lundi 29 août 2016 - par Bernard Dugué

Trous noirs, réalité ou fiction ? La relativité d’Einstein en question

L’été permet de mettre en vacance son cerveau, quoique, un cerveau en ébullition ne parvient pas à refroidir ses neurones vers une température favorable à la tempérance de l’âme. Si la matière de l’univers est de la pensée, alors elle a pu se refroidir en offrant un rayonnement thermique de quelque Kelvin mais néanmoins des astres lumineux si bien que la matière se réveilla sur notre planète pour s’animer puis évoluer et enfin penser. Ainsi l’univers a été pensé avec plusieurs étapes, la dernière en date étant la cosmologie relativiste d’Einstein. L’ancienne conception de Newton relevait presque de la magie. Comment des masses peuvent s’attirer sans qu’il n’y ait de support permettant de transmettre la force de gravitation ? Pour ne pas résoudre cette énigme mais la faire disparaître, il a fallu la perspicacité d’Einstein. Il n’y a pas de force mais une courbure de l’espace-temps effectuées par les masses et calculée par la fameuse équation résumée par R = T. Dans cette formule tensorielle, R représente la géométrie et T la matière.

Le succès de cette théorie repose sur des calculs plus précis et plus efficaces que ceux réalisés avec la gravitation de Newton. L’orbite de mercure a pu être calculée avec précision. D’autres phénomènes ont été observés, comme la déviation de la lumière mais c’est grâce au GPS que la relativité générale peut se prévaloir d’une utilité technique indéniable. Si la mécanique quantique permet de véhiculer des informations et de les traiter, la relativité permet de savoir où l’on se trouve exactement si l’on dispose d’un GPS. C’est la géolocalisation, avec dans cette notion le local. La relativité générale fonctionne parfaitement au niveau local, c’est-à-dire à l’échelle de la terre puis de notre système solaire. Mais peut-elle décrire l’univers dans son ensemble ? On ne peut pas faire des expériences à des années lumière pour voir ce qui se passe, juste observer le ciel. Il n’est pas certain que la relativité générale puisse permettre de calculer tous les objets de l’univers. D’une part parce qu’elle n’est pas complète et n’inclut pas la description quantique et d’autre part parce que les calculs qu’elle permet de faire ne correspondent pas forcément à des réalités physiques.

C’est tout l’enjeu de la cosmologie que d’établir si les objets comme les trous noirs existent. Par ailleurs, la matière noire est une réalité introduite pour faire coïncider les observations avec les calculs relativistes. La question centrale en cosmologie concerne l’existence et la nature de l’espace-temps. Une étendue courbée sans substance n’a aucun sens. Je reformule la question. R décrit-il une géométrie courbe réelle ou bien n’est-ce qu’un outil de calcul ? Dans le premier cas, l’existence des trous noirs est possible, dans le second cas, il n’y a pas de trou noir car la géométrie décrite par la gravité relativiste n’existe pas.

Pour le dire autrement, l’équation R = T ne correspond pas à une réalité physique mais représente un outil efficace pour les calculs astrophysiques. Par une sorte de ruse nomologique, cet outil a permis de faire les calculs exacts pour le GPS et pour quelques observations astrophysiques de haute précision. Néanmoins, le principal problème concerne R, la géométrie tensorielle. J’aurais tendance à dire, trop de géométrie, trop de mathématiques, trop de métriques pour une étendue qui n’a pas besoin de tant d’artifices afin d’être décrite. Par quoi remplacer R ? Et T par la même occasion ? Cette interrogation laisse entendre qu’il y a une possibilité pour une théorie de la gravité construite d’une toute autre manière, en partant de la matière quantique et non plus des forces et de l’espace-temps revisités par la géométrie relativiste d’Einstein.

On peut se contenter de la relativité générale mais si on n’est pas convaincu de sa légitimité, alors on doit tout remettre en question. Dans R = T, il y a deux champs, l’un tensoriel et géométrique, l’autre matériel. La matière engendre la géométrie et inversement. Mais ce « mécanisme » n’a pas de support physique, il n’est que mathématique. Et donc tout aussi mystérieux que l’action à distance dans la gravitation newtonienne. De plus, R décrit une géométrique distincte de la géométrie de Minkowski qui fonctionne avec les ondes de Maxwell. Etrange situation que ces deux descriptions incompatibles de l’étendue cosmologique.

