Commentaire de Jean-Pierre Petit
sur 2 milliards de degrés : l'humanité découvre le feu absolu et tout le monde s'en fout !


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Jean-Pierre Petit (---.---.225.64) 11 août 2006 12:40

Je pédale encore dans l’égyptologie. Tout ceci sera ensuite sur mon site. Après je me replongerai dans forces lectures liées à la fusion. Les choses s’éclaircissent petit à petit et on découvre au passage l’étendue de la palette des possibles. Confinement inertiel, compression de plasmas magnétisés, et peut être un jour fusion de plasmas dégénérés. Cette vaste palette existe de longue date mais 50 ans passés à progresser si lentement dans la voie de la fusion avaient rendu sceptiques ceux qui avaient cru au début à un succès aussi brutal que pour la fission.

Les milliards de degrés étaient déjà conjecturés depuis des années, c’est exact ( les fameux « points chauds » ) . Ce qui a changé en 2004-2004 ce sont les mesures par élargissement de raies, plus un papier bien « square » de Haines et Cie. le message est alors « tout n’est pas gagné d’avance, mais gardez en tête que la nature peut nous réserver de sacrées surprises ». Rappelez-vous la phrase du grand Poincaré qui, à propos d’une arme à fission avait dit « on ne me fera famais croire qu’on pourra un jour détruire une ville avec une livre de matière ». Et pourtant..

Futura-sciences : ce qui m’a choqué c’est d’abord l’incorrection du « mail privé » de ce modérateur Canadien (me demandant si je n’avais pas fait l’objet de soin pour une schizuphrénie âranoïde et si, en cas de récidive j’étais bien entouré au plan familial ), puis ce rappel à l’ordre d’un autre modérateur me disant que j’enfreignais les lois en mettant sur mon site un « mail privé ». Celui-là me disait en quelque sorte « on vous demande si vous êtes dingue. Vous répondez par oui ou par non, c’est pourtant simple ! ».

Je ne sais pas qui gère cette boutique (mais-elle réellement gérée ou n’est qu’un fond de commerce comme un autre, comparabler aux minitels roses d’antan ? ) Je pense que quelques rappels à l’ordre, de nature éthique, auraient été opportuns. Ils ne viennent pas. Donc je ne m’exprimerai plus sur Futura-sciences, c’est tout.

On voit vers quelles dérives mène ce système des pseudonymes. Je crois qu’il est temps de prendre le contre-pied. A propos d’un éventuel forum sans pseudo, certains disent « qui le modérera ? ». Un forum-science généraliste serait ingérable, sinon avec une large équipe de modérateurs. Je ne crois pas qu’on aura le temps de gérer cela. Par contre j’ai retenu cette idée de « modérateurs-élus ». Intéressant. Je note ce concept de « république virtuelle ». Noté aussi le fait que des gens pourraient se plaindre d’avoir été censurés. Le « modérateur modéré » en quelque sorte. En fait les seuls éléments de censure qui s’imposent se réfèreraient « aux bonnes vie et moeurs ». Ce sont les conditions générales. Pas de retape pour la pédophilie, pour des sectes, etc. Ne rien faire d’illégal, de condamnable. Mais le fait d’avoir à allonger sa véritable identité en calmera plus d’un, sur tous les plans, je pense. On insulte plus facilement le visage couvert d’un masque.

Je pense surtout à l’identité scientifique. Les critiques les plus féroces émanent le plus souvent d’improductifs ou de débutants complexés. De nos jours rares sont les gens qui peuvent se présenter en disant « je suis un scientifique de pointe. J’ai cette prétention. Je le justifie comme ceci et comme cela... ». Il y a des gens qui peuvent dire « je suis un grand scientifique ». Je pense par exemple à un type comme Souriau, 83 ans. je vous signale au passage que ce grand mathématicien s’est vu interdire l’entrée à l’Académie des Sciences de Paris parune cabale de crétins, au désespoir de Lichnérowicz. S’il y avait un type qui devait entre dans cette boutique, c’est bien lui. Eh ben non, que croyez-vous ?

Nous avons en France d’excellents astronomes observateurs, au top niveau international. Mais nos astrophysiciens et cosmologistes sont aussi nuls qu’ailleurs. Si dans un « champ clos » je dois un jour affronter tous ces beaux parleurs, ceux qui « déruylent de belles équations » je crois que vous assiterez à un joli jeu de massacre. Car aucun de ces types n’a de modèle crédible à défendre. D’où les pseudonymes prudents. Sinon la question en retour revient rapidement : « et vous, qu’est-ce que vous avez à présenter et à défendre ? » Un intervenant a bien situé ma position de scientifique en général. J’essaye de ne croire à rien de particulier, tout simplement parce que l’expérience m’a montré que des choses qui paraîssaient doûteuses, risibles, peuvent ressurgir des décennies après sous un tout autre éclairage. Et inversement de belles certitudes ont parfois tendance à s’effondrer brutalement. A propos de mon modèle gémellaire, ce que je mets en avant c’est sa fécondité. Lire Le Versant Obscur de l’univers, téléchargeable sur mon site. Il contient pas mal de truc qui avaient été présentées en 1997 dans « On a perdu la moitié de l’univers ».

