mercredi 8 mai 2013 - par Chien Guevara

Ces gouvernements socialistes qui privatisent

Jean-Marc Ayrault a affirmé, dimanche 5 mai au 20 heures de TF1, que le gouvernement envisageait de réduire la participation de l'Etat dans le capital "d'un certain nombre d'entreprises publiques" pour consacrer ces sommes à l'investissement.

L’annonce du premier ministre modulée par le ministre

"Nous envisageons que dans un certain nombre d'entreprises publiques où le taux de participation de l'Etat est très important nous puissions dégager une partie pour financer de l'investissement. Pas pour boucher les trous du budget", a déclaré le premier ministre. Jean-Marc Ayrault a donné l'exemple des 20 milliards d'euros qui seront nécessaires pour financer l'installation du très haut débit pour Internet sur tout le territoire.
Pour autant, cette décision du gouvernement français ne marque pas "le retour des privatisations", a indiqué lundi le ministre de l'économie, Pierre Moscovici. "C'est une gestion fine du capital de l'Etat, en conservant son rôle d'Etat stratège, a déclaré le ministre sur I-Télé. Ce qui est crucial aujourd'hui, c'est la relance de notre économie, la croissance, la création d'emplois, et pour cela il faut tout faire pour investir et le faire sans creuser les déficits."
Le ministre a refusé de dévoiler le nom d'entreprises qui pourraient être concernées, mais a affirmé que l'idée générale pouvait être "de jouer ici où là ; cela peut être réduire les taux de participation, cela peut être vendre des participations non stratégiques". Il a exclu que les cessions portent sur l'ensemble du capital, l'ensemble des participations de l'Etat représentant un peu plus de 60 milliards d'euros.
« Nous envisageons que dans un certain nombre d’entreprises publiques où le taux de participation de l’Etat (dans leur capital) est très important, nous puissions dégager une partie pour financer de l’investissement. Pas pour boucher les trous du budget », avait déclaré dimanche le Premier ministre.

Rappels de définitions

La privatisation est l'opération consistant à transférer par la vente d'actifs, une activité, un établissement ou une entreprise du secteur public au secteur privé. La privatisation est dite partielle si seulement une partie du capital est vendue. L'opération inverse de la privatisation est la nationalisation.
Les objectifs, souvent idéologiques, de la privatisation peuvent être multiples :
- réduire l'interventionnisme de l'Etat dans l'économie,
- ouvrir à la concurrence un domaine d'activité jusqu'alors en situation de monopole,
- donner plus de souplesse aux entreprises (nomination des dirigeants, prises de décision),
- apporter des recettes supplémentaires à l'Etat (mais ces recettes n'ont lieu qu'une seule fois)

Les adversaires des privatisation considèrent que certains secteurs d'activité n'ont pas vocation à appartenir au secteur privé, mais doivent rester dans le giron de l'Etat ou de la collectivité :
- Les secteurs stratégiques comme l'eau, l'électricité.
- Les secteurs où les infrastructures représentent un investissement tel que celui-ci ne peut être réalisé que par l'ensemble de la collectivité : réseau ferré, réseau d'accès de télécommunication, autoroute, distribution postale. Les excès du libéralisme en matière de privatisation ont montré leurs limites dans ces domaines : électricité en Californie, réseau ferré en Angleterre.
- Les secteurs de monopole de fait : aéroports.
- Les secteurs d'intérêt général.

A l’inverse, la nationalisation est l'opération de transfert à la collectivité nationale des moyens de production privés : entreprises, terres, etc.
La nationalisation d'une entreprise consiste pour un Etat à entrer dans le capital de celle-ci à plus de 50% afin d'en prendre le contrôle direct. Elle peut s'opérer soit par une indemnisation des propriétaires privés (ex : nationalisations du gouvernement Maurois en 1982) soit par une confiscation sans contreparties financières (ex : lors d'une révolution, pendant ou après une guerre, comme dédommagement après un préjudice, etc.)
Exemples de motivations des nationalisations :
- accroître le patrimoine et la puissance publics,
- prendre le contrôle des ressources naturelles et en tirer davantage de bénéfices,
- réorienter la production et ses moyens dans le cadre d'une planification économique,
- défendre l'intérêt national et la sécurité des approvisionnements dans un secteur économique considéré comme stratégique,
- défendre l'intérêt collectif dans un monopole "naturel",
- donner le contrôle de l'outil de production aux ouvriers.

La privatisation n’a pas de camp

A la lecture de ces définitions, il semblerait donc que les privatisations viendraient de gouvernements « capitalistes », et donc de droite, alors qu’un gouvernement socialiste devrait s’appliquer à nationaliser.
Certes sous le gouvernement Chirac, TF1, la Société Générale, Matra ou le groupe Suez, sont partis dans le domaine privé ; puis sous le gouvernement Balladur, ce fut le tour de Rhône Poulenc, d’Elf Aquitaine, de l’UAP, la SEITA, et Total.
Mais paradoxalement, au jeu des privatisations, la droite ne fait pas mieux que la gauche. En effet, c'est le gouvernement de Lionel Jospin qui, pour l'heure, a été le plus prolifique en la matière.
Entre 1997 et 2002, les socialistes ont cédé pour environ 27 milliards d'euros de participations publiques.
Un chiffre qui, en cette période de crise et de dette grimpante, a de quoi faire rêver notre gouvernement actuel, et qui ne peut que nous faire deviner les intentions échappées de la bouche de Jean-Marc Ayrault, et vite reformulées par Pierre Moscovici.

Les socialistes, rois de la privatisation ?

Déjà avant le gouvernement Jospin, Michel Rocard , en 1990, avait ouvert le capital de Renault (rien que ça !).
Ensuite, sous le gouvernement de Lionel Jospin, le record historique a été atteint (merci, messieurs les dirigeants actuels, de ne pas essayer de le battre, SVP !) :
- Air France, 1999, ouverture du capital.
- Autoroutes du sud de la France (privatisation partielle)
- Mars 2002 : mise en bourse de 49 % du capital, recette : 1,8 milliard d'euros.
- Crédit lyonnais, 12 mars 1999 (décret)
- France Télécom, 1997, ouverture du capital, 42 milliards de francs.
- Octobre 1997 : mise en bourse de 21 % du capital
- Novembre 1998 : mise en bourse de 13 % du capital
- Eramet, 1999.
- GAN, 1998.
- Thomson Multimédia
- 1998, ouverture du capital.
- 2000, suite.
- CIC, 1998.
- CNP, 1998.
- Aérospatiale (EADS), 2000, ouverture du capital.
L'ensemble des privatisations sur la période 1997-2002 aurait rapporté 210 milliards de francs en cinq ans.

Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, qui songe à « réduire la participation de l'Etat dans le capital d'un certain nombre d'entreprises publiques », a tout de même déjà agi en la matière :
- Mars 2013 : cession de 3,12 % du capital de Safran, ce qui a rapporté 448,5 millions d’euros à l'État qui détient encore 27,08 % du capital.
- Avril 2013 : cession de 3,66 % du capital d'EADS, ce qui a rapporté 1,2 milliard d'euros à l'État qui s'est engagé à céder encore 0,4 à 0,5 % du capital.
- Avril 2013 : Arnaud Montebourg se déclare en faveur de baisse de la participation de l'État dans certaines entreprises et évoque en particulier, sans les citer, EDF et GDF Suez.
- Mai 2013 : Jean-Marc Ayrault envisage une baisse du taux de participation de l'État dans le capital de certaines entreprises.
Vu que le processus était déjà engagé avant que notre premier ministre ne l’évoque, les paris sont ouverts : « quelles vont être les prochaines victimes de « réductions de taux de participation » de l’état ?


