vendredi 12 octobre 2018 - par Renaud Bouchard

Vous voulez que je réponde en Français ? Manu speaking in Erivan City/Grad/ Երևան

Mais komankiparle ?

 

Lors de l'intervention de M. Macron devant l'assemblée de la "French Tech", réunie le 9 octobre 2018 à la Station F à Paris, le public aura été le témoin d'une causerie dont la dérive langagière demeure surprenante comme le montre la vidéo qui suit :

https://youtu.be/obGfbpfZzJQ?t=26

"Vous voulez que je réponde en Français ?" a demandé le chef de l'Etat qui s'exprimait en public. La "start-up nation" était en effet de retour quelques heures avant l'ouverture du 17e sommet de la francophonie à Erevan, en Arménie, où s'est donc rendu le président français.

 

Parlons franchement. La situation ne s'améliore pas exactement. On le voit en France mais aussi à Erivan.

Les trémolos sont convenus, même s'ils ne manquent pas de souffle et de panache...

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/10/11/a-erevan-emmanuel-macron-plaide-pour-une-francophonie-de-reconquete_5368039_3212.html

...mais beaucoup reste encore à faire après la réunion qui s'est tenue jeudi 11 et vendredi 12 octobre 2018 dans la capitale de l'Arménie, l'outil devant être solidement défendu et amélioré, comme le montre l'intéressant débat ci-dessous :

https://youtu.be/zcYFO7kjBTU?t=160

Les faits montreront plus tard ce qu'il en est de l'impression donnée par le chef de l'Etat de s'être lui-même piégé dans une situation diplomatique aux ramifications complexes en essayant de recueillir les bonnes grâces d'un état avec lequel les relations sont compliquées (le Rwanda de M. Paul Kagamé), et voilà que M. Macron ne cesse de s' exprimer dans une langue - l'anglais -, qui est devenue celle de la nouvelle patronne de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo, ministre des affaires étrangères du Rwanda.

https://francais.rt.com/international/54550-role-conteste-france-dans-nomination-nouvelle-presidente-francophonie

https://www.la-croix.com/Monde/Francophonie-pleine-errance-2018-10-11-1200975208

 

I- Pourtant, lors de son dicours prononcé lors de l'ouverture du XVIIe sommet de la Francophonie, M.Emmanuel Macron a appelé les dirigeants des 84 pays membres de l'OIF à réinventer la francophonie, souvent "trop institutionnelle", selon lui.

 

Sur un ton vibrant et inspiré, le président français a en effet pris la parole au premier jour pour ouvrir le XVIIe sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Lors de son discours, le chef de l’État français a ainsi appelé les participants à "réinventer" la francophonie, laquelle n'est "pas un club convenu, un espace fatigué, mais un lieu de reconquête" des valeurs comme les droits de l'Homme, a-t-il dit.

S'adressant à une quarantaine de dirigeants, le président français a souligné les reproches parfois faits à une francophonie "trop institutionnelle". "La Francophonie doit se redonner un mandat fort en faveur de notre langue", a-t-il déclaré, en particulier en promouvant le français "dans les échanges" et les institutions internationales comme l'ONU ou l'Union européenne. "On doit pouvoir échanger, négocier, proposer des initiatives dans notre langue."

Bravo !

"L'anglais est devenu une langue de consommation. Le français est une langue de création", a-t-il jugé, appelant de ses vœux la création d'un congrès des écrivains francophones. "Cela n'a jamais été fait", a-t-il souligné, et cela permettrait de promouvoir le français comme étant "la langue de la création", ce qui le différencie de l'anglais, "langue d'usage". Admettons, même si en matière de littérature le monde anglophone est lui aussi d'une très grande richesse due à ses locuteurs dans le monde entier.

Question, mais alors, pourquoi M. Macron s'est-il exprimé comme il l'a fait dans la vidéo précitée ?

"Vous voulez que je réponde en Français ?" a-t-il demandé.

Mais oui, M. le Président ! N'êtes-vous pas francophone ? Croyez-vous à ce que vous avez déclaré en public deux jours plus tard ?

II- Manu et Zazie

Comme Roland Barthes le remarquait à propos du roman intitulé "Zazie dans le métro" en particulier et de l'oeuvre de Raymond Queneau en général, lequel parlait une langue remarquable qu'il connaissait et pratiquait parfaitement, "Zazie (petite fille redoutablement intelligente , drôle et délurée qui visite Paris) circule dans son roman à la façon d'un génie ménager".

"La langue de Zazie dans le métro relève en effet à la fois de l'argot des années 1950 que Raymond Queneau consigne dans son œuvre et de la conception théorique du langage qu'il se faisait. Dès le premier mot, le fameux « Doukipudonktant », on peut constater l'utilisation ironique du langage qui se développera tout au fil du roman, entre langage familier, orthographe burlesque, jeux de mots, syntaxe populaire et autres néologismes, passant notamment par plusieurs mots-valises."

Queneau utilise donc le néo-français dans son œuvre. Selon lui, il s'agit de la langue parlée par les Français, mais qui n'a jamais été retranscrite sur le papier, jusqu'à la parution de son roman précité dont la drôlerie, nouvelle à l'époque, commence à plus que gentiment vieillir.

M. Macron, lui, "disrupte". Il utilise devant un public acquis à la French Tech (et pourquoi pas à la technologie française ?) un autre type de néo-français, mais un français littéralement saccagé, entrelardé par un globish supposé imprimer à son langage et à son expression une touche de modernité sans doute voulue, conçue ou imaginée incarner l'irruption de plain-pied ou à pieds-joints (le lecteur tranchera sur la finesse acrobatique de cette double subtilité conceptuelle) dans le monde qui "va de l'avant", un univers moderne ou supposé tel, sorti de la gangue moyennâgeuse dans laquelle demeureraient figés ses concitoyens et compatriotes attardés.

