Commentaire de Gollum
sur Les certitudes scientifiques


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Gollum Gollum 26 février 2012 12:07

Les recherches sur ce sujet commencent tout juste à être prises au sérieux mais elles remettent en causes tant d’idées reçues, notamment sur la nature de la conscience, que les scientifiques qui étudient les EMI sont encore contraints de publier leurs études au rayon ésotérisme et paranormal[1]. Et on nous ressort régulièrement les explications hallucinatoire ou psychanalytiques qui ont pourtant toutes été invalidées.


Bon j’arrive un peu après la bataille, c’est dommage.. Excellent texte, monsieur Pinon.

Je pense que les sciences sont à un tournant. Toute la méthodologie scientifique et sa philosophie sous-jacente est à visée matérialiste. 


Tous les petits faits évoqués, dérangeants, seront toujours rejetés par la majorité de la communauté scientifique, parce qu’ils laissent entrevoir un monde de l’Esprit. Avec clairement une antériorité de l’Esprit sur la matière. Hors, on ne peut pas expérimenter sur l’Esprit. D’où ce vertige qui saisit les scientifiques les plus en pointe parce que cela appelle à une mutation de la science. Si l’essentiel du réel est en effet à la fois invisible, inexpérimentable, incontrôlable, on peut dire adieu à la prétention de la science de maîtriser le réel, d’expliquer le réel. En fait la science n’est efficace que sur une infime partie de ce réel. Et nous sommes tous, pour la plupart d’entre nous (pas moi), à adorer ce faux dieu, grâce jusqu’ici, à ce qu’on appelle les conquêtes scientifiques...


Seulement voilà, ces fameuses conquêtes scientifiques commencent à nous laisser un goût amer dans la bouche. Il suffit de voir l’état déplorable du monde après deux siècles où l’on a laissé la Raison seule avec elle-même. Nous sommes au bord du gouffre et du chaos et ce primas accordé à la Raison en est grandement responsable. Alors les vieux dinosaures, comme Claude Allègre, en appelle à un retour à plus de science pour résoudre nos défis, ne comprenant pas que c’est précisément la science qui est le problème. Il faut une mutation de celle-ci. Un virage à 180 degrés. C’est parce que le monde est infini que précisément, nous n’arriverons JAMAIS à le maîtriser. Et que chaque fois que l’on croit apporter une solution, bien souvent celle-ci se révèle encore plus destructrice qu’avant. Les exemples ne manquent pas : nucléaire, antibiotiques qui nous préparent à des épidémies de masse, etc... Tout se fissure de toute part.


Les anciens savoirs, les anciennes gnoses, connaissaient ce principe de l’infinité du monde et donc de l’impossibilité d’une attitude prométhéenne.. Il est temps de retrouver ces anciens savoirs, où certes on perdra en puissance, mais où l’on y gagnera en sagesse. Je précise quand même que dans mon esprit, la phase de montée en puissance de la science n’est pas une anomalie, mais qu’elle obéit à une loi cyclique d’involution de l’esprit, mais cela nous emmènerait trop loin.. Je renvoie ici, une fois de plus, à René Guénon..


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