Commentaire de clostra
sur Les certitudes scientifiques


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clostra 26 février 2012 11:46

Merci Gordon 71 pour cet échange de lectures. Les miennes sont très « softs »

Je voudrais à cette occasion faire passer un message, une sorte de bouteille à la mer.

Vous savez, on dit que la psychose est comme « un coup de tonnerre dans un ciel limpide » - et ceci n’a rien à voir avec ce qui précède, c’est juste pour faire part de deux expériences :

L’une se situe dans un petit lit blanc où dormait la petite fille que j’étais. Quel fût ce « coup de tonnerre dans un ciel limpide » ce matin-là : simplement le chant d’un merle qui a une profondeur invraisemblable ! C’est irréel. Je m’en suis remise bien évidemment mais le fait est que la profondeur du chant du merle reste une énigme.

L’autre expérience est assez spectaculaire. Ce devait être les tout tout début de l’ancêtre des spectacles pyrotechniques, en 1960 ou 61, une évocation de l’occupation de Paris et de la Libération, fondue dans un spectacle des « mystères du moyen âge » qui était donné sur la parvis de Notre Dame de Paris (il est à noter que la consécration d’une cathédrale donne lieu à des évocations moyenâgeuses, symboliques pour laisser les « diableries » et autres évangiles apocryphes à la porte du lieu sacré).

Le spectacle commençait ainsi, par une sorte d’énorme « pétard » (un bruit de canon ? un coup de fusil ?), la brutalité d’une lumière couvrant la pénombre dans laquelle les spectateurs étaient plongés, dans l’attente. Une voie féminine s’élevait, partant du toit de l’Hôtel Dieu :

« Je suis née sur le toit de l’Hôtel Dieu, entre le Palais de Justice et Notre Dame de Paris »

J’ai eu peur, vous ne pouvez pas savoir ! (Hé !) Le tout suivi de diableries, de chants et de fournaises.

En sortant du spectacle, j’étais scandalisée du spectacle que je venais de voir alors que ma mère m’avait mille fois rappelée à la rationalité et j’en ai fait part à celle-ci qui m’a dit que je gâchait tout ce bon moment qu’ils venaient de passer.

On m’a envoyée en pension.

Maintenant si vous voulez avoir une idée de qui nous soigne, lisez cet ouvrage que je ne lirai jamais : « histoire de la salle de garde du Moyen Age à nos jours »


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