samedi 24 mai 2014 - par JC_Lavau

Fraude : nulle trace de corpus expérimental soutenant « acidification des océans »

Au moment où deux climastrologues, candidats aux européennes de dimanche 25 mai, réclament "mille milliards d'euros pour sauver le climat", il est temps de se pencher sur leur outrecuidance, couplée à leur abyssale ignorance.

Et leur fraudes, dont voici un échantillon.

Dans leur guerre contre les incroyants, les crédules du carbocentrisme nous jettent volontiers à la figure quelque verset du Credo. Genre : "Doit-on partir sur des exemples plus terre à terre et concret ? L'acidification des océans et la destruction d'écosystèmes entiers ?".

Un peu d'enquête, donc.

Dans toutes les affaires de fraudes sous apparence scientifique, un symptôme est constant : le corpus des expérimentations invoquées est absent ou miraculeusement impossible à consulter.
Voir le cas de Vishwa Jit Gupta :
http://www.sciencepresse.qc.ca/scandales/gupta.htm

Et on peut citer des dizaines d'autres fraudes.

Terreur de rechange et subalterne, chez les militants du carbocentrisme, le coup de la prétendue "acidification des océans" sous l'effet du méchant dioxyde de carbone, présente à la perfection le symptôme de l'absence systématique du prétendu corpus d'expériences et de mesures.

Prenons un texte militant standard : http://fr.wikipedia.org/wiki/Acidification_des_oc%C3%A9ans
et son infographie : http://www.igbp.net/images/18.30566fc6142425d6c9115f0/1385975232150/OAspm-pH-high.jpg

Tiens ? On mesurait un pH avec deux décimales en 1751 ? Sous Louis XV ?
Pour mieux situer l'époque, la mutinerie de la Bounty, c'était en 1789, pour un voyage commencé fin décembre 1787.
Cent quarante deux ans avant que la notion fut inventée par Sørensen ? Quand on bataillait encore entre savants pour admettre ou refuser les nombres négatifs ? Quand Antoine Laurent de Lavoisier avait huit ans ? Quand on se contentait de quatre éléments et que l'hydrogène n'était pas encore inventé ? Et quel était le protocole expérimental ? Quel aurait pu être l'appareillage ?

Ah bon ? C'est une estimation ! On peut la vérifier ? Ah non ? Il faut payer 35 dollars pour lire l'article ? Puis écrire aux auteurs pour obtenir une communication plus complète. Mais quel article ? Quelle campagne de mesures de pH marins ? Quand ? En quels lieux ?
Introuvable.

"un récifs du centre de la barrière de corail de Papouasie-Nouvelle-Guinée naturellement acidifié par un dégazage volcanique sous-marin permanent de CO2 ont montré qu'une eau acidifiée".
Tiens ? Le volcanisme sous-marin aurait là bien plus d'effets acidifiants par le dioxyde de carbone que par les sulfures et l'acide sulfurique ? Voilà qui est nouveau - au sens de Sganarelle ou de Coluche. On peut voir la carte géologique de ces fonds marins là ? Ah non, c'est secret... On peut voir l'analyse de cette eau de mer et la comparer à d'autres analyses en d'autres lieux ? Ah non, c'est secret...
Embêtant quand même, qu'ils aient refondé l'électrochimie des solutions d'électrolytes sur des bases toutes nouvelles - toujours au sens de Sganarelle. De mon temps, c'étaient les bases faibles et les acides faibles qui faisaient le pouvoir tampon des solutions, et là je ne trouve plus aucune trace des bases fortes ni des acides forts dans leur volcanisme sous-marin.

Il faudra quand même que ces militants surexcités nous expliquent comment faisaient les océans et la biologie marine durant plus de quatre milliards d'années, quand le dioxyde de carbone atmosphérique était largement plus abondant qu'à présent, et comment ils font pour s'adapter à toutes les hausses et baisses des activités sous-marines locales. Il n'y a que ving millions d'années, que contraintes par une glaciation et une grande pénurie en dioxyde de carbone atmosphérique (encore pire qu'à présent), certaines espèces (dont notamment les cactées) ont inventé deux nouvelles chaînes chlorophylliennes, leur permettant de survivre en zone aride, en pénurie simultanée d'eau et de dioxyde de carbone atmosphérique.

Un article est accessible :
http://www.pnas.org/content/104/3/858.full
Sauf qu'il ne parle que d'olfaction des larves de poisson, nullement de "acidification".
Quelques autres encore qui ne parlent que de d'olfaction :
http://www.nature.com/nature/journal/v402/n6763/full/402802a0.html (résumé uniquement).

Mais ce qui demeure introuvable, c'est bien les mesures et campagnes océanographiques de mesures. A la place, on a des simulations informatiques d'origine GIEC, dont nul ne saura jamais sur quoi elles sont fondées. Il s'agit juste d'un raisonnement en l'air, mais carbocentriste.

Quant aux articles pour nous impressionner sur la perturbation de l'olfaction des larves, ils recèlent une jolie faute de méthode de raisonnement. Oh, on pourra toujours prétendre qu'elle était fortuite et involontaire, due à la seule inexpérience. Aucune profondeur dans le temps, donc aucune idée de la façon dont les espèces modifient leur métabolisme selon les variations de pH, dues notamment aux éruptions volcaniques, ou à des moussons plus fortes ou plus faibles qui changent le volume des apports terrigènes. Car ce sont des variations qui se sont produites par le passé, et auxquelles les récifs ont survécu, malgré des vicissitudes.
 

Furieux, un croyant nous renvoie à une modélisation qui lui semble tenir lieu des mesures océanographiques : http://www.stanford.edu/group/efmh/jacobson/Articles/IX/2004JD005220.pdf

Résumons les hypothèses de calcul faites :

Résumons les hypothèses de calcul faites par Mark Z. Jacobson :
1. Il n'y a aucun volcanisme sous-marin (quand même 90% de tout le volcanisme de la Terre), pas de souffleurs de sulfures, rien.
2. Ni aucune subduction qui enfouisse, diagenèse puis métamorphise, et recycle les sédiments marins.
3. Il n'y a aucun fleuve.
4. Il n'y a ni érosion chimique ni érosion mécanique des continents, même pas des côtières.
5. Il n'y a aucune néosynthèse d'argiles marines.
6. Aucun prélèvement biologique n'est fait par des organismes marins. Pas de coraux, pas de calcaires, pas de maerls, pas de marnes, pas de silex, pas de marbres...
7. Donc aucun effet d'oxydo-réduction... Les montagnes d'oxyde de fer d'Australie et du Canada n'ont plus de raison d'exister.
8. Pas d'évaporites non plus.
9. Il n'y a pas d'exportation d'aérosols marins. Tant pis pour la forêt des Landes qui sans eux ne serait que le tiers (en tonnage) de ce qu'elle est.

En conséquence, aucun des dépôts calcaires du Jurassique ou du Crétacé n'a jamais pu se former, en un temps où les rivières étaient claires, sans alluvions, sans corrosion des continents autre que chimique, par les eaux chargées en dioxyde de carbone d'origine atmosphérique. Ils recouvrent quand même environ la moitié de la France.

