dimanche 5 décembre 2010 - par Nicolas Dupont-Aignan

Et si Cantona avait raison !

La polémique naissante entre les dirigeants bancaires, leur plus fidèle avocate Christine Lagarde et Eric Cantona prouve bien que la menace de retirer des banques les dépôts des Français (le 7 décembre prochain) est la seule chose qui puisse faire peur au système financier.
 
Ce système insolent à l’égard des peuples, insensible à leur souffrance et désinvolte à l’égard des gouvernements, a démontré son incapacité à revenir à la raison après avoir été sauvé de la faillite par la puissance publique et l’argent des contribuables.
 
Le monde politique est quant à lui tellement faible (ou pire, soumis) qu’il a renoncé sur le champ à profiter de la déroute du système financier pour imposer les mesures élémentaires et nécessaires, au premier rang desquelles la séparation des banques commerciales et des banques d’investissement, la suppression des bonus extravagants, la fin des structures relais dans les paradis fiscaux que j’ai été le premier à exiger.
 
Tout l’enjeu est de remettre les banques au service de l’économie réelle, des entrepreneurs et des particuliers.
 
Les dépôts des Français doivent servir l’économie nationale et non pas à jouer au casino de la finance mondiale. Le racket organisé à travers les frais bancaires exorbitants, les frais de trésorerie excessifs pour les PME, doivent immédiatement cesser.
 
Ce n’est pas Eric Cantona qui doit être accusé car, par son initiative, il prouve simplement que les Français ont les moyens de forcer le système à changer.
 
Si Mme Lagarde est si mécontente, qu’elle réunisse en urgence les dirigeants bancaires, qu’elle supprime les bonus et les stock-options, qu’elle sépare les banques commerciales et les banques d’investissement, qu’elle contrôle réellement les frais bancaires.
 
En attendant, un premier coup de semonce en transférant de nombreux dépôts à la Banque postale permettrait sans aucun doute de faire douter de leur impunité certains banquiers ayant un peu vite oublié que sans les contribuables et l’argent public, ils auraient tout simplement mis la clé sous le paillasson.


142 réactions


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 5 décembre 2010 10:44

      La proposition de Cantona (que tous retirent leur argent des banques) est
      d’une consternante ineptie !
      Si un tel mouvement d’ensemble se produisait, certes les banques pourraient se
      retrouver au tapis.
      Mais, dans leur chute, elles emporteraient avec elles le patrimoine bancaire de Cantona
      et celui de tous ses crédules émules...

      Que Dupont-Aignan se rallie à une telle ineptie en dit long sur sa compétence politique et économique !


    • logan 5 décembre 2010 14:45

      Les dépots sont garantis à hauteur de 70000 euros par l’état. Donc la plupart des gens ( qui ne disposent pas de telles sommes ) n’ont pas à craindre de perdre leur argent.
      Ce qui est à craindre par contre si les banques s’effondrent, c’est le disfonctionnement des services bancaires qui sont indispensables à nos échanges.
      En espérant que ce disfonctionnement soit temporaire, ( de l’ordre de plusieurs jours ), le temps que les pouvoirs publiques prennent des mesures en urgence pour les rétablir, cela risque quand même d’être difficile pour une grande partie de la population qui n’aura peut être pas suffisament d’argent en liquide pour acheter ce dont elle a besoin ( nourriture par ex ). Cela risque donc de plonger le pays dans un chaos matériel assez violent.

      Au lieu de détruire les banques il vaudrait mieux les saisir et ainsi s’assurer de la continuité des services bancaires pendant que le système bancaire est transformé. Ce qui est proposé par Cantona n’est pas une solution, c’est juste une révolution sans savoir quoi faire après ni sans s’inquiéter des conséquences immédiates que cela peut avoir, il vaudrait mieux une solution politique. Au lieu d’aller retirer son argent des banques, il vaut mieux aller voter pour le parti de gauche par exemple.


    • Morpheus Morpheus 5 décembre 2010 19:03

      @ Logan

      Pourquoi l’état (c’est-à-dire les contribuables, encore une fois) devrait-il garantir les dépôts des clients de banques privées ? Réfléchissez : cela indique implicitement aux banques qu’elles peuvent jouer au dangereux jeux de la finance et qu’au cas où elle perdrait, les contribuables payeront pour ... sauver la mise des contribuables. Cherchez l’erreur.

      Comment l’état fait-il ce tour de passe-passe ? Il emprunte à des organisme privés (donc avec intérêt) l’argent nécessaire pour les garantie, lorsque la situation l’exige (comme en 2008). Et qui donc profite de ces emprunts ? Les mêmes banques qui ont joué et perdu l’argent des contribuables en le jouant en bourse.

      Donc, oui, N. Dupont-Aignan a raison lorsqu’il préconise une stricte séparation entre banques de dépôts (celles avec lesquelles nous avons affaire, nous citoyens) et les banques d’affaire.

      Plus encore, il faut nationaliser ces banques de dépôts. Et récupérer le contrôle de la monnaie.


    • epapel epapel 5 décembre 2010 19:30

      Vous en connaissez beaucoup, des politiques connus qui s’exposent sur Agoravox ?

      Moi pas et ce papier de NDA mérite respect ne serait-ce que pour ça, ou alors c’est dire qu’Agoravox ne vaut pas mieux que lui.


    • Augustule Augustule 5 décembre 2010 22:27

      Pour répondre à votre question : Mélenchon, Christine Boutin, NDA et François Asselineau.

      Par contre le seul à répondre aux commentaires personnellement, c’est Asselineau


    • epapel epapel 5 décembre 2010 22:33

      Certes, mais beaucoup ça ne commence pas à quatre.


  • Gollum Gollum 5 décembre 2010 09:57

    Bien sûr que Cantona a raison. Mais il est déjà trop tard. Nous avons créé un monde tellement interdépendant que la plus petite paille dans les engrenages du système ferait tout sauter.


    Si bien que je ne participerai pas au Bankrun du 7 décembre. Si ce Bankrun réussit, c’est d’autres Bankruns qui se mettront en place dans d’autres pays, avec des conséquences que je n’ose pas envisager : mesures exceptionnelles d’urgence, interventions de l’armée, etc..
    Et puis, merde, c’est au peuple américain d’organiser des banks runs sur JP Morgan, Goldman Sachs, etc.. Pourquoi nous ?

    Sinon d’accord avec NPA. La classe politique est au service des puissances d’argent, on s’en aperçoit un peu plus chaque jour. Rien à attendre d’une Christine Lagarde, complètement formatée par le système. Elle a du culot de parler de compétence d’ailleurs en ce qui concerne Cantona, car pas un français n’a oublié que la veille du 15 septembre 2008, elle claironnait haut et fort, que tout allait bien. Des gens compétents comme cela dans un monde normal seraient virés à grands coups de pieds dans le fion...

    Mais nous ne sommes pas dans un monde normal. Le monde politique n’est plus qu’un spectacle destiné à amuser la galerie, pendant que les brasseurs d’argent se frottent les mains..

    Je crois que de toute façon nous allons au devant de jours très sombres que l’initiative de Cantona fonctionne ou pas. C’est un monde en sursis dans lequel on vit.. Alors un peu plus tôt ou un peu plus tard..

    • robin01 5 décembre 2010 21:40

      le dilemme est :

      - soit crever à petit feu étouffés par les banques avec la complicité des pourris politiques
      et sans réagir et donc sans espoir,

      - soit prendre le risque de mourir plus vite mais en ayant essayé de se battre et malgré un faible espoir de s’en sortir

      soit la lâcheté, soit le courage, mais quoi qu’il en soit on sera dans la merde à un moment ou un autre












  • Epiménide 5 décembre 2010 10:02

    Le 7 décembre va durer plusieurs mois.


  • FrenchGreg 5 décembre 2010 10:26

    Cantona est surtout quelqu’un qui s’est enrichit en profitant du système libéral qu’il critique. En jouant au foot, en faisant des films, et surtout en ce moment en faisant des pubs.


    Je ne comprends pas comment les politiques tombent dans ce panneau (j’entendais O.Besancenot dire que Canto lui plaisait bien l’autre jour). Qu’un d’entre eux ait le courage de dire aux gens comme Canto de la fermer.

    Personnellement je suis de la France d’en bas, et j’en ai marre de la France du show bizz qui explique au bas peuple comment se comporter.

    • paul 5 décembre 2010 11:16

      Canto a juste lancé un pavé dans la mare glauque de la finance : action symbolique mais qui a
      de la résonance puisque même madame « Rilance » a été priée de réagir en disant « chacun son métier ». C’est à dire, dormez tranquilles, on s’occupe de vos tunes .

      On peut reprocher à un footeux d’avoir gagné beaucoup d’argent, mais les sportifs comme lui vivent tranquillement dans leur retraite dorée, alors que Canto utilise sa notoriété pour donner une voix à ceux d’en bas qu’on entend pas .
      Certains découvrent ainsi qui fabrique la fausse monnaie dans l’économie : le système bancaire


    • Philou017 Philou017 5 décembre 2010 11:24

      Votre mauvaise foi est d’autant plus patente que canto n’a rien demandé à personne. Il a simplement remarqué dans une interview que de retirer l« argent des banques serait plus efficace que de manifester. Cela a ensuite été le point de départ d’initiatives citoyennes indépendamment de Cantona.

      Du reste, c’est pas tous les jours qu’une vedette appelle à une révolution citoyenne pour moraliser le système. En général c’est »prend le fric et reste bien gentil« . Comme les »artistes" qui ont appelé à voter Sarkosy pour garantir leurs généreux revenus Moi je suis demandeur de telles initiatives, c’est tellement rare, venant des saltimbanques sans conscience. Merci, M Cantona.


    • stef stef 5 décembre 2010 11:59

      Il me semble que Monsieur Cantona dispose de ce que tout citoyen dispose : la liberté d’expression.


      Et, il a raison d’en user.

    • FrenchGreg 5 décembre 2010 12:52

      Ben sur qu’il a raison sur le fond.


      Cependant pour donner des lecons de morale, il faut être irreprochable. Que dirait-on si d’un coup, Jean-Marie Le Pen donnait des lecons d’antiracisme, Sarkozy se mettait à critiquer le système libéral ?

      Le show bizz (au sens large, i.e. en incluant le sport de haut niveau) est un monde qui brasse de grande sommes, que je trouve tout aussi immoral que le monde de la finance : il est financé en grande partie par la France d’en bas. Ca marche sur le principe de prendre aux pauvres pour donner aux riches.

