lundi 8 février 2016 - par CHALOT

MARSEILLE : une ville flamboyante et des écoles vétustes !

JPEG La lettre diffusée sur internet et écrite par une institutrice a mis le feu au poudre.

Elle a dénoncé la vétusté de certaines écoles et classes.

Cela se passe à Marseille où l’on trouve des murs moisis, des sols éclatés et des classes non ou mal chauffées.

Cette lettre a été relayée par les parents d’élèves.

J’espère que les syndicats d’enseignants ont fait de même.

Comment voulez-vous que l’enseignement s’effectue dans de bonnes conditions si de telles situations perdurent ?

La responsabilité de l’entretien des bâtiments scolaires du 1er degré incombe aux communes.

Que les élus et le maire de Marseille ne cherchent pas d’excuses dans les difficultés budgétaires !

Cette situation de « délabrement » est bien antérieure à la réduction drastique des dotations globales de fonctionnement versées par l’Etat aux collectivités territoriales.

Le débat du jour tourne autour de la réforme annoncée ou bientôt avortée de l’orthographe.

Comme s’il n’y avait pas de sujets plus préoccupants que celui-ci !?

Le Préfet, sur l’injonction de la Ministre de l’Education Nationale va piocher dans les fonds politique de la ville pour que les travaux les plus essentiels soient effectués.

Ces crédits ne constituent pas des réserves pour l’hiver mais une dotation pour la politique de la ville, c’est-à-dire la lutte contre l’exclusion, contre les discriminations.

La Municipalité de Marseille doit assumer ses responsabilités et faire effectuer les rénovations nécessaires sur ses fonds propres.

Le Parisien rapporte les propos d’un élu

Yves Moraine, maire d'arrondissement proche de Jean-Claude Gaudin, s'est indigné d'une « polémique politicienne », pointant hier un gouvernement « particulièrement mal placé pour donner des leçons », au regard de bâtiments de l'Etat « jamais entretenus. »

Cet élu qui pointe les insuffisances de ce gouvernement ne peut pas masquer les propres responsabilités de la Municipalité de Marseille.

Oui, il y a du travail sur la planche car cette situation locale n’est pas isolée.

Il est nécessaire qu’un diagnostic soit établi sur la situation de nombreuses écoles, collèges ou lycées et que des rénovations et constructions soient programmées.

Cela coûte cher….

Tant pis pour l’Union Européenne qui ose dicter leurs conduites aux parlements et aux gouvernements.

Jean-François Chalot

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10 réactions


  • Le p’tit Charles 8 février 2016 10:19

    Des écoles vétustes existent dans toute la France (par centaines)..Renseignez vous..Marseille c’est la cerise sur les gâteux qui gouvernent.. !


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 8 février 2016 12:29

    La faute à qui aussi ?


    Gaudin a entamé son 4è mandat. 

    Qui l’a élu ? Réélu, et encore, et encore ?

    Qu’ils arrêtent de se plaindre. C’est LEUR faute !

  • juluch juluch 8 février 2016 12:53

    Le pire à part la vétusté, c’est la population de ces écoles.


    Je suis né dans le 3e, à chaque fois que je repasse devant mon anciennes école primaire je me met les mains sur la tete !

    Des voiles, djellabas, ....bref pas un seul blond comme me dirais la voisine algérienne de ma mère !!

    ceci étant il est tout de meme vrais que les fonds ne sont toujours pas débloqués pour les rénovations.....un peu comme pour les HLM de ce meme arrondissement !

    Il y avait une émission sur M6 hier qui en parlait.

  • DanielD2 DanielD2 8 février 2016 14:08

    Population du tier-monde = ville du tier-monde = écoles du tier-monde. 


  • Yanleroc Yanleroc 8 février 2016 17:39

    Tout le monde est touché.

    Un internaute(BA) a posté récemment ce témoignage rédigé par un collectif de professeurs du collège Hubertine Auclert de Toulouse, le 1er février 2016.