Pas d'érosion mécanique non plus, donc pas de delta du Mississipi, pas de delta du Gange et du Brahmapoutre, ni du Tigre et de l'Euphrate, ni du Mékong, ni de l'Indus, ni du Sang-Koï, ni du Nil, ni du Rhône, ni du Danube, ni du Rhin, ni du Pô, ni du Niger, ni de l'Amazone, ni de l'Orénoque...

Pas de volcans sous-marins, pas de souffleurs, pas d'atolls, pas d'arcs style Aléoutiennes ou Kouriles, pas de Japon, pas d'Islande, pas d'Antilles, pas de Nouvelle Zélande...

Sur l'évacuation hors de l'horizon du modélisateur des synthèses d'argiles marines, fut-ce par modification structurelle et chimique des argiles continentales apportées par les fleuves : on leur doit quand même sur quelques quatre milliards et demi d'années le constant prélèvement en potassium au détriment de la solution marine. Ces argiles benthiques de structure mica hydraté sont ensuite recyclées par subduction, distillées par différenciation magmatique, et le potassium est renvoyé dans les croûtes continentales par volcanisme andésitique, ou par plutons granitiques.
C'est à ce mécanisme qu'on doit l'existence des croûtes continentales, vingt à trente fois plus riches en potassium que le manteau ou la croûte océanique. D'où l'enrichissement permanent de l'océan en sodium, qui ne peut participer que très difficilement aux synthèses argileuses.

Le modélisateur s'est imaginé qu'avec juste l'atmosphère et la solution marine, il modélisait correctement les océans du globe, et sur des siècles...
J'aurais mauvaise grâce à contester l'usage des produits de solubilité dans ce genre de solutions à force ionique élevée, j'en connais les succès. C'est l'idée d'une boîte fermée, ou à la rigueur juste deux boîtes (océans + atmosphère), qui est follement irréaliste, complètement folle. Tout sédimentologue, tout volcanologue, tout biologiste pousseraient les mêmes cris que moi.

Au moment où deux climastrologues de l'IPCC, candidats aux européennes de dimanche 25 mai, réclament "mille milliards d'euros pour sauver le climat", il est temps de se pencher sur leur outrecuidance, couplée à leur abyssale ignorance en physique, en chimie, en biochimie, et en sciences de la Terre, sans parler de leur mépris envers la méthodologie scientifique et l'éthique scientifique :



56 réactions


  • Doume65 24 mai 2014 15:17

    « Tiens ? On mesurait un pH avec deux décimales en 1751 ? Sous Louis XV ? »

    Tu joues à l’idiot, non ?
    Tu sais parfaitement que la mesure du PH des océans en 1751 ne remonte pas à cette date, mais qu’elle a été estimée par des analyses ultérieures. C’est bien de garder un esprit critique, mais pas de passer par des argumentations douteuses pour discréditer les avis contraires.


    • Pere Plexe Pere Plexe 24 mai 2014 20:31

      Quand ont sort une « estimation » avec une précision du centième il est bon de donner quelques éléments sur la méthode et les valeurs qui amènent à ce chiffre.

      En ce sens le rappel par l’absurde que la valeur contestée n’est pas une mesure mais le fruit d’une démarche non précisée est salutaire.

    • JC_Lavau Lavau 25 mai 2014 11:43

      Ce que je sais parfaitement est que le carbocentrisme jouit du statut d’une religion d’état, INTERGOUVERNEMENTALE. Religion d’état, d’abord dans les états de Margaret Thatcher. Ce fut elle qui l’inventa, dans les années octante, qui finança généreusement tous ceux qui étaient prêts à alimenter cette propagande, à lui donner des airs « scientifiques ». Elle en avait besoin pour sa politique intérieure, comme couverture morale pour fermer des puits de mine et développer l’électronucléaire.
      Ultérieurement, l’Iron Lady se ravisa que la machinerie politico-médiatique qu’elle avait créée ne racontait que de grosses conneries. Mais il était trop tard : des milliers de complices étaient compromis jusqu’aux sourcils, lui devaient des carrières totalement anormales, et l’oligarchie WWF-Bilderberg qui détient directement la presse et indirectement les gouvernements, avait jugé que la religion carbocentrique servait ses intérêts, à l’échelle planétaire.

      Voir l’aveu de Marion Tafani : pour avoir des sous, « De nos jours il est difficile de passer à coté de la thématique des changements climatiques ». Et les fidèles de la guerre de religion vont immédiatement propagander que « les marmottes alpines souffrent du réchauffement climatique », au moment où elles souffrent de l’enneigment exceptionnel de l’hiver et du printemps 2013, autrement dit, plutôt d’un refroidissement...

      Tel est l’état de la corruption de la communauté scientifique par les politiques qui attribuent ou coupent les crédits de la recherche.


    • JC_Lavau JC_Lavau 7 novembre 2014 05:53

      En mai j’avais faux. Margaret Thatcher n’a pas inventé le carbocentrisme : elle a pris le train en marche, et ultérieurement en a sauté en marche. Ce furent les Rockefeller, BP et Shell qui furent les premiers financiers du C.R.U. : Climatic Research Unit.


    • parlons-en parlons-en 23 janvier 2016 00:37

      @JC_Lavau
      Au premier article rédigé de vous, je trouve le premier argument sur le pH minable. Vous connaissez le principe de cette mesure, il est facile de remonter dans le temps comme avec des carottes de glace. Si vous voulez vous mesurer aux scientifiques du monde entier, ayez au moins la foi de respecter une certaine rigueur. Et Margaret Thatcher a peut-être aidé au développement de la thèse sur le réchauffement climatique, elle n’en est pas responsable pour autant.


    • JC_Lavau JC_Lavau 23 janvier 2016 08:23

      @parlons-en. Quand Daesh te mettra une kalash entre les mains et te donnera l’ordre d’exterminer tous ces infidèles, tu continueras de trouver que ces incroyants sont des minables.


  • baron 24 mai 2014 18:05

    @Doume65



    Si il s’agit du PH mesuré ultérieurement, peut être êtes vous en mesure de nous de quelle façon il a été possible de déterminer le PH des océans dans le passé.
    Je ne trouve aucune étude scientifique sur ce sujet ?

  • Autrepointdevue 24 mai 2014 20:16

    Qui a fait de la chimie au niveau licence sait que l’acide carbonique ( l’acide généré par le CO2) à un pKa de 6.4 ce qui est un pKa elevé et qu’en consequence le pH de l’eau de mer ne peut pas etre modifié par cet acide ! Il y aura un effet « tampon » carbonates/bicarbonate/co2.
    Et des carbonates, il y en a plein au fond des océans
    Si l’acide carbonique est un acide trop faible pour acidifier les océans, il n’en est pas de même pour les acides sulfureux et sulfurique provenant du dioxyde de soufre contenus dans les hydrocarbures peu dé-sulfurisé ou rejeté par les volcans
    Tableau des pKa.