      Donc vous avez le droit de marcher dans la combine, mais ce sera sans moi.

    • Louise Louise 5 décembre 2010 15:31
      « Personnellement je suis de la France d’en bas, et j’en ai marre de la France du show bizz qui explique au bas peuple comment se comporter. »


      -Il se trouve que cette idée de Cantona a au moins l’avantage de ne pas être immorale ! Quand la « France politique » sera plus honnête, on verra quelle confiance on peut avoir en elle. Pour le moment, je préfère Cantona !

    • epapel epapel 5 décembre 2010 20:16

      Cantona a surtout constaté que les manifestations et les grèves ça ne servait à rien.

      Je ne dis pas que sa boutade est une solution valable pour faire bouger le système par le bas, mais pour le moment il faut bien reconnaître que personne n’a encore rien trouvé d’efficace contre le capitalisme financier.

      Solution absurde comme le répètent en chœur les gens dit sérieux, mais à la portée du prolo du base et c’est là que ça coince : comment interdire aux gueux de disposer à leur guise de ce qui leur appartient ?

      Hé oui, une bande de croquants avec des fourches (ici la menace du retrait des dépôts) sera toujours plus impressionnante que des gens intelligents qui se payent de mots et de postures (Besancenot et Mélenchon par exemple).

      Seule la folie peut faire plier la raison totalitaire.


    • kéké02360 5 décembre 2010 20:33

      Cantona président , Cantona président , Cantona président !!!!!!! smiley


    • robin01 5 décembre 2010 21:42

      que proposez vous concrètement au lieu de critiquer ?


    • epapel epapel 5 décembre 2010 22:46

      Hé oui, critiquer c’est facile mais trouver un truc plus intelligent que ce qu’on trouve con, ça l’est beaucoup moins.

      Si les leçons de morale ne devaient être dispensées que par ceux qui sont irréprochables, je crois bien que tout le monde devrait se taire. Et ce qui compte avant tout n’est pas le messager mais le message.

      Cantona a beau être un people et avoir suggéré une idée à l’emporte pièce, il n’empêche que ça été suivi d’effet puisque une ministre est intervenue et qu’une émission et plusieurs débats ont été consacrés à ce buzz. Pas mal pour une idée absurde : elle a été prise au sérieux par ceux-là mêmes qui la dénigraient quand ils la dénigraient.


  • cubrad 5 décembre 2010 10:32

    sans oublier dans la catégorie privilèges ubuesques des banques :

    - le droit de création monétaire au travers du crédit (elles peuvent prêter de l’argent qu’elles ne possèdent pas)

    - l’obligation aux états de se financer dans des établissements privés (à taux élevé) alors que ces derniers peuvent se financer pour presque rien dans les banques centrales.

    Je ne comprends pas le silence médiatique autour de cette truanderie sordide, je ne comprend pas que nos dirigeants aient instauré de tels privilèges. Il me semble que ce sont des faits d’une gravité exceptionnelle, d’autant qu’ils expliquent le niveau d’endettement des pays européens et les conséquences qui en découlent pour leur peuples.


    • lagabe 5 décembre 2010 19:10

      je vais te répondre vite fait

      - le droit de création monétaire au travers du crédit (elles peuvent prêter de l’argent qu’elles ne possèdent pas)

      quand tu fais l’achat d’un terrain pour batir une maison , tu paies le prix du terrain plus celui de la maison , pareil pour un appartement , une voiture etc
      en clair si tu devais prêter ce que tu as en dépot tu ferais rien
      cf http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1305/ip1305.pdf

      - - l’obligation aux états de se financer dans des établissements privés (à taux élevé) alors que ces derniers peuvent se financer pour presque rien dans les banques centrales.

      a ton avis en France les taux longs sont à combien entre 2 et 3 % donc en clair , l’argent est pas cher
      et a ton avis qui emprunte a des organismes qui peuvent prêter a travers les BTF et BTAN , la BdF
      les banques vu les taux les file en obligation monétaire a leur client, rentabilité pas assez élevé


    • Croa Croa 5 décembre 2010 23:24

      « a ton avis en France les taux longs sont à combien entre 2 et 3 % donc en clair , l’argent est pas cher »

      Ha ? ça fait tout de même cher le courant d’air ! 

      T’es sorti major d’une école de commerce ? (Là vraiment t’es bon !)

      Vendre du vent pour récolter une tempête ce n’est pas forcément malin,

      tout ça finira mal, quoique... 


    • lagabe 6 décembre 2010 09:26

      je suis pas sorti d’une école de commerce et de plus : A fin Octobre 2010 l’inflation est de 1.6% par rapport à Octobre 2009, donc l’argent coute combien à ton avis :)


    • Croa Croa 6 décembre 2010 19:08

      Même à 2% ça laisse donc 0,4 %. Sur du vent en croissance exponentielle ça fait beaucoup de vol tout de même et cela suffit pour assécher les vrais richesses.


  • VivreDifferent VivreDifferent 5 décembre 2010 10:35

    Les banques créent leur argent par les crédits, pas en encaissant les dépôts. Certes il y a un ratio de fonds propres qu’elles doivent respecter, mais c’est pas en retirant son argent 1 jour que ça va changer quoi que ce soit. Au pire, si le mouvement est massif, cela créera quelques problèmes d’organisation et de manque de liquidités pour les banques, mais qui ne seront que des problèmes purement techniques, sans aucune influence sur leurs bilans financiers.

    La seule façon de lutter contre les banques, c’est de les court-circuiter : par le recours à des banques nationales (possédées par l’Etat), des banques vraiment mutuelles (dirigées par les épargnants), des systèmes d’échanges alternatifs (troc ou autres), ...Mais cela demande un engagement fort et sur la durée, avec suffisamment de personnes engagées pour que ce soit viable (à cause des économies d’échelles), donc peu de chances que cela survienne dans un futur proche.


    • Defrance Defrance 5 décembre 2010 21:05

      Vous avez raison,

       Mais il faut bien commencer quelque part ? Les Banques Nationales ? lesquelles, les voyous de la finance ont le pieds dans chaque porte, les mutuelles n’ont de mutuelles que le nom et derrière On A LES Mêmes ? Même les cooperatives sont minées par le système ?

       


  • bob 5 décembre 2010 10:40

    Autant vous avez raison sur l’aspect général de votre discours, autant l’attaque sur les banques me semble surréaliste. Dans un monde matérialiste ou la consommation est au premier chef, il m’apparait illogique de retirer la totalité de ses avoirs de la banque.

    - Les achats quotidiens ainsi que ceux inhérents à noël forceront le simple quidam à laisser ses avoirs à la banque. Allez dire à vos enfants que ce noël ne sera pas porteur de cadeaux et voyez la déception dans leurs yeux.
    - Les quelques picaillons laissés sur les différents comptes ne feront pas la différence. Les banques prennent un petit peu sur tout mais vivent essentiellement du système interbancaire et de la finance. Le pécule du simple quidam est très insuffisant pour laisser vivre une banque ( ce qui explique le décloisonnement entre banque d’affaire et banque de particulier)
    - Qui respectera le mot d’ordre : les riches qui ont tout à perdre et dont chacun s’accorde à dire qu’ils possèdent la majorité du patrimoine frnçais ou les pauvres avec leur rares clopinettes essentiellement dans le rouge durant l’année ?
    - combien de temps les personnes qui ont retiré leur argent de la banque le conserveront sous le matelas ? Qui sera le premier à le remettre à la banque et dans quel délai ?

    Mon avis est de restreindre la consommation à long terme : sans elle, les entreprises ( essentiellement étrangères grâce à une politique néfaste menée depuis 40 ans) devront soit diminuer les prix ( leurs marges) soit s’adapter aux desiderata de la nation. Je rappelle pour information que cette stratégie a fonctionné en Chine et en Corée du sud : regardez les prix et la qualité du bien vendu là-bas et surtout l’influence des particuliers sur les entreprises.

    Sur la politique, le changement dans une démocratie intervient par le vote. La prochaine fois que vous mettez votre bulletin dans l’urne, essayez de vous dire que UMP et PS ne sont pas les deux seuls alternatives. Dans le cas contraire, préparez-vous à subir une politique identique à celle mise en place pendant 40 ans avec les résultats que l’on connait tous.


  • Rough 5 décembre 2010 10:40

    NDA sur ce coup là se ridiculise complètement....Qu’un politique qui prône la rénovation de la politique politicienne soit obligé d’emprunter (rassurez-vous sans intérêt) les « idées » d’un footeux ça montre à quel point sa pensée politique est en panne....

    Et son argumentation est d’une mauvaise foi absolue...Remettre les banques au service de l’économie réelle...Mais elles le sont déjà ! Je ne sais pas pour vous mais moi lorsque j’ai eu besoin d’ emprunter je suis allé voir BNP et SG et d’autres...Tout comme des millions de français salariés, artisans, commerçants ou chefs d’entreprise...Aujourd’hui l’on emprunte à 3,7%...en 1975 c’était du 14% et personne de couinait comme maintenant...

    Les soubresauts actuels du système financier sont avant tout de la responsabilité des politiques dont NDA fait partie...Les banquiers ont été créatifs et audacieux mais personne( et surtout pas nos élus) ne leur a opposé le bon sens qui veut que que l’on n’accorde pas un crédit à quelqu’un dont on sait avec certitude qu’il ne pourra pas le rembourser...et ces mêmes emprunteurs subprime américains ils sont au moins aussi coupables que les banquiers...Qui peut réellement croire qu’avec 24000 USD de revenu il va pouvoir payer un crédit à taux variable de 1200 USD/mois pendant 20 ans avec en plus la quasi assurance que les taux vont monter...
    La cupidité, l’ignorance, la vanité des emprunteurs subprime sont au moins autant responsable de la crise que les banquiers qui ont titrisé ces prêts qui s’ils n’auraient jamais dû être accordés n’auraient non plus jamais dû être solliciter par des incultes qui voulaient vivre au-dessus de leur condition....


    • Francis, agnotologue JL 5 décembre 2010 10:53

      « Aujourd’hui l’on emprunte à 3,7%...en 1975 c’était du 14% et personne de couinait comme maintenant... » (rough)

      A l’époque, il y avait uine inflation à deux chiffres, et une croissance à l’avenant. Les plus fûtés et les chanceux ont fait des affaires.

      Aujourd’hui, ceux qui ont amassé un joli pécule craignent l’inflation comme la peste. Et c’est pour eux que « le pacte d’imbécillité est stable ». Dès que l’inflation pointe le bout du museau, les « marchés » poussent des cris d’orfraies.