Avec "Zazie dans le métro" (pochade charmante mais très datée, comme le film de Louis Malle), la présence de l'argot qui fait le charme de l'oeuvre littéraire et de son adaptation cinématographique avec de très bons acteurs, est indéniable : au-delà des "bigophone", "coinstot" ou "vous m'emmerdez", la langue de Queneau emploie aussi de nombreuses tournures syntaxiques populaires comme les redoublements de pronom relatif ("pourquoi qu'on") ou les reprises adverbiales ("c'est-y pas"). La langue parlée entre donc conventionnellement dans le roman, et d'abord dans les dialogues, dans la bouche des personnages et de la fillette.

Mais comment M.Macron, dont les qualités langagières et littéraires sont réelles et remarquables, qui écrit et s'exprime agréablement, peut-il se laisser aller à un un tel dérapage langagier, incompréhensible pour un auditeur anglophone par exemple, qui ne peut que sourire ou être surpris devant cette anglicisation et ce passage au laminoir ou au hachoir d'une langue française en train de virer au pidgin ou au néo-sabir ?

Ainsi, Zazie se fait-elle le chantre de ce langage gentiment vulgaire, imagé, argotique, à tel point que ses propos salés pour l'époque soulèvent de nombreuses fois des protestations autour d'elle : " C'est bien simple, dit Charles, elle peut pas dire un mot, cette gosse, sans ajouter mon cul..."

Ainsi E. Macron - dont le langage n'est pas vulgaire, loin s'en faut - se fait-il cependant à son tour le chantre d'un métafrançais imagé, détruit par un entrelardage de vocabulaire anglophone, produisant un métalangage d'une pauvreté de vocabulaire et d'une syntaxe surprenantes de la part d'un personnage politique chargé de représenter la France et sa culture (même s'il en a une conception particulière https://www.youtube.com/watch?v=dlHDccvIq9o et http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/02/06/31001-20170206ARTFIG00209-emmanuel-macron-et-le-reniement-de-la-culture-francaise.php) , à tel point que ses propos finissent par me faire réagir à mon tour : « C'est bien simple, il peut pas dire un mot, ce président, sans ajouter start-up..."

La question se pose et lui est posée, à la manière de Zazie : "Starteupe toi-même  ! Mécépapossible ! Cékoistangliche ? ! Komanktuparles ! TélprésidentdlaFranceoukoi ?"

 

 

Sources, références et citations :

https://youtu.be/obGfbpfZzJQ?t=26

Raymond Queneau et Pierre Dumayet, entretien à propos de "Zazie dans le métro" https://www.ina.fr/video/I00011504

https://www.etudier.com/fiches-de-lecture/zazie-dans-le-metro/lutilisation-du-langage-selon-queneau/

Marine Valerian, Le style de Queneau dans Zazie dans le métro, in https://www.academia.edu/10358760/Le_style_de_Queneau_dans_Zazie_dans_le_m%C3%A9tro

https://www.etudier.com/fiches-de-lecture/zazie-dans-le-metro/lutilisation-du-langage-selon-queneau/

https://youtu.be/czA_kwT-cJI?t=27

 



28 réactions


  • Alren Alren 12 octobre 2018 19:59
    Les partis politiques prennent conscience de l’importance de promouvoir le français dans le monde.
    mais la majorité parlementaire réduit le budget de cet outil remarquable que sont les lycées français à l’étranger.
    Alors que la scolarité devrait être gratuite, les frais de scolarité demandé aux parents ne cessent d’augmenter au point que certains devront renoncer faute de moyens financiers.

    C’est un vrai scandale et une sottise, car l’investissement dans ces établissements d’enseignement qui devraient comprendre les écoles primaires est extrêmement rentable : devenus adultes les anciens élèves auront à travers la langue et les enseignants qu’ils ont connus, une image très positive de notre pays.

    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 12 octobre 2018 23:21
      @Alren

      Bonsoir Alren et merci tant pour,votre visite que pour votre observation pertinente.

      Le coût de la scolarité dans les lycées français à l’étranger est devenu insupportable à tout ceux qui les fréquentent , expatriés en premier lieu. "C’est un vrai scandale et une sottise, car l’investissement dans ces établissements d’enseignement qui devraient comprendre les écoles primaires est extrêmement rentable : devenus adultes les anciens élèves auront à travers la langue et les enseignants qu’ils ont connus, une image très positive de notre pays."

      Les British Council(s), eux, n’ont pas ce problème. Je ne sais ce qu’en pense M. Macron.

      Un rapport de la commission des Finances su Sénat épingle la gestion de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) et « l’absence de stratégie » de l’exécutif.

      « On navigue à vue », déplore le sénateur (centriste) Vincent Delahaye, à propos du réseau de l’enseignement français à l’étranger. Avec son collègue Rémi Féraud (socialiste), il publie ce mercredi un rapport très critique, dans le cadre de la commission des Finances du Sénat, sur l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). Cet opérateur de l’Etat chapeaute les 492 établissements français à l’étranger qui scolarisent aujourd’hui 350.000 élèves, dans 137 pays.

      Dans ce rapport que « Les Echos » se sont procuré, les deux sénateurs reviennent sur l’objectif d’Emmanuel Macron de « doubler le nombre d’élèves accueillis au sein du réseau scolaire français d’ici à 2025 ». Est-il possible à atteindre ?

