L’adieu de Valls à la gauche…
Filoche continue contre vents et marées, contre le sectarisme et les égos de certains à rester fidèle à ses idées.
S’il a rompu avec la LCR au début des années 90 pour rentrer au PS ce n’est pas pour y faire carrière mais pour continuer autrement un combat social et politique.
Je lui reconnais cette constance.
Alors que beaucoup pensent que jamais Mélenchon et Hamon n’accepteront de s’entendre afin qu’un seul des deux se présente avec le soutien de l’autre, pour battre la droite, lui continue jusqu’au bout.
L’analyse que son courant défend dans le PS et à l’extérieur va dans le bon sens :
« La lecture de la tribune de Manuel Valls au JDD du 19 mars est instructive. C’est un pas de plus vers sa rupture avec la gauche et son histoire. Celle du front populaire, celle du programme commun ou de la gauche plurielle. Une rupture au nom de l’alliance des progressistes et des républicains.
La cohérence c’est ce qu’invoque Manuel Valls dans le JDD. La cohérence c’est sa politique au gouvernement : aides aux entreprises sans contrepartie, mise en cause du Code du travail, déchéance de nationalité et état d’urgence permanent, critiques contre Angela Merkel contre l’accueil trop nombreux de réfugiés. La cohérence c’est de soutenir Macron demain. La cohérence c’est de vouloir débaptiser le parti socialiste depuis longtemps, de rompre avec Épinay et de revenir aux errements de la SFIO, c’est trahir la promesse du socialisme, celle de répondre au monde du travail, au salariat.
Demain cette cohérence ce sera d’appeler à un gouvernement des progressistes avec Macron, Bayrou et tous ceux de droite qui s’y reconnaîtront. Cette cohérence c’est celle de la grande coalition pour imposer des réformes anti sociales, limiter les dépenses publiques, refuser d’aller vers la sortie du nucléaire. Cette cohérence c’est de s’opposer de toutes ses forces à l’unité de la gauche sur un projet répondant aux urgences sociales, écologiques, démocratiques.
Opposer le choix du rassemblement à gauche
Ce diagnostic appelle des choix. Celui de construire l’alliance à gauche des écologistes, des socialistes, des communistes, des insoumis. Cette alliance ne nécessite pas l’accord complet sur tout un programme mais l’accord sur un socle de réponses aux attentes du salariat, de la jeunesse, des retraités. Tant dans les propositions de Hamon, de Jadot, de Mélenchon… ce socle existe.
Ce socle unitaire ouvre l’hypothèse d’un gouvernement Hamon, Jadot, Laurent, Mélenchon. C’est celui de la cohérence avec la majorité sociale.
Cette bataille pour l’unité, c’est une boussole pour les élections qui viennent présidentielles et législatives. C’est aussi la meilleure démarche pour que vive une gauche démocratique, sociale, écologiste qui réponde aux défis de notre temps.
Rejoignez-nous dans ce combat.
Adhérez au réseau de la Gauche Démocratique et Sociale »
Oui il faut continuer et militer pour l’unité mais Gérard !, si Valls et ses amis ont rompu définitivement avec la gauche, il faut en tirer les conclusions qui s’imposent :
Il n’y a plus de maison commune entre ces gens-là et les socialistes qui se réclament de Jaurès et même de Blum ( !?), il faut en déduire les conséquences et se préparer à construire enfin un grand parti anti libéral donc anti capitaliste !
Le processus sera long mais dès maintenant il faut affirmer que rien ne se se fera avec les « socialistes qui soutiennent Macron !
Gérard ! Il faut aller jusqu’au bout de l’analyse !
Jean-François Chalot
14 réactions
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legrind
21 mars 2017 11:12
J’aurais fait le même genre d’article avec Hamon, quand on voit que son lieutenant, Alexis Bachelay, pactise avec le CCIF, la gauche collaborationniste est en marche.
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Alren
21 mars 2017 19:28
@legrind
Hamon est un européiste prêt à signer le nouveau traité en préparation dans les cabinets secrets de l’UE et qui ne sera dévoilé qu’après le présidentielle française, dont on peut imaginer à quel point il nous sera défavorable.
Enfin ce n’est pas Hamon qui signera contre l’avis d’une majorité de Français mais son nouveau maître, Macron.
Que fait quelqu’un d’aussi estimable que Gérard Filoche avec ce mec-là ?
Pourquoi n’est-il pas avec la France Insoumise ?