      « La cupidité, l’ignorance, la vanité ... » surtout visible ici est celle des gens qui rejettent la responsabilité des banquiers sur leurs clients. Combien de témoignages d’employés de banque, coincés dramatiquement entre l’obligation de vendre des produits financiers pourris et la peur de perdre leur job faudra-t-il pour que ces rough « n’osent plus tout » (merci Audiard) en la matière ?


    • Philou017 Philou017 5 décembre 2010 11:46

      Rough : réflexions de niveau zéro.

      « Et son argumentation est d’une mauvaise foi absolue...Remettre les banques au service de l’économie réelle...Mais elles le sont déjà ! Je ne sais pas pour vous mais moi lorsque j’ai eu besoin d’ emprunter je suis allé voir BNP et SG et d’autres »

      Les banques ne font pas de cadeau aux PME. Les banques vous prêtent de l’argent ? c’est la moindre des choses, et elles touchent de confortables bénéfices. Qu’elles multiplient par les revenus de leurs actions, par la spéculation qu’elles pratiquent par l’intermédiaire de traders sans foi ni loi, par les multiples taxes sur les opérations bancaire parfaitement injustifiées, par des jeux de titrisation qui font passer Ponzi pour un aimable amateur, en prêtant de l’argent aux états interdits d’emprunt auprès des banques centrales, etc etc
      Bref, les banques se sucrent partout où elles peuvent, sans le moindre souci de l’intérêt général.

      « Aujourd’hui l’on emprunte à 3,7%...en 1975 c’était du 14% et personne de couinait comme maintenant. »
      En 1975, il y avait une inflation consistante, ce qui fait que le crédit revenait moins cher à terme, même à 14%. Depuis, l’inflation est devenue la principale obsession de la politique monétaire, pour le plus grand intérêt de nos amis banquiers, en même temps usuriers, rentiers, boursicoteurs, profiteurs, spéculateurs...

      « Les banquiers ont été créatifs et audacieux »
      Un banquier audacieux ? oui, quand il y a de l’argent à gagner facilement sans prendre de risque. Aujourd’hui, les petits entrepreneurs sont obligés de passer par des organismes de micro-crédit, ils n’intéressent pas les banques. Des PME se sont vu refuser des facultés de trésorerie qu’ils avaient avant la crise, parce que les banques craignaient le moindre petit risque... Les banques ont toutes les audaces quand il s’agit de vous plumer.

      « La cupidité, l’ignorance, la vanité des emprunteurs subprime sont au moins autant responsable de la crise que les banquiers »
      Pardon... Le système vous incite constamment à emprunter pour consommer. C’est ca qui fait marcher encore l’économie, puisque les salaires sont étranglés depuis des années. Après, c’est aux banquiers de maitriser leur prêts, C’est eux les professionnels. Les pauvres ont envie de consommer, c’est humain. Ils ne maitrisent pas les arcanes des emprunts et de leurs remboursements, avec les clauses en petites lettres écrites en bas de la page, et les les subtilités des taux variables et autres variables d’ajustement.

      Si les consommateurs ne sont pas matures, surtout aux USA, les accuser d’être en premier responsables d’avoir cédé au marketing de la consommation est une mauvaise plaisanterie.


    • Francis, agnotologue JL 5 décembre 2010 12:30

      Philou, je vois que nous sommes sur la même ligne.

      Vous dites : « Le système vous incite constamment à emprunter pour consommer. »

      Je dirai : oui, c’est exact, quand ce n’est pas la conjoncture qui oblige à emprunter. Et c’est précisément le cas pour les Etats.

      Oh, je sais, personne n’est obligé d’emprunter. Personne n’est obligé de vivre, non plus, ni de faire vivre sa famille ! Et personne n’est obligé de se droguer. L’endettement est une drogue, et les prêteurs sont des pousses au crime.

      Il y avait un proverbe qui disait : « On ne prête qu’aux riches », et on ajoutait : « Qui prête aux pauvres prête à rire ».

      La cupidité des banquiers a fait table rase de cette sagesse ancestrale : aujourd’hui que le ridicule ne tue plus mais enrichit les tyrans, les banques prêtent aux pauvres : à un point tel qu’elles sont rhédibitoirement conduites, pour recouvrer leurs créances et en toute connaissance de cause, à pratiquer un véritable terrorisme institutionnel.

      Les situations dans lesquelles les particuliers ou l’Etat sont conduits à emprunter sont l’autre face de Janus du système financier bancaire : le capitalisme de catastrophe est parfaitement illustré dans la dualité « crises / endettements ». Les crises exaspèrent ce double besoin de prêtrer pour les dominants, et d’emprunter pour les dominés. Avec la différence que les banques profitent de la crise et les dominés en patissent. Dans les dominés je mets aussi les Etats dominés par les Etats dominants.

      J’affirme que les banques dans le système actuel ont autant besoin de prêter que leurs débiteurs d’emprunter. Mais cela ne peut pas durer, il faudra bien que ça casse un jour, quelque part. Et ce jour n’est probablement pas très loin.


  • JJ il muratore JJ il muratore 5 décembre 2010 10:42

    @NDA. J’apprécie beaucoup le personnage Eric Cantona.
    J’apprécie beaucoup votre texte.
    Par contre je n’apprécie pas du tout le rôle que les banques s’attribuent, leur pouvoir exorbitant, ni l’arrogance insupportable que ce pouvoir leur autorise.
    J’en viens à l’ « idée » d’Eric Cantonna que vous qualifiez être la seule chose capable de faire peur au système. Désolé mais j’en vois plein d’autres, dans le même ordre d’idées, tout aussi capables de « faire peur au système.
    Par exemple nous décidons tous de ne plus prendre aucun moyen de transport, de ne plus faire le plein de carburant. Quelle claque pour le système non ?
    Efficace ? Oui. Réaliste ? Non !
    Ou de ne plus souscrire aucun crédit auprès de ces arrogantes banques.
    Efficace ? Oui. réaliste ? Non !
    L’idée d’Eric est plaisante mais absolument pas réalisable. Elle ne fait donc en rien peur au système tout simplement parceque seuls quelques milliers de gogos vont se mettre dans la m..... en essayant de la mettre en pratique.
    Son seul intérêt, car cette »idée" a un intérêt, c’est celui de faire prendre conscience du rôle intolérable -mais incontournable- qui est celui du système bancaire tel qu’il existe aujourd’hui. Rôle pédagogique que d’ailleurs vous abordez au tarvers de vos propositions de réformes.


    • Croa Croa 5 décembre 2010 23:35

      « Ou de ne plus souscrire aucun crédit auprès de ces arrogantes banques.
      Efficace ? Oui. réaliste ? Non !
       »

      Faux, on peut ! 
      Je vis personnellement sans crédit. J’ai toujours été contre !

      Bon, j’ai une vieille bagnole (2 en fait) mais je n’envie pas ceux qui sacrifient leur liberté aux apparences ! smiley smiley smiley


    • JJ il muratore JJ il muratore 6 décembre 2010 09:26

      @ CROA. Cher Croa, bravo pour votre cohérence, mais je crois que vous faites partie des très rares exceptions. C’est un peu la même logique que celle qui consiste à répondre à l’affirmation « nous ne pouvons pas courire le 100 mètres en moins de 10 secondes » et à laquelle affirmation vous répondriez « faux je coure le 100 mètres en 9s,9 »
      Bravo donc pour votre record mais l’immense masse des autres humains ne le peut pas !
      Cordialement.


    • loadmaster 6 décembre 2010 16:37

      quand j’ai l’argent j’achete, quand j’ai pas j’achete pas !!! c’est juste une histoire de controle de son budjet, quand j’ai des sous je vais en vacances quand j’en ai pas je n’y vais pas..
      nous elevons nos enfants comme cà et ils ne sont pas plus malheureux que les autres... 

      mais 95% des gens cedent aux sirenes du créer l’envie , créer le besoin.. 

      pourquoi irions nous payer 20%de plus qu’un produit ne vaut ??? ridicule.

      de plus quand tu payes cash généralement tu obtiens un peu de remise ( voir même des fois un peu beaucoup )


  • Mad Max 5 décembre 2010 10:43

    l’argent est virtuel depuis bien longtemps !

    3737 Milliards d’€ de dépôt à vue pour la zone euro

    mais seulement

    746 Milliards d’€ de pièces et billets en circulation

    il n’y en aura pas pour tout le monde !!!

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Masse_mon%C3%A9taire

    d’ailleurs
    un bon pourcentage se trouve à l’étranger ou circule entre « agents de l’économie parallèle »

    Il y aurait 550 millions de billets de 500 euros en circulation. Cela représente plus d’un tiers des euros en circulation. 20% de ces coupures de 500 euros sont détenues hors de la zone euros et servent de monnaie parallèle ou de réserve de valeurs. Mais les 80 % restants de ces grosses coupures ne circulent pas, ou pas assez, et c’est bien ça le problème.

    http://www.rfi.fr/contenu/20091117-mauvaise-reputation-billet-500-euros

    en cas de problème la BCE injectera massivement
    (le mythe de la multiplication des pains devenu réalité)

    rappel : en octobre 2008 la FED a injecté en moyenne + de 450 Milliards par JOUR pendant plusieurs semaines ... ce qui fait passer les récents 600 Mds pour un pourboire !

    reste à voir l’effet d’une éventuelle panique !


  • kitamissa kitamissa 5 décembre 2010 11:02

    donc si j’ai bien tout compris ,Mardi des l’ouverture de mon agence bancaire,je viens avec mon sac ( un petit comme tout le monde smiley ...) retirer mes liquidités et mon Codévi .....


    pendant que les malfrats bien informés attendront à la sortie tous les pékins censés avoir sur eux un paquet de biftons qu’ils vous soustrairont allègrement pour épargner votre dos ( pour les plus fortunés) et vous éviter de vous faire dépouiller plus loin par une autre bande de malandrins eux aussi au courant du trafic ...

    et cet argent ainsi prélevé de manière un peu cavalière certes sera réinjecté dans un autre type d’économie ,vous aurez l’occasion de voir vos détrousseurs rouler au volant de la dernière Béhême qui fait vroumm aux feux rouges ,mais vous,même délesté heureux tout de même d’avoir joué un bon tour à votre banquier qui ne tardera pas à vous foutre l’huissier au cul quand les prélèvements se verront refusés faute d’actifs,et que vos chèques faute de provision vous reviendront avec l’injonction de régulariser votre situation sous huitaine sinon panpan cucul !.......

    bravo Monsieur Dupont -Aignan ,si un jour vous parvenez à la Magistrature suprême,ne manquez pas de nommer Mr Cantona au poste de Ministre du Budget .....au point où nous en sommes actuellement ,nous nous demandons si finalement nous ne demanderons pas à Shirley et Dino de se présenter ,ça n’irai certes pas beaucoup mieux,mais au moins ce serait avec le sourire et dans la bonne humeur !