    C’est une arnaque de dire que le CO2 acidifie les océans !


  • JC_Lavau Lavau 24 mai 2014 21:11

    Au point 2, qui rappelle les subductions, j’ai omis d’ajouter les charriages, qui déposent sur des croûtes continentales déjà formées, des milliers de kilomètres de sédiments marins. Voir les flyschs du talus continental de la Thétys, qui ont été charriés jusqu’aux préalpes du Chablais, rive Sud du Léman. Au moins trois mille kilomètres de charriage sur une couche d’évaporites du Trias, sans résistance mécanique au cisaillement.

    C’est bien une exportation nette hors du milieu benthique marin.


  • JC_Lavau Lavau 25 mai 2014 10:50

    @ Autrepointdevue
    Voir une acidification locale, une vraie
     :
    Eruption sous-marine filmée par le robot Jason en mai 2009, sur l’éruption du volcan sous-marin West Mata, à plus de 1000 m de profondeur, 200 km à l’ouest de Samoa, dans le bassin de Lau :

    http://www.noaanews.noaa.gov/stories2009/videos/west_mata_eruptionweb.mov

    L’épanchement de lave est accompagné par des fumerolles de sulfures qui rendent l’eau très acide.

    La carte bathymétrique de situation générale :
    http://www.noaanews.noaa.gov/stories2009/images/map_satellite_altimetry_lab eled.png

    La carte bathymétrique rapprochée, situation sur le plateau des Tonga :
    http://www.noaanews.noaa.gov/stories2009/images/map_bathymetry_labeled.png

    Et l’article d’origine :
    http://www.noaanews.noaa.gov/stories2009/20091217_volcano2.html

    Vue artificielle du relief du volcan :
    http://www.noaanews.noaa.gov/stories2009/images/map_3D_west_mata_labeled.pn g

    A cette pression, l’eau est encore sous-critique :

    Citation
    Eau : température critique = 374,15 °C, pression critique = 221,2

    Il faudrait descendre à plus de 2200 m pour trouver l’absence de vapeur, les conditions de formation du granite.

    Autre lien vers un article sur ce volcan :
    http://www.volcano.si.edu/world/volcano.cfm?vnum=0403-13-&volpage=var

    Et pourtant, à quelques centaines de mètres de la gueule du volcan, la vie marine prospère.


  • zygzornifle zygzornifle 25 mai 2014 13:33

    « réclament »mille milliards d’euros pour sauver le climat"....Hahahah une fois qu’ils auront mis le nez dedans il ne restera que des pièces jaunes..... smiley


  • redrock redrock 26 mai 2014 00:41

    Voici une synthèse issue de ENS environnement.
    De vrais scientifiques... Pas des polémistes.


    • JC_Lavau Lavau 26 mai 2014 10:54

      Mais wi, mais wi ! Et si les borogroves mauves chantaient en Fa mineur tandis qu’ils te managent rapari et rapara, ils en résultera sur la planète Pluton, etc. etc.

      Ta prétendue « synthèse par de vrais scientifiques » commence par admettre la réalité d’une acidification dont nul n’a pris la peine de prouver expérimentalement qu’elle existerait.

      Leur conviction - payée - ne repose que sur leur foi - payée - en des simulations informatiques - toujours payées sous condition de conformité aux ordres - dont les hypothèses sont volontairement fausses, frauduleuses - mais sous condition de conformité aux ordres politiques reçus.

      Tes « vrais scientifiques » ne maîtrisent toujours pas la grammaire de base de la langue française ; ils n’ont même pas été capables de se faire relire de l’extérieur. Ils n’ont jamais été sur le terrain, n’ont jamais fait de mesures... Et toi non plus tu n’as jamais eu d’expériences scientifiques concrètes, sinon ces énormités te sauteraient aux yeux.


  • joletaxi 26 mai 2014 12:24

    le constat est sans appel, et tout qui a 2 neurones en état de se connecter aura compris qu’il s’agit encore une fois d’une de ces idioties que la mouvance exploite avec grand bruit, la réfutation étant systématiquement balayée sous le tapis.
    La vraie question est :
    mais qui sont ces gens qui ont le plus grand plaisir à se flageller, et au passage flageller les autres ?
    Comment une telle escroquerie planétaire a-t-elle pu à ce point se répandre dans la société ?
    Car qu’il y aie des intérêts divers qui se gavent sur la potion CO2, que jamais autant d’argent n’aura arrosé des « recherches » sans objet, puisque la proposition initiale est fausse, ou du moins fortement douteuse,cela n’explique pas que toute le société « bien pensante » a gobé tous les mensonges sans sourciller, et pire, les politiques, dont on se demande quel pourrait être leur intérêt à fourvoyer leur pays dans investissements ruineux et inutiles,s’enferrent dans un dogme impossible à remettre en question ?

    Comment cette machine infernale a pu se mettre en place et surtout, qui aura le courage suicidaire dans les circonstances actuelles de poser les vraies questions ?
    Le gouvernement australien a décidé de donner un coup de balai, et d’affecter les budgets ainsi dégagés à la recherche médicale.Qui aura ce sursaut dans nos pays ?


  • redrock redrock 26 mai 2014 13:09

    je ne vous connais pas au point de vous tutoyer.
    Par contre je connais nombre de mes collègues scientifiques, dont plusieurs à l’académie des sciences et ils me paraissent plus fiables que vous.
    La Science ne se fait pas du jour au lendemain par coupure de presse ou wikipedia.
    C’est une accumulation de résultats ayant fait l’objet de publications scientifiques et sur lesquels s’établit un corpus de connaissance. La plupart des résultats en géophysique, géologie, paléontologie, évolution,... résultent de cette accumulation et non de mesures directes.
    Pour le PH depuis les années 60 de nombreuses mesures ont été faites directement : Par ex : navires océanographiques Marion Dufrèsne (sur lequel un de mes neveux a effectué plusieurs campagne de recherche sur des marqueurs de stockage profond du CO2), Téthys de l’ IFREMER ; campagne du Tara
    4 OVIDE : Observatoire de la Variabilité Interannuelle à Décennale en Atlantique Nord, projet coordonné par le LPO,
    en collaboration avec des laboratoires de Paris, Vigo et Moscou.
    5 CATARINA : Carbon Transport and Acidification Rates in the North Atlantic, projet coordonné par le CSIC, en
    collaboration avec l’Université de Vigo et le LPO.
    6 CARBOCHANGE : Changes in carbon uptake and émissions by océans in a changing climate, programme européen
    regroupant 100 scientifiques de 15 pays.

    etude site Dyfamed en méditerranée


  • Ronny Ronny 26 mai 2014 13:31

    Ha c’est beau le climato-septicisme... Juste pour info !

    Eli Kintisch. ’Sea Butterflies’ Are a Canary for Ocean Acidification. Science 9 May 2014:Vol. 344 no. 6184 p. 569

    Styf HK, Nilsson Sköld H, Eriksson SP. Embryonic response to long-term exposure of the marine crustacean Nephrops norvegicus to ocean acidification and elevated temperature. Ecol Evol. 2013 Dec ;3(15):5055-65. doi : 10.1002/ece3.860. Epub 2013 Nov 15.