Rappels de définitions (bis) et conclusions

Le socialisme est une doctrine politique et économique qui vise, à l'inverse du modèle libéral, à réformer le système de propriété privée des moyens de production et d'échange et à l'appropriation de ceux-ci par la collectivité.
Les valeurs fondamentales du socialisme sont : l'absence de classes (au moins à ses origines), l'égalité des chances, la justice sociale, la répartition équitable des ressources, la solidarité, la lutte contre l'individualisme, l'intérêt général partagé et prévalant sur les intérêts particuliers...

Dans la théorie politique marxiste, le socialisme est la période de transition entre l'abolition du capitalisme et l'avènement du communisme avec la disparition de l'Etat. Pendant cette période, la "dictature du prolétariat" s'exerce par l’intermédiaire de l'Etat sur l'ensemble de la société.
Chez les non marxistes, le socialisme est la dénomination générale des doctrines des partis de gauche qui cherchent à rénover l'organisation de la société en vue de la justice sociale et de l'émancipation individuelle de chacun dans le respect de la dignité.

Historiquement, le libéralisme est une doctrine politique, apparue au XIXe siècle, qui réclamait la liberté politique, religieuse, économique, etc., dans l'esprit des principes de 1789. L'anglais John Locke (1632-1704), qui a fait de l'individu et de ses droits inaliénables (liberté, propriété...) le centre et l'origine des relations sociales, en fut l'un des précurseurs.
En matière politique, le libéralisme est, de nos jours, une attitude qui défend la démocratie politique et les libertés individuelles. (opposé : totalitarisme).
En matière économique, le libéralisme est une doctrine qui défend la libre entreprise et la liberté du marché. Le principe fondamental du libéralisme est qu'il existe un ordre naturel qui tend à conduire le système économique vers l'équilibre. La loi de l'offre et de la demande, par exemple, conduit à l'équilibre entre la production et la consommation sous réserve de liberté des marchés et de libre concurrence, seules censées garantir l'ajustement optimum des ressources disponibles (offre) à la demande. S'il peut agir librement, l'homme en tant que premier agent économique peut atteindre cet ordre naturel. Les intérêts de l'individu et de la société sont alors convergents.
Le libéralisme économique s'oppose au contrôle par l'Etat des moyens de production et à l'intervention de celui-ci dans l'économie, si ce n'est pour coordonner les entreprises ou garantir un marché équitable (opposé : étatisme, dirigisme, socialisme, communisme).



Les variantes du socialisme sont nombreuses. Leur caractéristique commune est moins la remise en cause de la propriété privée que la recherche d'une plus grande justice sociale. Ces mouvements s'opposent sur d'autres sujets fondamentaux comme le rôle de l'État, le parlementarisme, la démocratie directe...
- Historiquement, des formes de "socialisme" sont apparues dans l'Antiquité et au Moyen Age (Anabaptisme), mais c'est au XIXe siècle, en réaction aux conséquences sociales et économiques néfastes de la "révolution industrielle", qu'est né le socialisme moderne.
- Le socialisme utopique dont le but est de rendre le monde plus heureux (Début du XIXe), avec Fichte, Saint-Simon, Proudhon, Owen...
- Le socialisme scientifique ou marxisme, théorisé par Karl Marx et Friedrich Engels, qui nécessite la lutte des classes et la suppression du capitalisme.
- Le communisme russe (ou bolchevisme) développé par Lénine, avec la suppression de la propriété privée.
- Le socialisme réformiste (par opposition à révolutionnaire) rejetant la violence et s'appuyant sur l'Etat pour réaliser la transformation sociale.
- Le socialisme autogestionnaire ou libertaire, partisan de la suppression immédiate de l'Etat et qui, au sein de la classe ouvrière, défend l'autogestion et le fédéralisme (Cf. anarchisme).
- Le socialisme démocratique, apparu après la Seconde Guerre mondiale, est issu du socialisme réformiste. Il préconise des réformes sociales pour améliorer la situation des salariés et de ne transférer à la collectivité (nationalisation) que les moyens de production les plus importants. On le retrouve dans les partis "socialistes", "travaillistes", "socio-démocrates" européens.

Le projet global du libéralisme, mis en oeuvre à partir des années 80, consiste à transformer la société pour qu'elle réponde pleinement aux exigences du capitalisme :
- libre circulation des capitaux,
- mise en concurrence des travailleurs et nivellement par le bas des salaires et droits sociaux,
- suppression de services publics,
- suprématie absolue de l'économie.
Le libéralisme est devenu le fondement des grandes instances mondiales, comme l'OMC ou le FMI qui par leur supranationalité échappe à toute légitimité démocratique. Il est le seul modèle enseigné dans les grandes écoles où aucune autre vision n'est étudiée. Il est la seule logique des grandes entreprises et du capitalisme et tend à devenir la seule référence des gouvernements, de droite comme de gauche.
Présenté comme loi naturelle, le libéralisme devient alors intouchable, ce qui lui permet d'échapper aux aléas électoraux du jeu démocratique.

Alors, socialistes, nos dirigeants ? Laissez-moi rire !

Sources :
Pour l’actualité :    http://www.leparisien.fr/
     http://www.liberation.fr/
     http://www.lemonde.fr/
Pour les définitions :   http://www.toupie.org
Pour l’historique et les chiffres : http://fr.wikipedia.org

L'article dans sa niche : Ces gouvernements socialistes qui privatisent

 



48 réactions


  • alinea Alinea 8 mai 2013 14:33

    On m’a toujours dit : quand on vend son capital c’est que tout va mal ! À croire que ces entreprises ne rapportaient rien ?!! Pour installer le haut débit ! Je ne savais pas que toute l’engeance internet était nationale ! C’est la pente qui s’accentue ; on fait comme le Portugal ! Quelle vision à court terme, quel aveu d’impuissance et quel abus de pouvoir !


    • appoline appoline 10 mai 2013 22:49

      A force de gratter les fonds de tiroirs, le patrimoine va s’amenuiser comme peau de chagrin. Ils dépouillent le pays, mauvais gestionnaires qu’ils sont, tous gouvernements confondus


  • alberto alberto 8 mai 2013 15:16

    Merci pour la démonstration, Chien Guevara !

    Comme quoi, il n’est pas nécessaire d’être de droite pour mentir, et encore moins pour être honnête...

    Mais qui parle de coup de balai ?


  • Al West 8 mai 2013 15:23

    Très bon article, merci. Si notre gouvernement pouvait réduire la participation de l’état sur les intérêts payés aux marchés financiers, ce serait pas plus mal non plus. Qu’on rassure M. Ayrault, il existe bien un moyen de financer l’investissement sans privatiser !


  • L.F. L.F. 8 mai 2013 15:39

    Article intéressante, complet et qui touche évidemment dans le vrai.