Quelle serait alors la bonne description ? Le principe est simple. Il faudrait faire coïncider les deux étendues et décrire la gravité avec une géométrie restreinte de Minkowski et une propagation de signaux gravitationnels à l’image des signaux électromagnétiques. D’un autre côté, il faut remplacer T, qui décrit une matière classique, par Q, une représentation de la « matière quantique ». Mais cette matière quantique doit inclure un mécanisme spécial de « réaction gravitationnelle » et de sources d’informations gravitationnelles. Le défi reste pour l’instant hors de portée pour mes capacités de mathématicien. Mais quelques physiciens audacieux finiront bien par accéder au graal de la gravité quantique. S’ils y parviennent, ils sauront que les trous noirs n’existent pas et que la matière n’a pas pour finalité à ne pas communiquer !

Ce modeste billet raconte en fait une rencontre ratée entre un philosophe qui a l’intuition physique sans la maîtrise parfaite des outils mathématique et des physiciens qui ont la science mathématique mais n’ont pas l’intuition du réel. Pour le lecteur lambda, cela signifie qu’une grande découverte est à venir si les savants parviennent à s’harmoniser.



50 réactions


  • Francis, agnotologue JL 29 août 2016 10:14

    ’’Une étendue courbée sans substance n’a aucun sens. Je reformule la question’’

     
    Une étendue courbée ou non, sans substance n’a aucun sens. 
     
    Donc, la question reformulée n’a aucun sens. et le reste est à l’avenant.
     
     Try again, Bernard Dugué.

  • zzz999 29 août 2016 10:19

    Le problème reste posé tout aussi bien pour tous les champs physiques, exemple : de quelle substance est fait un champ magnétique ? est-on sûr qu’une particule chargée isolée a bien un champ électrique alors que celui-ci n’est mis en évidence qu’en présence d’une autre particule chargée etc....


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 29 août 2016 10:26

      @zzz999

      La physique contemporaine bute sur la réalité du champ et en effet, la charge qui est la propriété fondamentale en électrostatique et électromagnétisme suppose pour être détectées un dispositif qui réagit à la charge. Il n’y a pas de champ, il n’y a que des entités influencées par le champ


    • JC_Lavau JC_Lavau 29 août 2016 11:05

      @Bernard Dugué. C’est ainsi que par l’humble génie du vaticinant erratique, il n’y a plus d’énergie du champ, ni de moment angulaire du champ. Miracle ! Miracle ! Miracle !
      La masse de l’électron non plus ne peut plus exister... Miracle ! Miracle ! Miracle !


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 29 août 2016 11:30

      @JC_Lavau

      Bonne remarque, je me demande si l’énergie du champ renvoie à une réalité ou bien représente un outil de calcul pour calculer la dynamique d’une particule soumise au champ.


    • Francis, agnotologue JL 29 août 2016 12:41

      @Bernard Dugué

       
      ’’je me demande si l’énergie du champ renvoie à une réalité ou bien représente un outil de calcul pour calculer la dynamique d’une particule soumise au champ.’’
       
       Ce n’est pas la même chose pour un émetteur si dans son champ il existe ou pas, de dispositifs de captation d’énergie par induction (cf. les dispositifs de recharge de batteries sans contacts).

       Mais je compte sur JC_Lavau pour faire une meilleure réponse que moi qui mettra en évidence votre ignorance sur le sujet.

    • JC_Lavau JC_Lavau 29 août 2016 12:43

      @Bernard Dugué. En somme les champs n’existent plus, mais seuls existent des corps d’épreuve... Lesquels sont faits de quoi ? Donnez-nous, SVP, leur physique !

      Et l’arc en ciel, ça existe ou pas ?


    • JC_Lavau JC_Lavau 29 août 2016 12:49

      @JC_Lavau. Z’en confidence, je suis passé au TEP, avec ce qu’il fallait de glucose radioactif béta +. Dix ans plus tôt, j’avais fait la manip en phi-nuc, de la détection des deux gammas résultants de l’annihilation e+ e-.
      Bon alors, les gammas, ils existent ou pas ?


