mardi 13 juin 2017 - par Laurent Herblay

Tsunami ou vaguelette sur mer d’huile ?

« Tsunami  » : ce mot a été largement repris pour qualifier les résultats de dimanche, comme si une vague historique avait porté la majorité présidentielle vers un triomphe aux législatives. Mais pour qui prend un peu de recul, 32% des voix avec plus de 51% d’abstention, c’est tout sauf un grand succès, la majorité la moins soutenue de toute la Cinquième République, et de très loin.

 

Apathie, vide et résignation
 
Antonin André, d’Europe 1, a fait très fort hier matin en osant comparer « objectivement », a-t-il cru devoir préciser, le vote de dimanche avec 1981. Sauf que… avec plus de 50% d’abstention, le plus mauvais score de la Cinquième République, la majorité présidentielle n’a rassemblé qu’un peu plus de 15% des électeurs inscrits. Alors qu’en 1981, la participation dépassait 70% et la majorité présidentielle réunissait plus de 53% au premier tour des législatives, soit plus de 37% des électeurs inscrits qui avaient voté pour la majorité présidentielle. Bref, comparaison n’est pas raison, surtout quand République En Marche réalise à peine plus de 40% du score de la majorité PS-PCF-PRG de Mitterrand en 1981.
 
 
Idem, en 2012, la majorité présidentielle réunit 37% des suffrages exprimés au premier tour, soit 21% des inscrits, 40% de plus que Macron dimanche. En 2007, la majorité présidentielle rassemble près de 42% des suffrages exprimés, soit près de 25% des inscrits au premier tour, 10 points de plus que LRM dix ans plus tard ! Mais l’immense chance du président, c’est que les Français sont encore moins enthousiastes pour les autres partis que pour lui. Le PS, 46 ans après sa naissance, pourrait ne pas survivre à cette séquence. Les Républicains pourraient perdre la moitié de leurs élus. Et le FN et La France Insoumise ont perdu plus de 50% des suffrages obtenus au premier tour des présidentielles.
 
 
Bref, la victoire de Macron, quel que soit le résultat de dimanche, est une victoire étriquée dans une France profondément déçue par ses politiques. Et seule la fragmentation de notre paysage politique et le rejet encore plus fort des quatres principales alternatives à LRM permet à la majorité présidentielle de se diriger vers un succès dont les immenses limites seront lourdes de sens pour la suite.
 


38 réactions


  • Lengage Lengage 13 juin 2017 10:17

    Victoire étriquée peut-être mais suffisante pour transformer la république en marche en monarchie absolue ! La France tient son grand monarque

    Retrouvez toutes les infos engagées sur le Portail engagé contre le NOM


  • Francis, agnotologue JL 13 juin 2017 10:26

    Ce qu’il faut voir là, c’est que la Sixième République, Mélenchon en a rêvé, Macron est en situation de la faire.

     
     En effet, avec une telle Assemblée nationale, il pourra modifier la Constitution comme il voudra : les députés macroniens tous à la botte y suffiront.

    • Fergus Fergus 13 juin 2017 12:03

      Bonjour, JL

      « il pourra modifier la Constitution comme il voudra »

      Pas sûr, il lui faut pour cela disposer des 3/5e des voix du Congrès. Or, pour l’instant, il n’a pas d’élus au Sénat (il en aura en septembre). Il lui faudrait donc compter sur des voix LR ou PS pour atteindre le quota. Mais rien ne l’empêche de passer par la voie référendaire.


    • PiXels PiXels 13 juin 2017 14:03

      @Fergus
      .

      Vu que LREM = LR + PS + MODEM (+ « divers ») et que la « motivation » principale (pour ne pas dire unique") de 99,99 % des Zélus... c’est la Gamelle.... !!!

    • François Vesin François Vesin 13 juin 2017 14:48

      @Fergus

      Pour mettre en oeuvre leurs trahisons
      les politiciens peuvent toujours compter sur leur caste !!!

      Le souvenir de 2005 balayé par leur forfaiture en 2008
      reste leur plus brillant fait d’arme...le peuple a de la mémoire !