     "Des professeurs du collège Hubertine Auclert de Toulouse ont écrit une « lettre ouverte » glaçante :Notre jeune collègue de mathématiques a mis fin à ses jours mercredi 27 janvier 2016. Il avait 27 ans et commençait tout juste dans le métier. Vincent était professeur stagiaire en mathématiques, tout comme Anne-Marie, comme Alice en français, ou Ana et Georges en anglais. L’équipe enseignante avait pourtant demandé au Rectorat, en juin dernier, de ne plus affecter de stagiaires dans notre collège. Personne ne peut ignorer les conditions difficiles dans lesquelles nous exerçons notre métier : insultes, incivilités, coups portés sur les adultes, dégradations des locaux, déclenchements incessants de l’alarme incendie, violence dans la cour, en classe ou devant le collège, harcèlements conduisant certains élèves à des absences répétées voire à des départs de notre établissement.Il se tient dans le collège plus de 15 conseils de discipline par an, et tout autant ne sont pas tenus pour faire baisser les chiffres... Il faut regarder les choses en face.

    En quatre ans nous avons obtenu la création d’un poste supplémentaire de CPE. Or depuis notre dernière audience au rectorat en 2014, la situation, déjà préoccupante à l’époque, s’est fortement aggravée. L’Équipe Mobile de Sécurité a fait acte de présence de temps à autre, en simple observateur dont nous n’avons jamais lu les conclusions. Rien de plus. Aucun label ZEP, REP, Eclair ou autre, qui permettrait d’alléger les effectifs en classe, d’apporter des réponses à la violence et aux difficultés des élèves. On nous dit que le label fait peur, qu’il risque de pousser certains élèves vers le privé, de faire disparaître pour de bon la mixité sociale. Dans les faits, de nombreux élèves de CM2 évitent notre collège et partent dans le privé. D’autres le quittent en cours d’année, excédés, effrayés par le comportement des camarades et l’absence, de la part de l’institution, de réponse rassurante et de nature proprement éducative. Les professeurs stagiaires, l’an dernier, ont démissionné : celui de mathématiques en décembre 2014 puis celle de français en janvier 2015. Personne ne s’en est ému.

    En septembre dernier, ils étaient cinq stagiaires, emplis d’espoir et d’appréhension à la fois, mais la foi a vite cédé la place au désenchantement et à l’angoisse la plus profonde. La réalité du terrain est cruelle : confrontation permanente au bruit et à l’indiscipline, difficulté voire impossibilité de faire cours, furie des élèves dans les couloirs, dans la cour de récréation ou au réfectoire, violence verbale et physique à l’encontre des adultes ou des élèves eux-mêmes, mépris affiché de l’autorité.

    Les rapports s’amoncellent, symptôme de l’impasse dans laquelle l’institution se trouve. Au final, quelle solitude pour chacun lorsqu’il se retrouve seul dans sa salle de classe ! Quelle absence de reconnaissance de la part de notre hiérarchie, nous renvoyant sans cesse à notre responsabilité individuelle, remettant en cause nos compétences, nous rappelant que nous sommes « des professionnels et non des personnes » alors même qu’on nous somme d’incarner « la bienveillance » en toute situation ! On nous punit même comme des enfants ! On nous interdit même, dans une telle situation, l’exercice de notre droit de retrait !

    Le soutien apporté par le collège n’aura pas suffi à aider Vincent. Aujourd’hui nous crions notre colère et notre désespoir. Quelle réponse nous est faite ? Le secrétaire général adjoint de l’académie, M. Jean-Jacques Vial, a témoigné dans la presse locale, il considère que lier ce suicide à nos conditions de travail relève d’un« raccourci un peu grossier ». L’article qualifie le collège Hubertine Auclert (affublé d’une belle faute d’orthographe) d’« établissement pas connu pour être compliqué ». Quel mépris pour notre métier et le travail accompli ! Quelle méconnaissance de la situation de notre établissement, alors même que le Rectorat est en possession de l’état des lieux déplorable dressé en 2014 ! Par ailleurs on nous propose un soutien psychologique individuel, là où nous dénonçons un dysfonctionnement institutionnel.

    Le jour de ses obsèques, nous avons appris que Vincent était malade : son dossier médical n’était pas un secret pour l’institution. En toute connaissance de cause, il n’aurait jamais dû être envoyé dans notre collège. Le métier d’enseignant requiert une solidité certaine. Mais à l’heure où il faut absolument mettre des adultes dans les classes, on fait peu de cas de la santé mentale de chacun. Professeurs stagiaires, contractuels ou titulaires sont placés çà et là, qu’ils connaissent, ou pas, la réalité du terrain, qu’ils soient préparés, ou pas, à vivre les situations les plus déstabilisantes, qu’ils aient les épaules, ou pas, pour esquiver les coups.