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LE CHAT
21 mars 2017 11:19
que dire de Hamon , soit disant ennemi de la Finance après Flamby , et dont l’épouse est cadre sup chez LVMH , le luxe absolu
que voulez que des gens comme ça soient proche du peuple ........
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scorpion
21 mars 2017 11:26
Salut le cat,
Hammon c’est l’idiot utile, le pansement sur la jambe de bois. Il est là pour essayer de minimiser au maximum la claque que va prendre le parti de Solférino (J’ose plus dire socialiste) à l’élection présidentielle. Le pauvre a été obligé dans l’urgence de prendre toutes ses idées dans le programme de la France Insoumise pour faire croire que le parti de Flamby était encore de Gauche.
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scorpion
21 mars 2017 11:22
Ah bon ! Parce qu’il était de gauche l’apprenti dictateur franquiste ? Arrêtez le délire, Walls est autant de gauche que Macron. Ce qui serait bien par contre c’est les adieux définitifs de Manu la tremblote et qui ne repointe plus sa face de vendu sauf pour, éventuellement, reprendre une baffe ...
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aimable
21 mars 2017 13:30
@scorpion
je pense qu’il est arrivé au P S par opportunisme , il y avait une place alors il la prise , mais cela aurait pu être dans n’importe quel autre parti , de droite bien sur ! -
troletbuse
21 mars 2017 13:36
@aimable
Il faut dire ’ Il est arrivé.....« et non »je pense qu’il est arrivé..." -
troletbuse
21 mars 2017 21:06
@aimable
Non, c’est un arriviste qui n’a jamais foutu, même à la fac car il n’a rien comme diplomes (le bacc comme tout le monde). De toute façon, tous nos politicards aujourd’hui ne sont que des incompétents et des escrocs... des branleurs quoi !
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alain_àààé
21 mars 2017 14:20
il n y a rien de surprenant venant de VAL Cet espagnol qui ne jure que par BLUM.BLUM dont on apprend qu il a toujours travaillé pour les juifs lui le haut fonctionnaire qui a refusé de faire la guerre de 14/18 ainsi que sa famille pour se planqué
source WIKIPEDIA sur BLUM -
Vipère
21 mars 2017 16:09
Je ne sais pas vous, mais moi, rien que de lire « gauche » me donne de l’urticaire !
Rejoignez-nous dans ce combat.
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baldis30
21 mars 2017 22:03
Quelle que soit la qualité de votre article et la qualité et la sincérité de votre engagement personnel, il n’y a plus rien à croire.... On ne le peut !
Pour ma part cela fait quarante ans que j’y ai renoncé tout en allant voter ... mais aujourd’hui faut-il encore voter ?
Vous réclamez une position écologiste ... non merci au misérabilisme élitiste tel que je l’ai vu dans une campagne aux régionales. Politique énergétique du PS .... je peux dire beaucoup et sur beaucoup de choses en cette matière ... .. pourquoi ne pas revenir aux quinquets ?
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Samson
23 mars 2017 18:44
La cohérence de Valls, c’est la « cohérence » de tout l’appareil politique « $ociali$te », totalement dévoué au triomphe du « TINA », mais attaché à ses prébendes et soucieux de préserver son fond de commerce historique : au moins, Macron a l’avantage d’en pousser la logique à son terme.
En Pensée Unique néo-libérale, ni « gauche », ni « droite » n’ont plus guère de place ou de sens : la revendication de « progressisme » suffit largement à travestir et vendre pour « humanisme » ce relativisme indispensable à imposer la tyrannie des marchés, pour la seule prospérité d’une petite élite mondialiste et ses zélés larbins.Quand bien même le parti $ociali$te n’a pas encore été rebaptisé « démocrate » pour mieux singer nos maîtres outre-Atlantique, qu’importe désormais le souhait ou le sort du militant de base ou de l’électeur : sa discipline ne fonctionne déjà plus qu’à sens unique et au seul bénéfice des thuriféraires du Nouvel Ordre Mondial et de ses succursales en €urocratie : toute déviance au « consensus » néo-libéral rompt la discipline et se trouve immanquablement sanctionnée.
Les engagements de Benoît Hamon ont pour mérite de répondre aux aspirations d’une large part de l’électorat et de rompre avec le désespoir ambiant mais, quand les uns après les autres, les partis sociaux-démocrates €uropéens se voient désertés par leurs électeurs trahis, représente-t-il autre chose que le pantin destiné à sauver les meubles ? Qui peut croire encore que, pour passer des promesses aux actes, il pourra s’affranchir des innombrables turpitudes et compromissions qui gangrènent l’appareil sur lequel il s’appuie ???
