lundi 27 mars 2006 - par Alain Lambert

Les Français, seuls au monde à rejeter l’économie de marché !

Le Figaro, dans son édition de samedi et de dimanche, nous révèle qu’on ne peut trouver, au monde, citoyens plus réfractaires à l’économie de marché et à la libre entreprise que les Français. Tel est le principal enseignement de l’enquête réalisée par l’institut de sondage international GlobalScan pour le compte de l’Université du Maryland. Ainsi, 36% seulement dans les sondés, dans l’hexagone, estiment que l’économie de marché, c’est-à-dire ouverte à la mondialisation, constitue le meilleur système pour l’avenir. Par comparaison, 65 % des Allemands, 71 % des Américains, 74 % des Chinois et même 56 % des Kenyans sont totalement d’accord avec cette affirmation. Ce n’est pas nouveau, mais cela fait tout de même un choc, surtout de nous voir placés après la Russie !

L’étude de l’Université du Maryland souligne l’ampleur du décalage entre la France et le reste du monde. Avec une proportion de 50 % des réponses données, la France est le seul des vingt pays sondés dans lequel une majorité de l’opinion rejette l’économie de marché comme fondement de la croissance à venir.
Pour compléter le tableau de nos tragiques contradictions, tous pays confondus, World-PublicOpinion.org observe par ailleurs que l’économie de marché reste populaire auprès des personnes les plus pauvres (59 %).
Il ne nous reste plus qu’à fuir ou à avoir l’énergie de créer un vrai parti libéral qui parte en mission pour éveiller nos compatriotes aux réalités du monde dans lequel ils vivent, et aussi au sort indigne qu’ils réservent à leurs enfants.



208 réactions


    • Jojo (---.---.201.136) 5 avril 2006 23:35

      Mr Lambert ferait bien de lire Agoravox, et vous aussi.

      LOL

      http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=8633


    • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 7 avril 2006 14:18

      Cher Gérard,

      je pense que si Alain Lambert ne se contente pas de son blog mais viens aussi poster sur Agoravox, c’est dans le souci de ne pas récolter que les réactions enthousiastes du ’fan-club Alain Lambert’. Agoravox est une base de données équilibrée qui permet d’avoir des réactions de droite comme de gauche, hostiles comme favorables. C’est en cela que c’est un outil formidable, malheureusement dégradé par quelques réactions parfois un peu trop passionnées. Si je réagis aux posts d’Alain Lambert, c’est pour clarifier la position parfois caricatural du ’socialiste qui conteste mais ne propose rien’. Si c’est l’image que peuvent refléter certains leaders, je n’ai pas adhéré au PS dans l’unique but d’être le contestataire de service mais bien dans l’espoir que mes idées percent... Et si je réagis aux propos d’Alain Lambert, ce n’est pas tant pour contester (je suis même d’accord avec l’idée de départ de certains de ses articles de « s’inspirer du modèle Scandinave » même si je lui reproche de ne pas s’inspirer de l’outil fiscal qui va avec...), mais plus pour contre-argumenter. Laissons la droite et la gauche italienne s’insulter comme du poisson pourri, au pays de Voltaire et Rousseau (en attendant que cela se calme chez nos voisins transalpins), mon utopie me pousse à croire qu’un débat d’idées entre droite et gauche puisse encore être possible... à condition d’éviter le mépris à la sauce Silvio De Robien...

      Lire la suite ▼

    • machinchose (---.---.129.40) 7 avril 2006 14:36

      je crois surtout qu’alain lambert vient surtout agrandir son auditoire. La pauvreté de ces articles et son absence totale de répondant sont assez révélateurs.


  • Gérard (---.---.84.168) 8 avril 2006 15:15

    Je ne suis pas le porte parole d’Alain Lambert, je ne sais donc pas répondre à sa place. Pour le connaître parfaitement ayant travaillé longtemps avec lui, je sais qu’il fuit la polémique et j’ai l’intime conviction qu’il ne suit pas nos débats stériles, notamment à cause de la violence des mots qui s’échangent. Je ne pense pas non plus qu’il ait cherché la notoriété puisqu’il a indiqué clairement qu’il n’avait pas expessément demandé la publication de ce billet lequel a donné lieu à des échanges constuctifs sur son Blog. Enfin lisez le Monde daté de ce jour, vous verrez que tous les pays nous regardent avec effarement, et il faut vraiment que nous soyons aveugles pour ne pas nous en rendre compte. Cela étant, j’ai moi-même envie de changer de sujet. Ciao !


  • Z (---.---.134.213) 15 avril 2006 10:50

    « Qui est prêt à renoncer à son pouvoir d’achat et son confort matériel ? Personne ! »

    N’en soyez pas si sûr !

    « Alors les Français feraient bien de se réjouir du libéralisme économique, car ils en sont les premiers bénéficiaires, pour en pas dire profitaires. »

    Merci de pointer du doigt les incohérences de certains... Après, à chacun de choisir son camp... ! Mais au moins, que ce soit en connaissance de cause !


  • What’s next ? (---.---.178.8) 15 juillet 2006 17:04

    Voici un exemple d’anti-libéralisme ordinaire, très répandu en France, qui s’expose de manière anodine dans un article de Libération. Le chapeau de l’article est le suivant :A l’occasion des 100 ans de la loi de 1906 instaurant le repos dominical, l’historien Robert Beck revient sur sa genèse et sa remise en cause récurrente.L’article est une interview de Robert Beck, auteur d’ Histoire du dimanche : de 1700 à nos jours, et professeur au Centre d’histoire de la ville moderne et contemporaine (Cehvi), à l’université de Tours. L’essentiel de l’ITW est consacré à l’histoire de la législation concernant le repos dominical, jusqu’à cette dernière question du journaliste : Jusqu’à la remise en cause du dimanche chômé aujourd’hui ? Réponse de l’universitaire,


  • What’s next ? (---.---.178.8) 5 août 2006 14:12

    Dans le rapport de synthèse (PDF) du Baromètre Politique Français (2006-2007) CEVIPOF - Ministère de l’Intérieur, Jérôme Jaffré et Pascal Perrineau, estiment que le pessimisme de l’opinion est profond car il se nourrit du sentiment d’une France qui souffre de tous les changements du monde. Le pessimisme de l ?opinion est profond car il se nourrit du sentiment d ?une « France qui souffre » de tous les changements du monde. Ce sentiment inclut la mondialisation des échanges économiques, la mobilité des travailleurs et des individus mais aussi la construction européenne. 46% des personnes interrogées pensent que la mondialisation est « plutôt un danger pour la France, parce qu ?elle menace ses entreprises et son modèle social » contre seulement 24% qui considèrent


  • Quentin (---.---.191.22) 20 novembre 2006 07:50

    La mondialisation, puff des sottises les français sont les meilleures du monde, ce n’est qu’une invention anglo saxonne ! Bref, battons nous contre le reste du monde ah aha ahah !


Réagir