    Caldeira K, Wickett ME. Oceanography : anthropogenic carbon and ocean pH. Nature. 2003 Sep 25 ; 425(6956):365.

    Sanford E, Gaylord B, Hettinger A, Lenz EA, Meyer K, Hill TM. Ocean acidification increases the vulnerability of native oysters to predation by invasive snails. Proc Biol Sci. 2014 Jan 15 ;281(1778):20132681

    Hilmi N, Allemand D, Dupont S, Safa A, Haraldsson G, Nunes PA, Moore C, Hattam C, Reynaud S, Hall-Spencer JM, Fine M, Turley C, Jeffree R, Orr J, Munday PL, Cooley SR. Towards improved socio-economic assessments of ocean acidification’s impacts. Mar Biol. 2013 ;160:1773-1787.

    Dove SG, Kline DI, Pantos O, Angly FE, Tyson GW, Hoegh-Guldberg O. Future reef decalcification under a business-as-usual CO2 emission scenario. Proc Natl Acad Sci U S A. 2013 Sep 17 ;110(38):15342-7.

    Il y a des dizaines de publications sur le sujet, et bien que les oceans, via la dissolution du CO2 dans l’eau pour former de l’acide carbonique et via la photosynthèse dont sont capables les cyanobacteries, jouent un rôle retard dans les changements globaux, il n’en reste pas moins vrai que leur pH a diminué au cours des 50 dernières années. La nature s’adaptera à ces changements, mais elle pourrait le faire en faisant rapidement disparaitre de la surface de la planète l’espèce H. sapiens, fortement perturbatrice...


    • joletaxi 26 mai 2014 13:59

      extraordinaire que ces « enclumes » continuent à gober cette fable

      on a des mesures depuis 50 ans ?
      montrez-les qu’on rigole, déjà que sur la t° des océans, malgré la facilité des mesures, on est en plein brouillard, et les continuels « ajustements » aux relevés argo(qui ne datent que depuis 30 ans) toujours à la hausse ,montrent une variabilité inférieure aux erreurs de mesure c’est dire
      On s’esclaffe encore de la théorie du « bucket » pour faire avouer une hausse des t°

      alors mesurer le ph des océans...avec les difficultés que cela comporte, c’est une plaisanterie ou quoi ?
      Et en plus, quand on mesure, on trouve des différences d’un lieu à un autre au même moment supérieur à la terrible supputée diminution d’alcalinité .
      Et cerise sur le gâteau, les océans, en parfaite logique avec les t° terrestres ne se réchauffent plus depuis 17 ans.
      C’est pathétique.


    • JC_Lavau Lavau 26 mai 2014 14:14

      Longue énumération, juste pour camoufler le fait que les mesures qui prouveraient l’évolution temporelle postulée, n’existent pas.

      Quand j’étais minot, les curés aussi nous tenaient ce genre de discours d’intimidation : « Dieu est parfait, or la perfection inclut l’existence, donc notre dieu du Vatican existe ! ».

      Mais nous ne sommes plus des minots, et connaissons bien ces genres d’entourloupes. Et il y a tellement d’autres sectes qui nous ont familiarisés avec leurs variantes de ce genre de fraudes pour duper leurs proies...


  • Demesure 26 mai 2014 13:52

    "il n’en reste pas moins vrai que leur pH a diminué au cours des 50 dernières années.« 
    Quelque chose ne peut pas être »vraie" si les données n’existent pas.


  • LE CHAT LE CHAT 26 mai 2014 14:03

    le clown du GIEC , celui qui hante le plateau de C de l’air , a fait 3% dans le sud est avec nouvelle donne ......


  • Autrepointdevue 26 mai 2014 14:15

    Oui, et tout comme les températures les unités de pH sont des valeurs intensives et ne se moyennent pas !
    On fera avec ces chiffres des statistiques qui n’auront aucun sens ni en physique, ni en chimie !

    On entre dans le domaine de la croyance mais pas de la science.


    • JC_Lavau Lavau 26 mai 2014 15:07

      Tu as entièrement raison. Grandeur intensive, et surtout logarithmique.

      Foutaise que de prétendre moyenner cela.

      Mais on pourrait imaginer de moyenner l’activité de telle espèce chimique, sauf que rien n’étant égal par ailleurs dans les autres espèces chimiques dissoutes d’une part, en suspension d’autre part, ce serait du travail de singe.

      Bref, énoncer une phrase du genre « le pH des océans » + verbe d’état + qualificatif, est en soi une singerie.


    • JC_Lavau Lavau 26 mai 2014 21:56

      L’intervenant Autrepointdevue a fait la remarque capitale, la remarque-de-la-mort-qui-tue :
      Comment prétendre affirmer un pH général « des océans » ? Ils les moyenneraient comment, les éventuelles mesures prises en divers lieux ?
      Cela se moyenne comme une grandeur extensive, un pH ?

      Par exemple, je mélange une solution de carbonate de sodium, de pH 10,6, avec une solution de chaux filtrée, à pH 12,3. Obtiendrai-je une mélange à pH 11,4 environ ? Non, j’obtiens une solution à pH 14, avec précipité.
      Selon Joseph Davidovits - affirmation non croisée - cette caustification du natron était connue dès l’époque de Djeser, Ancien Empire égyptien.

      La seule affirmation « le pH des océans » + verbe d’état + qualificatif, est en soi une singerie.


    • JC_Lavau Lavau 27 mai 2014 12:07

      Le pH est le cologarithme en base 10 de l’activité de l’ion hydronium H3O+ en solution aqueuse.
      Evidemment qu’il ne se moyenne pas. L’activité non plus, les concentrations peut-être, mais en solution de force ionique élevée comme l’eau de mer, pas question de confondre activité et concentration.

      Moyenner des concentrations ? Oui, s’il s’agit d’évaluer une ressource. Pour la vie aquatique, ces ressources sont surtout le dioxyde de carbone, le fer, le magnésium, le calcium, le soufre, le phsophore, le potassium, le chlore, le sodium... Plus le dioxygène pour la vie animale. Pour l’industrie c’est le magnésium (les usines de magnésie réfractaire à partir de l’eau de mer marchent fort bien), le sel, et hypothétiquement l’uranium, les lanthanides, l’or, etc.

      L’ion hydronium constitue-t-il une ressource rare, critique ? Evidemment non.

      Et nombreuses sont les régions où la suspension marine n’est même pas optiquement claire. Côte de Panama, l’eau est trouble ; Galapagos, l’eau est trouble ; détroit de Torrès et Mer d’Arafura, l’eau est trouble... Embouchure de la Vilaine : en surface, je ne vois pas ma main à plus de 30 cm. Calcaire Urgonien ? Coraux et lait de corail.

      Et vous allez appliquer les lois de la solubilité exactement comme si c’était une solution claire, sans saturations diverses ? Sans les adsorptions ? Sans les dissolutions ? Sans les précipitations ?