    • Duke77 Duke77 5 décembre 2010 12:25

      Visiblement, non, tu n’as pas tout compris.


      1/ Si tu n’as pas d’argent de côté mais uniquement un compte courant et que tu as des prélèvements dessus, évidemment que non, tu ne peux pas retirer ton argent. (areuh areuh)
      2/ Lorsque tu vas demander la fermeture d’un compte mardi 7, il y a un délai avant que la banque puisse te sortir le liquide, donc les voleurs qui attendront le 7 devant les agences n’auront pas grand chose de plus que d’habitude à voler dans les poches des passants. En outre, ce délai varie selon le montant et les capacités de l’agence. Les voleurs vont devoir camper devant la porte...

      Renseigne-toi un peu avant de poster.

      lol

    • kitamissa kitamissa 5 décembre 2010 12:50

      bon ,eh bien après ces précieux renseignements prodigués par Duke ....amis voleurs et malfrats,il va falloir attendre un peu plus longtemps que prévu ...


      un conseil cependant,ne campez pas devant l’agence du Crédit Lyonnais ou de la Société Générale de ma ville,il y fait un froid de canard actuellement ,vous serez avertis en temps utile quand le pognon sera disponible ,n’oubliez pas ma commission de 25 % sur vos gains tel qu’il avait été convenu .

    • Defrance Defrance 6 décembre 2010 19:03

       Cet argument concernant les voleurs m’a été mis a la figure en 2007 quand j’ai commencé, tout seul a vider mon compte . J’ai repondu alors au banquier que la perte ou le vol , a la banque etait quasiment le même, le risque existe partout, a partir du moment ou il y a convoitise .

       De plus, le 7, IL VA Y AVOIR TELLEMENT de voleurs que ceux la même ne vont plus savoir qui est le VOLEUR, ils vont se voler entre eux, voire même se flinguer pour 100 euros, un délice pour la justice et la police ?


  • Taverne Taverne 5 décembre 2010 11:12

    Lamentable ! Un passe-droit pour Dupont-Aignan sur Agoraovox alors que le site ne publie jamais le dimanche.

    Bravo l’esprit du journalisme citoyen ! Bravo le principe d’égalité !

    A bas les privilèges de Dupont-Aignan !

    Vive la liberté, l’égalité, la fraternité !


    • Taverne Taverne 5 décembre 2010 11:16

      Seule une brûlante actualité pourrait justifier cette publication. Or ce n’est qu’un petit édito et assez fade et populiste du reste.

      Agoravox, on se reprend !

      Qu’on se rassure, je n’attaque pas ce site. Je viens d’adresser un coup de semonce aussi à CentPapiers à propos de la censure d’une oeuvre jugée choquante par les modérateurs. Œuvre qui date de plusieurs siècles...


    • Taverne Taverne 5 décembre 2010 11:16

      Moinnsez, moinnsez, mouton bêta.. Bêê ! smiley


    • François51 François51 5 décembre 2010 11:27

      il cherche peut être des voix sur ce site pour sa future candidature a la présidentielle de 2012 ?
      c’est bien connu, les politicards sont très inquiets pour le bien être des Français. surtout a l’approche d’un scrutin crucial dans 16 mois.


    • Philou017 Philou017 5 décembre 2010 11:52

      La Taverne  : Assez d’accord avec vous. Je comprends que le site soit en demande de noms connus à publier et les privilégie un peu. Mais un peu de déontologie citoyenne ne ferait pas de mal.

      C’est les internautes qui font vivre ce site avant tout, pas les plumes connues.


    • Taverne Taverne 5 décembre 2010 12:08

      La peoplisation gagne partout et la citoyenneté recule !


    • Morpheus Morpheus 5 décembre 2010 19:12

      Personnellement, je ne suis pas contre le fait que des personnalités publient sur Agoravox. C’est aussi ça la démocratie. Mais évidemment, la condition c’est qu’un échange (citoyen et cordial si possible) puisse avoir lieu au travers des réactions avec l’auteur.

      Ce serait même une bonne chose, que le monde politique débatte et se mesure éventuellement aux idées des « simples » citoyens. On verra donc si Monsieur Dupont-Aignan répondra aux questions des lecteurs.

      Sur le fait qu’il soit publié un dimanche, peut-être avez-vous raison de signaler un passe droit : les mêmes règles doivent prévaloir pour tous, y compris les personnalités.


  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 5 décembre 2010 11:17

    Pas bête l’idée de transférer massivement les comptes de dépôts vers la Banque postale, et peut-être plus efficace que le simple retrait de liquidités. A suivre.


    • pastori 5 décembre 2010 11:57

      la banque postale est une banque privée comme une autre.


      la solution c’est la re-nationalisation sans indemniser les propriétaires. depuis qu’ils se goinfrent, ils ont été suffisamment indemnisés.

    • sisyphe sisyphe 5 décembre 2010 13:13

      Oui ; NATIONALISATION de toutes les banques de dépôt, séparation des banques de dépôt (nationalisées) et des banques d’affaires (privées), obligation pour les banques privées d’emprunter aux banques centrales, avec intérêts, autorisation des états à emprunter aux banques centrales SANS INTÉRÊT (comme avant 1973), taxes réelles (pas du 0 et quelque, mais du 10%) sur les produits de la spéculation et les produits financiers. 


      Il est temps de faire cesser le racket des mafias bancaires, et de les mettre au pas ; en cas de faillite, pas de renflouement, saisie de tous les avoirs, plus de « Too big to fall » ; plus de création monétaire multipliant par 10 l’argent en dépôt, mise hors la loi des paradis fiscaux...

      Pour les crédits, uniquement les banques nationalisées et les banques centrales, dont l’argent doit revenir aux états. 

      Il faut serrer le garrot autour des étrangleurs. 

    • armand armand 5 décembre 2010 13:57

      Mazette !

      ça fait deux fois en moins de quarante-huit heures que je suis à peu près d’accord avec Sisyphe.

      A une réserve près (et là c’est le réac’ qui reprend le dessus chez moi  smiley)
      Je me méfie tout autant de la manipulation de l’argent par les Etats.
      Personnellement, je préférerais le retour à la monnaie saine, qui ne peut pas s’inventer en quelques blips sur un écran (arrimé aux métaux précieux, et/ou des indicateurs concrets).
      L’assignat, qu’il soit bancaire ou étatique, reste un assignat, c’est à dire quelque chose dont le détenteur (vous ou moi) peut voir disparaître la valeur par simple fiat institutionnel (étatique ou bancaire).
      Et des règles comptables contraignantes - plus de casino mondial, on vend ou on achète un titre ou un bien qui existe vraiment, avec de l’argent qu’on a. Et un investissement dans une société ne peut pas entrer et sortir en quelques clics, mais doit rester un temps certain, à déterminer.

      En somme, réintroduire un peu de la pesanteur du temps dans l’économie, ralentir sa cadence. Cela vaut pour les opérations financières mais également pour le crédit - celui-ci devrait être exceptionnel et à bon escient, pour le reste, quand on veut faire une acquisition, réapprendre à épargner et à différer au lendemain (cette bonne vieille « gratification différée » qui est à la base de l’apprentissage de la vie).


    • sisyphe sisyphe 5 décembre 2010 14:21

      Oui, quasiment d’accord, armand ; les états doivent, eux aussi, être surveillés dans l’utilisation de l’argent, par des organismes de contrôle, et il doit être mis fin à ces opérations boursières de spéculation qui se jouent à la nanoseconde, par ordinateur. 


      Les bourses doivent également être contrôlées, et les bénéfices d’opérations boursières réellement taxés. 

      Par ailleurs, tous les produits, services, fournitures indispensables à la vie (nourriture, matières premières, logements, santé, transports, éducation, énergies) doivent être soustraits à la spéculation. 

      Que les choses retrouvent leur vraie valeur d’échange, garanties par un équivalent - valeur réelle. 

    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 5 décembre 2010 17:37

      Tout le monde est d’accord, ça me rassure. Oui, il faut nationaliser les banques de dépôts et exproprier sans contre-partie les actionnaires de leurs titres afin de rendre leur souveraineté aux peuples et aux Etats.


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 5 décembre 2010 17:45

      Et je rejoins Armand sur le contrôle qui doit s’opérer sur la gestion de ces banques de dépôts par l’Etat. Pour éviter un second scandale de type Crédit Lyonnais l’idéal serait d’opter pour un statut de coopérative. Comme Candia, Prince de Bretagne, Savéol ou le groupe Chèque Déjeuner, etc. D’autant que le contrôle par les salariés a l’avantage d’empêcher les folies du genre spéculations ou délocalisations.


    • Croa Croa 5 décembre 2010 23:44

      « la solution c’est la re-nationalisation sans indemniser les propriétaires. depuis qu’ils se goinfrent, ils ont été suffisamment indemnisés. »

      Impossible, les « élus » sont à leur service, pas à celui du peuple ! (et ce type de décision est politique.)


    • Duke77 Duke77 5 décembre 2010 23:45

      @pastori


      Ce que tu dis est faux : la banque postale est une S.A. à capitaux PUBLICS, ce n’est pas une banque privée « comme les autres ».

      Tu dois confondre avec le fait qu’elle est devenue une société anonyme récemment.

      Renseigne-toi avant de poster.

    • aveclotanvatoutsenva 5 décembre 2010 23:59

      Pour changer la donne en matière de banque et de financement de l’Etat, il faut déjà que la France soit à nouveau libre d’appliquer chez elle les règles que son peuple a décidé.

      Pour cela, il faut d’abord que la France sorte unilatéralement, sans conditions et sans délais de l’UE (UE qui est je le rappelle pour la énième fois, une créature 100% américaine).

      C’est là que le petit discours de Dupont Aignan atteint ses limites puisqu’il se refuse absolument de sortir de ce « machin » créé par les USA, préférent balader la populace à coup « d’autre Europe » dont l’élaboration laisserait encore aux banques privées (et aux fonds de pensions US…) quelques décennies de tranquillité supplémentaire…

      Mais je gage que de moins en moins de gens se laissent maintenant prendre aux discours des Dupont Aignan, Marine Le Pen, Besancenot et autre Mélenchon, qui ne sont là que pour « fixer » les mécontents mais en ne leur parlant jamais de la seule chose à faire pour avoir réellement la possibilité de changer quoi de soit : SORTIR DE L’UE.

