samedi 13 août 2016 - par Robert Bibeau

LE CAPITAL FINANCIER

 À l’époque de l’économie mercantile, le capital commercial a donné naissance au capital industriel. Puis, le capital industriel et le capital commercial ont donné naissance au capital financier. Au début, le banquier, le gestionnaire du capital financier, n’assumait que des opérations techniques

 

Origine du capital financier (1)

À l’époque de l’économie mercantile, le capital commercial a donné naissance au capital industriel. Puis, le capital industriel et le capital commercial ont donné naissance au capital financier. Au début, le banquier, le gestionnaire du capital financier, n’assumait que des opérations techniques pour le compte des capitalistes industriels et des capitalistes commerciaux. Mais ce faisant (activités techniques telles que crédit, couverture de risque, conversion d’une devise à une autre, etc.) le rend « autonome » et devient la fonction d’un capital particulier ; le capital financier affirme Gérard Bad.

Au cours du procès de circulation, le capital global se fractionne, afin d’assurer certaines opérations pour l’ensemble du capital total. Une portion du capital global doit exister sous forme de trésor (de réserve – de garantie). Dès lors, la gestion du capital argent devient une branche particulière des services requis par la classe capitaliste dans son ensemble. Au début, la circulation de l’argent, sous sa forme simple – c’est-à-dire séparée du système de crédit – est purement technique et elle n’intervient que pour soutenir la circulation des marchandises dont la masse monétaire est la représentation.

«  La circulation monétaire, pour ce qui est de son volume, de ses formes et de ses mouvements n’est que le simple résultat de la circulation des marchandises  » écrit Marx (2). L’argent est donc la représentation de la circulation des marchandises, et ce faisant il est lui-même une marchandise particulière. Au sein du capital financier, la gestion de l’argent se subdivise en plusieurs branches, dont celle du capital productif d’intérêt, forme antédiluvienne du capital, et qui fut l’objet d’une polémique entre économistes bourgeois (Child, Culpeper, etc..) à propos de l’intérêt qui serait ou non une forme autonome de la plus-value.

Cette polémique n’était que l’expression de la lutte que la bourgeoisie industrielle naissante menait contre les usuriers, les chevaliers d’industries n’hésitant pas à faire appel régulièrement à l’État capitaliste (comme le fait aujourd’hui l'association ATTAC) pour limiter le pouvoir du capital argent et le maintenir sous leur dépendance.

 

Naissance du capital crédit

Avec le Capital portant intérêt, apparait le système de crédit tentaculaire. Sur cette base, la plus-value extraite du travail ouvrier devra être partagé entre le capitaliste actif (gestionnaire du processus industriel de production) et le capitaliste inactif (l’usurier prêteur et le rentier). Le capitaliste emprunteur devant rétribuer le capitaliste prêteur et partager la plus-value avec toutes les branches du capital (profit industriel, rente, bénéfice commercial, dividende).

Le système de crédit marque l’émergence de la domination réelle du capital (expropriation de la plus-value relative issue des hausses de productivité et donc de la surexploitation de la force de travail) sur l’ensemble de l’économie et il se manifeste surtout dans les pays industrialisés avancés et en premier lieu en Angleterre (et non pas dans l’exploitation du travail salarié élémentaire dans les colonies). Les transformations des moyens de production exigent des investissements si importants que seules les banques peuvent en assurer le financement. Dès lors, le capitalisme particulier (souvent familial) est supplanté par le capitalisme collectif qui agit à travers des sociétés anonymes (grandes sociétés multinationales par actions). Marx ira jusqu'à écrire que « c’est là la suppression du capital en tant que propriété privée à l’intérieur des limites du mode de production capitaliste lui-même » (3).