      Une vague de grèves et de contestations

      Financièrement d’abord, le réseau de l’enseignement français à l’étranger repose sur deux piliers : les crédits publics, et les frais de scolarité acquittés par les parents d’élèves. La coupe budgétaire surprise de l’été 2017 - une annulation de crédits de 33 millions d’euros - avait déclenché une vague de grèves et de contestations dans tous les lycées français à l’étranger. Elle s’est traduite par des suppressions de postes d’enseignants et une hausse des frais de scolarité pour les familles : ils sont passés de 4.290 euros par élève en 2012 à 5.300 euros en moyenne, soit une augmentation de 25 % depuis 2012. Les familles contribuent aujourd’hui aux frais du système à hauteur de 60 %, les crédits de l’Etat ayant diminué de 14 % depuis 2012. Le rapport suggère de « geler la participation des familles » à son niveau actuel.

      Moins d’enseignants détachés

      Les économies budgétaires sont à trouver du côté de la masse salariale - qui s’est accrue de 12 % depuis 2012 dans un certain « manque de transparence » - et dont il faut, selon les sénateurs, « limiter la hausse ». Pour cela, les sénateurs suggèrent de « poursuivre le mouvement amorcé de réduction de la part des personnels détachés de l’Education nationale au profit des recrutés locaux ».

      Sur le plan budgétaire, les sénateurs proposent aussi de partager les 204 millions d’euros de fonds de roulement cumulés par certains établissements - ceux qui sont en gestion directe. Ou encore de « mutualiser » certaines fonctions avec les ambassades.

      Pour attirer davantage d’élèves vers les établissements français, encore faut-il aussi que le ministère de l’Education nationale « assouplisse » les règles d’homologation de ces établissements, la procédure actuelle étant jugée trop lourde.

      « Aucune réelle stratégie »

      Mais tout cela ne réglera pas le problème de fond : « On a l’impression d’une absence de stratégie et de pilotage budgétaire, et ceci depuis plusieurs années, regrette Vincent Delahaye. Il y a un travail de fond à faire. Les frais de scolarité varient beaucoup. Il y a des endroits où on peut avoir intérêt à (les) augmenter, alors que dans d’autres pays, ils peuvent être un problème bien supérieur. »

      « L’absence de stratégie » est d’autant plus dommageable selon les auteurs, que la France y consacre 455 millions d’euros par an, sur les 3 milliards du budget de l’action extérieure de l’Etat. Le nombre d’élèves dans le réseau augmente chaque année de 2 % dans le monde, grâce aux élèves étrangers. Mais elle « ne répond pas à une stratégie particulière d’implantation », selon Rémi Féraud. « Aucune réelle stratégie ne s’est dessinée à la suite du discours du président de la République, indiquant quel pays ou quelle zone géographique doit devenir une priorité », affirme-t-il.

      Dans leurs recommandations, les sénateurs plaident pour la mise en place d’une « cartographie prospective des besoins de l’enseignement du français à l’étranger pour tenir compte des besoins des expatriés, des priorités diplomatiques et mener une appréciation qualitative de la demande locale ».

      Source : https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0302169791789-lycees-francais-a-letranger-un-rapport-propose-de-geler-les-frais-de-scolarite-des-familles-2200715.php


    • Paul Leleu 13 octobre 2018 18:35

      @Alren


      vous n’avez donc toujours pas compris que Macron est un agent américain ?? Tout comme Hollande et Sarkozy... ils haïssent la France et détestent les français... pour eux la langue française est la pire chose sur Terre... leur but est de détruire le peuple, la culture et la langue... ils ont été sélectionnés, formés, promus et payés par la CIA pour cela... 

      Un indice ? Avoir mis à la tête de la francophonie les agents américains du Rwanda, auteurs du « régime-change » le plus scabreux du siècle... C’est signé ! 

      Mettre une rwandaise à la tête de la francophonie, c’est comme de confier la Commission des Droits de l’Homme à l’Arabie Saoudite... 

  • Christian Labrune Christian Labrune 12 octobre 2018 23:30
    @Renaud Bouchard,

    Je n’ai pas eu le courage de regarder jusqu’au bout le montage video. Cela me fait éprouver la même sorte de malaise que la joueuse de tympanon de Vaucanson au musée des Arts et Métiers. Très belle mécanique, certes, et l’illusion de la vie est presque parfaite, mais après ?

    Macron brasse du vide. L’opposition consternante entre langue « de création » et langue « de consommation » est bien, de fait, une monumentale stupidité. Il devait pourtant savoir, dès la campagne pour les présidentielles, de quoi il était capable - et plus encore incapable !-, mais beaucoup étaient séduits et il devait donc penser que cela pourrait continuer ; il en tirait une certaine confiance, mais il ne peut plus ignorer désormais qu’on le regarde comme on ferait d’une petite machine programmée dont on connaît par coeur le logiciel. Il faudrait sans doute qu’il cessât d’être aussi superficiel, mais comme il n’y a probablement rien sous les apparences dont il se pare, c’est difficile et même probablement impossible. Reste le moteur mécanique, bien visible comme celui d’un jouet qu’on aurait démonté.

    Bref, il y a là un drame humain assez pathétique. Je pense à Paul Deschanel bissant à Bordeaux un discours que le public avait applaudi. Quelle pitié ! 

    Dans la tragédie classique, au quatrième acte, en général, le ciel s’éclaircit un peu, et tout va mieux : l’espoir renaît. On n’en est pas encore là, mais ça peut venir. Il reste qu’au cinquième acte, il faut quand même toujours s’attendre au pire.

    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 12 octobre 2018 23:52
      @Christian Labrune

      Bonsoir et merci pour votre visite nocturne.

      Vous évoquez la joueuse de tympanon de Vaucanson au musée des Arts et Métiers. Très belle mécanique, certes, et l’illusion de la vie est presque parfaite, mais après ?

      Après ? Rien.