  • kanine 26 mai 2014 14:55

    >Dans leur guerre contre les incroyants, les crédules du carbocentrisme nous jettent volontiers à la figure quelque verset du Credo.


    Que je suis heureux quand je reconnais les rares écrits d’un des miens, bonne continuation !

  • redrock redrock 27 mai 2014 01:48

    Je ne sais pas si les quelques climatosceptiques enragés ont la moindre idée de la manière dont ont évolué les sciences de la terre, mais j’en doute. Quasiment rien ne résulte de mesure directe.
    La création du système solaire qui n’est pas encore totalement expliqué avec les dernières avancées de A. Morbidelli, toute l’astrophysique basée essentiellement sur des simulations à partir de données très indirectes, toute la physique des particules basée sur des calculs complexes, la dérive des continents, l’histoire géologique reconstituée comme un gigantesque puzzle à partir de sédiments, de roches, de minéralogie et de beaucoup de connaissances et d’intelligence collective, l’histoire de la vie, l’évolution....
    L’océan n’est pas une éprouvette, on a des échantillons, des observations, des lois physiques : comme toujours on fait un modèle simplifié pour arriver à un modèle numérique puis on vérifie ; comme pour la météo : on n’ a besoin que d’un certain nombre de mesures formant maillage ; on simule ensuite.
    Pour l’océan c’est à la fois plus simple-car plus stable, plus inertiel- et plus compliqué car on ne connait pas encore complétement tous les échanges profonds et superficiels ;
    Mais on en connait suffisamment pour savoir que la tendance est à l’acidification et que le flux accéléré actuel de CO2-sans précédent dans l’histoire répertoriée de la terre, pour sa vitesse de croissance-est porteur de nuisances certaines et graves dès le siècle à venir.
    Un des risques extrêmes est l’anoxie des océans et donc plus de production d’oxygène planctonique ce qui est arrivée déjà plusieurs fois dans l’histoire terrestre mais sur des épisodes longs ; On aurait alors juste assez d’oxygène pour 35000 ans de consommation d’énergie fossile à bruler en imaginant qu’on puisse la trouver ; c’est théorique, bien sur, c’est la durée qui nous sépare des dessins de la grotte ornée du Pont d’Arc.


    • JC_Lavau Lavau 27 mai 2014 10:29

      Je rappelle au climatocrédule enragé que dans la mer il y a du phytoplancton et des algues, et que depuis plus de trois milliards d’années, leur carburant est le dioxyde de carbone.
      Dans les eaux intérieures nous avons en plus de monumentales forêts de Myriophyllum spicatum, ou myriophylles en épis, à la pousse exubérante. Dès qu’il y a de la lumière, cela consomme tout le CO2 disponible. C’est une plante oxygénante, tout à fait favorable à la vie des poissons et écrevisses. Quand je plongeais au lac de l’île Paul, je voyais les bulles d’oxygène monter des herbes ensoleillées, et l’eau en était laiteuse. Evidemment elle profite des apports en phosphore, soufre et fer que nous amenons généreusement aux plans d’eau...

      Je rappelle à l’enragé crédule du carbocentrisme que outre les espèces qui construisent leur squelette en silice, la majorité des espèces phytoplanctoniques font du squelette en carbonate de calcium ; ce processus aussi exporte du dioxyde de carbone hors de la solution marine. Et si le CO2 atmosphérique augmente, cela augmente d’autant la corrosion chimique des continents, donc l’apport par les fleuves de cations calcium et magnésium (outre les cations alcalins).
      Avant de taxer les incrédules d’ignorance en sciences de la Terre, le crédule enragé ferait bien de remédier à sa propre ignorance.

      Dans sa meute de crédules enragés, toute entière vouée à son délire de meute, certes le crédule enragé peut s’illusionner. A l’extérieur de la meute, on voit aisément que le petit roi est tout nu.

      S’il ouvrait un cours de physiologie végétale, par exemple là, à Jussieu, le crédule enragé apprendrait que moins de trois pour cent des espèces terrestres ont déjà atteint leur optimum photosynthétique avec la teneur actuelle de l’atmosphère en dioxyde de carbone, soit les cactées, l’ananas, le sorgho, la canne à sucre, le maïs, certains millets. Et c’est tout. Toutes les autres espèces, dont tous les arbres, en sont restées à la première chaîne photosynthétique, et attendent un triplement en dioxyde de carbone atmosphérique pour être à leur optimum photosynthétique. L’épaisseur ou la fragilité des sols en est directement dépendante.
      J’ai développé ce point à
      http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php?topic=1956.0
      et à
      http://www.come4news.com/mythe-carbocentrique-et-doha,-une-pompe-fiscale-pour-subventionner-des-compradores-80978

      Il a par ailleurs été démontré et publié que sur les trente dernières années, la Terre reverdit nettement, surtout sur les franges désertiques. Bah oui : si la pénurie en CO2 atmosphérique devient moins grave qu’avant, les plantes ont moins besoin d’ouvrir leurs stomates, donc peuvent consommer moins d’eau.

      Conclusion : l’Intergovernmental Pack of Carbocentric Crooks, ou en français le Gang Intergouvernemental d’Escrocs Carbocentristes est payé pour nous raconter des bobards. C’est du bobardement intensif. Evidemment qu’ils y tiennent, à leur juteux fromage !


    • JC_Lavau Lavau 27 mai 2014 10:31

      "je voyais les bulles d’oxygène".
      Oups ! Bulles de dioxygène.


    • Demesure 28 mai 2014 00:29

      "L’océan n’est pas une éprouvette, on a des échantillons, des observations, des lois physiques : comme toujours on fait un modèle simplifié pour arriver à un modèle numérique puis on vérifie ; comme pour la météo : on n’ a besoin que d’un certain nombre de mesures formant maillage ; on simule ensuite.« 

      Donc »redrock" finit, après maintes contorsions, diversions et hors-sujets par admettre que les mesures de pH n’existent pas, soit précisément le point soulevé dans l’article. Il est du genre à comprendre vite mais il faut lui expliquer longtemps.

      La comparaison avec la météo est amusante : on dispose d’une multitude de mesures (satellites, ballons sonde, stations au sol) à un débit de données faramineux, et avec des téraflops de puissance de calculs. Et malgré cela, la météorologie est incapable de prévoir la température à 1°C près au delà de 1 jour. Mais avec zéro mesure de pH homogène (on aimerait bien avoir une seule série de pH longue de plus de 30 ans d’un seul endroit sur la planète, on la cherche toujours), la climatologie serait capable non seulement de dire, avec deux chiffres après la virgule svp, que le pH a diminué mais en plus de prédire ce qu’il sera dans 100 ans !
      Même pas peur...


    • JC_Lavau Lavau 29 mai 2014 05:56

      @ Demesure.
      Les difficultés ne sont pas comparables. Le phénomène météorologique est chaotique par essence.

      Une électrode de pH qui ne dérive pas dans le temps, ça n’existe pas. Le verre hydraté d’électrode est chimiquement fragile, intrinsèquement polluable. Il faut périodiquement le dépolluer à l’eau distillée, puis au KCl, puis renormaliser avec des solutions tampons étalons, avec tous les rinçages intermédiaires indispensables. Un cauchemar à automatiser pour une station autonome au long cours, probablement impossible il y a cinquante ans.