L'importance du rôle de la société anonyme par actionnariat dans le capitalisme n'est pas suffisamment soulignée comme forme de mutualisation du capital privé. Avec l’organisation du réseau international des sociétés par actions, « la fonction de gestion est séparée de la propriété du capital » (4) le mode de production capitaliste entre dans sa phase ultime – impérialiste. Il ne faut donc pas s'étonner de voir « l'exploitation des autoroutes séparées de la propriété des autoroutes, l’exploitation des lignes de chemin de fer séparée de la propriété du réseau ferroviaire, etc. » il en résulte que le propriétaire du capital (actionnaires, fonds de pension, compagnies d’assurance, fiducie) ne se préoccupe que de l'intérêt, qui est le loyer de l'argent, et non du processus de sa production concrète (en usine, en chantier où est extirpée la plus-value). Le capital devenant un simple titre de propriété facilitant ainsi les transferts internationaux de capitaux, autre caractéristique de la phase d’économie impérialiste. Marx à ce propos écrit :

« (…) il faut encore souligner cet aspect important du point de vue économique : comme le profit prend ici purement la forme de l’intérêt, de telles entreprises demeurent possibles si elles rapportent simplement l’intérêt et c’est une des raisons qui empêche la chute du taux général de profit, parce que ces entreprises, où le capital constant est immense par rapport au capital variable, n’interviennent pas nécessairement dans l’égalisation du taux général de profit » (5).

Il faut comprendre par-là, que les capitaux investis dans les grandes entreprises industrielles ne produisent, déduction faites de tous les couts de production, que des intérêts plus ou moins élevés. Ceux-ci n'entrent pas dans le calcul du taux de profit moyen et très souvent ils ne fournissent qu'un profit inférieur au taux de profit moyen (en France, il est présentement de 16 pour cent). Si les intérêts industriels – dividendes corporatifs – devaient être pris en compte, le taux de profit moyen serait encore plus bas. Mais à l'époque de Marx l'entrepreneur privé s'attribuait 10 % de profit sur les 15 % qu'il récoltait et en cédait 5 % au capitaliste préteur (au parasite financier). Il n'en est plus ainsi aujourd'hui, le capital financier est devenu hégémonique, et exige que le loyer de l'argent soit au minimum de 15 % et plus, de ce fait, il entre directement par la grande porte de la baisse générale du taux de profit. L'association ATTAC fait de ce changement organisationnel au sein du capital global l'axe principal de sa critique du capital financier et demande d’« euthanasier le banquier » voulant ainsi « réguler » le capitalisme en liquidant son côté « usurier et spéculateur » afin de valoriser son côté « promoteur ». Cette réforme du mode de production capitaliste par la porte du capital financier est pourtant impossible, car elle s’inscrit à l’encontre de l’évolution du capital dont l’État ordonnateur, législateur, organisateur est le pilier central, le plus endetté vis-à-vis du capital financier (6). 

 

De la classe régnante formelle à la classe dominante réelle

Pour Marx le capital financier dans sa constitution est relié à la création des sociétés anonymes (par actions) et à la transformation du capitaliste actif en rentier passif (en tondeur de coupons écrira Lénine), ainsi qu’à la métamorphose du propriétaire privé-individuel en capitaliste financier collectif mutualisé ce qui le constituera non plus seulement formellement en classe capitaliste, mais réellement en classe sociale dominante dans et par l’État capitaliste, son bras séculier. Une question qui se pose ici est celle de la formule révolutionnaire prolétarienne proclamant « l'abolition de la propriété privée des moyens de production, d'échange et de communication. » En effet, la propriété capitaliste de tout ceci est de plus en plus anonyme et collective. Elle se réduit à la propriété sur des titres (actions, obligations) cherchant en permanence la meilleure valorisation possible. Ce qu’il faut observer à travers ce processus c’est que ce ne sont pas les capitalistes qui forgent le mode de production à leur image, mais le mode de production capitaliste qui forgent cette classe à son image. 

