Commentaire de lsga
sur Mélenchon vs Le Pen


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

lsga lsga 26 février 2012 18:28

désolé, je n’ai pas compris ta réponse : à quoi ça sert de voter NPA ? 


Pour ce qui est de la démocratie bourgeoise et de la nécessité de la lutte armée, c’est simplement la base. Aux Pays-Basques, non seulement ils continuent à glousser comme des poules qui se gavent de morues, mais en plus leur économie est celle qui a produit les coopératives ouvrières les plus puissantes d’Europe. 

Là-bas, grâce à Batasuna (qui fait ce que prétend faire le NPA), les salariés font baisser le regard à l’Oligarchie. Même en Martinique, en Guadeloupe ou maintenant en Réunion, la guerre populaire a permis d’obtenir une baisse des prix et une augmentation des salaires. Ces concessions ont été obtenues sur l’Oligarchie Française grâce à des méthodes DE LUTTE DE RUES. Qu’attend le NPA pour aller expliquer aux jeunes de banlieue qu’il faut sortir brûler les centres villes ? C’est efficace. Cela marche. Cela Marche non seulement en Euskadi, mais aussi en France. Batasuna fait ce que vous n’osez pas faire au NPA : Ils forment des révolutionnaires authentiques. C’est pour cela que Batasuna est un parti interdit par la loi et ayant de nombreux partisans en prison, alors que le NPA comme le Front de Gauche pavoisent chez Drucker.

Voilà le travail d’un parti Révolutionnaire : Apprendre au peuple que les émeutes les plus violentes sont celles qui permettent d’obtenir les réformes les plus révolutionnaires. Voilà le discours d’un Révolutionnaire : Mettez donc au pouvoir un Bourgeois Démocrate, nous n’oublierons pas de sortir dans la rue pour obtenir les réformes révolutionnaires. 

« Notre intérêt, notre tâche, c’est de rendre la révolution permanente. [...] A l’heure actuelle, les petits-bourgeois démocrates partout opprimés prêchent aux salariés l’union et la réconciliation et s’efforcent de constituer un grand parti d’opposition [ndlr : Front de Gauche] [...] Pendant et après la lutte, les salariés doivent en toute occasion formuler leurs propres revendications à côté de celles des démocrates bourgeois. Il faut qu’ils exigent des garanties, dès que les démocrates bourgeois s’emparent du gouvernement. Il leur faut, au besoin, emporter ces garanties de hautes lutte et veiller à ce que le nouveau gouvernement soient contraints à toutes les concessions et à toutes les promesses possibles [...] Il faut qu’à côté des nouveaux gouvernements officiels, ils créent en même temps leurs propres gouvernements ouvriers révolutionnaires sous forme de municipalités ou de conseils municipaux [ndlr : CE QUE FONT LES BASQUES] .
Mais, pour pouvoir s’opposer énergiquement et dangeureusement à ce parti dont la trahison envers les ouvriers commencera dès la première heure de la victoire [ndlr : toujours le Front de Gauche de Mélenchon], LES OUVRIERS DOIVENT ETRE ARMES ET ORGANISES. Il faut obtenir immédiatement l’armement de tout le prolétariat avec des fusils, des carabines, des canons et des munitions ; il faut s’opposer à la garde civique [ndlr : la police] dirigée contre les ouvriers. »
Marx, Adresse, 1850

Si tu ne comprends pas ce process, alors tu n’as rien compris à la Révolution. 
La seule chose que l’on puisse faire : c’est mettre au pouvoir un démocrate bourgeois, puis par la force le contraindre. Mélenchon deviendra l’ennemi à l’heure même où il prendra le pouvoir. Chavez est désormais un ennemi. 
Abolition de l’Etat, Abolition des Classes Sociales, Abolition du Salariat, Abolition de la propriété privée. Donnez nous des armes. 

Voir ce commentaire dans son contexte