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 29 août 2016 18:13

      @JC_Lavau

      les gammas sont des excitations du champ, ou si tu veux des actualisations liées au choc matière antimatière

      Sinon, ta question de Candide sur l’énergie du champ m’a fait avancer d’une case. R décrit un champ tensoriel, et si je suppose l’irréalité du champ R alors il se peut que E le champ électrique soit aussi une irréalité relative. Tiens, j’aime bien, le concept d’irréalité relative


    • Abou Antoun Abou Antoun 29 août 2016 19:04

      @Bernard Dugué
      Il n’y a pas de champ, il n’y a que des entités influencées par le champ.
      Je n’entre pas dans ce débat qui me dépasse, mais je m’interroge sur le sens d’une phrase comme celle-ci.
      Il n’y a pas de champ ... Comprenez que ce que l’on convient d’appeler champ en physique (gravitationnel, électromagnétique, etc...) n’existe pas. Soit !
      Mais cette entité qui n’a pas d’existence légale influence d’autres entités. Moi, qui n’ai pas de formation particulière ni en physique ni en philosophie, j’en suis resté à l’idée que quelque chose censé influencer d’autres choses existe et que cette influence est une preuve de son existence. Une sérieuse mise à jour est nécessaire, à moins qu’il ne soit déjà trop tard ...


    • JC_Lavau JC_Lavau 29 août 2016 20:09

      @Abou Antoun : « Une sérieuse mise à jour est nécessaire, à moins qu’il ne soit déjà trop tard », pour Dugué, certes.


    • JC_Lavau JC_Lavau 29 août 2016 21:32

      @Bernard Dugué. C’est à peu près ce que Stéphane Mallarmé t’expliquait avec son aboli bibelot d’inanité sonore.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 29 août 2016 22:35

      @Abou Antoun

      Quelque chose communique et influence mais c’est la réaction à l’influence qui compte

      le champ médiatique parle de burkini mais ce champ n’a aucune énergie.... je vous laisse déduire la suite du raisonnement


    • pemile pemile 29 août 2016 22:53

      @Bernard Dugué

      La mer et le vent ne sont rien, pour le matelot Dugué, seul son beau voilier, qui réagit à leur influence, compte !


    • JC_Lavau JC_Lavau 29 août 2016 23:22

      @Bernard Dugué. Tiens ? Sa rhétorique a déjà changé le signification du morphème « champ ».
      Nous savions déjà que les techniciens du cinéma ne devaient pas passer dans le champ de la caméra, pour ne pas abimer les récoltes.


    • zzz999 30 août 2016 16:50

      @Bernard Dugué :

      C’est assez juste cette histoire de réalité relative puisque par exemple vu d’un référentiel immobile un référentiel en mouvement rectiligne qui porte uen charge électrique est vu comme une source de champ magnétique. Mieux si le mouvement est accéléré le référentiel voit un photon (rayonnement d’accélération) que le référentiel en mouvement accéléré n’est pas sensé voir.


    • tobor tobor 30 août 2016 22:53

      @Abou Antoun
      "Il n’y a pas de champ ... Comprenez que ce que l’on convient d’appeler champ en physique (gravitationnel, électromagnétique, etc...) n’existe pas. Soit !
      Mais cette entité qui n’a pas d’existence légale influence d’autres entités. Moi, qui n’ai pas de formation particulière ni en physique ni en philosophie, j’en suis resté à l’idée que quelque chose censé influencer d’autres choses existe et que cette influence est une preuve de son existence. Une sérieuse mise à jour est nécessaire, à moins qu’il ne soit déjà trop tard ..."

      Faut voir... prenons l’exemple des dieux :)


  • bourrico 7 29 août 2016 10:24

    Le scientifique normalement constitué doute toujours car il sait que les théories ne sont pas la « réalité ».

    Le philosophe à la sauce Dugué ne doute de rien lui, n’ayant pas la nécessité de la rigueur, il peut se perdre en conjecture.
    La quête de la réalité est la quête de Dieu, Dugué à donc l’intuition divine.
    C’est consternant de péter plus haut que son derrière à ce point la.

  • fred.foyn 29 août 2016 10:47

    La première observation d’un événement très rare, la disparition d’une étoile dans un trou noir supermassif, est beaucoup plus récente. L’événement a été détecté le 28 mars 2011 par le satellite gamma Swift, avant d’être analysé plus en détail par le télescope spatial Hubble et le satellite dans les rayons X Chandra. L’événement s’est produit dans la direction de la constellation du Dragon, dans une galaxie à 3,8 milliards d’années-lumière de nous.