« Transformation du capitaliste réellement actif en un simple dirigeant et administrateur du capital d'autrui et des propriétaires de capital en simples capitalistes financiers. Même si les dividendes qu'ils touchent incluent l'intérêt et le profit d'entreprise, c'est à dire le profit total (car les émoluments du dirigeant sont ou devraient être un simple salaire pour une sorte de travail spécialisé, dont le prix est réglé sur le marché du travail comme pour n'importe quel autre travail), ce profit total ne sera plus perçu que sous la forme de l'intérêt, c'est-à-dire comme simple rémunération pour la propriété du capital qui est ainsi complètement séparé de sa fonction, dans le procès réel de reproduction, tout comme cette fonction, dans la personne du dirigeant, est séparée de la propriété du capital. Le profit se présente comme simple appropriation de surtravail d'autrui (il ne s'agit plus d'une partie du profit, l'intérêt, qui tire sa justification du profit de l'emprunteur) ; il résulte de la conversion des moyens de production en capital, c'est-à-dire leur aliénation, vis-à-vis des producteurs effectifs, de leur opposition, en tant que propriété étrangère, à tous les individus réellement actifs dans la production depuis le directeur jusqu'au dernier journalier  » (7).

L’hégémonie du capital financier sur toutes les autres formes du capital marque la fin du cycle d’évolution-transformation du capital global, le passage de sa domination formelle à sa domination réelle, sans partage, sur l’ensemble du mode de production et du corps social (classes sociales et rapports de production) qui en sont issus, y compris sur l’appareil d’État qui est désormais pleinement l’État bourgeois capitaliste dans toute son omnipuissance. Aucune réforme de cet ensemble, tissé serré, n’est possible sans détruire l’ensemble fragilisé. Il en est ainsi dans les pays capitalistes classiques et dans les pays capitalistes sous bannières « socialistes » (sic) prouvant par-là qu’il est impossible d’avoir un pied dans le mode de production capitaliste et l’autre pied dans le mode de production communiste – ce que les pays du bloc soviétique appelaient la coexistence pacifique entre deux systèmes sociaux différents – (sic).

Au-delà de l’abolition de la propriété privée des moyens de production c’est la destruction des rapports sociaux de production capitalistes, y compris de l’État le verrou de protection que la classe prolétarienne révolutionnaire doit accomplir. Un tel programme ne laisse place à aucune réforme du système.

 

CET ARTICLE EST DISPONIBLE SUR LE WEBMAGAZINE http://www.les7duquebec.com/7-au-front/le-capital-financier/

 

 

(1) À partir d’un texte de Gérard Bad, Paris, blogue Spartacus. http://spartacus1918.canalblog.com/

(2) Karl Marx. Le Capital. Tome 1, Chapitre III. Édition de Moscou.

(3) Voir à ce propos Critique du programme d'Erfurt, Engels à Kautsky, 29 juin 1891.

(4) Le système de crédit comme « construction destructrice du capitalisme ». Rosa Luxemburg.

(5) Karl, Marx. Le Capital. Tome 3. Chapitre XXVII. Page 461. Édition de Moscou.

(6) Robert Bibeau (2016) L’État au service de la classe dominante http://www.les7duquebec.com/7-au-front/letat-au-service-de-la-classe-dominante/

(7) Karl Marx. Le Capital. Tome 3. Chapitre XXVII. Pages 460 et 461. Édition de Moscou.

 



16 réactions


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 13 août 2016 16:44

    Y a plus qu’à...

    Qui va faire quoi ?
    Quand ?
    Comment ?
    Y’a qu’à...



    • Robert Bibeau Robert Bibeau 13 août 2016 17:22
      @Jeussey de Sourcesûre

      Y A QU’A RIEN DU TOUT - Y A QU’A ATTENDRE QUE TOUT S’ÉCROULE

      C’EST LE « FUN » POUR UNE FOIS QU’UN MILTANT RÉVOLUTIONNAIRE PROLÉTARIEN CHERCHE PAS À VOUS ENRÉGIMENTER ET VOUS MOBILISER

      RESTEZ ASSIS CHEZ-VOUS VOUS N’AVEZ RIEN À FAIRE - NI POUR L’EMPÊCHER NI POUR L’ACCÉLERER - CA VA SE FAIRE TOUT SEUL SANS VOUS

      La vrai question c’est APRÈS que ca aura péter indépendamment de quiconque - La qu’est-ce qu’on fera  ??? 