      Sortir (réellement) de l’UE, seule l’UPR s’y engage par écrit, et l’inscrit même dans sa charte.
      C’est un peu plus sérieux que de dire de temps à autre, en « surfant » sur l’actualité, ce que la majorité veut entendre tout en ayant un programme fait pour que ça n’arrive jamais…


    • lauraneb 30 mai 2011 13:49

      l’ue n’est pas une creation americaine
      c’est des petits pays comme la france 63 millions d’habitants, l’allemagne, etc qui ont decidé de se mettre ensemble pour peser dans les négociations internationales avec la chine 1,4 milliard d’habitants, ou l’amerique 200millions, ou l’amerique du sud,....

      apres que nos politiques europeens est dévoyé l’outil afin d’en tirer des profits personnels, c’est une autre histoire

      mais quand je vois les anneries nationalistes racontées je comprends mieux pourquoi l’UE est si difficile à faire

      ce que vous avez entre les oreilles n’est pas une huitre.... essayez ça fait pas si mal que ça...


  • Taverne Taverne 5 décembre 2010 11:22

    Agoravox, au nom de l’égalité républicaine et de l’esprit du journalisme citoyen, publiez aussi ce dimanche des articles d’anonymes ! Le people ne doit pas donner des passe-droits. Surtout ici.


  • hankuler 5 décembre 2010 11:22

    je ne vois pas ou l’avis de cantonna est stupide l’argent qu’on retire on la dans les mains !
    demandons d’être payer en liquide par le patron de payer les factures en mandat cash
    le savoir on la, les ressources aussi donc ou est le problème on ne veut plus des banques au milieux direct du producteur au consommateur
    les banques nous menace de faire crasher le système si on retire tous le liquide si on se rebiffe
    C’EST UNE MENACE TERRORISTE !!! ni plus ni moins
    et depuis quand les footeux, les comiques, artiste n’ont pas le droit de donner leur avis en france c’est intolérable ils rest avant tous des citoyens français donc le droit de voter et de gueuler merde alors !!!


  • Taverne Taverne 5 décembre 2010 11:23

    Et si Taverne avait raison !
    ...


    • Taverne Taverne 5 décembre 2010 11:48

      Dimanche prochain, un tract de Marine Le Pen ?

      En quoi cela serait-il choquant selon la nouvelle règle de publication ?


    • Nestor 5 décembre 2010 13:43

      Salut Taverne !

      Et si Taverne avait tort !

      « Avec des si on scierait » (Boris Vian). « Avec des si, on scierait. »« Avec des si, on scierait. »


  • ddacoudre ddacoudre 5 décembre 2010 11:53

    bonjour nicolas

    certes ce que tu avances est une possibilité, mais cela ne rendrait pas une vertu quelconque à notre système économique. nous voulons apporter une solution en conservant les instruments de mesure qui nous conduisent régulièrement dans des crises.

    les mathématiques et les théories ne parlent que de nous, c’est en émancipant le cerveau des hommes qu’une solution apparaitra, car notre faculté la plus grande est la capacité d’adaptation qui génère la créativité. je te joins l’article que j’ai écrit à ce sujet.

    La réalité du monde repose sur des comportements grégaires que nous avons « civilisés » à grand renfort de dominants systémiques (les dieux, les tabous et les totems, toutes nos théories fondatrices quelles soient idéologiques ou mathématiques comme le plan comptable).

    Pour rester sur ce dernier, une partie de notre activité sociale relationnelle se structure autour d’une activité productrice qui nous rend interdépendant et qui est source d’émanation de comportements dominateurs que nous sacralisons au travers de la compétition., tout en déterminant des concepts égalitaristes et humanistes dit républicain, liberté égalité fraternité qui devraient  être régulateurs.


    Si nous ne pourrons jamais museler définitivement ces comportements immanents, nous pouvons par le contrôle de soi et l’accumulation du savoir sur nous mêmes l’encadrer.

    Ceci sans toute fois en assurer la totale maitrise, car il est indispensable de pouvoir, par la connaissance ou l’émotion, disposer d’une capacité de transgression sage ou impulsive de tous ces dominants systémiques qui sans nier leur actions fondatrice, ne pourrons durer éternellement.

    La seule raison en est qu’ils ne sont que solutions passagères aux risques suicidaires s’ils se transforment en dogme déterministe.

    Nous tenons de l’observation du monde cérébral qu’il est aléatoire dans la permanence d’actions déterministes correspondant à notre ignorance de tout saisir et maitriser, c’est ce que j’ai nommé le déterminisme aléatoire, car nous ne pouvons « parler » que de ce que nous sommes capable de comprendre.

    Ainsi quand nous traduisons nos relations commerciales à l’aide des mathématiques nous élaborons un processus de comptabilisation de nos échanges et de notre activité productrice au travers d’un plan comptable qui, s’il ne constitue aucune vérité, a concrétisé une relation sociale basé sur des rapports de maitre à esclaves ou de propriétaires des moyens de production à serviteurs salariés de ces propriétaires, cela depuis 1804.

    Tous paradigmes du dominant et dominé.

    Donc fondamentalement depuis l’antiquité nous avons progressé que techniquement grâce au Savoir.

    Rapidement c’est l’usage des technologies et de la science qui a permis l’évolution de nos relations moins agressives et plus libérale en développant de nouveaux paradigmes de confrontations, pour lesquels il a fallut que des hommes luttes au prix de leur vie pour y parvenir.

     

    Ils a fallut qu’ils transgressent des fondements devenus dogmes, avec le risques de voir ces mêmes transgressions devenir dogmes à leur tour (c’est ce qui c’est produit avec l’ex URSS).

    Si ces relations de maitres à esclaves libéralisés, permettent l’affranchissement de tous, ce n’est que dans le principe car limité par un processus endogamie naturelle, qui se recompose en permanence et construit les inégalités sociales au travers des actions de production devenues une valeur sociétale fondatrice de l’estime de soi par la place que l’on y trouve,
    c’est la valeur travail.

    Capacité culturelle  immanente de notre être développé au fil des âges par notre faculté de nous transmettre nos Savoirs par l’apprentissage, depuis l’âge de pierre par exemple.

    Ceci est su de manière les plus diverses, Marx en fut le rapporteur d’une certaine forme en analysant nos rapports économiques.

    Au travers des ses analyses les hommes se sentant exploité ont fondé une espérance qui c’est écroulé avec le mur de Berlin sans remettre en cause pour autant la réalité des observations de Marx, en dehors des solutions pour y palier qui ne fut pas sans opposition dans le développement de ce qui sait appelé le socialisme dont l’émergence est né dans la violence développé autour de l’anarchisme

    Pour autant la dialectique du libéralisme capitalistique toujours illustré par l’axiome d’Adam Smith a laisser miroiter que tous pouvaient au travers de la compétition s’assoir dans le fauteuil du roi.
    Il en a découlé une vision destructrice des derniers (sans lesquels les premiers disparaitraient) mais qui a fini par considérer que leurs existences représentaient un coût qui s’imputé sur la richesse des nantis dont l’activité créatrice qui en découlé, était l’assurance du devenir des derniers de se trouver une « employabilité ».

    C’est ainsi que sur ce mythe libéral nous avons assisté au creusement de la fracture sociale et au développement d’une sous culture populaire faite d’envie et de cupidité empreinte d’illusions avec en parallèle un développement sans précédant d’une société hédoniste né des contradictions du système source de débats d’idées productifs qui a disparu.

    Mes ex amis socialistes ont concouru à cela contraint par le développement de la loi du marché devenu après l’écroulement du bloc soviétique le nouveau « dominant systémique » référentiel, caractéristique du formatage d’une élite sorti des mêmes écoles quelque soit leurs choix politiques.

    Il n’a pas fallut trente ans pour que les méfaits de ce libéralisme mondialisé ne produise ses crises. Ce que n’ignoraient pas ces élites car les crises cycliques du libéralisme capitalistiques sont connus depuis longtemps.

    Ceci ne les a pas empêchés de poser cette activité cyclique comme base de la construction européenne pensant en éviter les écueils.
    Si ce comportement est parfaitement humain, il est destructeur, or c’est dans ce schéma que nous sommes entrés, et toutes les solutions qui poseront comme principe d’une alternative que par la poursuite d’une seule croissance de biens épuisables nous y enfoncerons.

    C’est donc une chose que de réajuster les inégalités en redonnant aux travailleurs une capacité de consommer le produit de leur activité, mais ceci ne fera qu’emballer un peu plus rapidement la confrontation économique pour l’appropriation des produits épuisables.

    Il y a un paradoxe à surmonter. Si les nouveaux pays émergeant développent leur consommation intérieure à notre exemple, en l’espace d’une année une bonne parties de nos ressources seraient épuisés.

    Si nous voulions que tous ces pays adoptent nos modes alimentaires, nous serions incapables de nourrir les 9 milliards d’individus qui se profilent.
    Il nous est donc impossible d’espérer une croissance qui assiérait tout le monde dans le fauteuil du roi.

    Or c’est ce que propose la mondialisation et inévitablement la capacité productive se réparti entre les hommes en fonction d’un coût toujours plus bas que nous appelons par notre désir permanent de vouloir toujours moins cher les choses parce que nous avons notre pouvoir d’achat amenuisé au profit d’un crédit croissant.
    Ce paradoxe conduit au constat que nous avons besoin de moins en moins de main d’œuvre puisque nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir nous inscrire dans la valeur travail que nous avons universalisé dans sa forme capitalistique.

    Ceci ne signifie pas qu’il faille renoncer au bien être, seulement qu’il faut revenir à une notion de biens durables qui réduirons aussi de fait le volume d’emploi et il faudra bien pour les personnes mise à l’écart sur des critères de « capabilité » trouver une source de revenu pour qu’elles vivent au niveau des autres, même si notre surcapacité de production les écartes.

    Il ne faut donc pas compter sur la morale pour que les moins dotés se laissent mourir de faim. S’ils ont une capacité de transgression que ce soit pour migrer ou utiliser des moyens proscrits ou s’organiser dans des luttes sociales.