    Une fois la porte de la classe fermée, les souffrances sont étouffées : on nous demande coûte que coûte de garder tous les élèves en classe, y compris ceux qui nous insultent et qui empêchent le cours de se dérouler. Et même si les souffrances parviennent jusqu’en salle des professeurs, muselées, elles ne passent pas la porte de l’établissement. Les enseignants souffrent en silence. Nos ministres nous imposent sans cesse de nouvelles réformes, comme des réponses à tous les maux. Nos pratiques pédagogiques ne sont jamais les bonnes, nous sommes, dit-on, responsables de ce qui nous arrive...

    En tout cas, nous nous sentons collectivement responsables du décès de notre collègue. Personne n’a su préserver son intégrité physique et morale ; personne, surtout pas le grand appareil de l’État.

    Combien de Vincent faudra-t-il pour qu’on entende enfin la douleur des enseignants ?

    http://www.politis.fr/articles/2016/02/de-la-misere-en-milieu-enseignant-34064/




  • legrind legrind 8 février 2016 18:13

    une ville flamboyante ?

    Vous voulez dire une ville en voie de tiers-mondisation, islamisation ( pas tous les quartiers encore heureusement) la campagne aux présidentielles de Mélenchon de 2012 a commencé à se casser la gueule quand il a été faire l’éloge de cette ville comme exple à suivre (immigration..)
    MARSEILLE ? « J’AI PLUS ENVIE... » par Philippe CARRESE

  • eric 9 février 2016 07:56

    Bonjour de Moscou ! Comment pouvez vous vous preter a ces operations politiciennes ? Comme vous le savez, ma fille est dans un « grand lycee parisien », financement conseil regional d’ile de France ( vous parvenez a suivre mon regard.... ?) Dans les prefabriques vetustes entasses dans la cour, les eleves communiquent avec ceux d’en dessous grace aux trous dans le plancher...

    On parle du ministere de l’Education nationale, ou 70% des personnels ont vote hollande en 2012. Ils decouvriraient aujourd’hui la profondeur des trous dans le sol, qui pourtant visiblement ne datent pas d’hier, dans les seules municipalites de droite les plus pauvres ?

    Marseille vote a droite parce que c’est LA grande ville de france ou les prix de l’immobilier n’ont pas encore permis d’evacuer tous les pauvres en banlieue. Vous comprenez bien que si Paris, la ville la plus riche, avec les impots locaux les plus bas, ne parvient pas a avoir des locaux scolaires decents dans le quartier latin, marseilles, ville de prolos saignee a blanc par les ponctions du pouvoir socialiste sur les budgets locaux, en est loin....

    Mais de toute facon, le vrais probleme, c’est l’efficacite decroissante de notre ecole sous les coups des pouvoirs de gauche. Etatiques ou syndicaux. En russie, les ecoles sont phyysiquementpourries, je ne vous raconte pas. Mais le niveau des eleves, c’est autre chose que chez nous. Et dans tous les domaines...

    Pas etonnant qu’on cherche a nous parler des enduits et des peintures....


  • eric 9 février 2016 08:46

    La bonne nouvelle du matin ! Les socialistes ont touve du fric pour......lutter contre Dieudonne et Soral a l’ecole...... http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/02/09/01016-20160209ARTFIG00014-l-education-nationale-cherche-la-parade-contre-les-theories-du-complot.php Et contre la manipulation des jeunes de 15 a 25 ans...

    La mauvaise nouvelle et que cela ne servira a rien. Comme les deux comperes sont d’anciens militants d’extreme gauche, il faut savoir lire et avoir au moins bac plus deux pour suivre leurs trucs. Les reformes deja promues par ce pouvoir devraient suffire a proteger notre jeunesse.... encore du fric qui aurait pu servir a boucher les trous dans les murs...


  • zygzornifle zygzornifle 11 février 2016 12:33

    elle est comme la France , l’Élisée flamboie pendant que le reste s’écaille.....


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