    Convaincre l’opinion que le PS n’a désormais plus rien de socialiste ( du moins dans les hautes sphères ) apparaît désormais essentiel pour détruire l’idée selon laquelle droite et gauche seraient les même : c’est l’UMP et le PS qui se sont rapprochés, pas la gauche et le droite, qui par définition ne peuvent pas se rejoindre. C’est la condition préalable à l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement de gauche « pour de vrai »

  • leypanou 8 mai 2013 15:43

    20 milliards de privatisation, c’est 20 milliards d’opportunités supplémentaires pour s’engraisser pour les actionnaires qui n’ont fait que çà depuis des dizaines d’année déjà.

    Comme en plus, il a les quasi-rackets comme pour les autoroutes où il n’y a pas de concurrence et que l’opérateur fait ce qu’il veut -cf rapport de la Cour des Comptes du temps de P Séguin, le peuple français n’a que ses yeux pour pleurer sauf s’il se décide enfin à chasser ses socialistes qui n’ont de socialistes que le nom, mais pas pour mettre l’UMP à la place car ce serait pire, cf exemple Espagne.


  • mortelune mortelune 8 mai 2013 15:44

    J’ai le sentiment que ce gouvernement obéit à quelqu’un (je ne sais pas qui mais ça vient de haut et pas de France) et qu’il est dans la droite ligne et la continuité du précedent gouvernement. F Hollande serait-il au service de quelqu’un d’autre que du peuple français et de la France on peux quand même s’interroger. En tout cas si un père de famille gérait son budget de cette façon, cette famille finirait vite à la soupe populaire. 


    • Captain Marlo Pilou Camomille 9 mai 2013 18:08

      mortelune,

      Bonne question !

      La réponse vient de Viviane Reding, Luxembourgeoise, Vice Présidente de la Commission européenne, reçue à l’ Assemblée nationale par Bartelone :

      « Il n’y a plus de politiques intérieures nationales, il n’y a plus que des politiques européennes dans un souveraineté partagée. »


  • daniel paul 8 mai 2013 16:22

     La france doit être punie....est ma vision ,issue d’une vision et pas de réflexion..
    parce que ça marchait en fait relativement très bien, très bien dans le cadre destructeur malgré tout d’une économie marchande de profit,grâce justement aux pare-feux étatiques mis en place pour éviter la prédation totale,car le financier ne s’arrêtera jamais..car .c’est un malade mental dangereux merci à lui de ne pas s’arrêter d’ailleurs,car c’est çà qui va les perdre..ce n’est surement pas le reveil des masses..


    • volt volt 8 mai 2013 17:36

      il n’y a pourtant là aucun devoir, il n’est jamais trop tard pour se réveiller ou bien faire, même si votre « vision » est d’une redoutable précision, en effet... quelques heures... mais il reste la grâce, je sais pas moi l’Ascension tiens... hélas, quand le chef de l’état sort des phrases du genre « personne n’est protégé », évidemment, il ne sait pas ce qu’il dit, l’a-t-il jamais su d’ailleurs.


    • daniel paul 8 mai 2013 17:53

       Salut Volt....la phrase « personne n’est protégé » est en fait totalement philosophiquement et factuellement exacte, riche et puissant inclu...nul ne connait ni l’heure ni le lieu, mais il ne parlait pas de ça bien sur...


  • Furtive Sentinelle Furtive Sentinelle 8 mai 2013 16:23

    @ l’auteur

    Le terme Socialisme ou socialiste à propos du PS est un parfait abus de « langage » c’est un parti social démocrate de la pire espèce ; qui plus est CAPITULARD ....

    La meilleure confirmation depuis l’arrivée de ces socio-démocrates est la bourse qui a pris 500 points ; preuve que le personnel capitaliste a parfaitement compris que ces défaitistes allaient leur servir la bonne soupe ...alors que tous les indicateurs économiques sont dans le rouge sang.

    Par petites touches, ils vont nous Gréciser jusqu’ à l’os mais le retour de flammes va leur être tragique sauf que le pays ne s’en remettra pas et sauf si une déflagration militaire mondiale a lieu. Dans l’histoire, toutes les dépressions économiques ont débouché sur des conflits pour ensuite reconstruire. Triste et sinistre hypothèse .....


    • modesto modesto 9 mai 2013 14:29

      @furtive sentinelle : ta hargne te fait perdre ton sang-froid et ta lucidité, pour ne pas dire plus..
      1. tu te défoules en traitant les socialistes et « socio-démocrates » , de « capitulards » (j’espère que ça t’a fait du bien !).
      saches seulement que socialisme et social-démocratie ne sont historiquement que deux appellations d’un même projet, termes choisis dans certains pays (en Suède, Danemark, allemagne, pour le second ; et en espagne, france, italie, belgique pour le premier). d’autres pays avaient créé un 3° terme celui d travaillisme (GB, australie, NZ).
      2. le fait que la bourse monte ou descend n’est une preuve de rien du tout en termes de nature du socialisme ou pas : à moins de prendre pour exemple le communisme qui avait fait définitivement taire cette instance et fixait les prix de façon autoritaire.
      mais peut-être est-ce un schéma politique qui te tente encore ?... des procès pour les « socio-traitres » ?! le« rouge sang » voilà la perspective ! à moins que le langage de type « capitulards » nous évoque uune période sombre de notre histoire au 20° siècle...
      En fait, je n’ai pas compris si tu attends une révolte mondiale, une dictature, une guerre nucléaire, une épuration ou quoi..


    • Furtive Sentinelle Furtive Sentinelle 13 mai 2013 18:20

      Je suis parfaitement lucide et je n’ai aucune hargne mais du dégout pour ceux qui se prétendent « socialistes » alors qu’ils ont tronqué leurs convictions ; et cela joue pour tous ceux qui affichent une pensée politique qu’ils trahissent dans leurs actes.

      Cela étant dit, le terme social-démocratie n’a JAMAIS été employé par le parti de Jaurès. Encore une contre vérité .... Ce terme s’applique aux pays nordiques et pas en France sauf à désigner le ou les centres gauches style UDF .....

      Je ne souhaite pas plus de dictature que de déflagration mondiale mais j’observe tous les conflits en cours et surtout la militarisation ouverte de la première puissance mondiale, la Chine, suivie par les Etats Unis ( budget militaire frisant l’ indécence ). La Russie se ré-arme ainsi que l’Inde, bref rien qui augure d’un avenir apaisé et serein ... 


  • Le Grunge Le Grunge 8 mai 2013 17:25

    Ces gouvernements socialistes (libéral depuis 1920 et je ne parle même pas des penseurs US intégrés chez socialo via les St Simonien après 45 etc...) qui privatisent, bientôt on aura des titres du genre« le FN aurait-il un substrat électoral raciste ? »...


  • chantecler chantecler 8 mai 2013 17:34

    Il me semble que ce n’est pas confirmé ...

    D’autre part si l’ état a besoin d’argent pour stimuler certains pans de l’économie et réduire le chômage ce n’est pas forcément stupide .

    Evidemment on peut emprunter , puis ajouter on ne remboursera pas .
    On peut aussi augmenter les prélèvement fiscaux .
    On peut brader de l’or comme l’avait fait NS ministre des finances .

    Il n’empêche qu’il y a des privatisations de droite et des privatisations de gauche .
    Par exemple L Jospin a récupéré beaucoup d’argent lors de ces privatisations partielles .
    Par contre nos autoroutes ont été bradées scandaleusement alors qu’elles constituaient une tire lire pour l’état .