    Notre choix est, choisir de les éliminer par un conflit guerrier ou trouver une nouvelle source de richesse qui soit inépuisable.
    Or cette source est à notre disposition, c’est le Savoir, le socle sur lequel repose notre futur, mais pour le moment nous ne développons que celui qui s’ajuste favoriser l’outil productif humain, Marx avait aussi compris cela.
    Pourtant aussi utile qu’il soit, ce n’est pas des robots humains que nous sommes devenus ou comme je le dis parfois de boyaux tout juste bon à transformer leur consommation en déchets, qu’il faut attendre le salut.
    Cependant c’est possible si nous distribuons le Savoir disponible en émancipant les populations et en faisant de cette émancipation un facteur de croissance économique complémentaire aux besoins vitaux et superfétatoires.
    Personne ne définira quels sont les biens que l’on abandonne au profit d’autres, c’est seulement devant le mur que l’on réagit comme avec les plastiques.

    C’est du constat de leur pollution que nous avons trouvé une parade, si donc plus personne n’est capable à cause de la sous culture et du dogme de faire des constats, des analyses transgressives, alors nous périrons sous nos déchets, lié à notre incapacité à poser les problèmes parce qu’ils nous gênent ou remettent en cause la distribution de la puissance.


    Il devient alors intéressant d’imaginer des universités accueillant et rémunérant les adultes pour dispenser le Savoir disponible, et nous nous y rendrions de la même manière que nous nous rendons au travail.

    La nécessité de marier les deux activités se posera, mais ce ne sera qu’un ajustement structurel, et nous pourrons supporter de fait une réduction des emplois productifs sans que les derniers, car il y en aura toujours, ne soient pas exclus de la vie sociale et trouve dans cette activité l’estime de soi et une place sociale, plutôt que de la trouver dans les comportements anti sociaux.


    Enfin l’histoire nous démontre que c’est dans le cerveau de ceux qui étaient instruits et cultivés que sont sorti les transgressions aux dogmes religieux, et c’est de ces mêmes cerveaux que sortirons les transgressions au dogme néo libéral qui conduit l’humanité à un risque majeur par une guerre où la pollution destructive de la diversité du vivant.

    Difficile de douter qu’une guerre compte tenu des moyens dont nous disposons soit catastrophique. Notre histoire nous a démontré qu’il y a toujours quel qu’un pour appuyer sur le boutons et si la guerre froide nous a épargné de ce geste, le futur le rend prévisible.


    Plus philosophiquement si cela se produit c’est que notre forme de vie actuelle n’est pas pérenne et que la Nature a « décidé » de se séparer d’une forme d’existence humaine qui n’est plus viable.

    Le Savoir que nous avons cumulé, même s’il demeure inexact et n’est pas une vérité nous a fait découvert ce schéma là.

    Alors avons nous des hommes politiques capable de s’inscrire dans cette perspective oui,  Mélenchon en est un.

    Dans l’action il a raison d’être proche du quotidien des gens qui souffrent et sont exploités, mais ce n’est pas sur eux qu’il doit compter pour trouver un projet futuriste car ils sont recroquevillés sur leurs désirs immédiats, auquel les convie le consumérisme ambiant, pour lequel ils sont tour à tour la poule aux œufs d or ou la charge insupportable.


    Enfin recroquevillés sur leurs maux, ils ne peuvent s’ouvrir au monde que l’on ne reçoit que par la possession du Savoir, car il n’est pas accessible à nos sens qui sont fait pour une perception environnementale proche et essentiellement émotionnelle (dont notre président à passablement abusé).

    Pour terminer, si l’analyse Marxiste est toujours actuelle c’est bien que nous n’avons pas évolué d’un iota, sauf dans les produits sources de profits, ce qui nous conduit à parler de financiarisation du capitalisme.

    Pour autant nous ne retrouverons pas l’ancienne forme du socialisme, alors il faut réunir les restes du mur de Berlin afin de les sortir d’une espérance passéiste, qui est fondé au regard des injustices sociales, pour nourrir une espérance dans un projet dont seule quelques brides se développent, non comme un anti capitalisme mais comme une nouvelle civilisation qui ne fera plus de la transformation de la matière une source de pollution et d’inégalité.


    Nous avons les capacités de cela, grâce à la technologie et la science, mais il faut virer les dogmes déterministe sans développer des doutes mortels, et des dominants systémiques tel le plan comptable, qui quoi que nous fassions nous ramène toujours à une notion de profitabilité qui impose de s’exploiter.

    Nous serons donc amené à disposer de deux modes de comptabilisation, voir plus, de manière que les coûts de la dépollution ne se répercute pas sur la loi du marché, que l’activité cérébrale nourrisse l’intelligence de la croissance productrice.

    Tous les autres partis ont compris cela aussi, mais ils ne peuvent à la fois vouloir réformer le capitalisme sans toucher aux dominants systémiques qui le nourri.

     Néanmoins ceci suppose un débat d’idées.

    Faut-il pouvoir le tenir avec une classe dirigeant qui détient l’info et nourri sa population d’illusions et de réactivité émotionnelle xénophobe, fasse à des réalités de difficultés qu’elle génère qui la conduit à procéder à une auto élimination par désignations de boucs émissaires, y compris le président qui ne peut être la source de nos maux, puisque ce sont eux qui ont permis son élection (ce qui n’empêche pas qu’il les aggrave).

    Il serait plus efficace de modifier le plan comptable que de croire au changement par celui d’un président qui l’applique de quelque tendance qu’il soit.

    en 1999 j’avais dans un essai écrit ceci :

    Nous pouvons convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative d’un investissement créatif, il est normal qu’il dispose des revenus et profits de ce dont il est le propriétaire.

    Mais lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui qui est demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre que sans ces aides, il ne parviendrait pas à ses fins.

    De fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être le maître absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du prince, alors il doit rester seul. Dans tous les autres cas il y a une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les profits de son investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier ceux générés par les tiers. L’histoire de l’impuissance collective a conçu des maîtres plutôt que des guides. Le reconnaître ne la rend pas irréductible ; et si le code civil a analysé en 1804 la « marchandisation » de la force de travail comme du « louage de service », donc du marchandisage, je pense que depuis 1804, il est intervenu bien des événements culturels (développement des sciences) qui nous permettent de concevoir notre activité de travail complexes entre adultes culturalisés, comme une relation humaine, et non un seul conflit d’intérêt.

     

    Cela naturellement nécessite une approche plus éducative de ce que j’ai appelé le « collectivisme fractal », ou entreprendre avec les autres.

     

    Pour autant je ne pense pas que ce soit la raison qui nous pousse à cela, ou nous y ferons appel lorsque la bulle explosera indiquant que nous avons atteint une limite perceptible par nos émotions, ou ce sera l’apogée d’une civilisation qui redémarrera sur les restes ,comme ce fut si souvent le cas.

    cordialement.


    • Defrance Defrance 6 décembre 2010 18:10

      Bravo ddacoudre,

       Il est bien dommage que nous soyons si peu a comprendre, bien que, a décharge, certains, même sur ce site FONT TOUT pour embrouiller le citoyen lambda qui n’a pas les moyens intellectuels ou financier pour s’instruire.
       Le TROP, mène toujours au pire et provoque toujours un cataclysme qui permet de repartir sur des bases « clarifiées » , les gourmands ignorent TOUJOURS qu’ils vont crever de leurs gourmandises ?
       Le monde a changé depuis que l’homme préhistorique trainait son trésor sur le dos pour survivre ( humour ON de même que sa femme, trainée par les cheveux pour être sur de ne pas se la faire piquer humour OFF ).
       Mais si tout a changé, il n’es JAMAIS venu a l’idée que « ses ressources » soient gérée par son voisin ou pire un etranger a la famille ?


    • lauraneb 30 mai 2011 14:11

      tres interessant et tu finis par me convaincre que en effet le peuple n’est pas pres à gouverner car il suffit de le voir la bave au levre pres à se jeter sur le pauvre denoncé d’abus ou à bruler l’etranger qui l’aurait soi-disant volé, epouvantails fantasmagoriques sécoués par l’empereur Sarkosy et d’autres, pour lui faire avalé la pillule d’un systeme déclinant, vidé de sa substance par des malversations politico-economiques....

      Mais même si ce fait se trouve avéré, il n’en ai pas moins qu’il existe une partie de la population qui semble savoir ce que reflechir veut dire. Et cette partie là est totalement privée de tout moyen pour faire entendre sa voix et agir concretement... Parce que depuis longtemps le systeme sait ce que pouvoir veut dire : le pouvoir se vit et s’exerce seul afin de satisfaire un egocentrisme hédoniste....Ce qui veut dire que le politique, le chef, n’est tout compte pas si éloigné de son peuple : satisfaire rapidement un plaisir : ce qui veut dire qu’on a le chef qu’on merite....
      Je ne sais plus qui disait celà mais je trouve que cette phrase prend de plus en plus de sens :
      « Si les français ne peuvent obtenir l’égalité dans la liberté, ils l’imposeront dans la soumission »


  • pastori 5 décembre 2010 11:54

    parce que vous croyez que c’est dupont aignan qui a écrit ça ? c’est pas les « nègres » qui lui manquent avec les riches salaires que nous leur versons, son seul souci, comme celui de ses confrères, c’est d’être réélu.


    s’ils gagnaient moins, ils se battraient moins pour avoir la place ;.

    il faut un coup de semonce à ces banques qui en pleine crise sont sauvées des conséquences de leur avidité  par l’argent du contribuable, et un an après versent des milliards de benefs à leurs actionnaires.

    ce qui constitue une véritable provocation quand les mêmes contribuables qui les ont aidés sont accablés de frais bancaires.

    même pas la reconnaissance du ventre.

    mais point trop n’en faut car si le mouvement est amplifié, ce sont les plus démunis qui vont payer la note de la faillite générale qui s’en suivrait.

    donc, avertissement aux banques, « soyez moins gourmands, traitez les gens comme des clients et non vos vaches à lait, baissez vos frais, sinon vous risquez de tout perdre ».

  • Taverne Taverne 5 décembre 2010 12:07

    Ah ! Le vilain Taverne qui dérange les paroissiens après la messe, les paisibles citoyens qui se reposent de leur semaine. Salaud ! Ordure !

    - C’est la Nuit du 10 août, viendrez-vous avec nous ?
    - Ah ben non ! Vous troublez mon repos !

    Et il n’y eut jamais de Nuit du 10 août.


  • babadjinew babadjinew 5 décembre 2010 12:07

    He ben, le moins que l’on puisse dire c’est qu’au moins cette histoire fait couler beaucoup d’encre, et qu’en prime elle libère angoisses et craintes. 