    La source de rayons gamma détectée par Swift, qui porte le charmant nom de Sw 1644+57, a d’abord été prise pour un sursaut gamma classique, mais deux caractéristiques la distinguèrent. D’abord, la source émettait encore des rayons gamma deux mois et demi après son apparition, alors que les sursauts classiques ne durent au plus que quelques secondes. Ensuite, la source se trouvait directement au cœur d’une galaxie, alors que les sursauts classiques sont repartis au hasard dans n’importe quelle partie d’une galaxie. L’analyse des différentes observations de Sw 1644+57 montra qu’il s’agissait d’une étoile qui se serait trop rapprochée d’un trou noir supermassif d’environ 10 millions de fois la masse du Soleil et aurait été absorbée par celui-ci.

    Lorsqu’une étoile, attirée par la gravité, se rapproche de trop près, le champ gravitationnel très intense du trou noir supermassif étire et disloque le corps stellaire. Le gaz de l’étoile se répand alors autour de l’astre central et peut former ce que l’on appelle un disque d’accrétion. Lorsque la matière de l’étoile tombe vers le trou noir, son énergie gravitationnelle se transforme en énergie thermique et peut produire un rayonnement très intense, ce qui explique les émissions observées dans les rayons X et gamma.

    Un tel événement est très rare. On estime que pour une galaxie donnée, une telle fin d’étoile ne se produit qu’une fois tous les 100 millions d’années. De plus, le rayonnement d’énergie n’est pas émis dans toutes les directions, mais se concentre dans deux jets étroits perpendiculaires au disque d’accrétion. Une telle observation est donc très rare, car nous ne pouvons détecter les rayons X et gamma que si la Terre se trouve par hasard dans l’axe des jets.


    Page mise à jour le 18 mai 2016 par Olivier Esslinger sur le site...

    Astronomie & Astrophysique

    Site super intéressant...


  • alt57 alt57 29 août 2016 11:19

    Dans le délire pour dire qq chose : 

    une structure pour y loger du n’importe quoi.
    Cet homme atteint des sommets, 
    que dis-je, sommet , c’est un éminent apogée.


  • Alren Alren 29 août 2016 12:14

    Si la matière de l’univers est de la pensée

    Comment peut-on écrire une chose pareille et prétendre faire de la science ?

    La pensée est un processus qui aboutit à un résultat  : celui de modifier la conscience qui la produit. (J’emprunte ici au Jean-Paul Sartre de l’Être et le Néant.)

    Elle par définition en perpétuelle évolution. (Ce qui par parenthèse exclut l’existence d’une conscience éternelle puisqu’alors il faudrait attendre indéfiniment un événement sur un axe du temps qui n’a pas de début). Or la matière dont nous sommes constitués ne connaît pas un tel processus puisqu’elle n’en est pas changée.

    Cette incise est regrettable car le reste de l’article est rationnel.

    Car il est vrai que l’interprétation relativiste de la gravité par déformation de l’espace causée par la matière sans que soit défini le lien entre matière et géométrie de l’espace relève plus de la croyance mystique que de la science. Et que sa seule raison d’être est de s’accorder avec des équations dont la justesse est vérifiée par l’expérience.

    Cependant ces calculs aboutissent aussi à prédire que la matière contenue dans le « trou noir » (expression malheureuse car il n’y a pas de « trou » dans le vide) se concentre en un point, sans dimensions comme tout point, ce qui est absurde.

    Il en est de même pour la vitesse de la lumière puisque la relativité générale n’établit aucun lien entre elle et la matière ou la géométrie courbe de l’espace.

    Einstein ignorait que le vide newtonien n’existe pas et que le meilleur vide contient de l’énergie. C’est à mon avis dans cette voie qu’il faut creuser pour expliquer à la fois ce qu’est un trou noir et pourquoi il y a une vitesse limite de la lumière.

    Selon moi, les ondes gravitationnelles récemment mises en évidence ralentissent la vitesse de la lumière de zones qu’elle traversent.

    Selon la relativité générale la contraction de l’espace qu’elles induisent font qu’au contraire la lumière à vitesse constante met moins de temps pour traverser les zones contractée par le passage des ondes gravitationnelles.

    Le jour où on pourra mesurer la vitesse de la lumière lors du passage d’ondes gravitationnelles, on pourra trancher entre les deux hypothèses concurrentes.


