Commentaire de njama
sur Cryptarchie Dönmeh et Turquie moderne


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njama njama 17 septembre 2012 00:40

Article passionnant, qui nous fait rentrer dans les méandres des hérésies juives, et quelques coulisses de l’Histoire.

Etonnant aussi que Talaat Pacha, né en 1874 à Kırcaali (à l’époque dans le vilayet d’Edirne), ville où où il fait ses études, mais aussi ville où Sabbataï Tsevi fut interpelé et jugé par le Sultan Mehmed IV en septembre 1666. avant d’ embrasser l’islam, pour échapper à une condamnation à mort certaine.

Franc-maçon notoire, à Théssalonique, puis à la Loge de la Patrie à Constantinople, ces loges étant affiliées au Grand Orient de France, et à celui d’Italie, mais pas évident de penser qu’il fut Dönmeh puisqu’il se disait bektachi
« …On m’accuse d’être maçon. Oui, je suis maçon. J’ai accepté la franc-maçonnerie pour le bonheur de l’humanité, tout comme j’ai embrassé le bektachisme en tant que voie de choix nationaliste… »

mais disait-il la vérité, ou parlait-il comme un Dönmeh ? le document ci-dessous semble l’identifier comme un « mâmin » !

(page 2) http://le-carrefour-de-lislam.com/Occultare/occultus2.htm

Salonique, nous l’avons rappelé, est une ville juive ; c’est dire que les Juifs sont en majorité parmi les membres des quatre Loges locales, dans lesquelles se recrutait le « Comité Union et Progrès ». Mais, outre les Juifs orthodoxes, on y trouvait aussi de nombreux représentants d’une secte islamo-juive, les « mâmins », ... appelés aussi « donmehs ». Musulmane en apparence, cette secte est juive en réalité, et on n’y admet guère que des Juifs ;

Or, il n’est pas indifférent de remarquer que le « Comité Union et Progrès », reconstitué à Salonique vers 1902, comptait dans son sein à peine un quart de musulmans : tous les autres membres étaient juifs ou « mâmins » (La proportion s’est encore augmentée depuis lors. En 1911, au témoignage du général Chérif pacha (que son passage dans le Comité met en possession de connaître le dessous dus cartes), le directoire du « Comité Union et Progrès » se composait de : trois Juifs, MM. Carasso, Cahen et Faraggi ; neuf mâmins, Djavid Dey, Dr Nazim, Osman, Talaat Bey, Baldgi, Kiani Ipeck, Karakasch, Kiazim et Osman-Adil ; les membres turcs n’étaient que trois : un cinquième à peine du Comité !.). C’est ce qui explique pourquoi la Révolution turque de 1908 s’est trouvée ne profiter qu’au petit clan israélite de Salonique et a déçu si complètement la plupart des Jeunes-Turcs qui formaient l’opposition historique. Le Directoire suprême étant toujours resté inconnu de l’immense majorité des membres du parti, ceux-ci ne se sont aperçus qu’une fois la Révolution faite que l’influence simplement maçonnique du début avait fait place à une influence purement juive.

(page 3) http://le-carrefour-de-lislam.com/Occultare/occultus3.htm

 Le « Comité Union et Progrès », né de la Franc-Maçonnerie ottomane et dirigé par les Juifs de Salonique, a naturellement fortifié de son mieux les deux puissances qui lui ont donné naissance. D’une part, il a encouragé le sionisme au point que les « mâmins » Djavid Bey, ministre de l’Intérieur, et Hussein Djahid Bey, directeur du Tanine, ne craignaient pas de dire que l’établissement de juifs russes et autrichiens en Mésopotamie était nécessaire pour « faire contrepoids à l’élément arabe indigène ». D’autre part, les Loges maçonniques ont été multipliées sur tous les points de l’Empire et il n’y a eu de sécurité pour les fonctionnaires et les officiers qu’à condition de s’y faire admettre. Renonçant aux affiliations étrangères, les Loges turques se sont d’ailleurs fédérées en 1909 en un Grand Orient de Turquie, qui a à sa tête le « mâmin » Talaat Bey, et dont le Conseil Suprême est exclusivement composé de juifs ou de « mâmins », tels que MM. Carasso, Cohen, Faraggi, Djavid-Bey, Salomon Kibar, etc. C’est, on le voit, l’ancien Comité de Salonique, moins les quelques Turcs qui en faisaient alors partie.

L’Empire démembré
(Rôle du monde occulte et des gens de la Thora en terre d’Islam)
La Franc Maçonnerie en Turquie par FLAVIEN BRENIER
 


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