Commentaire de Jean-Pierre Petit
sur 2 milliards de degrés : l'humanité découvre le feu absolu et tout le monde s'en fout !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Jean-Pierre Petit (---.---.238.159) 26 juillet 2006 17:13

J’ai lu les posts depuis ma dernière intervention. AXINET, mon hébergeur, est responsable des plantages successifs de mon site, des ruptures de liens, de l’ impossibilité soudaine de mettre des compteurs sur les pages, etc. Disons que je n’ai pas eu le temps de changer d’hébergeur avant l’été. Je ferai cela au calme à la rentrée. Au delà de ces cagades dont la fréquence et l’importance a quelque chose de suspect (tous mes amis le pensent) je rappelerai quelque chose qui m’était sacrément resté en travers il y a quelques années. Quand je m’étais occupé d’essais nucléaires souterrains furtifs, en France, j’avais reproduit les confidences que m’avait fait Antoine Giudicelli, ancien directeur de Marcoule et ancien sous-directeur des applications militaires du CEA, lors d’un dîner, devant deux témoins ( qui avaient témoigné lors du procès, en bonne et due forme ). Pour ceux qui connaissent un peu les lois, à cette époque le statut du net restait flou vis à vis de la diffamation, réelle ou alléguée. On pouvait y faire jouer la prescription de 3 mois, en usage dans la presse. Cette disposition s’énonce de manière très simple. Si vous êtes diffamé dans un organe de presse vous avez 3 mois pour porter plainte. Après, il y a prescription. Sans attendre de justification de ce genre la justice avait pris une décision de non-lieu en première instance. Giudicelli avait alors fait appel. Mon avocat et moi avions alors tenté de faire jouer ce délai de prescription de 3 mois. Pour ce faire il fallait disposer « du journal des téléchargements », détenu par l’hébergeur, AXINET. Nous lui avons demandé de produire la date du téléchargement en question et la réponse a été : « Désolé, c’est impossible. Le disque dur qui contenait ce journal a grillé ». Nous avons trouvé la coincidence très surprenante. A la clé : une condamnation à 5000 euros de dommages et intérêts, au profit de Giudicelli, la justice ayant même fait en sorte d’écarter les témoignages produits ( allez voir dans mon site, c’est pas mal dans le genre ). Pourquoi n’ai-je pas changé d’hébergeur après cela ? Simple manque de temps. Mais depuis ce coup-là je n’ai aucune confiance dans cette boutique. Dès que j’ai un moment, et ces gens le savent, je ferai le nécessaire. Je sais que nombre de lecteurs font des sauvegarde de sécurité. Personnellement je fais des sauvegardes sur DVD, que j’entrepose .. en dehors de mon domicile. Ce site représente quand même pas mal d’années de travail. A propos de la présentation de mon site : elle a l’avantage de faire de moi quelqu’un d’autonome. J’ai peu de connaissances en la matière. Ma homepage est inesthétique en diable, je sais. Mais je peux la modifier à tout moment. La homepage de http://www.savoir-sans-frontieres.com est à la fois plus esthétique et plus fonctionnelle. Quand on gère un site aussi tentaculaire que le mien il est bien difficile de le structurer. La pause n’est guère possible, pas plus que la collaboration. Un lecteur m’a fait un moteur de recherche interne, fort utile. Quand je peux j’enrichis ma page « mots-clés ». Il y a le classement alphabétique qui a l’avantage de mettre les sujets dans le désordre. Et la page nouveautés. Il ne se passe pas de semaines où je ne reçoive pas de doctes conseils « vous devriez... ». Je fais ce que je peux et j’ai souvent les yeux qui me brûlent à force de regarder cet écran. Aujourd’hui je vais mettre en ligne la traduction en espagnol du Logotron sur le site de Savoir sans Frontières. Rappelez vous que je suis seul pour gérer tout cela. Il y a de plus en plus de traducteurs et je ne veux pas refroidir leur enthousiasme. Mais comptez, sur la page Nouveautés. Il y a eu 46 traductions en 6 mois. Ca en fait une tous les quatre jours.Parfois ça passe tout seul. Cela ne me demande alors qu’une heure trente de travail, pour assembler le pdf, tout vérifier, modifier les pages, ajouter ceci, cela, installer les liens. Mais souvent il y a des bugs de tous ordres. J’ai un jeune Colombien qui me fait un job épatant. Bonne traduction, mise en page propre, poids du fichier limité ( le dernier : 2,8 Mo ). Mais, sans que nous ne comprenions pourquoi ni l’un ni l’autre il arrive presque à chaque fois que son