      Quant à la succession des scènes et des actes, vient un moment où les chœurs commentent l’arrivée du Destin et de ses doigts crochus, annonçant à celui qui demeure sourd que le temps est en train de changer et que l’on prévoit un avis de grand frais.

      Résolument optimiste

      Keep calm & Carry on.

      Un coup d’œil sur le remaniement ministériel croqué par le dessinateur J. Sfar (son chat est parti se coucher) :


      Bien à vous,
      Renaud Bouchard

  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 12 octobre 2018 23:43

    Aux Lecteurs.Vendredi 12 octobre 2018, 23h45.Demain est un autre jour.

    • Le remaniement ministériel pourrait être annoncé samedi ou lundi, mais aucune date n’a été communiquée pour le moment. "Les choses avancent dans le calme" a fait savoir Emmanuel Macron ce vendredi 12 octobre.

    • Chacun peut aller se coucher. Dormez bien,On veille sur vous.

    • Le Parisien indique que l’Elysée et Matignon ont transmis une liste de 7 noms à la HATVP, chargée de vérifier du statut fiscal des potentiels nouveaux ministres. Sur cette liste seraient inscrits : Juliette Méadel, Didier Guillaume, deux anciens proches de Manuel Valls  ; Franck Riester, député Agir, Gabriel Attal, jeune député porte-parole de LREM ; Marc Fesneau, patron des députés MoDem ; Christophe Castaner, président de LREM et Frédéric Péchenard, ancien patron de la police nationale. D’autres personnalités sont citées dans les médias politiques, qui s’appuient sur des proches d’Emmanuel Macron ou bien d’Edouard Philippe : reviennent depuis quelques jours les noms de Christophe Béchu, maire d’Angers, de François Molins, procureur de Paris et de Jean Castex, maire de Prades.
    • Au moins 5 ministres à remplacer ? Auprès du Monde, un proche du président assure qu’au moins 4 membres du gouvernement devraient être remplacés : Françoise Nyssen, Jacques Mézard, Stéphane Travert et Delphine Gény-Stéphann. Le Premier ministre doit aussi céder le ministère de l’Intérieur. 
    • Il est très probable que plusieurs ministres déjà en place changent de périmètre. Le nom de Bruno Le Maire a notamment été cité pour le ministère de l’Intérieur. Suivez en direct les dernières infos sur le remaniement.
    En direct 22:46 - « Les choses avancent » selon Emmanuel Macron

    Interrogé sur le remaniement ministériel par France 24 et RFI, dont Le Figaro se fait l’écho des propos vendredi soir, le président de la République a tenu à rassurer. "Le gouvernement est au travail. Aucun poste n’est vacant. Les choses avancent. Et [cela m’a permis] d’être ici à Erevan, où nous avons défendu notre langue, nos valeurs, nos enjeux contemporains...« , a assuré Emmanuel Macron, précisant faire »les choses dans le calme, dans le respect des personnes" et essayé d’agir de « manière professionnelle ».

    On ne sait toujours pas comment se présente l’enfant.

    Source : https://www.linternaute.com/actualite/politique/1415513-remaniement-5nouveaux-ministres-dont-2anciens-ps-au-gouvernement/


    • Paul Leleu 13 octobre 2018 18:38

      @Renaud Bouchard


      quel besoin d’un Ministre de l’Intérieur dans un non-pays ? ...effectivement, la question se pose. 

      On en est venu au point où un politicard comme Collomb préfère la Mairie de Lyon à la Place Beauveau ! C’est dire qu’il n’y a plus rien qui intéresse les « requins » à Paris. Le Pouvoir n’est plus là. C’est un symptôme. 

    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 13 octobre 2018 22:06
      @Paul Leleu

      Bonsoir et merci pour votre visite.

      Vous écrivez, je vous cite :

      "On en est venu au point où un politicard comme Collomb préfère la Mairie de Lyon à la Place Beauveau ! C’est dire qu’il n’y a plus rien qui intéresse les « requins » à Paris. Le Pouvoir n’est plus là. C’est un symptôme.« 

      Quel besoin d’un ministre de l’Intérieur dans un non pays ?

      En réalité ce besoin est crucial sinon vital. Outre les fonctions qui lui sont imparties, relatives à la sécurité et à la sûreté des biens et des personnes (sérieux travail en perspective :), c’est l’administration du territoire tout entier qui lui revient.

      Même si, comme on le voit, l’Etat »tourne« sans que le ministre chargé d’y veiller soit effectivement présent, cette absence, rigoureusement anormale, révèle un malaise très profond.

      Le »vivier« politique est vide et personne ne veut aller au feu pour se compromettre avec une équipe gouvernementale dont la constitution est à ce point laborieuse que tout porte à croire qu’elle est déjà »cramée« avant que d’être choisie et mise en place.

      Les féodaux se replient sur leurs petites baronnies locales. Singulière conception de l’intérêt national...Voyez mon autre papier sur »le dur désir de durer".

      La conclusion s’impose d’elle-même : poubelle !

      Bien à vous,

      Renaud Bouchard



  • Ruut Ruut 13 octobre 2018 07:24
    Dans une conversation avec des Francophones, l’usage de l’Anglais est simplement un camouflage pour dissimuler une absence de contenu, voir une incompétence étendue.


  • zygzornifle zygzornifle 13 octobre 2018 10:23

    Tu nous bassine avec son anglais Manu , maintenant c’est l’Arabe qui a la cote , allez Manu prend des cours il doit bien y avoir un imam dans ton HLM ....


  • leypanou 13 octobre 2018 10:55
    Vouloir promouvoir le français ? Pourquoi pas, encore fallait-il une certaine cohérence : ce n’est en tout cas pas l’avis de cet article où lors de ce dernier sommet de la Francophonie à Erevan (Arménie), la France a soutenu la candidature de la rwandaise Louise Mushikiwabo.