    • JC_Lavau JC_Lavau 29 août 2016 12:39

      @Alren
      Je n’avais même pas vu l’énormité de la 3e ligne, tant déjà la 2e ligne nous avait gavés d’énormités.


  • Baron de Risitas meslier 29 août 2016 14:55

    La physique de Newton nous a tout apporté , la physique d’Einstein a ouvert un vaste champ de questions sans réponses ....


    • Francis, agnotologue JL 29 août 2016 16:04

      @meslier
       

       plus on en sait, et plus on mesure son ignorance. C’est ainsi, et c’est pourquoi les faux prophètes ont de l’avenir, hélas.
       
       Mais cela n’empêchera jamais les hommes de bonne foi d’avancer. Par bonne foi ici, j’entends la rigueur scientifique et morale, par opposition à l’orgueil et la fatuité ; la recherche collective de la vérité par opposition à la recherche personnelle de la gloire et du profit.

    • JC_Lavau JC_Lavau 29 août 2016 16:14

      @meslier. D’ailleurs la classification périodique de Mendéléiev (russian bigamist) n’en finit pas de changer ! Tandis qu’au moins la classification grecque en quatre éléments, voilà du solide !


    • Francis, agnotologue JL 29 août 2016 18:45

      @JC_Lavau
       

       smiley

    • baldis30 2 octobre 2016 22:02

      @meslier

       bonsoir

      j’arrive bien tard dans ce débat qui semble ignorer quelques faits philosophiques.
      D’abord un rappel philosophique dû à l’historien ( Ecole dite des archives) Fernand Braudel, mais qui s’applique à merveille dans le cadre de la physique :
       « La théorie résume les faits elle ne les explique pas » ! 

      Ensuite pour ne parler que du trou noir ... Newton aurait pu en poser le principe puisque selon sa pensée relative au « grain de lumière », et à la connaissance des travaux de Romer ( un peu piratés par les Cassini) et il aurait trouvé le résultat ... trouvé par le modèle « Kant-Laplace » à la fin du XVIIIème siècle .... Résultat intéressant sur le rayon du trou noir d’une masse M .... GM/c²
      Le modèle de la RG lui donne 2GM/c².....
      On pourrait certes discuter .... mais les mesures faites lors de l’éclipse de 1919 montrèrent sans ambiguïté que pour l’angle de déviation des rayons lumineux, entre un calcul newtonien et les propositions de la RG que le rapport 2 était justifié par les mesures.... 
      Ensuite .... ensuite ..... comment apprécier la prédiction de la précession de Mercure ....
      Et enfin l’expérience d’Harvard certainement la plus belle confirmation de la RG ...

      Et enfin ne pas confondre RG avec les applications à la cosmologie où ... là encore un peu de philosophie des sciences , associé peut-être à un peu de bourbakisme bien placé ( un peu, pas trop) montrerait que d’autres grands physiciens connus .... font des objections qui ne relèvent ni du Café du Commerce ni du Bar des Sports


  • Pyrathome Pyrathome 29 août 2016 16:16

    Pour le lecteur lambda, cela signifie qu’une grande découverte est à venir
    .
    Oui, et même DES découvertes qui vont changer radicalement le cours des choses........
    Certains ne s’en remettrons jamais !
    Particulièrement les parangons sans partage de la rationalité matérialiste..........


  • Christian 29 août 2016 18:52

    Il y a déjà pas mal d’années je m’étais intéressé à la force de gravitation ou d’attraction de la matière en me faisant la réflexion suivante : cette force ne peut être plus mystérieuse que la magnétique or l’on arrive a reproduire la force magnétique pourquoi pas celle d’attraction ? Mes lectures d’ouvrages de vulgarisation (c’est bien de le préciser) m’ont fait découvrir la notion d’éther. En effet cette notion était acceptée par la quasi totalité des savants (noms donnés aux physiciens au 19è siècle) or parmi eux ils n’y avaient pas des manches et même de fameux découvreurs...Tesla, Freysnel, Maxwell etc.
    Tous acceptaient l’idée de l’éther càd une matière inconnue mais remplissant le...vide. Il est exact qu’Einstein a été le premier a dire que l’on pouvait se passer de l’éther mais surtout à cause de la découverte des photons dans le sens que ce sont ces derniers qui propulsent l’onde magnétique et donc laquelle peut se passer de support, et donc de l’éther. Mais ce que vous ne dites pas c’est qu’en effet la communauté scientifique de l’époque, très positiviste, Mach en tête, a sauté sur l’occasion de se passer de cette notion irrationnelle qu’était l’éther. Mais surtout que plus tard, dès 1916, Einstein est revenu en arrière en essayant justement de faire comprendre que l’on ne saurait se passer de l’éther pour la simple raison que sans lui aucune force ne pourrait s’exercer autrement qu’avec un support matériel. Un aimant attire sans support matériel, tout comme l’électron ainsi que la force de gravitation. Allez parler de courbure de l’espace autour d’un aimant !