      Moi je sais à chacun sa réponse sans Sourcesure ( smiley


       


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 13 août 2016 17:30

      @Robert Bibeau

      c’est encore pire que je pensais...

  • zygzornifle zygzornifle 13 août 2016 19:18

    Pas nous qui décidons de quoi que ce soit et si nous voulons décider un jour il faudra prendre les armes pour renverser l’ordre mondial ....


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 13 août 2016 20:18
      @zygzornifle

      TOUT À FAIT EXACT PAS D’AUTRE MOYENS D’Y ARRIVER - ILS ONT TOUT ESSAYER AVANT NOUS POUR QUEL RÉSULTAT ????

      ROBERT BIBEAU

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 août 2016 20:40

      @Robert Bibeau
      Essayez de lire « Wall Street et la révolution bolchévique », par Antony Sutton, cela vous remettra les neurones dans le bon sens ....C’est un travail d’historien, Sutton a travaillé sur les archives des banques, des entreprises et du Congrès américain. Wall Street a soutenu la révolution bolchévique contre des contrats juteux et l’or russe.

      "Pourquoi Trotski, alias Braunstein, voyagea-t-il avec un passeport officiel américain lorsqu’il retourna en Russie en 1917 rejoindre Lénine pour la révolution ?
       Pourquoi la mission américaine de la Croix-Rouge en Russie, en 1917, comportait-elle plus d’hommes d’affaires que de médecins ?
      Au fil d’une enquête magistrale, qui se lit comme un roman d’espionnage, Antony C. Sutton établit des liens historiques tangibles entre capitalistes américains et communistes russes.
      Tirant ses informations de l’examen de dossiers du Département d’État, des archives personnelles de personnages clés de Wall Street, de biographies, d’articles de presse et de livres d’historiens classiques, Sutton nous révèle :

      • Le rôle que jouèrent les dirigeants des banques du groupe Morgan dans l’acheminement illégal d’or bolchevique vers les États-Unis.

      • Le détournement de la mission de la Croix-Rouge américaine en Russie par les puissants de Wall Street .

      • L’intervention de Wall Street pour obtenir la remise en liberté de Léon Trotski, le révolutionnaire dont l’objectif était de renverser le gouvernement russe.

      • Les accords passés par de grandes entreprises afin de capter l’énorme marché russe, quinze ans avant la reconnaissance officielle du gouvernement soviétique par les États-Unis.

      • Le soutien au communisme, actif mais secret, par des hommes d’affaires de premier plan, lesquels se faisaient publiquement les champions de la libre entreprise."


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 13 août 2016 21:19
      @Fifi Brind_acier

      QUEL RAPPORT AVEC CET ARTICLE ???

      JE SUIS TOUT DISPOSÉ À CROIRE CES ALLÉGATIONS QUI POURTANT N’ONT AUCUN INTÉRÊT POUR MOI = AUCUN -

      jE ME FICHE TOTALEMENT QUE WALL STREET AIT DIRIGÉ EN PERSONNE LA RÉVOLUTION BOLCHÉVIQUE - DE TOUTE MANIÈRE SON SORT ÉTAIT SCELLÉ TOUT COMME CELUI DE LA RÉVOLUTION CHINOISE 30 ANS PLUS TARD

      Vous êtes à côté de vos pompes encore une fois pauvre Fifine - pas fiter...

      Robert Bibeau Éditeur http://www.les7duquebec.com

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 août 2016 07:25

      @Robert Bibeau
      Le rapport est direct, mon pauvre Bibeau ! Ce que proposent les communistes staliniens depuis plus de 100 ans, n’est rien d’autre que le même capital géré par une dictature d’apparatchiks. Les capitalistes s’entendent très bien avec les Etats qui leur assure des situations de monopoles, l’ URSS par exemple, ou la Chine.