    Mais dire une chose tout en faisant le contraire, on est habitué de toute façon de leur part.

    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 13 octobre 2018 12:19
      @leypanou

      Merci beaucoup pour cet article de P. Péan que voici in extenso.

      Incroyable mais vrai ! L’Elysée soutient une candidature… rwandaise à la présidence de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). La décision doit être entérinée les 11 et 12 octobre prochains à Erevan (Arménie) lors du XVIIème sommet de l’organisation. Cette posture française est absolument scandaleuse ! Depuis son installation en 1994, la dictature de Paul Kagamé s’efforce de promouvoir la langue anglaise et ne cesse de traîner régulièrement la France et ses dirigeants dans la boue. Comment expliquer la décision de l’Elysée, qui en matière de haine de soi, atteint ainsi un sommet difficilement explicable ? En toute amitié, nous avons demandé au grand journaliste d’investigation Pierre Péan d’assurer l’Editorient de cette semaine.

      La rédaction.

      PRESIDENCE RWANDAISE DE LA FRANCOPHONIE : UN « SCANDAL » FRANÇAIS !

      En soutenant la candidature de Louise Mushikiwabo – la ministre des Affaires étrangères rwandaises – à la tête de la Francophonie, Emmanuel Macron élève le French Bashing au sommet de l’Etat. Il demande aux dirigeants francophones de donner plus de poids à une personne dont la célébrité s’est construite sur la haine de la France, qui ne manque jamais une occasion de taper sur les militaires et les politiques français accusés de complicité de génocide. Une dame qui n’a aucun état d’âme pour justifier enlèvements et assassinats d’opposants à l’étranger.

      Au journaliste d’Al Jazeera, qui lui posait en juin 2016 une question sur l’étranglement du colonel Patrick Karegeya dans un hôtel sud-africain, elle répondit : « Why should I be unhappy about my enemies and people who threaten ? » Elle a aussi défendu fermement la décision de Kagamé de faire de l’anglais la langue d’enseignement et langue d’administration. Et du Rwanda, le 54ème Etat du Commonwealth.

      Le 11 septembre 2011, la candidate à la direction de la Francophonie ne déclarait-elle pas à Paris : « c’est un peu un signe des temps. L’anglais est une langue avec laquelle on va plus loin que le français. Sinon le français au Rwanda ne va nulle part ». Et, il y a quatre ans, Louise Mushikiwabo faisait détruire au bulldozer le centre culturel français ! Elle a craché à de nombreuses reprises sur la justice française qui instruit sur l’attentat contre l’avion de Habyarimana. Le 11 novembre 2016, elle a ainsi menacé de publier « une nouvelle liste de hauts responsables politiques français accusés de complicité dans le génocide de 1994 contre les Tutsis ».

      Mais surtout, cette dame est le haut-parleur d’un des pires dictateurs de la planète. Paul Kagamé est élu avec des taux soviétiques, enferme et tue ses opposants, crache sur la liberté de la presse… Les valeurs promues par l’OIF ne sont-elles pas « la démocratie, les droits de l’homme, l’Etat de droit et la justice » ? Par ce soutien Emmanuel Macron condamne l’OIF et envoie un signal très fort aux dictateurs africains : « le mépris de vos peuples ne remettra pas en cause notre soutien… »

      Ce soutien est incompréhensible. Sauf d’imaginer que ses dossiers sont mal faits ou influencés par les lobbies puissants de Kagamé qui ont gangrené les principaux médias français et une partie de l’administration. Il n’y a pourtant pas de grands efforts à fournir pour se procurer des enquêtes indépendantes sur la vraie nature du régime de Kigali. A commencer par le rapport Gersony, qui dès septembre 1994 constatait que l’Armée Patriotique Rwandaise (APR), sous les ordres de Kagamé, s’était livrée à des massacres de masse contre les Hutus. Les Américains aidèrent Kagamé à enterrer ce rapport de l’ONU au point qu’aujourd’hui, il est censé n’avoir jamais existé !

      Il y a aussi le rapport Mapping, également rédigé par l’ONU en 2008 et 2009, faisant état de crimes de masse commis en République Démocratique du Congo entre 1993 et 2003 par les soldats rwandais. Il n’exclut pas la possibilité d’un génocide. Il y a également la justification par le juge espagnol Merelles du lancement de 40 mandats d’arrêt contre les plus proches collaborateurs de Paul Kagamé (le 6 février 2008), dont je ne citerais que les premiers mots : « une fois le pouvoir obtenu par la violence, ils ont mis sur pied avec les mêmes méthodes un régime de terreur et une structure criminelle parallèle à l’Etat de droit… »

      Il n’est pas nécessaire de passer beaucoup de temps sur le dossier Rwanda pour comprendre que l’histoire du drame est complètement truquée. Que Paul Kagamé et ses soutiens anglo-saxons ont réussi à imposer que les enquêtes du TPIR soient limitées aux seuls crimes des « génocidaires hutus ». Quelques jours avant le vote d’Erevan pour élire la tête de la Francophonie, un document inédit transmis récemment à la Justice française montre à tous la vraie nature du régime soutenu par Emmanuel Macron. C’est un Rapport du TPIR, daté du 1er octobre 2003 (trente pages) sur les « crimes commis par l’APR ».

      Il permet de mieux comprendre Carla del Ponte, ancienne procureure du Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR), qui, dans son livre La Traque, les Criminels de guerre et moi1, raconte que ses problèmes ont commencé quand elle décida de mener une enquête sur le Front patriotique rwandais, «  parce que le président Kagamé et d’autres leaders tutsis ont basé une grande partie de leur prétention à la légitimité sur la victoire du FPR contre les génocidaires en 1994 […]. Ils ont présenté leur conquête du pays comme une lutte juste pour mettre fin à un génocide ». Et d’expliquer dans le détail que les autorités rwandaises tenaient sous contrôle chaque étape de ses enquêtes.