    Enfin Bruxelles impose malheureusement certaines opérations au nom de la concurrence . Voir l’affairé récente de la SNCM .

    Je me souviens d’un autre ministre des finances qui expliquait que l’on pouvait nationaliser provisoirement une entreprise en difficulté pour la sortir d’une mauvaise passe (Thompson) et ensuite la remettre en vente sur le marché .

    Et encore que l’ouverture de capital permettait à une entreprise d’avoir la taille adéquate par rapport à la concurrence .

    Ce sont des opérations délicates complexes et je pense que ce qui est important ce sont les gens qui s’en occupent : le font ils pour le bien collectif ou pour offrir des affaires juteuses à des relations ?


    • titi titi 8 mai 2013 19:29

      « Par contre nos autoroutes ont été bradées scandaleusement alors qu’elles constituaient une tire lire pour l’état . »

      C’est peut être justement parce qu’elles n’ont pas été vendues...


    • rotule 9 mai 2013 17:38

      Foutus gestionnaires ... il y avait des affaires en or à faire, en laissant les banques approcher de la failitte, les racheter pour l’€ symbolique le vendredi soir, les remettre sur pied et privatisation la partie « banque d’affaire » en garcant la partie « banque de dépot ».
      Remarquer, la faillite des banques, on y arrive quand même .... deuxième occasion qui va se présenter ...


  • robert 8 mai 2013 17:55

    Hé oui, socialiste ne signifie pas communiste, fallait pas se tromper de bulletin, et ce n’est pas fini


  • Captain Marlo Pilou Camomille 8 mai 2013 18:21

    « La vérité, c’est que dans toute une série de pays, on utilisa la crise de l’endettement pour faire méthodiquement avancer le programme de l’ école de Chicago sur l’application impitoyable de la stratégie du choc de Friedman. »

    « On présente l’ajustement structurel comme une démarche que les pays devraient entreprendre pour sauver leurs économies de la crise : privatiser les Sociétés d’état, dérèglementer, et réduire de manière draconienne les dépenses gouvernementales. »

    Extraits de « La stratégie du choc » de Noami Klein.

    Lorsque cette politique néolibérale était accompagnée des coups d’Etat sanglants fomentés par la CIA, tout le monde comprenait d’où venait les ordres : du pouvoir hégémonique des banques américaines et des multinationales.

    En Europe, la méthode a été infiniment plus sournoise et plus habile.
    Monnet et Schuman étaient des hommes de la CIA.

    Jamais aucun peuple européen n’a demandé à ce retrouver dans pareille usine à gaz, telle que l’ UE... , et quand on dit non, c’est comme si on avait dit oui.

     L’ UE et l’euro ont été impulsés par les USA pour nous intégrer au Nouvel Ordre Mondial, non par la force, mais par la dette et la manipulation de l’opinion par les médias aux ordres.

    Les Gouvernements sont choisis, propulsés par les médias, pour leur docilité dans la mise en oeuvre de ces basses besognes.

    Les USA = « la stratégie du choc » = l’ OTAN, l’UE et l’euro = les euros Régions, les accords transatlantiques et la fin des Etats Nations.

    C’est pour sortir de ce piège que l’UPR propose une unité provisoire de tous les démocrates et républicains pour retrouver l’indépendance du pays, en sortant de l’ UE, de l’euro et de l’OTAN par l’article 50 du TUE. Ensuite, les Français décideront de leur avenir.

    François Asselineau vidéos :
    « Pourquoi l’ Europe est comme elle est ? »
    « Où est passée la République française ? »
    « Les 12 raisons pour sortir de l’ UE. » site de l’ UPR


    • non667 8 mai 2013 19:10

      à pilou
      François Asselineau = la grenouille qui veut devenir aussi grosse que le bœuf ! un diviseur traitre de ses idées souverainistes
      la preuve ! pourquoi n’est -il pas au F.N. ? et que celui -ci est l’objet unique de ses critiques ? (raciste = invention du N.O.M. C.I.A. ! )


    • Captain Marlo Pilou Camomille 9 mai 2013 06:21

      Non 667,
      Asselineau traitre du FN ? C’est nouveau, ça vient de sortir.... !
      Je crois que vous n’avez jamais lu le programme de l’ UPR. C’est un copié/coller du programme du Conseil National de la Résistance, qui a été fait pour libérer la France des nazis, si je me souviens bien, et la reconstruire.

      L’UPR n’a rien de commun avec le FN. C’est un mouvement de libération nationale pour sortir la France de la domination du néolibéralisme étasunien, qui a inventé l’ UE et l’ euro pour ruiner les peuples et les soumettre au Nouvel Ordre Mondial.

      Laquelle Europe, ressemble beaucoup, je vous l’accorde, aux ambitions de la « Nouvelle Europe » d’ Hitler.

      L’UPR ne mange pas du tout les mêmes rillettes que le FN.

      Le FN a pour ennemi les étrangers, l’ Islam et les immigrés. C’est un Parti raciste et xénophobe. Le FN ne dit, et n’écrit jamais : « Sortir de l’UE, de l’euro et de l’ OTAN par l’article 50 des Traités. »

      Relisez la profession de foi du FN aux Présidentielles, tiré à 46 millions d’exemplaires, pas une seule fois le mot euro n’est écrit.

      On y trouve une seule phrase concernant l’ UE :
       « Retrouver la souveraineté par la remise à plat des Traités ».
      Remettre à plat les Traités, c’est rester dans l’ UE, si les mots ont un sens.

      Asselineau veut remplacer l’UE par des relations et des accords de coopération avec les pays de la francophonie, dont l’ Afrique noire, la Tunisie, le Maroc et l’ Algérie..., quelque chose me dit que cela ne doit pas vous convenir....


    • Captain Marlo Pilou Camomille 11 mai 2013 06:55

      Gauche normale,

      Asselineau est haut fonctionnaire. Il a donc travaillé dans divers Ministères dont celui des Finances, avec les Politiques... élus par les Français. Les hauts fonctionnaires travaillent tous forcément avec des Ministres qu’ils ne choisissent pas.

      Son poste a été supprimé par Sarkozy quand Asselineau a rédigé un rapport au vitriol sur l’avenir de l’ UE et de l’euro qui n’a pas plu à sa Majesté. C’est plutôt un titre de gloire qu’une infamie.

      Asselineau était en poste lors de l’achat d’ Arcelor par Mittal. Le gouvernement d’alors a voulu s’y opposer. Réponse de Bruxelles : article 63 : « Libre circulation des capitaux », la France ne peut s’opposer à la sortie des capitaux pour délocaliser, ni s’opposer aux achats des entreprises françaises.

      Il a compris à ce moment là que les Gouvernements dans le cadre européen, étaient désarmés, ne pouvaient plus défendre ni les entreprises, ni les emplois, ni l’intérêt général.

      Il a fait confiance pendant un courte période à d’anciens Gaullistes qui parlaient de sortir de l’ UE, puis il a vu que c’était du pipeau, et a décidé de créer l’UPR pour aider les Français à retrouver l’indépendance et la souveraineté. L’UPR est un mouvement d’indépendance nationale.

      Ensuite les Français décideront de l’avenir qu’ils souhaitent.