Ce qui reste stupéfiant c’est l’absence d’écho de cette approche. Pourtant la « recette » est simple, si on se situe dans l’approximation newtonienne. On prend deux types de points-masses, m1 et m2. m1 et m1 s’attirent selon Newton. m2 et m2 idem. Mais m1 et m2 se repoussent mutuellement selon « anti-newton », et en avant. On voit alors apparaître, avec une dissymétrie des masses la VLS ( very large structure, lacunaire à grande échelle, de l’univers ). Et c’est stable sur 10 milliards d’années ! On avait fait émerger ça en 1992, il y a 14 ans !!! Publié dans Astrophysics and Space Science en 1995, je crois. Par la suite nous avons mis un « grumeau 2d » de matière, en rotation, dans son cocon 2d de matière gémellaire. Résultat : une superbe galaxie barrée, stable ( en 1993 ! ). Je n’ai jamais pu publier ces travaux dans Astronomy and Astrophysics, ou ailleurs, dans un nombre important de revues, me heurtant à la réponse-type distraite « sorry, we don’t publish speculative works ».

J’ai laissé tomber en 96 et j’ai créé mon site en 97, je crois.

Aujourd’hui il existe de puissants moyens de calcul qui permettraient de faire de telles simulations en 3d, avec plusieurs populations de masses. Un véritable Eldorado de la simulation numérique, que je saurais très bien orienter. Personne ne le fait. En 2001 j’ai été à un colloque international d’astrophysique où je n’ai pu présenter qu’un poster. Un matin j’ai mis 200 exemplaires d’un mémoire de 74 pages sur les tables des 200 congressistes. J’étais venu aux aurores traînant deux lourdes valises à roulettes bourrées à craquer. On n’a retrouvé aucun de ces 200 documents dans les poubelles. Ils ont tous disparu dans les attachés-cases de types. A la fin de ce document je me déclarais prêt à collaborer avec n’importe quelle équipe, à fournir tous les tuyaux. Il y avait adresse, téléphone, e-mail. Rien, pas un message, ni pendant le colloque, ni après. Pourtant vous connaissez mes qualités de pédagogue. Je me disais « un labo va me contacter en me disant : venez nous expliquer tout cela ». Mais RIEN. Je n’ai pas d’explication à un tel silence, qui me stupéfie encore aujourd’hui. A moins que ma réputation « d’adorateur des Ummites » ne se soit étendue à la planète entière ( ça n’est pas impossible : il y a six mois un journaliste canadien m’avait même comparé à Luc Jouret, le gourou-assassin du Temple Solaire ! )

Il pourrait y avoir une explication : que les gens qui manipulent les gros programmes ( utilisant des algorithmes de tree-code, etc ) ne soient pas ceux aqui les aient écrit. Comme, quand on utilise ces programmes il n’y a pas la question « signe de cette masse ? » alors on pédale dans des masses positives. Personne ne sait « envoyer les mains » dans la mécanique calculatoire et changer un signe. C’est peut être aussi bête que ça.

Il est possible que des résultats intéressants émergent quand des gens se mettront à gérer « l’énergie noire », négative. Alors ça tombera comme un fruit mûr. La VLS, le confinement des galaxies, l’explication de la platitude de leur courbe de rotation, les forts effets de lentille gravitationnelle, par « negative lensing ». Quelqu’un redécouvrira cela sans doute. Et on présentera ça comme « une grande découverte ».

Peut être des concepts scientifiques nouveaux ne peuvent-ils être « assimilés » au sens nutritif du terme que quand cela devient possible. Aujourd’hui vous trouverez des tas de papiers sur les « constantes variables ». Mais bien peu, sinon aucun ne citeront mes trois papiers de 1986 ( Modern Physics letters A : ils sont sur mon site ). En tout cas ni Moffat ni Magueijo ( auteur du livre « plus vite que la lumière », publié en n langues ). Un modèle à c décroissant explique l’homogénéité de l’univers primitifs avec moins d’hypothèses que l’Inflation de Linde.

Pour info Linde s’apporéterait à publier un livre présentant un modèle gémellaire avec CPT-symétrie.

Pourquoi les idées de Linde (l’inflation) sont-elles reçues depuis 10-15 ans alors que l’idée d’une vitesse de la lumière variable a tant de mal à s’imposer ?

Il y a une raison. Il y a 20 ans des papiers sont sortis montrant que si telle constante avait varié, alors tel phénomène ne seréit plus possible ( la constitution d’atomes, etc...). Mais personne à cette époque n’avait envisagé « une variation conjointe des constantes », qui laisse ... toutes les équations de la physique invariantes (mon modèle). Cette idée-JPP d’il y a ... 20 ans n’a pas encore fait son chemin dans la « communauté scientifique ». Un jour peut être quelqu’un redécouvrira peut être cela. En attendant, essayer de faire simplement entendre ces concepts revient à se précipiter tête baissée dans un mur.