      Au bout du compte, Carla del Ponte fut chassée de son poste par l’administration américaine. Furent ainsi abandonnées toutes les enquêtes sur l’APR. Le document résumele gros travail effectué par l’équipe des Investigations spéciales sur les crimes commis par l’APR pendant l’année 1994.

      Ce document est effroyable. Il dégouline du sang des dizaines de milliers de victimes en très grande majorité hutues. Toute la mécanique de la prise de pouvoir par l’APR y est minutieusement décrite. Dix-huit sites de massacres sont recensés. Les techniques d’exécution sont précisément exposées. Sont également analysés le rôle de la DMI (Directorate of Military Intelligence) dans la désignation des victimes et celui des fameux « techniciens » qui dépendaient du Haut commandement de la DMI.

      Des commandos qui opéraient habillés en civil, formés à empoisonner l’eau, à tuer avec une corde, avec un sac plastique, à injecter l’huile dans les oreilles, à utiliser l’agafuni, à faire sauter des mines dans des lieux publics… Certains étaient chargés d’infiltrer les interahamwe sur certaines barrières ; « leur rôle était de prendre part aux tueries et d’inciter les interahamwe à commettre davantage de massacres ».

      Bref ce rapport met en pièces l’histoire officielle du drame rwandais, telle qu’elle est imposée par le régime de Kigali et ses nombreux soutiens associatifs et médiatiques : un affrontement entre le Bien et le Mal, entre les bons Tutsis et les Hutus génocidaires. Selon ce roman-là, Paul Kagamé aurait mené une guerre de libération nationale, mis un terme au génocide et pris in fine le pouvoir, le 12 juillet 1994, malgré l’aide apportée par les militaires français aux Hutus.

      La réalité est évidemment toute autre : le drame rwandais est une guerre civile sauvage entre Tutsis et Hutus, déclenchée en octobre 1990 par une agression armée des Tutsis du FPR, diaspora installée en Ouganda, soutenue par l’armée ougandaise et relancée en 1994 par l’attentat contre l’avion d’Habyarimana… qui déclencha le génocide des Tutsis et des Hutus modérés.

      Pierre Péan
      8 octobre 2018

      1 Publié en octobre 2009 chez Héloïse d’Ormesson.


    • Paul Leleu 13 octobre 2018 18:40

      @leypanou


      mettre une rwandaise à la tête de la Francophonie, c’est comme confier les Droits de l’homme à l’Arabie Saoudite... c’est signé... 

  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 13 octobre 2018 12:59
    Aux Lecteurs

    Pour illustrer le dossier Francophonie et mauvaises fréquentations en confiant le secrétariat de l’OIF au Rwanda.

    Rien n’est inventé. Tout est réel.


    Tiré de Emmanuel Ndahayo et Aimable Dufatanye, La violence politico-militaire contre les femmes au Rwanda, Editions Sources du Nil (commander le livre ici : www.editions-sources-du-nil.fr)

    La question ici posée est très simple. Chacun a la possibilité de s’informer, de réfléchir, de tirer des conclusions. Dès lors, comment se fait-il que le chef de l’Etat puisse une fois encore embarquer la France dans semblable compromission avec un club de criminels passibles de la CPI ?
    Fort heureusement, les crimes contre l’humanité étant imprescriptibles, il n’est pas exclu qu’un jour ces bandes de bourreaux auxquels ont fait aujourd’hui risette ne soient pas arrêtées, jugées et condamnées à hauteur des horreurs dont elles auront été reconnues coupables.

    A moins que l’on ne découvre d’autres ressorts profonds et justifiés que je serais très heureux de connaître aux décisions qu’il prend au nom de la France, M.Macron fait décidément n’importe quoi.

    Renaud Bouchard

  • Pierre_Fumier 13 octobre 2018 18:24

    Bonjour. Merci. Pas tout compris, je ne connais pas trop Zazie, pas trop écouté cette artiste.
    ..
    Lol.

    Je plaisante. Plus sérieusement, concernant les langues, et particulièrement leur flexibilité et leur capacité à « transporter le sens », il faut bien reconnaître que l’anglais est plus simple (moins d’irrégularités notamment), et on peut facilement décliner différentes nuances avec cette langue, alors qu’avec le français, ça demande certainement plus de maîtrise, et le résultat en terme du nombre de mots est sans doute plus verbeux.

    Finalement, même si j’aime le français, et que je trouve cette langue magnifique, je pense qu’il y a des priorités bien plus importantes que de se poser la question du langage. La langue française a clairement perdu la « bataille » (si on veut raisonner en terme de conflit, et d’influence...) à l’échelle mondiale, l’anglais est la langue adoptée notamment pour les nouvelles technologies, et ce n’est pas près de changer. N’en reste pas moins que le français vivra, à travers les gens, et à travers sa richesse littéraire.


    • Paul Leleu 13 octobre 2018 18:45

      @Pierre_Fumier


      sauf que le français va devenir la langue véhiculaire de 750 millions de personnes en 2050... la 4ème langue la plus parlée dans le monde... 

      il n’y a vraiment que les français américanisés jusqu’au trognon, pour ne pas comprendre cette richesse et l’exploiter. 

    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 13 octobre 2018 22:46
      @Pierre_Fumier

      Le Français n’aura perdu le combat, car s’en est un, si les francophones cessent d’assurer sa promotion et sa défense.

      Qu’un histrion politique s’avise de dire des âneries à l’étranger en dénigrant son propre pays est un comportement qui trouvera son juste châtiment.