    • Fergus Fergus 13 juin 2017 17:25

      Bonjour, François Vesin

      « le peuple a de la mémoire ! »

      La mémoire de quoi ? De sa passivité en 2008 ? Mis à part quelques rares réactions politiques et médiatiques, les Français ne se sont quasiment pas mobilisés pour empêcher la tenue du Congrès qui a bafoué le référendum de 2005. 


    • Aristide Aristide 13 juin 2017 19:19

      @Fergus


      Le Congrès a respecté le vote des français, en utilisant le mode de calcul que vous utilisez pour essayer de démontrer ici et là, l’absence de légitimité en ramenant les voix obtenues des candidats qui ne vous conviennent pas au nombre d’inscrits.

      Avec ce mode de calcul, très usité au PCRF et par Garido/ Corbière, les locataires insoumis, on arrive au résultat étonnant : en 2005 pour le référendum sur le TCE seulement 38 % des inscrits ont voté contre.

      PS : Nulle intention de ma part de contester les résultats, les vrais, mais de critiquer la méthode à géométrie variable à la mode FI et autre pour délégitimer un vote en le rapportant aux inscrits.






    • Fergus Fergus 14 juin 2017 09:47

      Bonjour, Aristide

      Désolé, si je conteste le mode de scrutin pour ses effets scandaleusement amplificateurs, je n’ai jamais contesté la légitimité des élus !

      Et il n’est pas du tout dans mes habitudes de ramener tous les résultats au nombre des inscrits. Cette donnée est intéressante, mais d’une pertinence relative dans la mesure où l’abstention est présente dans toutes les démocraties, et souvent plus importante qu’en France, sans pour autant que les élus y soient considérés comme illégitimes.

      Merci de ne pas vous tromper de cible : je ne suis encarté ni à la FI ni à l’UPR, spécialistes de ce genre d’arithmétique électorale.


    • Fergus Fergus 14 juin 2017 10:00

      @ Aristide

      A toutes fins utiles, copie d’un de mes commentaires sur un article de Monolecte. Vous y constaterez que je ne fais aucune allusion au rapport votants-inscrits.

      « C’est pour cela que dans mes derniers articles, j’ai parlé, à propos du système électoral, de « déni de démocratie » et de « hold-up » de Macron (au sens sportif et non judiciaire de l’expression).

      A l’évidence, la loi électorale doit être réformée très largement. Pour s’en convaincre, il suffit de comparer les nombres de sièges qui seront attribués à LREM et au FN : d’un côté entre 400 et 450 sièges, de l’autre entre 1 et 4 !!!

      Il n’y avait pourtant que 2,71 % de différence entre Macron et Le Pen au 1er tour de la présidentielle, moins d’1 million de voix d’écart ! Cela dit alors que je suis un adversaire déterminé du FN. On peut d’ailleurs établir le même genre de comparaison entre LREM et la FI : si le résultat est moins spectaculaire, il n’en est pas moins scandaleux ! » 



    • Alice Alice 14 juin 2017 10:18

      @Fergus
       

      J’ai l’impression depuis les résultats du 1er tour que les commentateurs, sur tous les articles traitant des Législatives, confondent légitimité et légalité  smiley

       

      Avec une majorité absolue obtenue avec 31 % de 48 % des voix, c’est-à-dire 15 % des électeurs, un gouvernement sera légal : le système électoral est ainsi fait, c’est la loi, mais n’est pas légitime  smiley


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 14 juin 2017 12:29

      @JL

      Bonjour,

      il pourra modifier la Constitution comme il voudra :

      Comme il voudra. Pas sûr ! Auparavant, il faudra qu’il aille demander la permission de Merkel, ensuite il exécute.

      Tout ce que l’on sait c’est que les plans sordides de casse sociale sont depuis longtemps sortis des tiroirs européens, et de ça, le roitelet-junior, en a déjà depuis longtemps obtenu la permission. Le Medef lui a promis une récompense, il l’a, : le trône. Et ses courtisans, les strapontins. Sa garde prétorienne, le reste, et le peuple, les claque-dents, les oripeaux d’une république en morceaux, tout juste bonne à comparer avec un régime de bananes blettes .


    • Francis, agnotologue JL 14 juin 2017 12:40

      @Nicole Cheverney
       

       j’aurais peut-être mieux fait de dire : il pourra modifier la Constitution comme le voudra Merkel.
       