    Grâce ou à cause de cette foutue informatique (mais aussi à ma maladresse) j’ai tout perdu mon dossier à ce sujet, dans lequel il y avait la conférence d’Einstein à Leyde en Hollande, devant un parterre d’étudiants, ou Einstein expliquait cela.C’était autour de 1920. Mais la communauté scientifique n’a jamais voulu revenir en arrière et l’éther reste non seulement ignoré mais réfuté. Quoi à la place ?


    • JC_Lavau JC_Lavau 29 août 2016 20:26

      @Christian. La RG ne s’apprend pas dans les bandes dessinées, même si le talent couché dans les Lanselme Lanturlu peut aider.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 29 août 2016 22:06

      @Christian

      Votre remarque est intéressante, contrairement à ce qu’en pense l’idiot de Lavaud C’est cette question d’éther qui est le point névralgique de la cosmologie et qui dévoile le style classique d’Einstein qui n’a pas réussi à s’affranchir de la mécanique pour entrer dans l’’ère de l’informique


    • JC_Lavau JC_Lavau 29 août 2016 23:27

      @Bernard Dugué. Wow ! Après les protéodies et la monadologie, voici l’informique !
      C’est vrai qu’avec la publicité, vous êtes informiqué. Fortiche, hein !


    • JC_Lavau JC_Lavau 30 août 2016 12:19

      @Christian. Et tu en fais quoi, des résultats des expériences type Aharanov-Bohm ? « Allez parler de courbure de l’espace autour d’un aimant ! »


    • zzz999 30 août 2016 16:59

      @Christian

       On a juste baptiser l’éther de vide quantique, ce qui n’a fait que sauver la face de ceux qui voulaient enterrer l’éther, mais au font on parle de la même chose, D’ailleurs j’aimerais bien qu’on explique comment on peut donner une valeur finie de la constante diélectrique ou de la constante de perméabilité du vide si il n’y a pas quelque chose dans ce fameux vide. Peut être que Lucifer le porteur de lumière (support donc de la lumière) pourrait nous éclairer.


    • JC_Lavau JC_Lavau 30 août 2016 17:34

      @zzz999. Sûr qu’avec du jacassin tout va s’arranger !


    • zzz999 31 août 2016 08:40

      @JC_Lavau

      et clair et compréhensible pour tout le monde ça donne ?


  • JC_Lavau JC_Lavau 29 août 2016 23:50

    Le chevalier du gué ne s’est pas encore aperçu que le potentiel de gravité modifie l’écoulement du temps des horloges, intrinsèques, dès l’échelle quantique.
    Rôle des éther-sels dans s’t’histouère ?
    Expérience de Pound et Rebka.
    Le potentiel électromagnétique du noyau (charge électrique et spins) a le même effet sur les horloges internes des électrons des noyaux. Toute la physique atomique est basée là dessus, la chimie, la chimie analytique, la spectroscopie, les lasers...
    Rôle de l’éther-du-gué ?


    • JC_Lavau JC_Lavau 30 août 2016 09:19

      @JC_Lavau. Mot manquant : les horloges internes des électrons autour des noyaux.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 30 août 2016 11:05

      @JC_Lavau

      La gravité modifie le temps des horloges avec ou sans échelle quantique. Cela est une conséquence de la relativité générale basique, sans aucune description quantique. Même si on peut penser que cela se passe au niveau quantique puisque ces horloges sont matérielles. Et si tu avais lu mes précédents billets, procureur Lavaud, tu aurais constaté que j’évoque les calculs du GPS qui utilisent deux corrections relativistes dont une est lié à la gravité d’Einstein


    • JC_Lavau JC_Lavau 30 août 2016 12:24

      @Bernard Dugué. Mhouais. P’tête que l’éther informique les électrons qu’ils doivent ralentir leur horloge quand ils sont liés ?