      Des pays qui ont eu la volonté de se départir du français y sont revenus après des expériences malheureuses (je pense à l’arabisation en Algérie).

      D’autres pays, très discrètement, veillent sur ce trésor linguistique et le pratiquent à la perfection.

      Peu importe qu’à l’échelle mondiale triomphe la langue anglaise.

      Comme vous le dites fort justement, il n’en reste pas moins que le français vivra à travers les gens et à travers sa richesse littéraire.

      Il suffirait de peu de choses, question de volonté, pour la rétablir comme un passage obligé dans les instances internationales, en diplomatie, dans la langue des affaires où elle demeure malgré tout.

      Je suis personnellement toujours agréablement surpris de rencontrer dans des instances où règne un globish plus ou moins élaboré des gens qui éprouvent un réel plaisir et une réelle fierté à s’exprimer en français.

      Un article intéressant sur le français en...Russie : ps ://www.persee.fr/doc/caief_0571-5865_2000_num_52_1_1370

      occasion de rappeler que ce monument littéraire russe que constitue (La) Guerre et (la) paix (Война и мир), commence par une conversation en français dans un salon.

      Ci-après, un excellent film en russe, sous-titré en français https://www.youtube.com/watch?v=jCkmHN8taxs



      Quant à l’Alliance française, voilà bien un instrument remarquable puisque la Fondation coordonne près de 835 Alliances dans le monde dans près de 132 pays, avec environ 500.000 élèves !


      Rien n’est perdu et si je puis me permettre : Sursum Corda ! (variante d’un Keep Calm & Carry On...)

      Bien à vous,
      Renaud Bouchard


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 13 octobre 2018 22:52
      @Pierre Fumier

      Fichtre et Fouchtra ! Malepeste, Mordienne et Morguenne !

      Vous aurez naturellement corrigé cette petite maladresse qui s’est glissée dans cette phrase :

      « Le Français n’aura perdu le combat, car c’en est un, si les francophones cessent d’assurer sa promotion et sa défense. »

      Tout est pardonné.

      Renaud Bouchard

  • Christian Labrune Christian Labrune 13 octobre 2018 23:59
    Ci-dessous, copie d’une mise en garde que je viens d’envoyer à la Rédaction d’AgoraVox, à cette adresse :
    Il s’agit encore une fois d’empêcher la diffusion par ce site de la progagande du Hezbollah. J’avais déjà signalé un fait du même type il y a quelques semaines, et la Rédaction avait immédiatement retiré ce texte de propagande terroriste de l’espace de modération.
    J’ose espérer que je ne serai pas le seul à mettre la Rédaction d’AgoraVox en face de ses responsabilités.
    ===============================

    PROPAGANDE TERRORISTE SUR AGORAVOX

    Je vois encore dans la liste de modération un article de Sayed Hasan, intitulé "La fin de Daech est imminente, Israël est livré à lui-même, il faut aider les réfugiés à retourner en Syrie" qui est un simple copié-collé, sans le moindre commentaire critique, d’un discours du chef terroriste Nasrallah.

    Un autre du même tonneau a pu passer passer, que je vois publié dans la partie du site consacrée aux videos. Je ne l’avais pas vu et donc pas signalé.

    Qu’AgoraVox se fasse le vecteur d’une propagande terroriste, c’est absolument intolérable, surtout après les arrestations qui ont eu lieu récemment à Grande-Synthe, consécutives à l’attentat avorté commandité à Villepinte par les services iraniens. Cela fait voir très clairement ce que sont les objectifs actuels de ce régime pourri, et ceux du Hezbollah qui est son bras armé au Moyen-Orient.

    AgoraVox ne peut absolument pas servir de relais à la propagande terroriste.


    • Christian Labrune Christian Labrune 17 octobre 2018 12:53
      PROPAGANDE TERRORISTE SUR AGORAVOX

      La Rédaction d’AgoraVox, encore une fois, aura fait le nécessaire pour que le discours de Nasrallah disparaisse de l’espace de modération, en dépit du fait que le nombre des avis favorables (travail de l’ennemi intérieur) était très supérieur à celui des refus.

      Le Hezbollah était considéré par les Etats-Unis comme par la plupart des états européens, dont la France, comme une organisation terroriste.
      Les Etats-Unis viennent, de surcroît, de le classer parmi les organisation criminelles transnationales, arguant des motifs suivants :

      -Trafic de drogue et blanchiment d’argent.

      Je regarde rarement l’espace de modération, et j’ai tort. Le même cas risque de se reproduire, et la « modération », qui n’y regarde pas de très près, laisse passer mécaniquement sans difficulté les pires « articles » lorsqu’ils sont plébiscités, même s’il s’agit des pires propagandes.

      Soyons vigilants.



  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 octobre 2018 08:36

    Aux Lecteurs.Quelques esprits chagrins ou quelques mauvaises langues verront dans l’information qui suit matière à interprétation.Que l’on se rassure ! Les relations entre Paris et Kigali vont certainement s’améliorer.
    Comment et pourquoi ?
    Chacun appréciera en gardant bien à l’esprit que le génocide de près de 800.000 personnes n’aura été qu’une vue de l’esprit.
    Et d’ailleurs, personne n’est responsable d’un événement effroyable qui a déclenché ce que l’on a appelé la « Guerre des Grands lacs » qui fut, en réalité, de 1996 à 2003, une véritable Guerre Mondiale Africaine mettant aux prises sept pays.
    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/conflit-grands-lacs/index.shtmlEst-ce bien clair ? La justice et le juge d’instruction devraient ne faire aucune difficulté pour « saisir » les nouvelles orientations géopolitiques du moment en confirmant le non-lieu.