  • Captain Marlo Pilou Camomille 8 mai 2013 18:44

    Les preuves que l’ UE et l’euro sont d’origine américaine ont été découvertes dans des documents déclassifiés du Département d’ Etat ( Ministère des Affaires Étrangères US) en 2000.

    Ces documents concernent la période 1950/1969.
    Ils ont été épluchés par un journaliste anglais, Evans Pricher qui les a publiés dans le Daily Télégraph le 19 Septembre 2000.

    Ces documents montrent que les Services secrets américains ont mené campagne pendant toutes ces années pour la création de l’ UE et de l’euro.

    Information importante, « tout cela devait se faire sans débat. » En clair, sans information des populations.

    C’est ce qui explique que bon nombre de Français s’imaginent que l’ UE et l’euro sont des idées ... européennes.

    C’est en 1949 qu’a été créé le « Mouvement européen » par la CIA ( c’est même écrit dans Wikipédia). Ce Parti politique européen était chargé, (et encore aujourd’hui, sans que son sigle n’apparaisse), de regrouper tous les décideurs et leaders d’opinion favorables à l’ UE.

    On y trouve plein de gens que vous connaissez, par exemple Jean Marie Cavada et Cohn Bendit, respectivement Président et Vice Président de la section France.

    Détails dans la vidéo de François Asselineau
     « Pourquoi l’ Europe est comme elle est ? »


    • modesto modesto 9 mai 2013 17:37

      ah ! si c’est écrit dan wikipedia, c’est que c’est sûrement vrai !...
      et jean-louis borloo, agent du komintern , c’est écrit aussi dans wikipedia ?


    • Captain Marlo Pilou Camomille 9 mai 2013 18:04

      modesto,
      Cherchez donc la fiche Wikipedia de Cohn Bendit : « Vice Président de la section France du Mouvement européen depuis 2007. »


  • Hervé Hum Hervé Hum 8 mai 2013 22:22

    Bon, si je comprends bien, le but de la manoeuvre consiste à vendre des participations de l’Etat dans des entreprises aux investisseurs, pour leur redonner l’argent ensuite... C’est fantastique !!!


  • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 8 mai 2013 22:26

    Bonsoir, 

    Malheureusement nous ne pouvons pas revenir en arrière, mais par contre, nous pouvons, tous ensemble, construire demain. JL Mélanchon et Eva Joly se sont allié le temps d’une journée, ils ont préférer mettre en avant, ce qui les rapprochent, que ce qui les divisent. Et si tous les militants et électeur socialiste, écologiste, front de gauche, NPA......faisaient la même choses ? Nombre d’entre eux, hommes et femmes de gauche se sente trahies par ce gouvernement. Ce gouvernement qui se dit socialiste à fait allégeance au CAC 40 et à la finance. Ils vendent les bijoux de familles, et veulent nous faire croire que la crise et une crise de l’offre, nous ne serions pas assez compétitif, on nous payent trop, Il y a trop de charge..... Mensonge. La crise et une crise de la demande, l’argent a était confisqué par la finance, et la précarité qui c’est installé en Europe, fait que les gens consomme de moins en moins, car ils ont de moins en moins d’argent. Notre problème communs est l’euro, et certain politiciens(nes) de gauche qui nous ont trahie. 
    Si nous restons chacun sur nos lignes, nous ne changerons rien.
    Nous devons donc tous, femmes et hommes de gauches, sortir de nos clivages et nous unir, afin d’obliger ce gouvernement à tourner à gauche toute. Unissons nous, et faisons de notre pays le leader de la gauche européenne,
    coopérative.
    Sortons de ce modèle libérale qui n’est que destruction et asservissement,

    Unissons nous et dépêchons nous d’agir, il y a urgence. 

    Cordialement 
    Franck.

    • Pierre-Joseph Proudhon Pierre-Joseph Proudhon 9 mai 2013 04:27

      Cher Franckledrapeaurouge,

      Tes sentiments sont sincères et ton idéal pur.

      Mais tu n’as RIEN COMPRIS.

      Le seul moyen éradiquer cette vermine politicarde n’est pas de se jeter dans les bras d’un autre parti politique qui de toutes façons sera aussi corrompu que les autres, financement oblige.

      Le système électoral par sa nature ne peut engendrer QUE LA CORRUPTION.

      Une campagne électorale n’est rien d’autre qu’un plan marketing associé à une bonne campagne de pub.

      Qui dit plan marketing et campagne publicitaire dit AUTOMATIQUEMENT financement.
      Et ce ne sont pas les adhérents ni les sympathisants qui pourront récolter des fonds suffisants pour pouvoir RÉELLEMENT CONCURRENCER les partis « bien implantés ».

      Donc, il faut des financements « privés » qui ne tarderont pas à demander un « retour d’ascenseur » une fois l’élu parvenu au sommet de l’État.

      Niqués !!!

      Et TOUS les politicards PROFESSIONNELS le savent pertinemment. Ils vivent de la politique et leur discours électoral s’apparente plus à un argumentaire commercial d’un marchand de cravates qu’à celui d’un pur idéaliste.

      Le seul moyen de supprimer ce système inique est le boycott massif des élections tout en revendiquant haut et fort notre refus de cautionner cette mascarade (ne SURTOUT pas voter blanc, depuis Napoléon III c’est comme pisser dans un violon et ça renforce le système).

      De même, une république n’a JAMAIS ÉTÉ UNE DÉMOCRATIE, C’EST MÊME TOUT À FAIT LE CONTRAIRE, C’EST LA MAINMISE D’UNE OLIGARCHIE SUR LES COMMANDES D’UN ÉTAT JUSTIFIÉE PAR LA « LÉGITIMITÉ DES URNES »...

      Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon tiennent de très beaux discours (ce dernier est un très bon tribun), mais ils sont des politicards professionnels. donc il ne faut absolument RIEN ATTENDRE D’EUX.

      La seule VRAIE DÉMOCRATIE EST LA PRISE DU CONTRÔLE PAR LE PEUPLE. et ce n’est pas par les urnes qu’elle arrivera, c’est certain.

      Le système électoral a été mis en place car il est par sa nature même le meilleur vecteur de corruption.

      Un autre système doit être mis en place. Mais ce ne sera pas facile car TOUS les oligarques vont se retrouver « à poil ». De même, les lobbies devront rendre des comptes, et ça risque d’être assez « sanglant ».

      Donc ils déploient toute leur puissance pour nous convaincre qu’il n’y a aucune alternative possible, que ce système est le meilleur et le plus démocratique, etc... Foutaises !!!

      Ce qu’ils craignent le plus, c’est l’Anarchie (la démocratie la plus totale car il n’y a plus AUCUN centre de pouvoir). Ensuite vient le tirage au sort, ou les représentants du peuple sont tirés au sort. Ils invoquent l’incompétence et toutes sortes de prétextes fallacieux...
      Dans tous les cas, un attardé mental à l’assemblée nationale aurait tout à fait sa place à mon avis car il représenterait une part RÉELLE de la population. Et surtout il serait largement moins nuisible pour le peuple que ces Énarques ou ces enculés issus Sciences Po qui ne sont que des écoles de corruption et de parasitisme. Il faudrait les fermer car ces écoles, aux frais des contribuables bien sûr, forment les parasites qui ne penseront ensuite qu’à mettre le peuple en esclavage.

