dimanche 25 juin 2017 - par William Kergroach

Poutine, le tsar de la Russie éternelle

Si l'on veut savoir qui est Poutine, ce dont il est capable, il faut se rappeler d'où vient l'homme et quelle est l'histoire de son pays. Le père de Vladimir Poutine appartient, durant la Seconde Guerre mondiale, à un commando de sabotage du NKVD, la police secrète soviétique. Sur le front de Leningrad, leur mission est de faire sauter les ponts et les lignes de chemin de fer, derrière les lignes allemandes. Sur les 28 membres du commando, seul quatre survivent, dont le père de Vladimir Poutine, resté estropié. Alors que le père est encore à l'hôpital, la mère de Vladimir Poutine tombe très gravement malade. Dans l'ambiance de l'époque, on la jette, à moitié morte, sur un tas de cadavres. Le père, tout juste sorti de l'hôpital, parvient à la faire sortir de là, in extremis. C'est le terreau génétique d'où sort Vladimir Poutine.

 Vladimir Poutine a affirmé avoir eu envie de travailler pour le KGB en regardant des films, comme la série culte d'espionnage « 17 moments de printemps », célèbre à l'époque en URSS. Il a suivi la filière classique, celle qui exclut les états d'âme : formation du KGB (institut Andropov de Moscou), « neutralisation » des opposants politiques au sein de la 5e direction du KGB, puis mission à Dresde, en RDA. Une enquête de David Crawford et Marcus Bensmann raconte que ses activités consistaient, notamment, à extorquer des formules de poisons indétectables en faisant chanter les scientifiques allemands avec des documents pornographiques compromettants. 

De retour à Leningrad, Poutine devient rapidement « l'éminence grise » d'Anatoli Sobtchak, son ancien professeur de droit, devenu maire de Leningrad. Il joue un rôle important dans les tractations secrètes, en 1991, lors du « Putsch de Moscou », le coup d'état raté contre Mikhaïl Gorbatchev. Boris Eltsine, président du Soviet Suprême, devient le nouvel homme fort. Il liquide l'Union soviétique en quelques mois, devient président de la Fédération de Russie, le 25 décembre 1991. À la faveur de la privatisation brutale de l'économie russe, de nombreux oligarques construisent des fortunes gigantesques en mettant la main sur les richesses naturelles du pays. Le peuple russe, lui, souffre. En 1992, les prix augmentent de 2600 %. Boris Eltsine est alcoolique. Les Américains s'occupent de sa réélection en 1996, comme le rapporte le journaliste Michael Kramer dans TIME magazine, pour éviter que les communistes ne reviennent au pouvoir et mettent un coup d'arrêt à la libéralisation programmée de l'économie russe. 

http://content.time.com/time/subscriber/article/0,33009,984833-2,00.html
Le « tsar Boris » est impliqué dans plusieurs scandales. Il veut l'immunité lorsqu'il quittera le Kremlin en 2000, à la fin de son mandat... Vladimir Poutine implique le procureur général Youri Skuratov, qui enquêtait sur les comptes d'Eltsine en Suisse, dans un scandale sexuel monté de toute pièce. Eltsine a trouvé l'homme qui lui fallait. En août 1999, Poutine est nommé Vice-Président de la Fédération de Russie. Le 31 décembre 1999, Eltsine démissionne, officiellement pour raisons de santé. Poutine signe aussitôt un décret présidentiel accordant l'immunité judiciaire à Boris Eltsine.
 