    Après vingt ans de rebondissements, le parquet de Paris a en effet demandé (décidé, plutôt) l’abandon des poursuites contre des proches du président rwandais Paul Kagame, soupçonnés par la justice française d’être impliqués dans l’attentat de 1994 qui a déclenché le génocide des tutsi.

    Le parquet a réclamé en effet un non-lieu contre les sept protagonistes mis en examen, tous issus du clan de Paul Kagame, estimant que l’enquête n’a pu réunir de « charges suffisantes » à leur encontre.

    Selon son réquisitoire définitif daté du 10 octobre dont a eu connaissance l’AFP. « Le doute doit profiter à ces derniers », ajoute le parquet.

    La décision finale sur la tenue ou non d’un procès est désormais entre les mains des juges d’instruction du pôle antiterroriste.

    Nul doute que les 800.000 morts sont confiants.

    « Cette étape tend à clore 20 années d’errements »

    Depuis plus de 20 ans, ce dossier empoisonne les relations entre Paris et Kigali sur fond de débat sur les responsabilités françaises à l’époque du génocide.

    « La position du ministère public est inacceptable. Depuis dix ans, le parquet a lâché les juges d’instruction pour des raisons notamment politiques. La preuve en est que ce réquisitoire arrive précisément au moment de la nomination d’une Rwandaise, Louise Mushikiwabo, à la tête de l’organisation de la francophonie », a réagi Philippe Meilhac, avocat de la veuve de l’ex-président, Agathe Habyarimana, joint par l’AFP.

    « Cette étape tend à clore 20 années d’errements (…). Nos pensées vont en ce moment à ceux qui ont toujours affirmé leur innocence », ont déclaré les avocats des sept mis en examen, Bernard Maingain et Léon-Lef Forster.

    Le 6 avril 1994, l’avion du président Juvénal Habyarimana, un Hutu, avait été abattu en phase d’atterrissage à Kigali par au moins un missile. Cet attentat est considéré comme le déclencheur du génocide qui fit 800.000 morts selon l’ONU


  • L'Astronome L’Astronome 14 octobre 2018 10:26
     
    Vous avez déjà entendu parler Emma Cron ? Houlà, komansékilparle, le mec !
     

  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 octobre 2018 12:05
    Aux Lecteurs

    Question : chacun connaît les instituts étrangers , Confucius, Cervantès, British Council.
    Qui a décidé de vendre au Qatar le magnifique institut Français de Vienne ?
    Il s’agit , il s’agissait, du superbe Palais Glam-Callas, vendu par un tocard de premier ordre.


    À Vienne, le palais Clam-Gallas, le plus bel institut culturel français à l’étranger, a été cédé au Qatar sans le moindre appel d’offres. Récit.

     

    L’immense façade, pâle et flanquée de deux imposants pilastres, se dresse, incongrue, majestueuse, derrière les grilles du numéro 30 de la Währinger Strasse à Vienne. Le drapeau français claque encore, malmené par le vent. En bordure du parc, le restaurant est fermé, et les propriétaires, en conflit avec l’ambassade de France, ont affiché le dessin d’un village gaulois connu qui résiste, encore et toujours, à « l’envahisseur ». Au premier étage du palais, l’assistante du directeur de l’Institut culturel français, confuse, n’a plus aucun siège à offrir : les chaises ont été emportées. Le reste du mobilier, innombrable, quittera bientôt les lieux. Une partie rejoindra les réserves du mobilier national, l’autre est attendue au palais Farnèse, à Rome. On a embauché quelqu’un, six mois de travail à temps plein, pour trier les archives. Et on élague de milliers de livres l’imposante médiathèque. Dans six mois, il faudra bien avoir plié bagage : le Qatar prendra possession des lieux.


    À Vienne, le palais Clam-Gallas, le plus bel institut culturel français à l’étranger, a été cédé au Qatar sans le moindre appel d’offres.
    lien ci-après :

    http://www.wikistrike.com/2016/04/l-extraordinaire-villa-francaise-a-vienne-vendue-par-fabius-au-qatar.html

  • Zolko Zolko 15 octobre 2018 12:29
    @ l’auteur : oui, c’est triste, mais pourquoi êtes-vous surpris ? L’imposture de ce personnage était évidente pendant la campagne déjà.
     
    Le problème est que, parmi les 5 candidats en tête au premier tour, on avait un voleur, une fille-à-papa, un sénateur-devenu-rebelle, un qui n’a pas vu le train partir, et cet ancien ministre des finances et secrétaire de l’Elysée qui prétendait incarner le renouveau et qui était soutenu mordicus — et on n’a toujours pas compris pourquoi — par tous les médias Français.

    Le premier candidat un peu crédible est arrivé 6-ième avec 4.7% des voix.

    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 15 octobre 2018 13:40
      @Zolko

      Bonjour !

      Merci pour votre commentaire.

      Tout cela est déjà de l’histoire ancienne.

      Quant aux media français, voici un document qui devrait vous intéresser :


      Dernière mise à jour : septembre 2018 (v. 13.2)

      Cette affiche prend le parti de la lisibilité plutôt que de l’exhaustivité. Y figurent des médias d’information qui «  font l’opinion  » et qui dépendent d’intérêts industriels ou financiers, de groupes de presse ou de l’État :

       les titres de presse écrite papier à diffusion nationale de type généraliste, économique et politique  ;
       les titres de la presse quotidienne régionale  ;
       la télévision nationale (et quelques chaînes de télévision locales)  ;
       les canaux de radio à portée nationale  ;
       certains sites d’information en ligne.

      Les journaux départementaux, les titres indépendants (comme Le Canard enchaîné) ainsi que la presse dite alternative ne sont pas représentés (1). Enfin, on a limité les liens capitalistiques aux principaux actionnaires (2).




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