mercredi 17 mai 2017 - par Laurent Herblay

Commerce avec la Chine : le nouveau 180° de Trump

Bien sûr, ce n’est pas surprenant, tant le président des Etats-Unis est superficiel dans son approche du protectionnisme et tant il défend les intérêts du monde des affaires, à travers une proposition de réforme fiscale proprement révoltante, mais l’accord de la semaine dernière entre Washington et Pékin apporte une nouvelle preuve du caractère profondément superficiel de Donald Trump.

Un marché de dupes en faveur de la Chine ?

Pourtant, le déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis de la Chine a atteint 347 milliards de dollars l’an dernier, pas moins de 60% de l’ensemble des déficits de l’Oncle Sam. Pendant la campagne électorale, le candidat Trump était très critique sur cette question, évoquant même la qualification de l’Empire du Milieu comme manipulateur de change. Après son arrivée au pouvoir, il a fait du protectionnisme sur twitter, avec des résultats très limités, les entreprises se contentant souvent d’annonces cosmétiques pour répondre au président. Et là, la teneur de l’accord entre Washington et Pékin démontre encore une fois la superficialité de la démarche de ce président, qui n’a rien protégé.

Plutôt que de protéger son peuple de la concurrence déloyale de la Chine, Trump a obtenu l’ouverture de quelques marchés : le bœuf (2,5 milliards au plus) et le gaz naturel principalement, mais aussi les OGMs (décidément, Monsanto a toujours de bons avocats à la Maison Blanche), les biotechnologies et les moyens de paiement électroniques. Bref, pas de quoi bouleverser les équilibres commerciaux entre les deux pays. Et contre cela, Pékin pourra plus facilement vendre son poulet et utiliser ses centaines de milliards pour faire son marché sur le territoire étasunien. Bref, le président qui faisait du protectionnisme un axe de campagne, finit lui aussi par poursuivre les politiques du passé.

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Hecetuye howahkan 17 mai 2017 09:52

Monsieur Herblay dans un syst�me comp�titif il n’y a pas de concurrence d�loyale...

il n’y a que de la concurrence donc un combat de tous contre tous, depuis des si�cles organis� par celui qui est d�j� le vainqueur avant que tout ne commen��t ..

ou tous les moyens sont bons..pr�tendre le contraire est juste du bla bla pour les masses....qui elles doivent � tout prix continuer � croire que la comp�tition et la concurrence entre humains seraient justes et profitable � tous BUT ? que la masse se batte entre elle, divide and conquer...non le but en est exactement l’oppos�, que cela soit profitable � un minimum de personnes..dont la guerre en est un des �l�ments...le meutre de masse, 80 millions en deux guerres dites mondiale est un des effets normal et incontournable de la concurrence entre humains , qui n’est pas naturelle mais induite....activement mais aussi passivement parce que « on » y croit..sans rien y comprendre..

les pires d’entre nous dirigent , on vote pour eux � chaque fois

soit vous le savez et �tes un menteur, soit vous ne le savez pas et �tes un ignorant..

Dans les deux cas ceci est grave de cons�quences...mortel de cons�quences

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Olivier Perriet 17 mai 2017 11:57

Bonjour,

Grand Dieu !
Nous d�couvrons que Donald Trump, pas plus qu’Alexis Tsipras, n’est le politicien parfait pour faire appliquer les id�es qu’on n’a pas su faire appliquer dans notre propre pays.

Pour m�moire, la pr�sidentielle fran�aise s’est sold�e, apr�s une campagne d�lirante, sur l’�lection du tr�s lib�ralo-compatible Emmanuel Macron.

Alors est-ce qu’on pourrait s’occuper des poux qu’on a dans notre t�te, plut�t que d’aller critiquer Ath�nes ou Washington, en attendant Londres ?

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Alren 17 mai 2017 18:23

On a d� expliquer � Trump que les USA doivent le non-effondrement de leur syst�me au fait que les Chinois ne vendent pas massivement leurs Bons du Tr�sor US.

Ce n’est pas par bont� d’�me. C’est que s’ils se lan�aient brutalement cette op�ration, le syst�me s’effondrerait, les USA seraient en faillite et il n’y aurait personne pour acheter ces Bons � un prix correct.
Et les exportations chinoises, vitales pour faire tourner le machine industrielle gigantesque qui s’est cr��e dans l’Empire du Milieu, s’arr�teraient pour l’essentiel.

Mais en attendant, Trump doit avoir une attitude qui convienne aux dirigeants chinois : ce sont eux et pas lui les ma�tres du monde

Les Chinois aimeraient sans doute bien se passer des USA et de l’UE pour �viter une congestion de leur production industrielle et la fermeture d’usine, le ch�mage massif qui en seraient la cons�quence in�vitable, retrouver plus d’autonomie.
Mais la consommation int�rieure chinoise ne peut pas trop �tre stimul�e pour les pauvres de l’arri�re-pays, car ce v�ritable sous-continent, d�j� confront� � une grave pollution, au manque d’eau et de ressources agricoles, verrait ces probl�mes aggrav�s au-del� du supportable.

Sans compter la n�cessit� d’importer du p�trole et du gaz en quantit� colossales pour couvrir les besoins en �nergie que le charbon, hyper-polluant, ne pourrait satisfaire, notamment pour les moteurs thermiques.

Les Chinois seront victimes de leur d�mographie excessive et de leur g�ographie. Et leurs dirigeants doivent le comprendre sans trouver de rem�de.

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- Remosra 17 mai 2017 18:28
  
  @Alren
  
  Je crois les Chinois assez intelligent pour avoir pens� � tout �a !
  Et leur d�mographie excessive est ce qui leur permet justement de pouvoir autant produire, ils se servent de leur ouvriers comme de papiers mouchoirs.
  
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Commerce avec la Chine : le nouveau 180° de Trump

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