      A chaque erreur de stratégie, des purges étaient mises en place avec des procès truqués pour éviter toute critique. A ce sujet la lecture de la « Biographie d’Eugen Fried », toujours un travail d’historien à partir d’archives, est éloquente. Ma pensée va vers ces millions de pigeons qui ont cru à vos salades, qui ont été arrêtés, torturés, emprisonnés, fusillés, soit par les nazis, les pays occidentaux ou la police politique d’ URSS. Lisez les 2 bouquins, ils se complètent très bien.

      La Chine communiste fabrique plus de milliardaires que les USA ! Sans parler des membres du PC d’URSS qui sont devenus les oligarques qui ont mis la main sur les biens publics russes.... Mais bien sûr, l’URSS et la Chine, ce n’est pas le communisme, ni le socialisme, n’est-ce pas ?
      Pour la majorité des citoyens, c’est bel et bien la même chose, c’est ballot pour vous !

    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 14 août 2016 10:17

      @Fifi Brind_acier


      Vous écrivez :

      «  La Chine communiste »

      Vous voulez sans doute dire : « La Chine, pays capitaliste contrôlé socialement par une organisation se faisant appeler Parti Communiste » ?

      Il ne suffit pas que soit écrit sur les vespasiennes 

      Dubo
      Dubon
      Dubonnet

      pour que c’en soit qui coule dedans !

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 14 août 2016 14:41
      @Fifi Brind_acier

      D’accord avec toi sur la Chine (Pas communiste cependant) et sur les autres exemples (pas communistes cependant) mais mon article ne vise pas à départager la nationalité - l’origine - des riches - des milliardaires -mais à définir le concept de Capital financier notamment à partir des textes de Marx qui sans avoir vu l’expansion contemporaine de ce phénomène a su le détecter dans ses premiers balbutiements dans l’Angleterre du XIXe siècle .... ca c’est impressionnant.

      Pour le reste belle performance mais à côté de la plaque.

      Robert Bibeau Http ://www.les7duquebec.com

       

  • Perceval Perceval 14 août 2016 17:31

    Il y en a qui n’ont rien d’autre à faire que de perdre leur temps à nous démontrer que le capitalisme est mauvais et qu’il ne crée pas de richesse. Qu’ils aillent en parler aux 1,5 milliard de Chinois qui ne parvenaient pas à manger du temps de leur camarade Mao tsé toung.


    • Xenozoid 14 août 2016 17:36

      @Perceval


      BOXER REBELLION : BACKGROUND

      By the end of the 19th century, the Western powers and Japan had forced China’s ruling Qing dynasty to accept wide foreign control over the country’s economic affairs. In the Opium Wars (1839-42, 1856-60), popular rebellions and the Sino-Japanese War (1894-95), China had fought to resist the foreigners, but it lacked a modernized military and suffered millions of casualties.

      Did You Know ?

      America returned the money it received from China after the Boxer Rebellion, on the condition it be used to fund the creation of a university in Beijing. Other nations involved later remitted their shares of the Boxer indemnity as well.



    • Robert Bibeau Robert Bibeau 14 août 2016 21:26
      @Perceval

      Il semble que vous en avez manqué un bout - étiez-vous congeler et ils viennent de vous sortir de la congèle ???


      Mao - Lénine, Staline et tous les autres n’ont jamais menés de révolution prolétarienne voila la mystification du dernier siècle.

      Ils ont menés des révolution capitalistes bourgeoises qui ont réussies la preuve regarde ces sociétés aujourd’hui elles sont toutes capitalistes et émergentes 


      Robert Bibeau Les7duquebec.com


  • Francis, agnotologue JL 15 août 2016 07:48
    « Nous sommes sous la domination d’un capitalisme financier, rentier et spéculatif qui provoque des catastrophes un peu partout  » (Alain Caillé). 
     
