Commentaire de Brice MATINGOUT
sur L'abolition de l'esclavage des Noirs expliquée aux nuls


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Brice MATINGOUT 6 mars 2010 10:05

« Dés lors que tu aborderas un thème comme l’esclavage ou la colonisation ou autre sujet brûlant : tu constateras la manifestation de ce binarisme : paradigme qui marque notre morne post-modernité où le réflexe l’emporte sur la réflexion, où le conditionnement l’emporte sur l’expérience réelle. »

J’aurai dû m’en rendre compte. Naîf que je suis, je m’en libérerai.


« c’est l’abolition de l’esclavage qui est une invention de l’occident. Et la betterave n’y est pas pour grand chose. »

Certainement, malheureusement, aucun fait ne contredit ma thèse.


« Quant à la colonisation, elle n’avait pas pour but principal d’exploiter les populations locales, mais les matières premières. Les populations locales ont bien souvent été considérées comme superflues, d’ailleurs la plupart du temps on s’est contenté de les mettre de côté et de les laisser vivre leurs vies. »

Cela ne peut pas être vrai, il n’ y a pas exploitation économique sans exploitation humaine. Les plantations du caoutchouc belges ont causé la mort de plus de 9 millions de congolais. Le chiffre est officiel dans les archives du Roi des belges. Mais, je pense qu’on peut arriver à 11 ou 12 millions.
 

« Les populations locales ont toutefois bénéficié marginalement de la colonisation, l’auteur en est un exemple, qui a abandonné son pays pour s’occuper de »pauperologie« , d’aussi loin que possible ».

Il faut distinguer deux moments : l’état de la nature et l’état de société (LIRE J.J.Rousseau in contrat social) pour mieux comprendre cette partie. 

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