Idem pour la suppression d’onde de« choc par la MHD. Idem pour le vol hypersnonique avec entrée d’air »MHD controlled". Etc....

Wikipedia est un phénomène étonnant. Gros succès, mérité. Dès que j’aurai du temps j’essayerai d’y mettre des papiers. Il y a un dossier sur « Aurora », complètement ringard. Un médérateur censurera-t-il un papier où je dirai simplement que c’est « non-impossible », arguments techniques à la clé ? Internet est un nouveau monde, qui ouvre de grands espoirs. Nous avons vu apparaître arXiv. Savez vous que mes derniers papiers ont été rejetés parce que ... j’étais retraité, donc « que je ne faisais plus partie d’un laboratoire constitué » (argument invoqué ) ? Ainsi, sachez-le, le lendemain d’un départ en retraite, après une carrière scientifique émaillée de travaux, les capacités intellectuelles s’effondrent, la rationnalité s’évapore, dans une sorte d’Alzeimer instantanné. J’ai fini par baisser les bras. Et tout cela du fait d’un nouveau barrage effectué par des anonymes. Le problème s’est simplement déplacé.

Il y a la question temps. Mais, sachez-le, le problème de la publication scientifique pourrait être réglé par un système du genre Wikipedia. J’ai déjà évoqué cette technique dans un livre. N’importe qui pourrait alors inserrer n’importe quoi en s’auto-critiquant lui-même selon un codage chromatique. Par exemple, tout ce qui ne serait que compilation, rappels de travaux antérieurs, etc, serait ... en noir. Et si un auteur passe outre un autre, non-anonyme, le rappelerait aussitôt à l’ordre en lui disant "désolé, cette partie de votre papier, dont vous vous attribuez la paternité a déjà été présentée et traitée dans tel article dont voici la référence. Quelqu’un me disait « mais si vous imposez des règles aussi drastiques les scientifiques ne voudront plus publier là-dedans, car nombre de leurs travaux ne sont que des resucées et des compilations ». Une autre couleur serait consacrée aux élucubrations sans contact établi avec le réel ( s’agissant de physique). Imaginons que cette couleur soit le violet. Alors, tout ce qui a trait au supercordes serait ... en violet ! Il est possible qu’un tel canal de publication « qui s’automodérerait de lui-même » recrute chez des scientifiques ayant prétention d’innover réellement et non de jeter de la poudre aux yeux. Paradoxalement celui-ci serait beaucoup plus exclusif que des revues « huppées ». Quand on publie « dans une revue à referee » on est couvert par la cote de la revue. On a implicitement la caution d’un referee anonyme supposé compétent. Mais avec le Web et son hyper-interactivité, tout auteur devient la cible potentielle de tous les autres. ce qui ne veut pas dire qu’on perde automatiquement à être sous le feu roulant des critiques. J’ai tenté de publier mes travaux d’astrophysique et de cosmologie en 1994, en visant Astronomy and Astrophysics, alors dirigées par James Lequeux. Il y a eu dix mois d’échanges extrêmement serrés entre le referee anonyme et moi. A chaque question, ça rebondissait. Le type m’avait par exemple m’avait dit « s’il y a comme vous le suggérez des masses de matière gémellaire, invisibles, au contre des grandes bulles vides de la VLS, ceci devrait donnerdes effets observationnels, non ? ». Si fait, j’ai calculé que les galaxies à très grand redshift devaient avoir des magnitudes réduites par « negative lensing ». Or on observe effectivement des « galaxies naines » à grand redshift. Ou elles le sont réellement ou ce nanisme est un effet de mirage gravitationnel qui affaiblit leur magnitude en dispersant la lumière qu’elles émettent.

On aurait dit une partie d’échecs. Et je gagnais des points à chaque fois. Mes collègues de l’iobservatoire s’en amusaient en disant « à chaque point que tu marques l’article gagne des pages supplémentaires. Si ça continue Lequeux devra te consacrer un journal entier, ou te publier en plusieurs épisodes ».

Soudain Lequeux a écrit : « tout cela a assez duré. Je mets fin à ces échanges interminables (...). Ma décision est irrévocable ». Devant ma protestation il a répondu « c’est le directeur du journal qui prend in fine la décision de publier ou de ne pas publier. L’avis du referee n’est que consultatif (...) ». Mes collègues de l’obs ont été effarés par cette réponse, sans précédent connu. Mais l’honnêteté intellectuelle n’a jamais été le point fort de Lequeux.

En ce moment je suis face à une non-réponse (extrêmement chioquante) de la part d’un des plus grands séminaires français. Cette réponse n’est pas .. négative, elle est absente. Que faire ?

There is something rotten in the kigdom of science

Des choses sont àa faire, c’est sûr. A commencer par la création de ce forum sans pseudonymes.


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