       Merci de votre remarque.

  • zygzornifle zygzornifle 13 juin 2017 10:29

    Macron c’est l’iceberg ou se sont fracassé telle Titanic les autres partis politique , le PS et les LR fiers de leur arrogance de leur suffisance acquises au cours des décennies a vider la France de sa substance ont plus dérouillé que les autres et cela me comble d’aise car ils le méritent, quand au FN il a eut sa chance d’être au second tour car ceux qui soutiennent Macron dans l’ombre l’ont décidé le FN était l’adversaire idéal contre EM car tous les autres couilles molles syndicats en tete allaient tel les moutons de Panurge faire le grand saut républicain et veauter par défaut pour celui qui allait les piétiner ....

    Maintenant il faudra voir combien de temps l’iceberg Macron va mettre pour fondre ..... 

    • MERLIN MERLIN 13 juin 2017 12:47

      @zygzornifle
      En attendant qu’un autre se détache, jusqu’au réchauffement final....


    • baldis30 13 juin 2017 12:56

      @MERLIN
      la température sociale pourrait être caniculaire ...


    • Fergus Fergus 13 juin 2017 13:22

      Bonjour, zygzornifle

      « ceux qui soutiennent Macron dans l’ombre l’ont décidé le FN était l’adversaire idéal contre EM »

      Désolé, mais c’est n’importe quoi ! Trois candidats se sont trouvés dans un mouchoir de poche de 600 000 voix : Le Pen, Fillon et Mélenchon. Autrement dit, la qualification s’est jouée respectivement sur... 1,29 % et 1,72 % des suffrages exprimés. Bref, impossible à prévoir et a fortiori à mettre en scène !

      Qui plus est, vous savez fort bien que si Sarkozy n’avait pas - par haine personnelle - empêché le retour de Juppé en mars alors que Fillon était prêt à jeter l’éponge, c’est le maire de Bordeaux qui aurait été opposé à Macron et qui aurait facilement gagné l’élection.


    • Fergus Fergus 13 juin 2017 13:25

      Bonjour, baldis30

      Permettez-moi de sourire : on disait exactement la même chose au début des quinquennats de Sarkozy et de Hollande. De nombreux cassandre - sur ce site comme sur d’autres - leur présidaient même un départ anticipé de l’Elysée. smiley


    • Fergus Fergus 13 juin 2017 13:27

      Erratum : prédisaient et non présidaient, cela va de soi. smiley


    • zygzornifle zygzornifle 13 juin 2017 13:28

      @baldis30


       pour la faire chuter la police va faire comme avec Théo , une matraque bien placée ....

    • zygzornifle zygzornifle 13 juin 2017 13:33

      @Fergus


       oui mais le FN était l’adversaire idéal , on a tellement vu de débat télévisé et débats radiophonique matin midi et soir sur le FN organisé par les adorateurs de Macron , on savait que même la France insodomise allait veauter pour Macronen et le FN était annoncé partout au second tour ....

    • flourens flourens 13 juin 2017 14:59

      @zygzornifle
      Maintenant il faudra voir combien de temps l’iceberg Macron va mettre pour fondre .....

      5 ans


    • Fergus Fergus 13 juin 2017 17:19

      Bonjour, flourens

      Voire 10 si ce gouvernement passe à travers les gouttes ou si les Français sont encore plus fatalistes en 2022 et refusent le combat.


    • Lugsama Lugsama 13 juin 2017 18:05

      @zygzornifle

      Même ses opposants pensent qu’il va rester 10 ans et faire les réformes qu’il a promis.. rien ne vous empêche de rêver.

    • Alice Alice 14 juin 2017 10:27

      @Fergus
       

      « leur présidaient même un départ anticipé de l’Elysée. »

       

      Oh le lapsus  smiley


  • Lugsama Lugsama 13 juin 2017 13:26

    Sauf que depuis le quinquennat les législative n’ont plus la même signification...


    • Alice Alice 14 juin 2017 10:34

      @Lugsama
       

      Il faudrait des élections législatives de mi-mandat et non en même temps que les présidentielles.

       

      Dans le cas présent, le gouvernement aurait à se présenter au jugement des citoyens fin 2019.