 Quand il arrive au pouvoir, coopté par les oligarques pensant avoir trouvé en lui une marionnette, Poutine trouve un pays en ruines. Le libéralisme sauvage a été catastrophique pour le peuple russe ; l'armée et l'administration sont à l'agonie. Son objectif est de restaurer la grandeur de la Russie, redonner confiance à l'armée et à la population. 
Il engage avec détermination les troupes russes dans la seconde guerre de Tchétchénie pour écraser la résistance, restée victorieuse en 1996. Le nouveau Tsar reprend en main l'administration, et renforce les « Siloviki », les organes de sécurité : armée, police, services de renseignements. Nombreux sont les hommes issus de ces milieux qui, d'ailleurs, remplacent les oligarques de l'ère Eltsine pour reprendre le contrôle de l'économie russe. Vladimir Poutine a sélectionné ces hommes parmi ses proches, les « Piterskiïé », ceux qui viennent de Saint Pétersbourg, sa ville natale. Il assure leur enrichissement en échange d'une fidélité politique absolue.
Dans le domaine économique, de nombreuses réformes ont été engagées, taux d'imposition sur le revenu plafonné, baisse du taux de TVA, baisse de l'impôt sur les sociétés à 24 %, dérégulation étatique, ouvertures à la concurrence, etc. Il faut surtout mentionner la relance des exportations énergétiques, reprises aux griffes des oligarques. C'est cette politique énergétique qui a permis la relance économique russe. Poutine en aurait fait l'objet d'une thèse, alors qu'il était encore étudiant. Aujourd'hui, la Russie est le premier exportateur de gaz au monde, le deuxième en matière de pétrole, premier fournisseur de l'Union européenne. Cela apporte de la croissance au pays, en engrangeant 1,7 % de croissance du PIB en 2017. Cette stratégie économique a enrichi les Russes et explique la popularité de son dirigeant, qui surfe aujourd'hui sur plus de 80 % d'opinion favorable. Même les sanctions économiques, destinées à abattre la Russie, permettent de développer une fabrication nationale, pour réduire les importations et développer l'autonomie du pays.

 
Le modèle sociétal qu'impose Poutine, ce sont les traditions, l'attachement aux valeurs familiales et religieuses. La révolution bolchevique de 1917 et le communisme ont saigné la population et la civilisation russes. Entre les guerres, les purges staliniennes, l'avortement et l'alcoolisme, des dizaines de millions de Russes sont morts ; et peut-être cinquante millions de Russes sont partis en exil, emportant avec eux le souvenir de la Russie d'autrefois. De nombreuses initiatives, comme les réceptions de descendants d'émigrés russes dans les ambassades, l'Assemblée de la Noblesse, qui réapparaît, tendent à jeter un pont par-dessus la période bolchevique pour retrouver la Russie éternelle. Vladimir Poutine considère l'Église orthodoxe comme un facteur de cohésion pour la Russie. Le président Poutine affiche volontiers son amitié avec le patriarche de Moscou, Cyrille 1er, et communique beaucoup sur sa foi orthodoxe. 

 L'obsession du nouveau tsar, ainsi que l'ensemble des responsables des Siloviki, a été de reconstruire une armée russe respectée. Le budget annuel de celle-ci est passé de 8 milliards de dollars (sous Eltsine) à, probablement, 70 aujourd'hui. Ce n'est rien face aux plus de 600 milliards de l'OTAN, mais judicieusement placés dans une stratégie de guerre hybride (lanceurs de fusées intercontinentales supérieurs à ceux de l'Otan, cyber-technologie et commandos post-modernes) cela pourrait surprendre. 
L'intervention des forces de l'OTAN, en 1995 (opération Deliberate force) en Serbie, terre slave, avait été très mal vécue par Vladimir Poutine. Les Russes parlent de la Serbie, la Bulgarie, comme de « l’étranger proche ». La zone correspond en gros à l’ex-URSS avec, à l’Ouest, la Biélorussie et l’Ukraine, au Sud, le Caucase et, à l’Est, l’Asie centrale. Cet espace est considéré par Moscou comme son sanctuaire. Aussi, la volonté des Etats-Unis d'intégrer l’Ukraine et la Géorgie à l’OTAN, ou la présence accrue de la Chine en Asie centrale, sont-elles perçues comme des agressions. Face à l'encerclement systématique auquel procède Washington (Pologne, Ukraine, Géorgie, régions turcophones, Syrie), la Russie s'efforce de reprendre le contrôle de son pré carré. Le 20 décembre 2016 à Moscou, les ministres des affaires étrangères de la Russie, de l’Iran et de la Turquie ont réglé le problème syrien, en ignorant l'OTAN et l'armée russe est intervenue de manière décisive. Dans le même esprit, la Russie a pris le contrôle de deux enclaves en Géorgie, a absorbé la Crimée, et s'est maintenue dans la république moldave du Dniestr (Transnistrie) et dans l’est de l’Ukraine. 