  • Darthmousse Darthmousse 30 août 2016 07:49

    Réalité ou fiction (pensée/information) ?
    Sur une telle question physiciens et philosophes auront du mal à s’accorder.
    La réalité étant l’apanage de la physique et la pensée celle des philosophes.
    En revanche, L’énigme (une pensée) est bien réelle !
    Et chaque point de vue (réél vs fiction) est cohérent jusqu’à butter à une certaine limite qui semble indépassable pour l’un comme pour l’autre.
    Je rejoins Mr Dugué : L’avancé ou la découverte sera probablement le fruit d’un travail commun entre philosophes et physiciens.
    Que chacun continue de son côté pour repousser leurs limites...
    Mais il me semble qu’il faudra abolir le « ou » pour que chacun puisse conserver son point de vue en acceptant celui de l’autre.
    Je propose d’utiliser un « et/ou » indiscernable. Quantique en quelque sorte...
    Avec cet artifice (ou pas), le dialogue pourrait peut-être mieux se faire.
    On verra bien, mais ca peut valoir le coup même si la notion d’existence risque de prendre un coup.


    • JC_Lavau JC_Lavau 30 août 2016 09:17

      @Darthmousse. Avant de réclamer la direction des opérations, les jacteurs feraient bien de commencer par faire leurs preuves. A ce jour un seul a fait sa part de travail : Mario Bunge.


    • Darthmousse Darthmousse 30 août 2016 13:51

      @JC_Lavau
      Merci pour ce lien vers Mario Bunge. Intéressant en premier aperçu et je vais continuer à me renseigner car il semble très intéressant. Malheureusement à la retraite pour mener la direction des opérations. Et si du chemin a été fait et il en reste aussi à faire
      Toutefois, je ne réclamais rien et je serai bien incapable de faire mes preuves à ce niveau là !
      Je n’ai donc qu’accès à un niveau de « jacteur » (terme un peu rapidement disqualificatif) qui partage son avis selon lequel on aura des difficulté à réconcilier si on doit trancher pour l’un ou l’autre.
      Mon niveau s’essaie au stade « c’est pas faux » et est bien loin de nourrir une ambition de leader.


    • JC_Lavau JC_Lavau 30 août 2016 14:37

      @Darthmousse.
      Dugué n’a pas ta modestie, loin s’en faut.
      Le reste du message s’est perdu, et tant pis.


    • Taverne Taverne 30 août 2016 14:42

      @Darthmousse

      « pensée / information »

      La pensée peut être aussi qualifiée d’information. Par exemple, si l’on reprend la définition de Descartes de la pensée : « douter, connaître, affirmer, nier, vouloir, ne pas vouloir, imaginer et sentir. »

      Sentir est le le fait d’informations des sens et du corps, connaître : informations venant du corps et de la conscience, douter-affirmer-nier-vouloir-ne pas vouloir : informations en provenance de la volonté.

      Pour moi, une information est toujours finaliste : elle a une utilité dans un système donné. Elle est liée au temps puisqu’elle est mouvement d’un pôle (émetteur) vers un autre pôle (récepteur). Donc, philosophiquement, je ne conçois pas une information qui serait gratuite ou hors du temps. C’est le système qui traduit ce qui qu’il reçoit en information. Même un silence peut être informatif dans certains systèmes d’interprétation. Je dis « interprétation » car il me semble aussi que toute information pour méritée ce nom est un minimum interprétée. En gros, mais je ne fais qu’ébaucher, l’information serait tout ce qui est reçu et interprété dans un but utile. Evidemment, on est loin de la physique... smiley

       
       


    • JC_Lavau JC_Lavau 30 août 2016 17:37

      @JC_Lavau. Voir Ruth Kastner. Elle échappe à la censure institutionnelle en émargeant au département de philosophy de l’Univ. du Maryland. En contrepartie elle n’a jamais expérimenté, et n’exhibe aucune expérimentation qui ne lui ait déjà été servie par Cramer et Afshar.