    «  Le capitalisme n’est qu’une accumulation de faits. Le communisme est d’une autre nature : il n’est pas du coté des faits mais des événements… Un événement est la création de nouvelles possibilités  » (Alain Badiou) 
     
    Le capitalisme est l’évolution naturelle du servage et de l’esclavage : il est un phénomène naturel selon Alain Minc.
     
    Le capitalisme financier est au capitalisme ce que la science sans conscience est à la science : autrement dit, les porteurs d’actions sont dans la situation des cobayes de l’expérience de Milgram ; ils préfèrent ne rien savoir des crimes commis au nom du saint profit.

  • howahkan Hotah 15 août 2016 09:49

    Ce capitalisme ou toute autre forme de domination d’humains sur d’autres est ce que nous sommes devenus, la couple maudit élite/masse contient les mêmes personnes..chez les plus pauvres ont retrouve exactement les même catégories de voleur, de violent, de parasites , et pire encore que en haut de la pyramide...

    cela n’est donc pas une question d’échelle sociale en soi..

    c’est un problème d’humain dont il s’agit ..

    tout prés de la racine du problème se trouve le refus de la mort du corps donc d’un fait absolu de la vie...donc le refus de la vie...en clair je ne veux pas être vivant !! ! , par une partie du cerveau , celle qui nous reste et a pris le contrôle de nos cerveaux empêchant nos autres capacités ,elles aussi programmées mais pas pour faire pareil en pire si cela était possible mais autre chose de totalement différent...

    le refus de la mort, qui ne se peut, car l’absolu ne se refuse pas n’est cependant pas la racine des problèmes de chacun et loin de là..il faut continuer le voyage dans ce que l’on croit que nous sommes....dans le cœur de notre souffrance : en soi même et dans le peu de cerveau qu’il nous reste,

    c’est encore pour le moment et ce depuis 3 ou 4 millénaires un sujet inconnu, pare que on le refuse...cela impliquant que moi aussi comme les autres je suis le problème de l’humanité à part entière et donc complice du désastre humain..alors que à mes yeux je sais tout sur tout, ai raison sur tout tout le temps, pas comme ces 7 milliards de connards...

    Voila pourquoi le pire existe aussi, il est là comme un signal d’erreur et un catalyseur de L’Origine qui dit quoi faire d’une manière indirecte voir plus !!

    , nous avons un guide protecteur dont la source est dans ce qui est non né et ne l’écoutons pas..pire nous le refusons, les religions perverties des humains de pouvoir-esclave en barrant l’accès qui est par chacun et en chacun..ensuite aide toi et peut être que L’Origine t’aidera...

    notre souffrance auto infligée nous fait si mal que seule la fuite aléatoire nous concerne...or comme vous ne le savez pas la fuite est ce que « on » appelle la peur....encore un non sujet total...bien sur..

    qui fuit quoi ?

    autant de questions qui ne vont pas remonter à un seul de nos neurones quand 100% de l’énergie est utilisée à fuir...quelque chose qui est illusion...

    car il n’y a pas moi d’un coté et la souffrance-fuite de l’autre...il n’y a pas binarité là, il y a unité, il y a ce que l’ on appelle moi dont l’état est la souffrance, moi ne peut agir sur la souffrance comme si elle n’était pas lui..

    cette dichotomie, l’ancien sens de schizophrène de coupé du réel,, qui n’existe pas , est notre création t notre démence, car elle nous coupe du fait de « vivre » mystérieux principe que nous refusons...

    c’est une vie de suicide ou de guerre, de violence, de souffrance, de vol , de tortures , de machines , elle est vide de contentement...y a t’il un sens est une mauvaise question pour moi mais nos vies par contre sont un total non sens....

    perdu nous sommes, se retrouver il faut..

    A chaque moment tout reste possible... smiley

    etc bien sur comme d’habitude..


  • zygzornifle zygzornifle 15 août 2016 10:05

    Macron et Cahuzac vont donner des cours de soutient financier le soir ......


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