      Dans tous les cas, les partis et les politicards professionnels sont LA SOLUTION À ÉVITER À TOUT PRIX, même si le discours semble « prometteur ».
      Nous ne sommes pas du même côté de la barrière. Ils vivent dans le faste et sur notre dos, ne rechignent pas à nous tondre comme des moutons ne l’oubliez pas.

      Sincères salutations.


    • Captain Marlo Pilou Camomille 9 mai 2013 06:30

      Proudhon,

      Le capitalisme adore vos idées : pas d’ Etat pour protéger l’intérêt national, pas de Nation, pas de frontières..., c’est exactement ce que veut le Nouvel Ordre Mondial.


    • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 9 mai 2013 10:40

      Bonjour Pierre-Joseph,


      Pour l’instant, ils sont les seuls (les politiciens en places) à pouvoir rassembler 
      suffisamment de monde pour faire bouger les lignes.
      Une fois que le mouvement est lancé, que tous les hommes et les femmes
      de gauche du pays, se serons unis, nous ne sommes pas obligé
      de suivre comme de gentil mouton, nous avons des propositions à faire ;
      La mise en place d’une nouvelle constitution, participative, le tirage au sort,
      Je vous propose de visiter le site ci-joint :


       Vous verez que des solutions, des gens prêt à s’investir pour faire évoluer les choses 
      il y en a !
      Ne restons pas à nous regarder en chien de faïence, unissons nous, et calmement,
      démocratiquement, tous ensemble, faisons évoluer notre pays vers une politique citoyenne,
      et une économie coopérative et solidaire.
      Ensemble nous le pourrons
      Cordialement
      Franck

  • Jean-Louis Jean-Louis 8 mai 2013 22:31

    à 100 % d’accord 

    Excellent aticle

  • Jean-Louis CHARPAL 8 mai 2013 23:26

    On se demande jusqu’où iront les solfériniens réactionnaires dans le foutage de gueule !

    Parler comme Moscovici de « gestion fine du capital de l’ Etat » dépasse l’entendement et repousse toutes les limites de la mauvaise foi.

    Il ferait mieux de parler de « gestion fine de la trahison des idées de gauche » !


  • Pierre-Joseph Proudhon Pierre-Joseph Proudhon 9 mai 2013 03:48

    Mitterrand (Le politicard le plus pourri que la France n’ait jamais porté en son sein) a dit une phrase remarquable : « Les promesses électorales n’engagent que ceux qui les croient ».

    Tout est dit.

    « Droite », « Gauche »... Ils s’en foutent et nous vendent une publicité aussi mensongère que celle d’un lessivier pour vendre leur camelote.

    Ils sont des professionnels de la politique, ils en vivent, et seul leur propre intérêt compte. Leur propre intérêt étant lié à celui des lobbies et des oligarques qui les financent RÉELLEMENT, l’intérêt du peuple, ils n’en ont RIEN À FOUTRE.

    Ils sont comme les cadres sup’ des grandes multinationales. Ils raisonnent « Plan de carrière », « Parts de marché », « Marge bénéficiaire », et les électeurs ne sont que de simples con-sommateurs qu’il faut appâter avec un plan marketing attractif.

    La « Droite » axe sa stratégie commerciale sur la « sécurité », « la tradition » et « l’ordre ».

    La « Gauche » a un plan marketing basé sur « l’humanisme », le « social », « les travailleurs »...

    Mais comme pour chaque plan marketing, il ne s’agit que de bobards destinés récupérer la plus grande part de marché.

    Il y a aussi les « fusions-acquisitions » (Les verts phagocytés par le PS, les centristes gobés par l’UMP). L’objectif de ces « fusions-acquisitions » est de récupérer un max de parts de marché pour ensuite faire monter les enchères de la corruption.

    Ne vous en faites pas, qu’ils soient de « droite » ou de « gauche », ils ont fréquenté les mêmes écoles (l’ENA, Sciences Po) et ont choisi à l’issue de leurs études l’entreprise (pardon, le parti) qui leur offrait le meilleur plan de carrière.

    N’attendez donc RIEN des partis ni des politicards. Tout ce qu’ils font est STRICTEMENT DANS LEUR PROPRE INTÉRÊT. Ils sont prêts à vendre leur propre mère pour le moindre profit (avec une mentalité pareille, le terrain devait être favorable et seuls ceux qui n’ont pas été vendus par leurs parents parasitent nos institutions - qu’ils ont modelé à leur convenance dans leur propre intérêt).

    Quelques exemples : Ils s’amusent avec la Constitution, ce qui devrait entraîner leur révocation immédiate. La Constitution est justement la seule barrière qui limite leurs excès.

    Ils bénéficient de l’immunité parlementaire. Quelle ironie : Un représentant du peuple devrait être exemplaire, et n’a donc AUCUNEMENT BESOIN DE LA MOINDRE IMMUNITÉ.

    Ils bénéficient d’un régime « d’assurance chômage » honteux : 5 ans de salaires + avantages divers (en attendant la prochaine alternance) sans avoir à se faire chier à Pôle Emploi avec les gueux pour prouver qu’ils recherchent effectivement un boulot.

    Ils bénéficient d’un régime de retraite fabuleux : Par exemple, pour les sénateurs, c’est 2 000 € par mois pour chaque mandat. 3 mandats (courant, ils ont le cul qui fait ventouse sur leur fauteuil) = 6 000 € par mois suite à leur non ré-élection.

    Le top, c’est quand-même les ministres. Leur « indemnité » à vie pourvu qu’ils aient réussi à tenir plus de 2 mois... S’il est bien « pistonné », un attardé mental lourd les tient s’il ne sort pas de son cabinet... Il faut au moins 2 mois suite au remaniement pour qu’on se rende compte qu’il est une buse. Et en cas de décès, cette indemnité peut être convertie en « rente » à vie pour leurs héritiers...

    Et c’est sans vergogne que ces chers parasites votent des lois qui plombent notre couverture sociale, nous rabotent les retraites, dégomment nos salaires et financent les délocalisations.

    Et ne vous faites pas d’illusions, même les élus PCF et Mélanchon profitent de la combine et ne font rien pour l’arrêter.

    Ils sont la noblesse de la République.

    De toutes façons, une république, par sa nature, n’est PAS une démocratie, et c’est même tout à fait le contraire. La meilleure preuve : Le statut de république des pires dictatures n’est JAMAIS contesté.
    Seul le dictateur (s’il n’est pas allié de l’Empire) est dénoncé et jeté à l’opprobre.

    Une république n’est qu’une oligarchie déguisée dont le seul objectif est de rétablir le servage, par élections interposées.

    Alors les grandes engueulades « Droite » / « Gauche » me font bien marrer.

    Si elles sont faites par des professionnels, ce sont l’équivalent des « joutes spirituelles » de la noblesse désœuvrée de l’ancien régime.

    Si elles sont faites par des militants de partis opposés, de sont des discours stériles d’abrutis qui n’ont pas compris qu’ils sont manipulés comme des pantins par les oligarques du « Parti ».

    Dans tous les cas, le peuple devrait pleurer, se révolter et promener quelques têtes en haut de piques bien acérées pour monter sa désapprobation et pour que cette mascarade cesse.

    N’oubliez jamais que la « Révolution Française » n’a été que l’instrumentation de la colère du peuple par la bourgeoisie qui lui a permis d’être « Calife à la place du Calife »... Une révolution de palais pour résumer.