    • Lugsama Lugsama 15 juin 2017 10:44

      @Alice

      Ça irait à l’encontre de l’esprit de la cinquième République, et en France on ne manque pas d’élections tout le long du mandat pour rééquilibrer, régional etc..

    • Alice Alice 15 juin 2017 14:11

      @Lugsama
       

      La Ve République a été crée avec un mandat présidentiel de 7 ans et des Législatives tous les 5 ans, elles ne coïncidaient pas.

      Cette non- coïncidence est donc conforme à l’esprit de la Ve.

       

      Ce n’est que depuis la décision de Chirac (2007) de réduire la mandat présidentiel a 5 ans qu’elles ont lieu en même temps.

       

      Les autres élections : municipales, cantonales, régionales ne peuvent en rien remettre en cause la politique d’un gouvernement.


  • Bram 13 juin 2017 14:58

    Bonjour,

    Les couleurs politiques du pays, résultat arrangés par votre serviteur avec une louche.
    21% pour blanc + bleu, 18% rouge + rose + vert + brun. 51% noir.

    Le gouvernement est tellement totalitaire que même le front national défend la liberté.
    Le président est si jupitérien que même la france insoumise dénonce le culte de la personnalité.

    Aujourd’hui est un jour historique ! Si on me l’avais prédit, j’y aurais pas cru.
    La France as mis un pied dans l’anarchie, ou l’ultralibéralisme a vous de voir.

    ++


  • BA 13 juin 2017 21:07

    Dans le gouvernement, François Bayrou est le ministre qui a été chargé de la moralisation de la vie politique !

    Or François Bayrou est lui-même dans la tourmente du scandale des assistants parlementaires du MoDem !

    Ecroulé de rire !

    Assistants parlementaires : l’ex-secrétaire particulière de Bayrou dans le viseur.

    Selon Le Canard Enchaîné, l’ancienne secrétaire du ministre de la Justice a été en partie rémunérée par le Parlement européen. Alors que, selon plusieurs témoignages, elle n’a jamais eu de rôle d’assistante parlementaire.

    L’enquête ouverte vendredi dernier, par le parquet de Paris, sur les assistants parlementaires du MoDem pour « abus de confiance et recel de délit », pourrait rapidement s’intéresser de très près à François Bayrou. Le Canard Enchaîné révèle en effet mardi que son ancienne secrétaire particulière a été rémunérée partiellement par le Parlement européen. Pourtant, son entourage assure qu’elle n’a jamais travaillé pour cette institution.

    Assistante parlementaire à temps partiel.

    Cette femme, Karine Aouadj, a travaillé pour François Bayrou pendant des années, jusqu’à ce que son employeur soit élu maire de Pau, en 2014. Elle gérait notamment son emploi du temps. Mais en 2010, "son contrat a fait l’objet d’un avenant« , révèle le palmipède. »Sur le papier, elle devient, à temps partiel, l’assistante parlementaire locale de la députée européenne Marielle de Sarnez." La moitié de son salaire, puis les deux-tiers, sont alors réglés avec l’argent du Parlement européen.

    "Elle n’a jamais travaillé pour l’Europe".

    Mais l’un des proches de Karine Aouadj dément que celle-ci ait réellement exercé des fonctions d’assistante parlementaire. "Elle s’occupait de l’agenda [de François Bayrou] et, de temps en temps aussi, de celui de Marielle de Sarnez. Il lui arrivait de prendre des billets d’avion et de train. Mais elle n’a jamais travaillé pour l’Europe."

    Corinne Lepage, ancienne membre du MoDem, ne dit pas autre chose : "Karine Aouadj ne s’est jamais prévalue de sa qualité d’assistante parlementaire européenne."

    http://www.europe1.fr/politique/assistants-parlementaires-lex-secretaire-particuliere-de-bayrou-dans-le-viseur-3360143


  • yvesduc 14 juin 2017 06:40

    Merci pour votre article, où je corrige cependant un point : les électeurs ne boudent pas les autres partis. Mais ces derniers sont divisés en quatre tendances : gauche et droite, et souverainistes et européistes. Le peu de proportionnelle des élections législatives punit sévèrement ces divisions et ne laisse donc émerger que le parti des banques (REM), celui qui a droit à toutes les faveurs des médias. Ajoutez à cela le sentiment de nombreux électeurs que l’élection est jouée d’avance, et vous obtenez cette victoire de la tortue sur les escargots.