  • bourrico6 27 mai 2014 12:43

    Incroyable le nombre de prix nobel scientifique sur AV !

     smiley

    C’est une poilade de vous lire !!


  • redrock redrock 27 mai 2014 13:10

    anoxie et crise :
    évidemment, dans ce cours de Jussieu, il n’y a pas de mesures directes.
     ce sont tous des carbocentristes, tout juste bons à jeter à la mer avec leurs enclumes au pied... et un PHmètre, pour les mesures.
    L’académie des sciences : un ramassis de traine pieds (avec les enclumes) décérébrés, à la botte.. de qui, d’ailleurs ?
    Du complot carbocentriste des pronucléaires, proéoliens, proPV, pro Quoi ?.

    Heureusement qu’il y a des bons ptits gars comme vous qui n’hésitent pas à plonger dans la mêlée pour éclairer le pauvre peuple et le défendre contre tous ces savants corrompus.
    Merci M. Lavau


    • JC_Lavau Lavau 27 mai 2014 13:44

      Ah je vais te faire une grande peine : t’apprendre qu’il existe des savants non corrompus. Hélas, ce ne sont pas ceux-là que tu fréquentes. Chacun son goût.

      On n’a pas du tout traité des anoxies marines. Certes la Mer Noire est anoxique sous 200 m de profondeur. C’est anthropique ?
      La vie a été inventée en milieu anoxique. Et elle ne sait plus se réadapter à ces conditions ? Les archées n’existent plus ? Nous en avons tous dans nos intestins. Les cyanobactéries n’existent plus ? Les algues n’existent plus ? Les plantes n’existent plus ?

      Certes les remontées anoxiques occasionnelles du Pacifique Nord sont impressionnantes. Elles seraient anthropiques selon toi ? Et le Pacifique ne récupère plus après ?

      En revanche, le Golfe de Botnie et la Baltique plus généralement sont en alerte anoxique certaine. Et les munitions immergées n’arrangent pas la situation. Combien de plongeurs veux-tu envoyer à la mort pour tenter de déminer ?

      Remarque que le lagon central de Clipperton est à la fois acide et rapidement anoxique en profondeur. C’est vrai, ce sont les acides sulfurique et sulfureux volcaniques. Et ? Et ? Et il faut augmenter les impôts pour financer ta dictature mondiale, j’ai bon ?


  • JC_Lavau Lavau 28 mai 2014 22:23

    Je remercie les lecteurs de leur attention et de leurs réactions.

    Prochain article : la fraude à « 70 % des arbres menacés par le changement climatique ».

    Plus difficile à réaliser, une étude sociologique de cette petite bourgeoisie consumériste et égoïste, par exemple les journalistes du Monde, qui s’achètent une bonne conscience (télécommandée) en adhérant à la JUSTE dictature du femellariat, puis à la JUSTE dictature du WWF-ariat ; et qui n’en ont rien à cirer de la condition d’esclaves de ceux qui les habillent, les nourrissent et fabriquent leurs luxueux gadgets, dans les pays des exotiques.


  • Oxide Oxide 30 mai 2014 00:42

    Bonjour Mr Lavau.

    Tout d’abord merci du fond du coeur du sérieux et de la rigueur de vos publications.

    Je suis très impressionné par votre article et je dirais même par les commentaires suscitées contre votre argumentation.

    Après lecture de la totalité, j’en tire une conclusion temporaire, il me semble bien que votre point de vue est largement plus argumenté scientifiquement que celui de vos rares détracteurs.

    En effet, si il n’y a pas de mesures disponibles sur un échantillon représentatif ( dans le temps et dans l’espace ) aucune conclusion valable ne peut être tirée...

    Nous nous trouvons donc devant une farce pseudo-scientifique propagée par des groupes de pressions (lobbying pour les anglophones).

    Je peux comprendre que quelques chercheurs en mal de budget vendent leur âme au diable (GIEC) pour quelques dollars, mais quel est l’intérêt de tout les autres groupes de pressions ?

    1. Politiques
    2. Journalistes
    3. « Intellectuels »
    J’ai du mal a y voir clair dans les intérêts de chacun.

    Pourriez vous éclairer ma lanterne ??

    Une analyse politique des forces en présence éclairerait probablement le débat, même si cela soulèverait des controverses que vous semblez fuir.

    A vous lire.

    Cordialement

    Un citoyen Intéressé.

    • JC_Lavau Lavau 30 mai 2014 10:01

      Il ne faudrait pas sous-estimer le rôle de la bêtise, chez des gens parvenus très au dessus de leur niveau d’incompétence.
      Enquêter sur les stratégies secrètes des grands chefs des grands complots est au dessus de mes moyens. Plein de conjectures circulent. On sait que la même famille royale néerlandaise, grosse fortune pétrolière, est centrale dans WWF, et a fondé le groupe Bilderberg, par exemple. Que les mêmes intérêts pétroliers sont au coeur de Greenpeace, d’où leurs attaques répétées contre l’électronucléaire français, qui pourrait diminuer leurs profits.

      Chez les sous-chefs des petits complots en revanche, les preuves sont sans appel : la bêtise et les réflexes de meute sont centraux. « Group-think », ils disent en anglo-saxon.
      http://deonto-famille.info/index.php?topic=22.msg37#msg37
      L’homme est un animal groupal et tribal.
      Il en résulte qu’il y a peu de délires individuels, en comparaison des délires groupaux et tribaux, que les individus empruntent sans même s’en apercevoir. Ici la religion d’état carbocentriste, frauduleusement présentée par la presse comme une contestation contre le capitalisme mondialisé, sert de prothèse externe à ses croyants : elle leur procure l’illusion qu’ils sont l’élite des citoyens conscients, leur fait croire qu’ils sont des intellectuels d’élite.
      Regardez à l’adresse de la citation en tête d’article :
      http://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?pid=347716#p347716
      Peu après, le sous-chef « Eraz » (Thierry M. identité réelle) se répand en accusations délirantes et en menaces, prélude au bannissement du témoin gênant. Il a des connaissances en management ou en sciences de la Terre, le sous-chef « Eraz » ? Plus simplement, il a besoin de la meute, il est donc invariablement de l’avis du gros de la meute [chef de meute + sous-chefs].
      Et partout ailleurs dans les baronnies du Net, c’est à l’avenant : ce sont les réflexes de meute qui font la vraie loi, celle qui a cours derrière les façades en trompe-l’oeil. Les meutes et les sectes raisonnent par insultes. Naomi Oreskes raisonne par insultes ; Raymond Pierrehumbert raisonne par insultes (contre Vincent Courtillot), etc. Exactement comme les fascistes et les partis moscoutaires raisonnaient invariablement par insultes, accusations frauduleuses et violence directe.