Photoshop ( évidemment piraté ) produise des ... pages géantes. Tout cela prend du temps, sans que cela ne soit la faute de l’un ou de l’autre. Ailleurs ce sont des traducteurs qui fournissent des fichiers trop lourds, parce qu’ils sont passés en Greyscale, au lieu de rester en bitmap, comme je le prescris avec insistance ( le passage en nuances de gris double le poids ). Un Indien, cornaqué par sa maison d’édition (combien celle-ci prend-t-elle de commission au passage pour ce simple rôle d’intermédiaire ? ) m’a fourni 6 mois de rang du travail « fait et à faire ». Textes oubliés, pages montées en dépit du bon sens. Temps perdu maximal. J’ai fini par décider de positionner le fichier en mettant « le tandem traducteur-éditeur » sera payé quand le travail sera fini. Il faut que je précise dans le site que je ne traiterai désormais que directement avec les traducteurs. Intermédiaires de tous poils s’abstenir. Etc..... J’ai lancé un appel pour que des gens offrent de m’aider. Ces jours-ci je commence à peine à récupérer un peu. J’étais très fatigué. .................... Il y a eu ces algarades lamentables sur le forum Futura Sciences. Quelqu’un m’a communiqué la liste des gens ayant patronné ce forum. Parmi eux, de Rosnais et de Gennes, et bien d’autres. Si ce mail imbécile, me demandant « si je n’avais pas souffert de troubles schizophréniques paranoïdes et si, dans l’affirmative je disposais d’un environnement adéquat en cas de récidive » avait été un simple participant, je n’aurais même pas relevé. Mais que ce type soit un des « modérateurs » de ce forum fait que c’est inacceptable. Comme il est inacceptable que les gestionnaires du forum ( qui sont-ils ? ) n’aient pas réagi. Si j’avais été un de ces gestionnaires je crois que j’aurais remplacé ce gars séance tenante et aurais présenté les excuses de Futura Sciences pour une attitude aussi agressive, stupide et vulgaire. Mais, au contraire, c’est un autre modérateur, du même gabarit qui a pris la défense du premier, évoquant au passage un éventuel recours judiciaire « pour avoir dévoilé le contenu de ce mail privé ». Tout cela fait que je ne participerai plus à un débat quelconque sur ce forum. L’autre conséquence a été de faire aboutir l’idée de créer quelque part une structure de type forum où les gens ne puissent pas s’exprimer sous un pseudonyme. Dans le forum Agoravox cela ne m’a nullement géné que les gens s’expriment en signant d’un nom d’emprunt, tant que le contenu des propos restait constructif et ... argumenté. On peut se demander d’ailleurs pourquoi les gens prennent ... des pseudonymes. On peut comprendre que certains scientifiques, souhaitant débattre de sujet quelque peu brûlants, préfèrent, avec juste raison, ne pas subir en retour les foudres de leur hiérarchie. Je vais vous citer au passage une histoire qui pourra paraître à certains effarante. Il y a un type que je connais de longue date. La première fois qu’il était passé me voir il avait 17 ans. Aujourd’hui c’est un thésard en plein travail de rédaction, qui après sa soutenance espérera trouver un poste quelque part. A juste titre. C’est type qui fait du bon travail, a acquis de solides connaissances. Il y a un an il est passé chez moi en me disant « j’ai trouvé un autre retournement du tore ». J’étais sceptique. Les versions classiques (celle de Morin et la mienne) sont horriblement compliquées ( Pour la science Morin & Petit, octobre 1979 ). J’ai regardé son truc et je suis resté bête en me disant « comment avons-nous pu passer à côté de cela pendant plus de 25 ans ? ». Il restait à illustrer ce travail et à le « décomposer en catastrophes élémentaires ». J’ai fait ce travail ce qui fait qu’en toute logique je pourrai le cosigner avec lui, tout en indiquant bien que c’est lui qui a eu cette idée tout à fait remarquable. Il pourrait le signer seul, mais il n’existe personne à part moi capable de produire ces illustrations, si reconnaissables. Il faudrait publier, dans une revue de maths, de géométrie et dans mon site. Je connais un type qui pourrait faire une animation fabuleuse avec ce truc. Mais cosigner, comment ? Si ce gars acolle son nom à côté du mien il peut dire adieu à tout espoir d’intégrer le milieu université-recherche. Donc depuis une année ce projet de publication est simplement en rade. C’est dommage parce que c’est simple à comprendre et, je dirais, génial de simplicité. C’est une façon de montrer que quand on croît qu’on a