » en Crète, de toutes les formes et de toutes les couleurs....


Réagir