    Entre ceux qui aimeraient un changement tout en voulant que rien ne change pour eux même, ceux qui ont peur que l’argent aille dans un circuit soit disant parallèle alors que cette économie parallèle est directement connectée à la si humaine économie réelle, ceux qui sont formatés au point de croire qu’un fouteu est par définition incapable de réfléchir, ou encore ceux qui estiment que seul des gogos iront mardi à la banque !!!!

    Ben voyons, presque tous les commentaires vont dans le sens ne toucher surtout à rien nous avons bien trop à perdre. Tous le monde est donc content de son petit pécule dans l’antre des esclavagistes ??????

    Vraisemblablement oui !!!

    He bien non, cette idée est géante de part sa simplicité, mais aussi et surtout de part ce qu’elle induit. De fait elle permet aux gens de reprendre un peu le contrôle de leurs existences propre en réorganisant justement des habitudes qui sont lobotomisante.....

    Le simple fait de refaire un chèque, ou de ce rendre à un guichet edf gdf pour payer une facture nous rend à nouveau un peu plus autonome, et, les banques un peu moins riches. Même ci ce n’est qu’un virement auto ou un prélèvement auto à chaque fois qu’une fraction d’euros n’est pas reverser aux voleurs en col blanc c’est une petite victoire pour les petits quidams...... 

    De plus les site et autres blogs qui relaient cette action du 7 donnent des pistes quant aux que faire de ses petites économies souvent difficilement gagnées. Achat de métaux précieux, placements dans des établissements à but non lucratif, investissements citoyens etc... Bref, des pistes qui sont étrangement suivit par la castes des riches de cette planète (en particulier pour l’or, l’argent, le platine) et qui ce devraient d’être non diffusé aux ptits quidams que nous sommes ???

    La réalité d’un avenir proche, c’est que tôt ou tard le cumul de l’argent dette sera d’une telle ampleur que de fait nous perdront tous notre argent. Nous sommes plus que très loin d’être a l’abris d’une banqueroute à la sauce argentine et ce jour la il sera bien trop tard pour que le petit quidam de base récupère quoi que ce soit......

    Le banquier lui, cela fait belle lurettes que sont argent propre est placé dans la pierre, la terre et le métal, il est le premier à ne pas croire à la pérennité du système qui le nourris !

    Alors défendez à votre guise l’indéfendable, l’intolérable, l’irresponsabilité des voleurs en col blancs (Depuis le début de la crise plus de 5000 milliards d’Euros injectés par la BCE dans l’économie européenne, avec pour résultat des ptits quidams Anglais, Irlandais, Grecques, Espagnole, bientôt Italiens et Français pressé comme des citrons en tous sens pour payer cash les excès de ceux que vous défendez avec tant de bienséance !!!!!! 

    Alors même si cet acte ne changera pas la face du monde en un jour, il nous rend une place d’acteur dans un système qui nous lamine. N’oublions jamais que c’est à partir de ruisseaux que se dessinent les fleuves, et cette petite idée qui fit le buzz a au moins le mérite de redonner un peu de poids même dérisoire aux lobotomiser gâteux que nous sommes tous en train de devenir dans cette trop vielle Europe ! 

     

    • bob 5 décembre 2010 12:21

      Relisez l’article et les commentaires le suivant car manifestement vous n’avez rien compris.


  • pastori 5 décembre 2010 12:49

    c’est vrai que pour les gens qui se sentent impuissants individuellement, de constater qu’un petit geste, s’il est répété par un nombre important de citoyens peut mettre à genoux ces colosses aux pieds d’argile qui se croient invincibles ! le grain de sable.


    certes ils vont morfler aussi, mais morfler pour morfler....

    le citoyen découvre son pouvoir !!!

    mais il en a un autre, bien plus important et avec moins d’effets pervers : le bulletin de vote !

    Imaginez qu’aux prochaines élections, tout le monde vote Mélanchon ! Quelle panique à bord !

    et tous ces députés professionnels de tous bord éliminés et remplacés par des gens qui n’ont jamais été élus !

    à qui on va dire : « messieurs dames, on vous met là, mais à la première saloperie, on vous vivre ! » et comment qu’ils vont faire gaffe !

    le peuple a du pouvoir ? c’est bien qu’il en prenne conscience !

    • Defrance Defrance 6 décembre 2010 18:45

       Comme c’est bien dit,
       Allez ouste, DEHORS les Parasites ( cf définition du parasite )

       Vous avez raison, nous avons raison, mais la PRESSE doit aussi faire son Mea Culpa, sans elle bon nombre d’acteurs de saloperies comme vous l’écrivez si bien n’auraient pas le pouvoir DE NUISANCE qu’ils ont  ?

       Regardez mon avatar, le vote POUR la reforme des retraites, une seule MAIN avec un gros paquet de procuration, ça déjà c’est HONTEUX !
       
       Le vote ne devrait être fait que par des personnes physiques ?


  • Rough 5 décembre 2010 12:49

    @Philou et à tous ceux qui ont pu penser que j’ignorais qu’il y avait de l’inflation en 1975...Les taux nets du crédit de l’époque (14% d’intérêt -10/11% d’inflation) et ceux d’aujourd’hui (4%-1%) sont du même orde de grandeur....

    Pour ce qui du financement des entreprises, PME, artisans ou autres, faut pas exagérer, les banques prêtent facilement si le dossier tient la route....Bien sur tous les grincheux incapables de faire un plan de trésorerie et qui se sont vus refuser un prêt vous dirons que les banquiers sont des salauds....Alors que le crédit n’a jamais été aussi facile à obtenir , en particulier le crédit immobilier pour les particuliers...

    Je maintiens que les banquiers ont été audacieux et surtout créatifs....Arriver à vendre du crédit immobilier à des gens dont tout le monde savait (à commencer par les emprunteurs) qu’ils ne pourrait jamais rembourser c’est vraiment très audacieux et très créatif...et ça a marché au-delà de toute espérance car ensuite ils ont titrisé ces produits et les ont vendus comme placement....
    Comme tout le monde y trouvait son compte, y compris les « pauvres » emprunteurs personne n’a rien dit...

    Que le système vous incite à consomer je suis tout à fait d’accord....Mais vous n’y êtes en aucun cas obligé....Celui qui s’endette car incapable de gérer son budget familial, et tout aussi incapable de résister à l’attrait de la consommation effrénée (écran plat, bagnole, COFIDIS ou CETELEM, dernier smartphone...) mérite ce qui lui arrive...

    Là où j’ai grandi dans les années 80 il était facile de se faire un peu brouzoufs vite fait sans effort en devenant auto-entrepreneur pour commercialiser une certaine poudre blanche ou des savonettes qui faisaient rire...certains, les plus nombreux, résistaient à la tentation d’autres pas...Le crédit c’est exactement pareil...


    • Krokodilo Krokodilo 5 décembre 2010 13:00

      Oui, mais pour s’adapter à la baisse du pouvoir d’achat et surtout à l’incroyable augmentation des prix immobiliers (au moins 100% en dix ou 15 ans, probablement plus), ils proposent maintenant ce qu’ils auraient jugé irresponsable naguère, des prêts sur 25 ans ! Des taux variables, heureusement capés chez nous , mais pas dans tous les pays. alors c’est facile de critiquer les gens, Américains ou pas, mais ils veulent se loger et acceder à la propriété, c’est humain. Un des buts d’une société, c’est d’empêcher les malins et les bandits d’entuber les autres, ou de limiter leur pouvoir de nuisance.


    • Francis, agnotologue JL 5 décembre 2010 13:20

      rough, vous dites n’importe quoi, désolé. Relisez vous à tête reposée si vous en êtes capable, ça vous évitera de vous enfoncer dans l’aporie.


    • Francis, agnotologue JL 5 décembre 2010 13:55

      « C’est la forme la plus exquise du comportement politicien, qui consiste à utiliser un fait vrai pour en faire un mensonge. » René Barjavel

      Les imbéciles qui singent les politiciens croient que, parce dans le fatra de leur cogitations il y a un fait vrai, ce fait valide le reste. L’exploitation de la bêtise n’est pas à la portée du premier imbécile venu.


  • Abderraouf 5 décembre 2010 12:51

    Bonjour, je vous cite : « En attendant, un premier coup de semonce en transférant de nombreux dépôts à la Banque postale permettrait sans aucun doute de »

    Question à choix multiple :

    1. Vous voulez soutenir le système tout en cassant du sucre sur son dos ?

    2. Vous voulez désamorcer l’initiative tout en l’encensant ?

    3. Vous voulez que vos adversaires politiques reçoivent un coup mérité, mais vous voulez en même temps éviter que ça n’aille trop loin, notamment l’inflation inévitable si trop d’espèces se retrouvaient dehors d’un seul coup et qu’il faille pour continuer à faire fonctionner le bidule, ressortir les planches à billets ... ?

    4. Vous voulez le beurre, la vache, la banque postale etc etc ?


  • sebvillers 5 décembre 2010 12:52


    Deux propositions concernant ce sujet :
    - F.Lordon : Ne pas détruire les banques : les saisir !
    http://blog.mondediplo.net/2010-12-02-Ne-pas-detruire-les-banques-les-saisir

    - P.Jorion : « Ce soir (ou jamais !) » Vidéo n°1 (7’25")
    http://www.pauljorion.com/blog/


  • Krokodilo Krokodilo 5 décembre 2010 12:53

    Sans oublier la vente à découvert qui n’est toujours pas interdite par l’UE, ce summum de la spéculation, vendre ce qu’on ne possède pas...
    Bien sûr que l’idée de Cantona est irresponsable, mais s’il advenait que ce mouvement mette des banques en faillite, ce serait une excellente occasion de les nationaliser d’office, opération salutaire qui aurait dû être faite lors du sauvetage des banques, condition première pour imposer les réformes que la finance refuse mordicus, avec la complicité soumise des politiciens en place.

    Rappelons, entre mille gabegies, que le Crédit Agricole (c’est « ma » banque !) a offert au dirigeant parti en janvier 2010 quelques 780.000€, plus une rallonge pour garantir sa rente, alors même que l’équipe dirigeante a enchaîné avec constance les expositions pourries et les ratages stratégiques, pertes en Ukraine, en Serbie, en Grèce, et naturellement les subprimes (perte de 12 milliards selon le Canard).
    Lordon a raison, le peuple gronde que les revenus pharaoniques soient déconnectés des performances (ici plutôt « low-performer » comme ils disent chez Airbus), il n’a pas non plus oublié les 300 patates données à Bernard Tapie, ni... mais la liste est trop longue.
    La seule chose qui évite une révolution, c’est que nous sommes conscients que dans la moitié du monde, c’est pire, ils n’ont pas comme nous le choix entre vingt marques de yaourths. Nous tenons à nos acquis et à notre confort de vie, rien de plus normal, mais...


