MARSEILLE : une ville flamboyante et des écoles vétustes !
La lettre diffusée sur internet et écrite par une institutrice a mis le feu au poudre.
Elle a dénoncé la vétusté de certaines écoles et classes.
Cela se passe à Marseille où l’on trouve des murs moisis, des sols éclatés et des classes non ou mal chauffées.
Cette lettre a été relayée par les parents d’élèves.
J’espère que les syndicats d’enseignants ont fait de même.
Comment voulez-vous que l’enseignement s’effectue dans de bonnes conditions si de telles situations perdurent ?
La responsabilité de l’entretien des bâtiments scolaires du 1er degré incombe aux communes.
Que les élus et le maire de Marseille ne cherchent pas d’excuses dans les difficultés budgétaires !
Cette situation de « délabrement » est bien antérieure à la réduction drastique des dotations globales de fonctionnement versées par l’Etat aux collectivités territoriales.
Le débat du jour tourne autour de la réforme annoncée ou bientôt avortée de l’orthographe.
Comme s’il n’y avait pas de sujets plus préoccupants que celui-ci !?
Le Préfet, sur l’injonction de la Ministre de l’Education Nationale va piocher dans les fonds politique de la ville pour que les travaux les plus essentiels soient effectués.
Ces crédits ne constituent pas des réserves pour l’hiver mais une dotation pour la politique de la ville, c’est-à-dire la lutte contre l’exclusion, contre les discriminations.
La Municipalité de Marseille doit assumer ses responsabilités et faire effectuer les rénovations nécessaires sur ses fonds propres.
Le Parisien rapporte les propos d’un élu
Yves Moraine, maire d'arrondissement proche de Jean-Claude Gaudin, s'est indigné d'une « polémique politicienne », pointant hier un gouvernement « particulièrement mal placé pour donner des leçons », au regard de bâtiments de l'Etat « jamais entretenus. »
Cet élu qui pointe les insuffisances de ce gouvernement ne peut pas masquer les propres responsabilités de la Municipalité de Marseille.
Oui, il y a du travail sur la planche car cette situation locale n’est pas isolée.
Il est nécessaire qu’un diagnostic soit établi sur la situation de nombreuses écoles, collèges ou lycées et que des rénovations et constructions soient programmées.
Cela coûte cher….
Tant pis pour l’Union Européenne qui ose dicter leurs conduites aux parlements et aux gouvernements.
Jean-François Chalot