      On peut davantage se poser des questions sur Michel Rocard. Actuellement Michel Rocard court pour le carbocentrisme. Par pure incompétence ? Parce qu’il est tenu dans un réseau comploteur ? Je ne sais trancher. Lui et mon père étaient amis, dans le cadre du Club Jean Moulin. Dans la vie politique française, Michel Rocard a fait beaucoup de bonnes choses et peu de mauvaises (l’amnistie des délits de financements illégaux des partis) ; du fait des amitiés héritées, j’hésite à le charger et l’accuser, tandis qu’il est de fait impossible à joindre.

      Au total, je conclus que plutôt que de tout attribuer à des complots (qui pourtant existent), je crois fécond de fouiller le désarroi et la désorientation d’élites débordées par leur incompétence et leur corruption. Emmanuel Todd avait souligné après les inondations de Louisiane combien les U.S.A. s’étaient corrompus en devenant les consommateurs mondiaux grâce à leur planche à billets. L’Amérique qui avait balayé l’empire nippon et reconquis l’Europe de l’Ouest, relevé l’Europe par le plan Marshall, c’était lors un capitalisme industriel, un monde d’ingénieurs et de techniciens, pragmatiques avec une armée de civils, débrouillards. L’industrie nipponne puis l’industrie chinoise nous ont tendu le piège auquel personne n’a su résister : faire de nous des consommateurs non producteurs, captifs des importations à bas coût grâce à leurs esclaves.

      Nous ne sommes plus producteurs, nous n’avons plus les pieds sur Terre. Le délire s’impose, puisque le réalisme est devenu impensable.


    • JC_Lavau Lavau 30 mai 2014 12:18

      De questions en réponses, et avec l’aide indirecte de l’historien Michel Winock (L’agonie de la 4e république. Le siècle des intellectuels), d’une part s’est dégagé le concept du marché de l’illusion de compétence pour « élites » déphasées, d’autre part le pointeur a été fourni sur les menaces et accusations publiques, quoique fantaisistes, écrites par le pseudo « Eraz ». Par courriel, celui-ci est invité à défendre ici son point de vue. Il est certainement par monts et par vaux, il faudra attendre un peu.

      Parmi les autres contributions notables, celle d’Arthur Koestler, analysant la demande d’aristocrates athéniens en illusions et justifications au temps où Athènes sombrait : Aristote et Platon. Dans l’ouvrage « The sleepwalkers », traduit en « Les somnambules ».


    • JC_Lavau JC_Lavau 2 juillet 2014 09:33

      « quel est l’intérêt de tous les autres groupes de pressions ? »

      Est significative la liste des premiers donateurs du CRU (Climate Research Unit), donc avant que Margaret Thatcher devienne corruptrice à son tour :
      http://en.wikipedia.org/wiki/Climat...
       Initial sponsors included British Petroleum, the Nuffield Foundation and Royal Dutch Shell. The Rockefeller Foundation was another early benefactor, and the Wolfson Foundation gave the Unit its current building in 1986.
      Tiens ? On retrouve les fondateurs du WWF : les monarchies néerlandaise et britannique... Ces fortunes pétrolières sont sûrement des philanthropes... On n’a pas oublié celui qui rêvait de se réincarner en virus mortel, afin de tuer le maximum de gens : http://www.propagandamatrix.com/pri...

        Sources à consulter (hélas non, je ne les ai pas vérifiées) :
      1. Michael Sanderson (2002). The history of the University of East Anglia, Norwich. p. 285. ISBN 978-1-85285-336-5.
      2. Hulme & Barrow (1997), p. xxviii
        Hulme, Michael ; Barrow, Elaine. Climates of the British Isles : present, past and future. Routledge. p. xxvii-xxix. ISBN 978-0-415-13016-5.
      3. http://www.cru.uea.ac.uk/about-cru/history - History of the Climatic Research Unit

      Dès la sortie de la 2e guerre mondiale, il est bien établi que la famille Rockefeller avait une stratégie de domination planétaire par les moyens de la presse, et de financements très orientés grâce à sa Rockefeller Foundation.


    • JC_Lavau JC_Lavau 16 octobre 2014 21:44

      Michel Rocard ? On s’interrogeait.
      https://www.youtube.com/watch?v=1KN0qUTTn5w

      Oui, sa naïveté en sciences est totale, il n’a aucune maîtrise de ses sources d’information et d’intox. Il gobe, et voilà tout, de façon tribale, et à son insu.


  • JC_Lavau JC_Lavau 9 juin 2014 23:04

    L’un des beaux paradoxes de la militance carbocentriste, est que les militants de base se croient de féroces anticapitalistes. S’ils savaient de quels richissimes marionnettistes ils sont les marionnettes... Oui, mais ils refusent de s’informer pour savoir : trop pris par leur guerre civile qui leur semble de première urgence, sous couleur de religion.


  • JC_Lavau JC_Lavau 26 juin 2014 18:01

    Exemple de la dictature de l’émotion, cité par un crédule :

    « Enquête sur les conséquences de l’acidification des océans d’ici 2050 »
    Quelles que soient les ruses de la dictature de l’émotion, ce « laboratoire » de Castello Aragonese n’est en rien représentatif d’un phénomène global, étendu à l’échelle terrestre.
    Pour la raison simple qu’il ne contient rien de la corrosion chimique des continents. Un géologue ne commettrait pas cet oubli, lui : dans les quatre milliards deux cents millions de tonnes annuellement, aux précédentes nouvelles.
    Si les eaux de pluie descendent d’avantage de dioxyde de carbone au sol, la corrosion chimique des continents augmentera d’autant, apportant à la mer ce qu’il faut de cations de bases fortes : Na, K, Ca, Sr, Mg, Cs, ainsi que davantage de silice monomère. Dans le même temps, sur les continents, la photosynthèse sera d’autant moins étranglée que la pénurie en dioxyde de carbone s’atténuera. En quelques générations, les sols s’enrichiront notablement en humus et en phytolites siliceux, améliorant de façon décisive et la rétention deau, et la capacité d’échange de cations.

    Mais ça bien sûr, l’intox hégémonique sur les media ne vous en dit rien.

    Prenons une autre escroquerie en grandeur nature.
    Non ! Pas celle de l’IPCC ! Une petite.

    Vous êtes dans un pays afwicain où l’agent est rare et mal employé ; en obtenir relève de la magie. Votre réputation vous entoure : pour obtenir de l’argent, vous êtes prêt à manger plat caca.

    Par relations, débarque dans vote bled un bwana qui a un projet grandiose : il veut prouver à la face du monde que jouer aux tomates une mélodie de son invention améliore leur résistance à la sécheresse. Il monte des serres à atmosphère contrôlable, et vous en confie la direction, en vous faisant bien comprendre que la rémunération et sa durée dépendent des résultats, qui doivent être ce qu’il doivent être. Généreux, le bwana vous a laissé des bouteilles de gaz comprimé : respectivement du dioxygène et du dioxyde de carbone. Lequel de ces deux gaz devra fuir dans la serre des tomates à avantager ? Lequel dans la serre des tomates à désavantager (celles privées de la musique à Joël) ?