    Et tous les couillons qui y croient réellement... C’est affligeant.


    • Captain Marlo Pilou Camomille 9 mai 2013 07:07

      Proudhon,

      Les Chiliens sous Pinochet faisaient très bien la différence entre la dictature et la démocratie... Pareil en Argentine ou au Brésil. Vous confortez la thèse du FN : « Tous pourris ».

      Vous confondez la démocratie dans un Etat indépendant et souverain avec son simulacre offert par « le despotisme éclairé » de l’ UE.

      Parce que vous n’avez aucune analyse politique de l’ UE, ni de l’ école de Chicago, ni des méthodes de manipulation de l’opinion par les médias.

      L’UE est une manipulation des peuples pour les intégrer au Nouvel Ordre Mondial. Pour cela, il faut s’attaquer aux acquis. C’est ballot, mais l’ UE n’est pas dans les livres de Proudhon.

      Chavez était « pourri » ? Le Conseil National de la Résistance était « pourri » ?

      Le journal Challenge a publié le 4 Octobre 2007, un article écrit par Denis Kessler, idéologue en Chef du MEDEF : « Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde ! ».

      « Le modèle social français est le pur produit du Conseil National de la Résistance. Un compromis entre Gaullistes et Communistes. Il est grand temps de le réformer.
      La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance. »

      Vous devriez lire :
       * « La stratégie du choc » de Naomi Klein. C’est l’école de Chicago dans le Monde.
      * « Les Evangélistes du marché » de Keith Dixon. C’est l’école de Chicago pour l’Europe.
      * et regarder la vidéo « Psywar » de Scott Noble, sur les méthodes de manipulation des opinions publiques.

      Cela vous évitera de confondre les marionnettes qui nous dirigent avec ceux qui donnent les ordres et tirent les ficelles.


    • TSS 12 mai 2013 23:19

      Mitterrand (Le politicard le plus pourri que la France n’ait jamais porté en son sein) a dit une phrase remarquable : « Les promesses électorales n’engagent que ceux qui les croient ».

      il est vrai qu’on ne prête qu’aux riches, ce n’est pas Mitterrand l’auteur de cette phrase mais

      Charles Pasqua... !!


  • Prometheus Jeremy971 9 mai 2013 05:47

    Et si au lieu de raisonner en terme d’idéologie, vous raisonniez en termet de gain. Qu’ai-je à gagner dans un système collectiviste, qu’ai je à gagner dans une sociale démocratie, qu’ai-je à gagner dans une économie libérale ?

    On jette la pierre sur le libéralisme mais la France avec ses sociétés nationalisés, son fameux CDI, ses prélèvements obligatoires et son prolifique système de protection sociale s’enfoncent dans la crise.

    La France ce n’est pas les Etats-Unis on aime à dire mais est-ce qu’on y vit mieux ? Est-ce qu’on est plus heureux ? Est-ce qu’on peut mener sa quête du bonheur ?

    La réponse est visiblement non. Un chômage qui grimpe, une croissance morte, une population méfiante et malheureuse. Et plutôt que de vous dire on s’est trompé, changeons de voie. Non vous demandez encore plus de nationalisation, plus de protection, plus d’aides sociales.

    Et comme un moteur qu’on pousse à sa limite, on doit demander plus, toujours plus à cet état, et comme un moteur lorsqu’on dépasse sa limite, il s’arrête de tourner.

    Ce n’est pas 10% de ceci ou de cela qui fera pas un pays sans état. Juste un pays différent...


  • franc 9 mai 2013 18:05

    Mais les 300 milliards d’euros récoltés lors des privatisations du temps de Jospin,où est-ce qu’ils sont passés,pas dans les poches des travailleurs en tous cas ,ni dans les créations d’entreprises valables ,mon impression pour ne pas monintuition est qu’ils sont passés dans les poches des financiers parasites de toutes sortes ,sinon comment cela se fait qu’on est encore dans un état pire que avant les privatisations


    Donc l’expérience des privatisation a échoué et lamentablement échoué et m^me criminellement échoué.Ce n’est pas dans la réduction des participations de l’Etat dans l’économie au profit du privé pour récolter quelques liasses d’argent qui restent encore que les choses vont s’arranger ,au contraire ,cela ne fait que renforcer la la force des parasites prédateurs financiers et affaiblir l’Etat dans ses pouvoirs régaliens,c’est dans la maitrise de l’émission de la monnaie et de l’établissemnt d’une banque publique puissante qui pourront donner les moyens nécessaires et suffisante pour relancer l’investissement et rendre dynamiques et novatrices des entreprises industrielles de pointe et du futur .

  • Ruut Ruut 10 mai 2013 15:39

    Le socialisme c’est transformer le pauvre en esclave docile 100 % dépendant des aides sociales.



  • spartacus spartacus 10 mai 2013 16:10

    Saluons le rouge qui fait l’effort de parler de libéralisme sans en rajouter une couche habituelle de « néo » ou « ultra ». Même si c’est caricatural


    Merci de remplacer « mise en concurrence des travailleurs » par libre choix des travailleurs..
    Merci de remplacer « suprématie absolue de l’économie »..par régulation par le marché libre.


    -Le socialisme implique qu’un seul ordre « dirigiste » ou « dictatorial » est nécessaire pour assurer la vie en commun des hommes, son objectif est alors d’instaurer une propriété commune du capital et une redistribution des richesses ; sinon de façon égale, tout du moins avec les seules inégalités justifiées par le prétendu intérêt public.


    -Le socialisme économique ne peut fonctionner sans un collectivisme mental (conditionnement idéologique, appel au don de soi, imposition de la fraternité et de la solidarité, morale républicaine) censé prévenir l’inexorable intérêt particulier propre à l’humain.

    -Le socialisme est condamné in-finé économiquement faute de référence au marché comme système d’évaluation. Il conduit les dirigeants à créer des choix arbitraires et autoritaires, incapable de produire tout ce que l’émulation de la concurrence du capitaliste réussit.


    • Prismo Esse Prismo Esse 11 mai 2013 14:18

      @ Spartagus,

      « Merci de remplacer « mise en concurrence des travailleurs » par libre choix des travailleurs »

      Depuis quand les travailleurs ont le choix ? Libre choix d’être intérimaire ? D’avoir la précarité comme seule projection ? Libre choix de travailler sans salaire minimum comme en Allemagne ? Pour toucher un paquet de cigarettes par journées travaillés ?

      « Merci de remplacer « suprématie absolue de l’économie »..par régulation par le marché libre. »

      « Régulation par le marché libre »... Ça n’a strictement aucun sens.
      C’est juste un pauvre antagonisme.

      C’est comme si on demandait à Cahuzac de mettre fin à la fraude fistale...

      Prendre les gens pour des imbéciles, ça c’est un bel argumentaire.


