Commentaire de Halman
sur Ni pour Hadopi, ni pour le piratage


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Halman Halman 28 avril 2009 00:25

Oui Ended, la loi antipiratage fait disparaitre dans les oubliettes des oeuvres par pur raisonnement commercial et non de qualité.

Certaines versions de films ou de musiques pourtant mythiques n’existent plus que sur le net. Les majors ne les éditant plus tout simplement parce que non rentables économiquement. Qui va acheter la géniale version de Moroder de Métropolis ? Très peu de gens, pas assez pour rentabiliser la distribution. Ces exemples existent par milliers.

Alors si on détruit les sources de ce que les esprits à oeillères appellent le piratage alors ces oeuvres disparaitront tout bonnement de la mémoire collective de l’humanité. Par un simple del collectif.

Exactement comme Wilson dans 1984 dont le travail consiste à effacer et modifier les archives qui ne contiennent pas la version officielle politiquement corecte des informations.

Si dans les bases de données du P2P il y a aussi des cochonneries, est ce vraiment si grave pour qu’on en fasse une loi à sens unique et dictatoriale sur les oeuvres ?

L’auteur de l’article semble volontairement oublier que la plupart des ventes de cd et dvd le sont parce que le client a d’abord écouté le morceau sur le net.

Si l’auteur était honnête il dirait que la part du piratage du p2p n’est que de quelques pour cents.
Hors sa tentative de démonstration part du postulat que 100 % du téléchargement c’est 100 % de piratage, ce qui est bien entendu complètement faux.

Il oublie que la plupart des téléchargements sont en fait des chargements de copies de films dont on a déjà acheté légalement le dvd.
Simple à comprendre pour une raison purement pratique : va t’on emporter en vacances ou en week end une valise de dvd ou bien un simple et non volumineux disque dur dans son sac ?

L’auteur oublie la réalité bien concrète et se concentre sur des idées générales préconçues.

Par bête reflexe de sauvegarde, je n’ai jamais utilisé le disque original d’un logiciel, d’un film, d’un album. Mais toujours la première chose à faire est une copie personnelle, celle que l’on utilise quotidiennement, que l’on peut se permettre de perdre ou d’abimer. Ainsi au cas où on a toujours l’original sous la main pour ne pas à avoir à racheter inutilement un deuxième exemplaire.

Mais l’auteur semble ignorer ce simple principe de précaution des plus basique et doit être du genre à utiliser l’original de ses logiciels et oeuvres au risque de les sacager par maladresse.

Quand on laisse trainer ses dvd et cd rom n’importe où, les perdant, les laissant à la poussière, au soleil, se faire rayer n’importe où, est ce là respecter l’oeuvre de l’artiste ?


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