    • Fergus Fergus 14 juin 2017 10:05

      Bonjour, yvesduc

      Votre analyse est un peu caricaturale. Sur les marchés de Bretagne, ce sont les militants d’En Marche ! qui, avec ceux de la France Insoumise, ont été les plus présents et les plus actifs depuis des mois. Vu les résultats nationaux, j’imagine que cela a dû être le cas dans d’autres régions. 


  • Lambert 14 juin 2017 12:14

    Les Français ne veulent pas de Macron mais ils ne veulent pas des autres non plus ! Alors, que veulent-ils ?

    J’entends sur les ondes dire qu’ils ne soutiennent pas Macron mais qu’ils veulent lui laisser les mains libres. Je suis dubitatif mais, si c’est bien cela, c’est tout simplement de la lâcheté et du soutien quand même.
    On connaît clairement les intentions du nouveau. Il est donc facile aussi de se positionner clairement pour ou contre.
    Si on ne sait pas ce qu’on veut ou ce qu’on ne veut pas, on se soumet au pire et c’est ce que nous venons de faire. Nous avons eu des périodes pas très glorieuses de notre histoire pour nous le rappeler, mais pour ce à quoi ça sert !

  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 14 juin 2017 13:39

    Vous ne voulez pas publier mes articles, je les mets alors à la portée de tous et pas seulement aux agents de la Modératitude qui en profitent seuls !


    ELECTIONS PSEUDO-LÉGISLATIVES 2017 EN FRANCE
    ... Juste une analyse, mais les faits sont là !

  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 15 juin 2017 17:20

    Tout le monde veut alors voir le Tsunami balayer l’Hexagone, ainsi soit-il ! 


    Ceux qui encore un peu d’intelligence commence déjà à regretter Toto Hollande !

  • Alainet Alainet 16 juin 2017 09:34

    - 54% , Bof ! Dans ma circonscription ; j’ai le choix entre 1 PS holladiste à la ramasse et 1 LREM inconnu en tête : Ah les cons ! Pour moi ce sera 1 bulletin blanc oubien direct la plage...
    *** 1) J’ai 1 autre nouvelle + réjouissante :
    Un sondage BVA pour l’Obs des 13 et 14 juin 2017  nous apprend que 71% sont pour la proportionnelle ( 27% tout à fait & 44% plutôt favorables ) et 26% contre ( 7% tout à fait & 19% plutôt opposés)... Si tu regardes les partis ; on trouve les contres chez LREM, LR, PS ... et les pour au FN , FI, & chez les petits partis  !
    Il faut donc revenir à la proportionnelle et 1 quorum à 50% comme pour les élections UE : aucun autre pays au monde ne possède 1 scrutin à 2 Tours et 1 régime présidentiel comme le nôtre.
    ** On peut répondre qu’il faut se méfier des sondages mais celui-là me parait crédible...
    https://www.contrepoints.org/2017/06/15/292186-legislatives-ce-que-voit-pas
    et ils donnent 4% au PS...

    2) A propos des LREM :
    https://www.contrepoints.org/2017/06/15/292117-legislatives-raz-de-maree-macron-sannonce-novice-heteroclite
    https://www.contrepoints.org/2017/06/14/292078-apres-limposture-marche-finir-ve-republique
    Si l’on cherche à étudier ce coefficient multiplicateur record des institutions (autrement dit le rapport entre le nombre de voix obtenues au premier tour et le nombre de sièges), on s’aperçoit là aussi qu’En Marche atteint des records historiques, dignes de la multiplication des pains par le Christ...En Marche décroche le taux de conversion record de 32 : 1 % de suffrages obtenus parmi les inscrits donne droit à 32 sièges à l’Assemblée Nationale.C’est évidemment extravagant, et sans commune mesure avec la réalité politique de l’opinion.
    Paradoxalement, la victoire d’Emmanuel Macron porte donc les ferments d’une profonde crise de régime. Celle d’une République qui voulait sortir du régime parlementaire et qui mourra, soixante ans plus tard, par l’excès inverse : celui d’une hyper-présidentialisation.


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