  • Mugiwara 10 mai 2013 21:48

    yahoo a effectivement une santé financière chancelante, et malheureusement, sa pdg n’est pas la personne adéquate. apple aussi est nul, puisqu’ils sont au sommet seulement parce que tous les autres se sont reposés, microsoft en tête... samsung, parce qu’elle avait, et a, et aura toujours, un vrai savoir faire bien plus éprouvé que apple, et réussit sans problème à soutenir la comparaison. pour que microsoft essaye de redevienne le vrai leader, il lui faut recommencer comme au début, permettre aux bidouilleurs d’assembler par eux mêmes les tablettes et téléphones. 


    tout s’est joué dans les années 80 et 90, c’est à ce moment là que apple aurait du changer de stratégie. m’enfin, ça reste un joli gadget, surtout pour les professionnels de l’informatique ou les joueurs... 

    facebook a bien fait d’être cotée en bourse, mais pour qu’il soit bien pérennisé, il se doit de se démarquer des autres et de faire fi des stratégies de marketing d’antan. une stratégie enfin propre au web, à savoir payer les utilisateurs pour leurs données. un facebook, spécialement pour les jeunes aussi afin qu’ils ne soient pas surveillés par leurs parents. ça aiderait à les fidéliser. 

    mais ne parlez pas de coin coin ou de bitcoin ou d’argent virtuel, c’est vraiment nul... parlez dollars et le reste suivra peu à peu. 

  • Captain Marlo Pilou Camomille 11 mai 2013 07:16

    Spartacus,
     
    « Liquider le modèle social construit au lendemain de la 2e guerre mondiale, adieu 1945, raccrochons le pays au monde ! »

    « Le modèle social français est le pur produit du Conseil National de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. il est grand temps de le réformer. »

    « La liste des réformes ? C’est simple, vous prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là, la liste ! Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du CNR ! »

    « La sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l’importance du secteur public productif nationalisé, le conventionnement du marché du travail, la représentation syndicale, les régimes complémentaires de retraite etc (...), cette architecture singulière est à l’évidence complètement dépassée, inefficace, et datée. »

    Extraits d’un article paru le 4 Octobre 2007, dans « Challenge », écrit par Denis Kessler, idéologue du MEDEF aux côtés d’ Ernest Antoine Seillières de 94 à 98.

    C’est à ce modèle social et économique que s’attaquent désormais Bruxelles et le FMI qui demandent à Hollande de finir le boulot commencé par Sarkozy.

    Les Français ont majoritairement un point commun, c’est leur attachement viscéral au modèle social français issu du CNR. Ils se fichent de savoir si cela convient ou pas au Nouvel Ordre Mondial.


    • Francis, agnotologue JL 11 mai 2013 08:33

      Pilou Camomille,

      ce reproche que fait Denis Kessler, idéologue du MEDEF au modèle social français - « Le modèle social français est le pur produit du Conseil National de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. il est grand temps de le réformer. » - montre clairement que le Medef est dans la trahison, deux fois plutôt qu’une : au peuple et au pays.

      Par le passé, les mêmes n’hésitaient pas à brandir la menace des chars russes, et étaient bien contents de trouver De Gaule pour restaurer la dignité que ces traitres avaient ruinée par leurs compromissions avec l’occupant.


    • taktak 12 mai 2013 17:13

      C’est bien ce que dénonce le PRCF, et c’est bien pourquoi il faut - si l’on veut défendre de manière conséquente être les continuateurs du CNR - combattre le capitalisme.

      http://www.initiative-communiste.fr/articles/renaissance-communiste/plus-que-jamais-lunion-est-un-combat/


  • franc 12 mai 2013 21:26

    -« Le socialisme est condamné in-finé économiquement faute de référence au marché comme système d’évaluation. Il conduit les dirigeants à créer des choix arbitraires et autoritaires, incapable de produire tout ce que l’émulation de la concurrence du capitaliste réussit. »-----------dit Spartacus

    Ce n’est pas faux mais ce n’est pas vrai non plus ,en fait c’est une vérité partielle et comme toute vérité partielle elle contient un piège redoutable dans l’apparence de la vérité qui cache la réalité du mensonge

    Ce sont les fonctionnaires incompétents qui font des choix arbitraires et autoritaires ,un dirigeant compétent et intelligent au contraire fait des choix raisonnés et rationnels qui par leur rationalité m^me s’impose d’elle m^me par la justesse intrinsèque de la décision qui impose le respect en la beauté intrinsèque de la vérité ,bien sûr il suppose que ceux qui recoivent ces ordres sont eux aussi compétents et intelligents pour accueillir favorablement et en conscience ces ordres et les appliquer correctement .Le problème n’est donc pas l’autorité en soi qui dicte et impose un ordre le problème provient de l’illégitimité ou l’incompétence de l’autorité qui dicte et impose un ordre injuste et inadéquat .Le problème essentiel de la politique est le choix des élites compétentes et non corruptibles pour diriger et de bons et honnêtes fonctionnaires pour les appliquer.

    le libéralisme a raison d’insister sur le libre marché de l’offre et de la demande ,c’est un axiome économique incontournable ,mais ce qui n’est pas moins incontournable c’est aussi l’axiome de l’imperfection humaine que le libéralisme capitaliste ne tient pas compte irrationnllement ou en accepte toutes conséquences cyniquement dans la sauvagerie et la cruauté de la loi d ela jungle.

    le libéralisme a tord de penser que le socialisme ne tient pas compte de la loi du marché de l’offre et de la demande ,car elle y est contenue dans la proposition fondamentale marxiste suivante :------------« A chacun selon ses besoins ,à chacun selon sa vocation ,et les besoins sont en eux-m^mes les raisons dernières de leur satisfaction » ;------------satisfaire tous les besoins quels qu’ils soient est équivalent à la loi de l’offre et de la demande. Cependant le rationalisme socialiste marxiste tient compte en bon scientifique de toutes les réalités et en particulier de la réalité humaine avec toutes imperfections intrinsèques de la nature humaine ;Marx disait qu’il faut partir de la terre et non du ciel pour juger et apprécier les choses ,qu’il ne faut pas imaginer un homme abstrait et idéal mais prendre connaisance de l’homme concret et réel ;

    C’est pourquoi l économie marxiste a pour ambition de satisfaire à la loi libérale de l’offre et de la demande pour satisfaire tous besoins des hommes mais dans le cadre rationnel d’un Etat juste et bon qui limite et contrôle les effets pervers de l’injustice et de la cruauté que ne manque pas de s’établir dans les relations entre les hommes du fait de la nature intrinsèquement imparfaite et par des comprtements mauvais et malhonnêtes des hommes

     

    le socialisme ne rejette pas 


  • Dwaabala Dwaabala 13 mai 2013 04:08

    Evidemment excellent. A archiver.
    Un point à relever simplement, pour les puristes.
    Le socialisme scientifique ou marxisme, théorisé par Karl Marx et Friedrich Engels, qui nécessite la lutte des classes et la suppression du capitalisme.
    Dès l’analyse de la Commune de Paris, K. Marx est allé plus loin et a posé les fondements théoriques de la phase nécessaire de la dictature du prolétariat, qui n’ont pas échappé à Lénine dans la situation de la Russie de 1917.
    Ce qui permet de faire une transition avec la ligne suivante
    Le communisme russe (ou bolchevisme) développé par Lénine...
    ... mais qui n’a pas du tout aboli la propriété privée. Voir l’épisode de la NEP.
    D’ailleurs, la dictature du prolétariat va plus loin que la lutte des classes, sans préjuger des formes historiques pratiques de la violence qu’elle inflige à la classe des capitalistes et de leurs alliés pendant la période de transition, celle de l’extinction de l’Etat en tant qu’instrument de domination d’une classe sur une autre. .


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