    • sebvillers 5 décembre 2010 22:59

      Krokodilo : "Nous tenons à nos acquis et à notre confort de vie, rien de plus normal, mais...«  »...tant qu’on met sa qualité de consommateur avant sa qualité de citoyen il n’y a pas d’issue. " (Percy Kemp)


  • SamAgora95 SAMAGORA95 5 décembre 2010 12:58

    Dans la réalité ce que propose Cantona ne marchera pas.

    - C’est triste à dire mais ça demande un certain effort de faire la queue dans sa banque (ou pire sa banque postale).
    - Il faut se justifier.
    - Les retraits sont plafonner.
    - Ce n’est pas les 5 000 € ou les 15 000 € de 30 000 personnes qui représente un danger pour les banques, je passe sur les intérêts perdus.

    Par contre il y a une action que tout le monde peut faire pour bloquer le système, c’est d’arrêter d’acheter des choses inutiles, qui sont crées uniquement pour stimuler la croissance , nous gaver et passer à l’abattoir des impôts, des taxes et autre raquette qui alimenterons les banques et autre laboratoire pharmaceutique au finale.





    • Morpheus Morpheus 5 décembre 2010 23:26

      Et bien on verra si oui ou non ça marche. Mais vous faites erreur sur un certain nombre de pointSAMAGORA95.

      - il faut faire la file, et alors ? quand on manifeste aussi on dé-file ...
      - il ne faut en aucun cas se justifier ! et puis quoi encore ? si mon banquier (plus encore la caissière) me demande de me justifier je te lui renvois la patate chaude illico : « est-ce que je vous demande ce que VOUS faites de MON pognon ? »
      - coupons la poire en deux et mettons 10000 euros x 30000 personnes = 300 millions d’euros, soit 20 % de ce qu’il y a en réserve de liquidité (1,5 milliards d’euros). Énorme. Il y a 4,6 millions de chômeurs en France : si chacun allait chercher 325 euros, les banques seraient vidées !

      Les banquiers le savent, Lagarde le sait, c’est pour ça qu’ils flippent. Ne vous y trompez pas. On a réellement le moyen de les tenir par les couilles. Si 5 % des Français (3 millions) allaient tous retirer 500 euros, il n’y a plus 1 kopeck en banque !


    • Defrance Defrance 6 décembre 2010 18:52

      Vous rigolez Samogara95,

       IL N’Y A AUCUNE LOI qui plafonne vos retraits a la Banque, c’est VOTRE PROPRIETE , pas la sienne  !

       Ce qui est sur votre compte vous appartient, le reste, c’est de l’arnaque !

       Je fais cela depuis 2007 ! , la première foi le banquier a grondé, mais il a du s’exécuter et me rendre MON BIEN ?


  • Mad Max 5 décembre 2010 13:13

    le système est tellement puissant et aberrant
    qu’il doit pouvoir fonctionner tout seul même sans dépôts des particuliers !

    retraits de 400 Mds les jours suivants le 7 décembre ...

    même pas mal ...

    Bank of China crée des comptes dans les banques européennes ...

    la BCE prête 50 Mds à la BNP qui ouvre des comptes au Crédit Agricole ...
    30 Mds à la Société Général qui en ouvre à la Banque Populaire
    80 Mds à ... 55 Mds à ... X Mds à ... etc

    le 24 décembre la FED fabrique 7000 ou 8000 Mds qu’elle dépose dans les chaussons des banquiers à minuit ...

     smiley


    • Defrance Defrance 5 décembre 2010 21:20

      Vous avez raison,

       Même au Monopoly, on à pas le droit de fabriquer des Billets quand la boite est vide ?


  • Cap2006 5 décembre 2010 14:00

    Bonjour

    Il ne faut pas oublier que Cantona réagissait àla volonté de ce gouvernement et de sa majorité godillot de refuser tout discussion sur un sujet aussi sérieux et sociétal que la nécessaire réforme des retraites.

    Et les politiciens ont bien raison de craindre des jacqueries du genre de celle de Cantona... Leur système demeure si fragile...

    Et la peur des conséquences pour notre propre « richesse » de minable, nos emplois... nos dettes ànous ... ne sont que le miroir de l’esclavage dans lequel nous nous sommes volontairement soumis... et pour ma part... bien nourris, bien soigné.. et deux téléviseurs pour me gaver de la bonne parole...

    Cantona est probablement un amateur en politique et en économie... N’en demeure pas moins que les professionnels ont plus que faillis... N’ont ils aucune dignité ?

    L’histoire les jugera...
    Leurs enfants et petits enfants aussi...


  • parousnik 5 décembre 2010 14:42

     Banques, assurances, bourses spéculateurs rien que des parasites quand ce ne sont pas des malfaiteurs...


  • Yvance77 5 décembre 2010 14:46

    Salut,

    Canto c’est l’histoire d’un mec qu’a dit merde à Tapie, qui a cessé pour cette raison sa carrière pour ne pas avoir a fricoté avec Nanard encore, et qui balance une des meilleures idées qui foutrait à mal les caids de la finance.

    Si ça ne mérite pas la canonisation dans l’immédiat, ça pourrait valoir le statut d’icône « Rebel à suivre ».

    A peluche


  • candide candide 5 décembre 2010 15:00

    Un calcul simple : 

    5 millions de personnes retirent 10 000 euros ==> ça fait quand même 50 milliards d’euros à sortir en liquide, 
    soit la somme engagée par Jérome KERVIEL qui aurait pu faire largement sauter sa banque !

    Je comprends mieux pourquoi ils ont si PEUR !

    • Morpheus Morpheus 5 décembre 2010 23:30

      Impossible ! Il n’y a que 1,5 milliards de liquidité en banque (pour un total d’environ 270 milliards sur comptes courants).

      Si trois millions de Français (5 %) retirent ensembles 500 euros (pas plus), les caisses des banques sont vide ...

      Le système est bien plus fragile qu’on ne le crois. Et ils le savent. On peut les tenir par les couilles. Là ils flippent.


  • Dominique TONIN dume 5 décembre 2010 15:26

    Mr NDA,
    Trouvez-vous normal que vs et bien d’autres puissiez cumuler deux fonctions, maire et député ?
    Répondez si vs en avez le courage et surtout des arguments tangibles !


  • Francis, agnotologue JL 5 décembre 2010 15:59

    Si je dois 10 000 euros à la banque, c’est mon pb. Si je lui dois 10 millions, c’est son pb

    « Après tout le problème est bien plus symétrique qu’on ne croit : la finance peut sans doute nous prendre en otages mais, dès lors qu’il est suffisamment débiteur, l’Etat a aussi les moyens de la ruiner, avec au surplus, derrière, le pouvoir de la ramasser à la petite cuillère et à sa façon... Pour tous ses dangers réels, la faillite technique des banques a au moins un effet intéressant : elle permet de leur mettre la main dessus. Et à pas cher en plus. Les arguments de principe pour une recommunalisation du système du crédit abondent ; la situation de faillite leur offre leurs conditions de réalisation – et même de réalisation modique. Car si la nationalisation intégrale est la première étape du processus de recommunalisation du bien commun bancaire, avant la mutation ultérieure en système socialisé du crédit [19]), la situation critique de la faillite générale offre la possibilité d’opérer cette nationalisation par simple saisie.  » (Ne pas détruire les banques, les saisir, par F. Lordon, 2/12/10)

    « La France n’a pas besoin de réformes, elle a besoin d’une révolution. »


    • Francis, agnotologue JL 5 décembre 2010 16:03

      Bien entendu, il ne faut pas attendre d’un président individualiste en diable, donc un ultralibéral à l’insu de son plein gré, qu’il fasse ce que Frédéric Lordon préconise. Mais nul doute que Jean Luc Mélenchon, pour ne citer que lui, saura faire, pourvu que les citoyens comprennent enfin où est la solution pour mettre tous ces banksters au tapis sans ruiner notre économie.


    • kéké02360 5 décembre 2010 21:04

      çà y est çà recommence il nous ressort le torchon de Mélenchon comme solution !!!!! et çà va durer jusqu’en 2012 cette connerie !!!! smiley

      çà fait 30 ans qu’il a échoué dans un parti de droite le PS et maintenant il se dit de gôôôôôche !!

      Allez rembale ton rossignol tu nous serines smiley

      la couille molle Mélenchon c’est ici :
      http://www.liberation.fr/economie/01012305971-la-gauche-de-la-gauche-embarrassee-par-l-appel-d-eric-cantona-contre-les-banques 


  • A. Spohr A. Spohr 5 décembre 2010 16:51

    Après toutes ces chamailleries que le député inclassable suscite, je fonce dès demain à la banque et retire mes économies. Et puis ? Je les cache sous mon matelas ( la bosse occasionnée ne risque pas de déformer ma carcasse) avant d’aller les déposer ailleurs ou d’acheter un camion de sifflets en bois pour manifester avec tous les copains.

     Les réactions sont souvent bien naïves !

  • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 5 décembre 2010 16:53

    Avec Lordon, on est encore une fois dans la naïve lubie de l’Etat-Vertu. A quoi servirait donc une nationalisation générale du système bancaire ? Croyez-vous que le simple fait d’appartenir à la sphère publique garantisse en quoi que ce soit l’éthique des comportements ? Soyons sérieux... Sur près de deux cents Etats dans le monde, combien peuvent prétendre à l’exemplarité de leurs comportements ? 

    Moi, le 7 décembre, je laisse ma carte bancaire au chaud et mes ronds là où ils sont.

    • Francis, agnotologue JL 5 décembre 2010 17:50

      Loïc Decrauze, vous comparez l’incomparable : les tenants et aboutissants sont sans commune mesure selon que l’Etat est propriétaire de sa monnaie ou pas.


    • sisyphe sisyphe 5 décembre 2010 20:36

      Par Loïc Decrauze (xxx.xxx.xxx.108) 5 décembre 16:53

      Avec Lordon, on est encore une fois dans la naïve lubie de l’Etat-Vertu


      Vous lui préférez le réalisme cynique de la mafia bancaire et financière, qui garrotte les états et les citoyens ? 


  • charles-edouard charles-edouard 5 décembre 2010 17:16

    bon on retire nos sous de la banque ,ensuite cantona on les met ou sous le matelas ,dans la machine à laver, ou alors on achete du deo men expert avec monsieur l"expert en aisselles


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