Commentaire de Richard Golay
sur Première enquête participative : les vaccinations


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Richard Richard Golay 25 juillet 2007 21:52

@ tous

Ci-joint un article de Libé (2002). Une affaire bien vite oubliée au pays de Pasteur...

Bonne lecture

Un rapport fustige la campagne de lutte contre l’hépatite B Libération, 14 novembre 2002

PARIS (Reuters) - Un rapport d’expertise sur les effets indésirables de la campagne de vaccination contre l’hépatite B, dans la seconde moitié des années 1990, dénonce des manquements des responsables sanitaires, rapportent les quotidiens Le Parisien et Le Figaro.

Le Dr Marc Girard, auteur de ce rapport demandé par la juge d’instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy, « démontre que les pouvoirs publics ont soutenu une campagne de vaccination massive, dont le coût est estimé à plus de 10 milliards de francs (1,5 milliard d’euros), sans se doter d’outils de pharmacovigilance fiables qui auraient permis d’étudier les effets secondaires du médicament », écrit Le Figaro.

Le Dr Girard, qui a eu accès notamment à des documents saisis au Centre de pharmacovigilance de Strasbourg et à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS), affirme que « les responsables sanitaires se sont appliqués à minimiser la situation au prix d’atténuations frisant parfois la falsification ».

Selon lui, ce sont « plusieurs milliers » de personnes qui ont été atteintes d’effets secondaires neurologiques alors que le système de pharmacovigilance n’aurait reconnu que 900 cas de sclérose en plaques. « Combien de complications mortelles se sont ainsi évanouies dans les décomptes des rapporteurs ? », se demande l’auteur du rapport.

Une note de la Direction générale de la Santé (DGS) datée du 15 février 2002 affirme que la vaccination aurait produit « la plus grande série d’effets indésirables recueillis en pharmacovigilance depuis sa naissance en 1974 », rapporte Le Figaro.

« Les documents saisis font apparaître que c’est en connaissance de cause que d’emblée des éléments cruciaux de tolérance ont été dissimulés aux professionnels de santé pour ne pas casser la dynamique vaccinale », ajoute l’auteur.

Le Dr Marc Girard dénonce également le fait que « l’administration sanitaire a intensivement collaboré avec les fabricants de vaccins quand elle ne leur a pas carrément passé la main ».

Il est notamment reproché aux laboratoires Pasteur-Mérieux MSD (devenu Aventis Pasteur-MSD) et SmithKline Beecham (devenu GlaxoSmithKline) d’avoir exagéré le nombre de contaminations en France et d’avoir dramatisé les dangers du virus afin de justifier une vaccination de masse allant bien au-delà des seuls groupes à risque.

Le Dr Girard reproche à plusieurs décideurs d’avoir été en situation de conflit d’intérêt lorsqu’il leur a fallu prendre une décision concernant la campagne de vaccination. Il souligne que les études innocentant les vaccins pour leurs effets secondaires ont été financées par les industriels.


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