lundi 25 juillet 2005 - par Véronique Delvolvé

La bavure de Scotland Yard

La police britannique a reconnu avoir abattu par erreur vendredi un électricien brésilien sans rapport avec les attentats manqués de jeudi à Londres. Cette dramatique erreur révèle deux choses :

1° la transparence des autorités britanniques (combien de temps aurait-il fallu en France ?),

2° la lutte contre le terrorisme nécessite des méthodes auxquelles nos Etats démocratiques sont peu habitués."Selon la presse britannique, les agents ont agi en vertu de directives secrètes, regroupées sous l’appellation "Operation Kratos", qui les autorisent à tirer pour tuer en présence d’un individu soupçonné d’être en possession d’une bombe. John Stevens, ancien chef de la police londonienne, explique cette méthode : "J’ai envoyé des équipes en Israël et dans d’autres pays frappés par des attentats suicide où nous avons appris une terrible vérité. Il n’y a qu’un seul moyen sûr de stopper un kamikaze déterminé à accomplir sa mission : lui brûler la cervelle sur le champ et totalement".



4 réactions


  • Senatus populusque (Courouve) Courouve 31 juillet 2005 18:24

    Il semble que ce Brésilien ait refusé d’optempérer à un contrôle et qu’il était en situation irrégulière en Grande Bretagne.

    L’incident est regrettable, mais il serait encore plus regrettable que force ne reste pas à la loi.


  • Jbenard (---.---.229.180) 1er août 2005 14:29

    « 1° la transparence des autorités britanniques (combien de temps aurait-il fallu en France ?) »

    Pourquoi ce propos ? Notre ministre de l’intérieur comme son prédecesseur auraient-ils dans un cas identique caché la vérité ?

    2° la lutte contre le terrorisme nécessite des méthodes auxquelles nos Etats démocratiques sont peu habitués."Selon la presse britannique, les agents ont agi en vertu de directives secrètes, regroupées sous l’appellation « Operation Kratos », qui les autorisent à tirer pour tuer en présence d’un individu soupçonné d’être en possession d’une bombe. John Stevens, ancien chef de la police londonienne, explique cette méthode : « J’ai envoyé des équipes en Israël et dans d’autres pays frappés par des attentats suicide où nous avons appris une terrible vérité. Il n’y a qu’un seul moyen sûr de stopper un kamikaze déterminé à accomplir sa mission : lui brûler la cervelle sur le champ et totalement ».

    Dans quel but retranscrire des propos que même James BOND n’aurait pas rénié (Licence to kill)

    Vous devez en dire plus .....


  • Jean-Pierre Llabrés (---.---.162.34) 27 mai 2006 16:29

    1)

    « Tirer pour tuer » un fuyard que l’on peut soupçonner d’être un terroriste porteur d’une bombe ne me choque absolument pas.

    2)

    En revanche, tirer plusieurs balles dans la tête d’un fuyard qui vient d’être immobilisé constitue plus qu’une bavure : une exécution sommaire !


  • Roger Pudbierdanlfrigo 6 mars 2009 13:28

    Vive Sarkozy !

     smiley


Réagir