 

 La Russie entretient une relation d'amour et de haine face à l’Occident. Si le général Léonid Ivachov déclare nettement que l’Occident ne sera jamais l’ami de la Russie, le théoricien politique russe Alexandre Guelievitch Douguine défend, lui, l'eurasisme. Selon lui, la Russie représente la seule force continentale, orthodoxe et musulmane, socialiste, capable de lutter contre la thalassocratie américaine, protestante et capitaliste. Les idées de Douguine ont de plus en plus d'influence sur les dirigeants russes. En 2014, Poutine a réuni à Moscou les quatre patriarches orthodoxes d’Alexandrie, d’Antioche, d’Istanbul et de Jérusalem. Ces personnalités l'ont acclamé comme le « Président chrétien orthodoxe", indépendant de l’Occident. 

La Russie s’est, par ailleurs, toujours intéressée à l’Orient et à la Méditerranée. En 1780, Catherine II de Russie avait déjà imaginé de recréer l’empire chrétien d’Orient, dont Constantinople aurait été la capitale. Nicolas II s'engagea dans la Première Guerre mondiale avec rien d'autre que cette idée en tête. La révolution de 1917 fit capoter l'entreprise. Le conflit de 1956 à propos du canal de Suez avait permis à l’URSS de se rapprocher de la Syrie et l’Egypte. C'est dans cette tradition que s'inscrit l'intervention russe, en 2011, pour sauver le régime de Bachar el Assad ; de même pour les bases irano-russes de Tartous et de Hmeimim ; idem pour les récents accords avec la Turquie d'Erdogan, au nez et à la barbe de l'OTAN, après la tentative de coup d'état de l'imam Fethullah Gülen, soutenu par la CIA. La diplomatie russe, s’allie sans difficulté avec les Musulmans. La Russie abrite vingt millions de musulmans russes qui lui ouvrent les portes de l’Organisation de la conférence islamique. De même, l'importante diaspora juive d'origine russe en Israël permet d'assouplir les relations entre Tel Aviv et Moscou. 
En ce qui concerne l'Europe de l'Ouest, pour l'instant, l'heure n'est pas à la confrontation. Mais il n'est pas exclu, qu'à la faveur d'un retrait américain, les armées russes envahissent militairement l'Europe de l'Ouest, dégénérée et alignée sur Washington. Appuyée sur le partenaire chinois à l'Est, la Russie constituerait alors cette fameuse tellurocratie, cette « île continentale », qui fait rêver la Russie. C'est peut-être avec cela en tête que, dès 1996, le ministre Primakov avait fait entrer la Russie dans le groupe de Shanghaï, devenu l’Organisation de Coopération de Shanghaï (OCS). 

 

William Kergroach http://williamkergroach.blogspot.com/

 



21 réactions


  • Emma Joritaire 25 juin 2017 12:58

    On n’aimerait pas être à la place des néo-Nazis qui doivent, maintenant, choisir entre Merkel, la surfemme aryenne, et Poutine, le sous-homme slave smiley


  • Ben Schott 25 juin 2017 15:18

     
    La seule chose qui doit bien pénétrer les esprits, c’est cette petite phrase, à la fin de ce portrait « objectif » : « il n’est pas exclu, qu’à la faveur d’un retrait américain, les armées russes envahissent militairement l’Europe de l’Ouest, dégénérée et alignée sur Washington ».
     
    On nous avait déjà fait le coup avec le péril jaune dans les années 60, maintenant c’est Russes+Chinois, histoire de bien nous faire trembler dans nos chaussettes !
     


    • Emma Joritaire 25 juin 2017 16:03

      @BenSchott

      « On nous avait déjà fait le coup avec le péril jaune dans les années 60... »

      En l’état actuel des choses, on peut se demander si une « invasion » russe, n’aurait pas plutôt des airs de libération, avec la liquidation des Merkel, Macron, Juncker, Rajoy et autres Gentiloni/Renzi.

      « ....histoire de bien nous faire trembler dans nos chaussettes ! »

      Vous tremblez où vous voulez, moi, je saurai ainsi que je n’aurai jamais à aller demander l’asile politique à Moscou... C’est quand même fou ce que le monde a changé en moins de trente piges...


    • Lugsama Lugsama 27 juin 2017 13:29

      @Ben Schott

      Encore faudrait-il que les russes en aient les moyens.. ce qui est loin d’être le cas.

    • Lugsama Lugsama 27 juin 2017 13:31

      @Emma Joritaire

      Encore un grand démocrate, Merkel déjà élu trois fois, bientôt quatre. On préfère la démocratie, merci de rester dans votre trou.

  • AmonBra QAmonBra 25 juin 2017 15:23

    Merci @ l’auteur pour le partage.