    Oh, il y a bien d’autres moyens de tricher. Là c’est juste une question de cours de physiologie végétale.

    Vous êtes autorisé à exhiber vos sources.

    « la musique à Joël » ? http://impostures.deontologic.org/index.php?board=2.0

    • JC_Lavau JC_Lavau 27 juin 2014 12:17

      Revenons à la tricherie du National Geographic, fidèle militant du carbocentrisme :
      http://www.nationalgeographic.fr/5110-les-consequences-de-acidification-sur-les-fonds-marins/
      Les mofettes de Castello Aragonese appartiennent au champ volcanique du Vésuve, un des volcans de subduction de l’Italie et de la Sicile. Et selon le journaliste du National Geographic, ce serait la seule mofette non souffrée, sans H2S, sans SO2 de cette région volcanique... Toute la rédaction est agencée pour nous faire croire qu’il ne s’exhale là que du CO2 et aucun acide plus fort. Zéro analyse de gaz, zéro analyse de l’eau, zéro inventaire minéralogique des cheminées. Même pas de relevés de valeurs du pH mesurées, juste un os jeté aux chiens, un 7,8 non localisé, qui n’est là que pour faire peur, pour faire allusion au spectre de « acidification des océans ». Nous constatons là de la dissimulation d’informations caractérisée.

      J’ai déjà eu à me pencher sur la toxicité d’une eau de carrière : décembre 1982, dès que Stargil a commencé de pomper l’eau accumulée dans la carrière d’argile (kaolinite et glauconite) de Saint Jacut du Menez vers la rivière voisine, les poissons y moururent. JF Fédi, alors directeur d’usine, avait en mains l’analyse de l’eau de carrière mais ne savait pas l’interpréter. Le taux d’arsenic ne suffisait pas à expliquer la toxicité, en revanche le pH à 3,3 dénotait de l’acide sulfurique dilué : cette carrière contenait des pyrites, qui s’oxydaient à l’air en acide sulfurique. J’ai donc donné les calculs sur les quantités de chaux à apporter à cette eau de carrière pour la neutraliser ; ce qui en fin de compte ne fut jamais fait, car l’exploitation fut interrompue pour d’autres raisons.

      Alors que là à Castello Aragonese, pas question qu’il y ait des analyses de l’eau ni des gaz exhalés ! Non non ! L’émotion pourvoit à tout ! Du moins à toutes fins de propagande.

      Près de Rome, dans un rond-point proche de l’aérodrome de Fiumicino, depuis août 2013, une mofette boueuse, qu’on avait commencé par qualifier de geyser, intrigue.
      http://www.geoforum.fr/topic/26974-un-nouveau-volcan-de-boue-a-proximite-de-rome/
      Sauf que là, malgré les premières impressions, ce n’est pas un phénomène volcanique, mais le dégazage de sédiments deltaïques compressibles. Le panneau posé là par les carabiniers avertit de gaz toxiques, mais la puanteur est faible, il s’agit bien avant tout de CO2. Les conditions géologiques étant radicalement différentes, il serait invalide d’extrapoler la composition des gaz de Fiumicino vers Castello Aragonese.

      Manipulation des foules...


  • JC_Lavau JC_Lavau 29 juillet 2014 01:23

    Dans environ deux semaines paraîtra une suite sur Agoravox :

    Ces ruses pour compromettre des milliers de scientifiques naïfsCet article est en cours de rédaction sur mon site perso, et on peut considérer que les trois quarts de ce que sera la publication finale, sont déjà utilisables :
    http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Ruses_compromettre_scientfiques.html
    Pour en discuter, vous ne pouvez plus aller sur le forum intégré : SFR ne sait pas tenir des databases dans un état correct. Il vous faudra vous inscrire sur un forum externe : http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/
    Là l’hébergeur fournit un travail de qualité.

  • JC_Lavau JC_Lavau 7 novembre 2014 21:18

    Depuis ce 24 mai où je l’avais cité, cet article de Wikipedia a été enrichi par les carbocentristes militants, pour augmenter son impact médiatique, mais sa « rigueur » chimique et scientifique est demeurée la même, aussi fraudeuse. Ils clament tout ce qu’ils peuvent contre les anions, et font peser un silence assourdissant sur la charge en cations des fleuves.

    Ils vous font gober l’affirmation que le seul cation présent dans les fleuves, dans les fonds et les côtes, serait le seul hydronium H3O+.

    Les escrocs !
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Acidification_des_oc%C3%A9ans


  • JC_Lavau JC_Lavau 17 janvier 2020 09:44

    Une fraude à « acidification » démasquée :
    https://www.the-scientist.com/news-opinion/study-refutes-findings-that-acidification-affects-fish-behavior-66933

    Les découvertes d’études publiées dans Nature n’ont pas pu être répliquées. Plusieurs études scientifiques, publiées dans des revues académiques, prétendaient que la diminution du pH des eaux des océans altérait de façon néfaste le comportement des poissons des récifs coralliens. Cet effet était supposé être très important.

    Des groupes de recherche ont tenté de répliquer les résultats de ces publication, mais sans succès : le comportement des poissons n’a pas été modifié par la variation de pH contrairement à ce que suggéraient les publications de ces dernières décennies.
    Clark, T.D., Raby, G.D., Roche, D.G. et al. Ocean acidification does not impair the behaviour of coral reef fishes. Nature (2020) doi:10.1038/s41586-019-1903-y
    https://www.nature.com/articles/s41586-019-1903-y
    Traduction automatique du résumé :
    La pression partielle de CO2 dans les océans aurait augmenté rapidement au cours du siècle dernier, entraînant une acidification des océans et suscitant des inquiétudes quant à la stabilité des écosystèmes marins. On prévoit que les poissons des récifs coralliens seront particulièrement sensibles à l’acidification des océans à la fin du siècle, sur la base de plusieurs articles de haut niveau qui ont fait état de profondes déficiences comportementales et sensorielles - par exemple, l’attraction complète pour les signaux chimiques des prédateurs dans des conditions d’acidification des océans. Ici, nous montrons de façon complète et transparente que, contrairement aux études précédentes, les niveaux d’acidification des océans en fin de siècle ont des effets négligeables sur les comportements importants des poissons des récifs coralliens, comme l’évitement des signaux chimiques des prédateurs, les niveaux d’activité des poissons et la latéralisation comportementale (préférence pour les virages à gauche et à droite). En utilisant des simulations de données, nous montrons en outre que les grandes tailles d’effet et les petites variances à l’intérieur des groupes qui ont été signalées dans plusieurs études antérieures sont très improbables.
    Ensemble, nos résultats indiquent que les effets signalés de l’acidification des océans sur le comportement des poissons de récifs coralliens ne sont pas reproductibles, ce qui suggère qu’aucune perturbation comportementale ne viendront comme conséquence majeure pour les poissons de récifs coralliens dans les océans à forte teneur en CO2.

    C’était encore un exemple de fraudes conformes aux ordres, celles-ci ont donc été démasquées.

    Ceci a été signalé par Paul Aubrin, comme les liens périmés ci-dessus.


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