fait le tour d’un sujet il reste des raccourcis aussi imprévus que saisissants et qu’il faut manier l’adjectif « impossible » avec précaution ( ce que la physique vient de nous montrer de manière éclatante ). Quand j’aurai un moment je pense que j’installerai ce travail sur mon site en collant à mon jeune collaborateur un nom d’emprunt. On mettra son vrai nom quand il sera titularisé quelque part. Et encore. Ceci pour dire que je puisse comprendre le recours à un pseudonyme. Ca n’est pas forcément indispensable de courir « poitrine nue sous les balles ». Vous savez très bien que quand pn ne peut pas atteindre un type on tape sur ses élèves ou ses collaborateurs. Exemple : mon collaborateur et ami Pierre Midy, aujourd’hui à la retraite « sur qui le Cnhrs s’est défoulé pendant 10 ans ». Là où ça ne va plus c’est quand des gens utilisent un pseudo pour lancer critiques et attaques en toute impunité. Dans ce forum que nous allons créer à l arentrée il y aura un secteur qu’on appelera peut-être carréement « champ clos ». C’est là que je convierai des gens comme ce alain_r dont on évoque les propos. Je lui demanderai au préalable sa véritable identité ainsi que ses « titres et travaux ». Et là on pourra commencer. Au poker on dit « il faut payer pour voir ». J’ai eu une vie professionnelle truffée d’obstacles, de bâtons dans les roues, très pénible, très fatigante. Mes amis Benveniste et Bounias sont morts après avoir été la cible d’attaques infâmes. Dans le milieu université-recherche le trait de caractère le plus courant est la lâcheté. On frappe par derrière, on attaque l’isolé en meute. Mon ami Jacques Benveniste me faisait penser à un vieux loup harcelé par une meute de chiens bavant. De temps en temps il se retournait et, d’un coup de dent, en laissait un ou deux sur le tapis. Mais à ce jeu il a fini par s’épuiser, et il en est mort. Mais cela n’empêche pas des cons de continuer à salir sa mémoire, d’autant plus qu’il n’est plus là pour leur clouer le bec. Dans le forums, derrière ces pseudonymes il semble y avoir des jeunôts qui veulent lapider à leur aise, « tuer le père » en s’abritant derrière un masque. Lapider celui qui s’est longuement battu, qui est fatigué et à qui, finalement, il font perdre du temps, et celui des autres. Si cela se reproduit j’inviterai avec courtoisie le critique dans ce champ clos. Je préviens : c’est un coup à se retrouver « avec un théorème planté entre les deux yeux ». Dans ce genre d’affrontement je n’aurai guère de temps à perdre. L’un des deux restera le nez sur le sable de la piste et ce combat se fera devant témoins. Comme on dit « que le meilleur gagne ». Je n’ai jamais perdu dans ces affrontements « à la loyale ». Regardez sur mon site. Le dernier face à face se situe dans un séminaire de maths pures, à Marseille. Un « senior researcher » du coin a fini par intervenir pour faire cesser ce qui lui semblait être « une sortie de clownerie ». Comment ! Faire des maths avec des modèles en carton !Il m’a pris pour une sorte d’imposteur et n’a pas mâché ses mots. Mais alors, quelle déroute pour cet attaquant ! Il s’est pris les pieds dans ses théorèmes et s’est affalé de tout son long. Ce digne professeur de géométrie, pris en flagrant délit d’ignorance est devenu rouge comme une tomate. A ceux qui veulent me chercher dans différents terrains où ils ont le sentiment que je dis des âneries, je conseille de bien compter leurs atouts avant d’abattre leur jeu. Je ne pense pas être un type spécialement agressif. C’est le milieu université recherche qui l’est. Savez vous quelle est l’expression qu’on emploie quand un collègues n’a guère eu de chance dans un colloque, à l’issue de sa présentation ? On a coutume de dire « qu’il s’est fait descendre en flammes ». Que’est-ce que ça évoque ? Le combat aérien, tournoyant, sans pitié, avec la rafale qu’on lâche dans le dos de « l’ennemi » quand on a réussi à se placer dans sa queue. Il y a de multiples façons de formuler des critiques. Quand cela ne peut se faire qu’en public, on peut aussi poser des questions. Il peut arriver d’ailleurs que ce qu’on croît être une incongruité ne relève que d’une incompréhension de quelque point du travail. Dans tous les cas de figure on peut se comporter comme un chevalier, pas comme un voyou. Mais il ne me semble pas que cela l’esprit qui anime ceux qui aboient à mes chausses. Dans ce cas-là qu’ils se méfient de mon estoc. J’en ai occis plus d’un. Je