    Un résumé plus ou moins complet et assez orienté de la trajectoire du Président de la fédération de Russie V. Vladimirovitch Poutine : 

    (. . .) « Mais il n’est pas exclu, qu’à la faveur d’un retrait américain, les armées russes envahissent militairement l’Europe de l’Ouest, dégénérée et alignée sur Washington. »(. . .) 

    Je doute fort que le diplomate légaliste et attaché au droit international qu’est V. Poutine, que vous nommez irrespectueusement « tsar », comme les merdias, (je doute aussi que ce terme lui plaise !) n’aie quelque velléité de reconstituer militairement l’empire soviétique !

    La fédération de Russie est une nation-continent ancienne, sous peuplée et encore loin d’exploiter toutes les richesses de son gigantesque territoire, en outre, pour l’usine à gaz européenne elle a déjà donné. . . 

  • devphil devphil 25 juin 2017 16:54

    « il n’est pas exclu, qu’à la faveur d’un retrait américain, les armées russes envahissent militairement l’Europe de l’Ouest, dégénérée et alignée sur Washington ».

    Poutine va envahir l’Alaska pour reprendre ce territoire vendu par Alexandre II aux Américains , c’est prévu en ensuite il va envahir le Canada et les USA.......

    Rappelez moi la dernière fois que les troupes Russes ont envahi un pays et combien de fois elles l’ont par rapport aux Américains ????

    Philippe

     


    • AmonBra QAmonBra 26 juin 2017 14:15

      @devphil

      C’est simple, depuis que la Russie n’est plus soviétique, c’est néant depuis plus de 25 ans.

      On attend toujours les preuves de blindés russes déboulant, comme à Prague ou Budapest, sur une foule hostile dans les rues de Sébastopol, Lougansk ou Donetz, à l’ère de l’internet, ce devrait autrement plus facile qu’à l’époque de l’URSS !! 

      Rafraîchissez moi la mémoire ! Combien de pays agressés militairement par les « oxydés » durant cette période ? 

      Et c’est aux russes qu’on fait en permanence des procès d’intention !?

      L’inversion accusatoire est manifestement à la géopolitique ce que la schutzpah est au quotidien des khazars $ionistes,

      C’est donc quasiment signé. . . 
                                                                 

  • leperesifleur 25 juin 2017 21:20
    Encore un, bien formaté, qui fantasme sur les chars russes aux Champs Elysées... Chacun s’amuse comme il peut.


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 26 juin 2017 08:07

      @leperesifleur

      En attendant, ce sont les chars à bancs de l’OTAN qui ont défilé sur les Champs Elysées, jepps, klaxons, girophares, journaleux en meute, mais trottoirs vides et foule absente pour acclamer Jupiter premier, roi de la fête.... Nationale !, le lendemain de son sacre à 10 % !


    • agent ananas agent ananas 26 juin 2017 10:27

      @Nicole Cheverney
      Voilà une idée qu’elle est bonne !
      Cela serait bien que personne n’assiste au défilé du 14 juillet, juste pour montrer le niveau de sa popularité ...


    • hans-de-lunéville 27 juin 2017 12:00

      @leperesifleur
      Bonjour, allez jeter un oeil sur son blog, vous allez bien rigoler, mais il faut comprendre l’Américain....  smiley


  • agent ananas agent ananas 26 juin 2017 10:22

    Dans la campagne de diabolisation contre Poutine on souligne souvent sont passé au KGB.
    Pourtant on n’a jamais critiqué Georges Herbert Bush (ex-président et père de W) d’avoir été le boss de la CIA.
    Cherchez l’erreur ...


  • Doume65 26 juin 2017 13:18

    « Une enquête de David Crawford et Marcus Bensmann raconte que ses activités consistaient, notamment, à extorquer des formules de poisons indétectables en faisant chanter les scientifiques allemands avec des documents pornographiques compromettants. »