  • Larry Bird Armand Simon 30 août 2016 14:01

    Bonjour,

    Je suis tombé un jour par hasard sur un « savant fou » (?) nommé Nassim Haramein. Je vous transmets une partie de son axe de réflexion, on ne sait jamais, car bien que je trouve cela très séduisant et cohérent, je n’ai aucun recul scientifique ou compétence pour en évaluer le bien fondé :

    Quel point commun structurel fondamental traverse de part en part toute la constitution des choses de l’infiniment grand à l’infiniment petit ? Le vide.

    De l’univers aux atomes : tout est remplit d’espace. Il dit regardons le 99% de ce qui est là. Il propose ensuite une mesure de la densité des fluctuations énergétiques dans 1 cm cube de vide, un résultat : 10 puissance 93 (?). Il dit en somme que c’est là l’éléphant en plein milieu du couloir.

    il propose un modèle géométrique de la structure du vide, un « Tetrahedron » à 64 faces, une sorte d’étoile de David multidimensionnelle, s’appuyant sur le travail de Buckminster Fuller. Il cherche l’équilibre géométrique parfait. Recherchant une formalisation de cette source, réglée comme du papier à musique, d’où jaillissent ces architectures et ces dynamiques : sphères, spirales, atomes et organismes, tous ponctués du ratio « Phi » et tous s’intégrant dans une logique de fractales.

    Pendant que l’univers est en expansion, ou est la contraction égale et opposée ?

    Là il propose un modèle de « double torus », sphérique, qui décrit une dynamique globale ou depuis le centre vers les extrémités, et vice versa, se meut un cycle symétrique d’extension et de contraction des forces. Modèle valable selon lui du niveau galactique au niveau atomique. Le soleil, en quelque sorte, pour ne pas s’effondrer sur lui même, irradie, est-ce bien cela ?

    Qu’est ce qui anime les électrons autour d’un noyau de carbone ? Qu’est ce qui fait tourner une galaxie ? Quelle est cette source, précisément ? Il propose : gravité et électromagnétisme, expression plurielle d’une même cause physique ?

    Du vide nous émergeons, comme toute chose, du sein de notre « cellule » parent. On jaillit littéralement du « centre » de quelqu’un d’autre, n’est-ce pas troublant... Prenant forme à partir de « rien », ou presque. Qu’est ce qu’un trou noir ? Il répondrait un point source, une singularité. Une constante multidimensionnelle. La composante physique fondamentale qu’on retrouve au « centre » le plus parfait de toute chose incarnée et animée.

    Il propose de considérer le proton de Schwartchild comme obéissant aux conditions d’un mini trou noir.

    Que cela vaut il, amis scientifiques ?

    Salutations.


    • JC_Lavau JC_Lavau 30 août 2016 14:17

      @Armand Simon. 105 ans se sont écoulés depuis le modèle planétaire de Rutherford. Et tu as dormi tout ce temps-là ?

      Depuis 1926 on sait que l’atome ça n’est pas « presque tout du trou » : c’est rempli d’un ou plusieurs électrons, que rien ne pourra jamais transmuter en « quelque chose de très petit ».

      Ta citation est un tissu de délires. Oui c’est bien un fou.


  • Tzecoatl Gandalf 30 août 2016 21:37

    Bon je me lance dans l’arène.


    En lançant un caillou dans une eau plane (un lac), on obtient une onde, idéalement, tel un palet, des ricochets.

    L’onde a un support matériel, l’eau, molécule différente du caillou (grès, schiste, granit, craie et autre scorie...)
    Mais l’onde se matérialise sur un autre support matériel, plus souple.

    Dans le cas R=T, où un caillou est sur un champ de particules du vide, champ de Higgs, n’est-ce pas en fait un peu la même chose, la sustentation du caillou (notre planète par ex) en plus ?


  • Tzecoatl Gandalf 30 août 2016 21:42

    Concernant l’absence de preuve de matière noire, je m’étais fait à l’idée que seule la belle théorie de Mac Gaugh et Milgröm pouvait expliquer la rotation des galaxies.


    Mais la physique n’est pas les mathématiques, postuler une théorie n’est pas suffisant, la nature ayant définitivement horreur du vide : https://www.washingtonpost.com/news/speaking-of-science/wp/2016/08/25/a-new-class-of-galaxy-has-been-discovered-one-made-almost-entirely-of-dark-matter/

    Et je trouve que c’est plutôt la dualité loi/nature et non R=T qui est étonant pour structurer notre univers.

Réagir