dirais même que quand je jette un coup d’oeil rétrospectif à ma carrière celle-ci me semble être un mélange entre Eliot Ness et Clint Eastwood. Je ne pense pas que quiconque puisse se plaindre que je l’aie pillé ou que je lui ai fait du tort injustement. Je crois que je n’ai jamais été malhonnête, que ce soit dans la vie ou intellectuellement. Je crois que j’ai toujours exercé mon métier en suivant un but : aller vers plus de vérité, quels que soient les risques encourus. J’ai payé tout cela assez cher, mais je ne le regrette pas. C’est une richesse que de pouvoir se regarder bien droit dans une glace, de se dire qu’on n’a jamais été lâche ou complaisant. Combien de chercheurs ou de « représentants en science » peuvent s’offrir ce luxe ? Ce forum sans pseudonyme mettra un point final aux doutes des uns et des autres, vite ébranlés par des mots savants, agité par quelque masque. .... Je continue ce tour d’horizon. Un lecteur me signale que les Chinois ont annoncé qu’ils allaient faire une démonstration de fusion en impulsionnel, dans leur cité scientifique de Hefei, dans la province de Anhui, le 15 août prochain. Qu’est-ce que ça peut être ? Je n’en sais rien. Renseignons-nous. A part cela j’ai envoyé ce atin 26 juillet un second papier au web journal La Grande Epoque, édité en 9 langues, diffusé dans 20 pays. Il semblerait que le premier papier puisse faire l’objet d’une traduction en langue anglaise et peut être dans d’autres langues. Le second porte sur la transformation de cette fusion déclenchée par compression électromagnétique en armes diverses et variées. Difficile de composer quelque chose en 12.000 signes et quelques rares illustrations. Je ne connais pas non plus l’impact de ce journal. Je fais .. ce que je peux. Je suis aussi de l’avis que pour essayer de ne pas effaroucher des tas de gens il est préférable de ne pas évoquer « des sujets qui fâchent » ou d’invoquer une « science à venir » encore totalement hypothétiqu. Contentons-nous d’essayer de réfléchir avec l’outillage dont nous disposons. Mais à ceux qui fondent leurs conclusions « sur des calculs de coin de table » je dirai qu’au point où nous en sommes personne ne peut dire si ça va marcher ou ne pas marcher. Il y a simplement non pas seulement un mais des faits expérimentaux qui semblent indiquer une voie nouvelle. Je crois que l’aspectle plus singulier est que la température ionique dans la manip de Sandia continue de croître alors que le cordon de plasma se dilate déjà. Je serais bien en peine d’expliquer cela. Haines invoque des « instabilités MHD » mais sans en dire plus. Je dirais aussi que la physique nucléaire est née entre les mains de gens qui étaient des chimistes. Ceux-ci n’ont donc pas été surpris de retrouver dans ce nouveau monde des concepts qu’ils cotoyaient déjà. La fission est « une dissociation auto-catalytique ». Le cycle de Bethe est une réaction de fusion avec régénération d’un catalyseur. Si nous nous sommes si longtemps cantonnés à la fusion D-T c’est parce que la section efficace de collision de fusion excède celle d’autres réactions de plusieurs ordres de gradeur. Mais si on accroît température et densité, d’autres réactions peuvent et doivent être prises en considération. Dans cet univers-là il est aussi absurde d’affirmer avec assurance que telle chose est possible que ... de prétendre l’inverse. C’est dame Nature, au finish, qui apporte la réponse et tout ce que nous souhaitons c’est de lui trouver un cadre, dans l’Ancien Monde où elle puisse s’exprimer. Nous sommes face à une situation très nouvelle, à un confinement intertiel très particulier. Le courant circule.C’est un courant électronique. C’est donc le gaz d’électrons qui subit la force de Laplace et la communique aux ions, qu’il entraîne avec lui. Quand à l’impact l’énergie cinétique acquise est thermalisée le gaz d’ions est d’emblée plus chaud que le gaz d’électrons puisque composé de particules plus lourdes qui, emportées à la même vitesse véhiculent plus d’énergie. Singulière situation. Haines nous a montré que le couplage entre ces deux espèces était faible. J’ai vu dans des thèses antérieures que des chercheurs n’avaient pas envisagé cette éventualité. L’histoire ne fait que commencer. Les calculs de coin de table ne valent que si leur auteur a mis les bons ingrédients dans sa marmite. Avecun champ de 4500 teslas je ne serais pas aussi rapide à servir le plat.


Voir ce commentaire dans son contexte