samedi 15 juin 2013 - par Peretz1

Gribouille où est ta croissance bordel ?

Gribouille est un personnage de fiction simplet brocardé pour avoir voulu se protéger de la pluie en entrant dans l’eau. On peut en dire autant de la politique économique de nos dirigeants depuis les années 70. Sous l’influence probable des banques qui voyaient leurs remboursements perdre de ce fait la valeur de l’argent prêté à cause de l'inflation, proche de 14 %, ils n’ont eu de cesse de vouloir la diminuer. Il fallait diminuer l’activité du pays, qui en était la cause.

Gribouille où est ta croissance bordel ?

Gribouille est un personnage de fiction simplet brocardé pour avoir voulu se protéger de la pluie en entrant dans l’eau. On peut en dire autant de la politique économique de nos dirigeants depuis les années 70. Sous l’influence probable des banques qui voyaient leurs remboursements perdre de ce fait la valeur de l’argent prêté à cause de l'inflation, proche de 14 %, ils n’ont eu de cesse de vouloir la diminuer. Il fallait diminuer l’activité du pays, qui en était la cause. Ils ont convaincu les patrons de ne pas céder aux revendications salariales, malgré les grèves. ils ont incité les banques d’augmenter le niveau des taux d’intérêt. Ils ont réussi à faire descendre le niveau de l'inflation, mais en augmentant la pauvreté et la précarité d’une partie de la classe ouvrière impuissante, parce que en grande partie issue de l’immigration. En effet, diminuer l’activité a forcément des répercussions sur les entreprises qui depuis n’ont pas arrêté de débaucher et ensuite de délocaliser dans des pays où la demande est haussière.

Si tout ceci est généralement connu, on ne sait pas toujours qu’une tendance à la baisse d’activité, à la récession, ne peut pas s’arrêter dans la mesure où les même causes produisant les mêmes effets, on entre dans un cercle vicieux qui nous mène à la déflation. Ce qui est symétriquement l’opposé de l’inflation. Avec en perspective une augmentation continue du chômage et de la paupérisation, avec comme seul recours, limité, la charité et la mendicité. Les dernières mesures prises par le Gribouille actuel consistent à vouloir diminuer le déficit de la retraite. Or ces déficits ont justement pour origine la baisse d’activité. Pour relancer la croissance, il faut donc dépenser plus, particuliers, Etat et même entreprises. Ce qui revient à investir. Pas de chance l’ambiance, à voir les résultats désastreux des politiques de ces 30 dernières années, n’y est pas. Pas de confiance dans l’avenir, pas d’investissements. Que faire ? Comme je l’ai écrit dans mon livre, il faut relancer le pouvoir d’achat. L’Etat le peut en augmentant le SMIC de façon significative, en augmentant ses propres salariés, et en augmentant …les retraites et autres allocations. Sans se préoccuper des déficits et autres dettes qu’il pourrait effacer, s’il le voulait, ou du moins diminuer si l’activité reprenait. Et les banques ? Il faudra choisir entre la déflation qui leur livre un pays comme la Grèce, et leur contrôle, avec éventuelle nationalisation. Entre une politique « normale » et une politique de Gribouille criminogène, le choix est évident.



4 réactions


  • Ambalaba Ambalaba 16 juin 2013 02:12

    Peut-être que l’ami Gribouille et sa croissance
    se sont enterrés dans un champs Mosanto par crainte des OGM,
    ou ils se sont volatilisés dans un nuage par peur de la pollution.

    Il est possible aussi qu’il fasse une partie de dés avec la croissance,
    ou bien encore il fait ses courses à la Foir’fouille, sacré Gribouille.

    En tout cas, l’avis de recherche est lancé,
    si quelqu’un le voit, faites-nous signe, merci.


  • Peretz1 Peretz1 16 juin 2013 10:12

    Gribouille est dans un fleuve appelé Austérité. L’histoire ne dit pas s’il sait nager. Sinon il pourrait se noyer car ce fleuve est profond. Comme tout le monde le connait, peut-être que des amis allemands charitables lui lanceront une bouée ?


  • Ambalaba Ambalaba 16 juin 2013 12:25

    Gribouille a un peut-être un peu de buée sur ses lunettes,
    il ouvre un peu la baie vite raie,
    histoire de ne pas resté bouche bée.
    L’austérité est décidément une austère idée.
    Une bouée le ferait flotter (reculer pour mieux plonger)
    pourquoi ne lui tendent-ils pas une perche (pour plus d’honnêteté) ?
    Je ne suis pas économiste monsieur, plutôt altère mondialité.
    Je n’y connais pas grand chose au régime de Goethe, je vous laisse l’expertise,
    la paix rose m’attend, une histoire de tise entre gens d’art et bon loveur.
    Bon dimanche à vous.


  • Jean-Philippe 18 juin 2013 12:37

    Bonjour,

    Bon, les économistes, il serait bon de retourner faire un petit stage à l’école.
    Vos modélisations, elles souffrent d’un léger biais.
    A savoir :
    Pour manger du pain, il faut avoir du pain.
    Il en découle : pour avoir de la croissance, il faut de l’énergie et des matières premières.
    Si vous en doutes, étudiez la corrélation entre consommation d’énergie et croissance économique.

    Ensuite, faite l’état des lieux sur la situation de l’énergie et des matières premières.

    Ceci fait, revenez nous voir, et vous cesserez peut-être de nous faire rigoler à chaque prédiction ou proposition.


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