samedi 8 juin - par Dr. salem alketbi

Washington connaît-il les cachettes des chefs du Hamas terroriste  ?

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Selon les médias américains, l’administration Biden a proposé à Israël de l’aider à trouver les cachettes des chefs du groupe terroriste Hamas. Cette offre était subordonnée à l’abandon par le gouvernement Netanyahou de son projet de prendre d’assaut la ville de Rafah.

Les sources affirment que l’administration Biden, qui travaille d’urgence pour empêcher une invasion israélienne à grande échelle de Rafah, a promis à Israël un soutien précieux s’il fait marche arrière. Il s’agit notamment d’informations sensibles pour aider l’armée israélienne à localiser les dirigeants du Hamas et à découvrir les tunnels cachés du mouvement dans la bande de Gaza.

On peut en conclure que les États-Unis connaissent déjà les cachettes des chefs du Hamas à Gaza, ou du moins qu’ils sont en possession d’informations permettant de les identifier.

Cela soulève des questions sur la validité et la véracité de cette offre, d’autant plus que les États-Unis travaillent aux côtés d’Israël depuis le début de la guerre suite à l’attaque terroriste sanglante du Hamas le 7 octobre de l’année dernière.

Il est évident qu’Israël reçoit des informations précises des États-Unis et de pays européens comme la Grande-Bretagne, dont les avions surveillent le ciel de Gaza 24 heures sur 24. Il est donc douteux que des renseignements soient dissimulés à la partie israélienne, ce qui soulève la question de l’objectif réel de cette offre américaine.

Cette proposition américaine peut être interprétée à la lumière de deux points importants. Premièrement, les États-Unis disposent de renseignements confirmés qui révèlent où se trouvent les dirigeants du groupe terroriste Hamas, ainsi que de preuves documentées qui sont délibérément cachées à l’armée israélienne.

Cela permettrait à Israël de poursuivre son opération militaire dans la bande de Gaza afin d’atteindre des objectifs stratégiques soutenus par les États-Unis.

La raison possible de la dissimulation de ces informations est que l’arrestation des dirigeants du groupe terroriste Hamas mettrait fin aux opérations d’Israël dans la bande de Gaza, supprimant ainsi toute justification pour la poursuite des combats - ce que les États-Unis ne veulent pas.

Par conséquent, ils utilisent maintenant ces informations comme levier pour résoudre la situation et mettre fin aux massacres après qu’ils soient devenus trop coûteux pour que le président Biden les poursuive face à la pression politique intérieure croissante, comme en témoignent les protestations des étudiants américains contre la guerre de Gaza en cours.

Le deuxième point est que les États-Unis ne disposent d’aucune information sur la localisation des dirigeants du groupe terroriste Hamas, mais considèrent qu’une implication directe avec Israël dans une vaste opération de renseignement pour fouiller Gaza est l’option la moins préjudiciable politiquement pour obtenir ces informations.

Dans ce scénario, les États-Unis pourraient s’assurer la coopération des pays arabes pour recueillir des renseignements sur les chefs terroristes à Gaza, ou se coordonner avec les pays arabes voisins et utiliser tous les canaux de renseignement régionaux.

L’idée est essentiellement de former une vaste alliance régionale entre les services de renseignement et l’armée pour aider Israël à remporter la victoire en arrêtant les chefs du groupe terroriste Hamas et en cartographiant avec précision le réseau de tunnels - à l’instar de la coopération régionale en matière de défense que les États-Unis ont menée pour repousser efficacement l’attaque iranienne contre Israël le mois dernier.

Le problème de ces offres est qu’elles ont été faites tardivement et qu’il n’y a pas eu de réponse positive. La seule façon de sortir de cette situation difficile est donc soit de libérer les otages, soit de tuer ou d’arrêter les dirigeants du groupe terroriste Hamas, en particulier son chef Yahya Sinwar.

C’est ce qui explique l’insistance d’Israël à poursuivre les combats, seule voie que le gouvernement Netanyahou veut poursuivre jusqu’au bout, quel qu’en soit le coût stratégique.

Israël, insensible aux ouvertures américaines, a renforcé le contrôle du poste frontière de Rafah - une mesure qui vise principalement à maximiser la pression sur les dirigeants du groupe terroriste du Hamas et à signaler leur incapacité à fuir cette guerre ou à y mettre fin pacifiquement, comme un formidable levier pour forcer des concessions sur un cessez-le-feu et la libération des otages israéliens restants.

Toutefois, cette démarche israélienne semble comporter des risques, car le groupe terroriste Hamas et son chef Yahya Sinwar pourraient finalement opter pour la poursuite des combats, quelles que soient les pertes éventuelles, car ils considèrent qu’il s’agit là d’un moindre mal par rapport à la reddition ou au départ de Gaza dans le cadre d’un accord qu’Israël n’acceptera probablement pas à la lumière des événements récents.

Il est certain que les fuites dans les médias sur la crise de Gaza visent en grande partie à se décharger de toute responsabilité pour des intérêts politiques et électoraux, bien que certaines puissent être fausses, d’autant plus que les parties américaine et israélienne marchent sur la corde raide face à la pression politique intérieure croissante.



7 réactions


  • Sirius Sirius 8 juin 08:17

    qui est terroriste ? qui a créé le Hamas ? la bande de Gaza a-t-elle autant de grottes où un nouveau Ben Laden pourrait se cacher ? La vie de milliers de gens et la destruction de villes est-elle le prix de ces manoeuvres d’« agents spéciaux » ?

    La question n’est pas se supputer où est la cachette d’un fantôme, mais d’arrêter le massacre


  • mcfr 8 juin 22:58

    Le Hamas est une création d’Israël. Une partie du Hamas travaille pour Israël. Il envoie des roquettes pour donner des prétextes au bombardement de civils. Les attentats du 7 octobre, dont personne ne connait les détails, hormis ceux qui l’ont organisée à Jérusalem, n’ont servi qu’à faire massacrer des dizaines de milliers de civils palestiniens et à détruire la totalité de l’enclave.

    Les otages sont de faux otages kidnappés par des éléments au service d’Israël dont le but était de faire diversion pendant que les soudards israéliens massacraient consciencieusement les femmes et les enfants. Les faux otages ont permis aux israéliens de jouer les victimes.

    Les sionistes sont des escrocs habitués des mises en scène terroristes qu’ils pratiquent déjà dans la plupart des pays du monde avec la complicité des gouvernements en place.

    Les sionistes sont des menteurs. Et des assassins.

    https://fascismeetislamophobie.wordpress.com/2024/04/28/propagande-sioniste-sur-gaza/


  • La Bête du Gévaudan 8 juin 23:37

    vous donnez vous-même l’explication à la fin : les dirigeants du Hamas veulent poursuivre la guerre (qu’ils ont déclenché) quelle qu’en soient les pertes civiles palestiniennes (qu’ils utilisent comme bouclier humain et outil de chantage) alors qu’il serait si simple qu’ils déposassent les armes. Israël n’a aucune raison de cesser le combat tant que le Hamas n’a pas été vaincu ou qu’il n’ait déposé les armes. C’est simple, clair et limpide.

    Quant aux inénarrables hurluberlus socialo-tiersmondistes qui nous expliquent que le Hamas est « en même temps » l’axe de la résistance et un organe du Mossad-CIA, on voit clairement qu’ils se fichent de la cohérence... leur seul objectif est de cracher leur bile antisémite...


  • zygzornifle zygzornifle 11 juin 14:35
    Washington connaît-il les cachettes ou Macron a planqué son pognon de dingue  ?

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