    Faut préciser, pour bien comprendre, qu’à l’époque, en Allemagne (de l’Est, ou de l’Ouest, on s’en fout), il y avait 2 millions de scientifiques qui travaillaient sur les poisons. 14,8% d’entre eux le faisaient spécifiquement sur des poisons indétectables. Dans ces derniers, 50,6% d’entre eux refusaient de coopérer gentiment avec l’URSS. Dans ces derniers, 59,4% s’adonnaient à des jeux sexuels jugés indécents. (Ah, ces scientifiques !). Vladimir avait connaissance de 13,7% d’entre eux mais n’ arrivait à en choper (à la caméra super 8) que 5,4%, vu les mauvaises conditions de lumière et l’impossibilité d’utiliser la torche 1000 Watts sans se faire remarquer. Les russes ayant des labos assez médiocres (kodak obéissant aux embargos américains), seul un quart des enregistrements obtenus ressortaient indemnes du développement. Il en restait suffisamment à Vladimir pour occuper son temps à faire chanter les malchanceux (ceux assez lubriques pour laisser toutes les lumières allumées auxquelles ils ajoutaient des cierges pendant leur cabrioles) mariés, les autres n’en ayant rien à foutre. (Ne cherchez pas un jeu de mot dans l’utilisation su mot foutre.)


    • Doume65 28 juin 2017 20:15

      @sarcastelle

      Ah ah ah ! Doume écrit une ânerie et c’est moi qui prends les moinssages ! Vive gogoravox !

      C’est vrai, j’ai écrit une parfaite ânerie. Assumée.

      Le moinssage que tu a subi (qui n’est pas de moi) est pour ton défaut d’aptitude à faire la différence entre la franche rigolade et un discours sérieux.


  • antiireac 26 juin 2017 19:28

    Quoi qu’on puisse dire sur la Russie il faut bien remarquer que ce pays est avant tout une dictature

    dirigé d’une main de fer par un certain putin.
    C’est un fait qui n’a pas échappé à notre président qui a aujourd’hui dit bien haut et fort que le Crimée a été bien annexé par la Russie de putin.

    Ces message n’est pas une insulte et ça s’adresse surtout à un certain garov

    • antiireac 26 juin 2017 20:37

      @arthes
      Pourtant lors des dernières élections présidentielles en Russie on a vu un accesseur devant les caméras bourrer les urnes, élections que putin a gagné haut la main .

      Depuis il a annexé la Crimée ,fait envahir le Donbass ou il entretient une opposition en armes et en vivres
      ,depuis aussi l’opposition à putin manifeste régulièrement contre notamment la corruption généralisé autour de l’administration de putin .Les manifestations qui sont brutalement réprimés.

      Alors oui la démocratie occidentale c’est un peu le rêve pour un russe moyen.Il l’obtiendra un jour mais pas avec la dictature de putin.

      Ceci n’est pas une insulte

    • AmonBra QAmonBra 27 juin 2017 19:25

      @antiireac


      N’en déplaise à tous les pisse-vinaigre, Macron compris, V. Poutine a été élu plus démocratiquement et il est plus légitime que le président français, la Crimée est plus surement russe que Mayotte n’est française et, que cela leur plaise ou non, la question est close. . .

  • microf 27 juin 2017 00:48

    Le Président Poutine, le Mozart de la politique.


  • Lugsama Lugsama 27 juin 2017 13:38

    Dans quelle Etat va-t-il laisser la Russie ? C’est la vrai question, Poutine n’est pas éternel et passé le culte du chef qui fonctionne bien auprès du peuple russe le retour à la réalité risque d’être terrible, s’il ne ratrappe pas le pouvoir avant.


    Ensuite les délire d’annexion de l’Europe de l’Ouest sont absurdes, l’armée russes est une puissances régionales, elle roule des méchanique mais elle à peu de force de projections et des technologies vieillissante sur de nombreux équipements, et on sous-estime beacoup les forces européennes comme la France et le Royaume-unie.

    • AmonBra QAmonBra 28 juin 2017 00:48

      @Lugsama

      « Dans quelle Etat va-t-il laisser la Russie ?  » (. . .)

      Certainement dans un bien meilleur état que ne l’a laissé B. Eltsine le guignol alcoolique à la solde des occidentaux !

      En outre, on peut faire confiance à ce véritable homme d’état pour préparer l’avenir de son pays sans lui, car V. Poutine n’est que le représentant, la partie visible d’un iceberg politique de patriotes russes ayant un projet précis pour la fédération de Russie.

      C’est en méprisant cette réalité que, dans leurs délires mythomaniaques, les « oxydés », U$A en tête, se plantent minablement, car on ne sort jamais indemne de croyances en une civilisation supérieure, une nation exceptionnelle, un peuple élu et autres conneries de cet acabit, pas vrai mein furher !?. . . 

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