"On veut nous faire croire que ces terroristes sont monstrueux avec leur façon de couper des mains. Certes. Mais il faut quand même se souvenir que Léopold II a été au Congo un boucher. Lui aussi coupait des mains quand les récolteurs d’hévéa n’allaient pas assez vite "

Magnifique, cette façon de banaliser l’horreur !
Avec de tels sophismes, on est prié de passer son chemin, dans cette allée des horreurs qu’est la vie.

Qu’auriez vous dit, sous le régime nazi : Ces types étaient-il plus mauvais au fond que les chevaliers teutoniques ?

Moi, j’entends les paroles des maliens, dans les villages du nord.
Et ceux de la diaspora, en France, unanimes.
Ces jeunes filles violées au nom d’une soi disant charia.
Qui peut croire qu’un motif religieux est à l’ouvrage : Rien que des soudards, qui tentent de prendre le pouvoir, et voulant imposer un régime de peur.
Technique vieille comme le monde que cette volonté de tétaniser les pauvres gens, afin de les casser psychologiquement, tout en donnant à profit l’occasion à ces mercenaires de prendre leur pied, si l’on peut dire ainsi les choses.

 Il est ce bon ton actuellement de faire dans la critique du « Flamby » comme on l’appelle.
Pas si Flamby que ça, finalement !

 J’ai toujours détesté les surnoms, avec la manipulation qui va avec.

 Ce vieux fond de pensée rance venue des cours de récréation, où l’on tente de faire de vous un sujet de mépris pour les autres, en tentant une fois pour toutes de vous disqualifier, en un surnom dont personne ne sait d’où il est venu, mais que tout le monde reprend, lâchement, petitement, parce que c’est pratique, de raccourcir et de jeter des tomates à la tête d’un homme.

Ce naïf ferait-il aussi de la real politique, en prenant aussi peut-être en compte les intérêts économiques, que voilà encore une nouvelle dénonciation possible. La politique ne serait cynique, et politique tout simplement, dans la définition ambiguë de ce mot, que sous la droite, et ne vaudrait autrement que par sa naïveté désarmante.

Famby !…Poil de carottes !…
 Mais comment aurait on pu l’appeler s’il avait laissé faire ces colonnes d’abrutis, envahissant Bamako, faisant leurs lois moyennageuses.
C’aurait été une bonne occasion de se moquer du manque d’efficacité, de l’attentisme. Je vois d’ici les articles :

« Mais pourquoi a t’on laissé faire ?.... »
« Une coupable absence ?..... »

« C’est plus du Flamby, c’est de la crème renversée….. »

Le djihadisme a pris la suite de tous ces combats foireux, celui des kmers rouges, encensés à l’époque par les gauchistes, et qui avait séduit tant de gens, faisant fi, naturellement, du témoignages des gens sur place, qui n’avaient rien compris, et qui auraient du dire merci, quand Pol Pot les torturait.
Les abrutis du pouvoir ont toujours une raison d’illustrer le changement, et de légitimer leurs exactions : Marxiste, charia, tout est bon.
Ces Cambodgiens, tout comme les maliens, ne savaient pas de quoi ils parlaient. On était bien plus malins pour estimer le problème, dans les salons parisiens, entre deux tasses de thé.

Quand au choix des armes, les militaires ont fait des choix.
 Evident pour eux que leur carrière ne sera pas forcément dans un casernement de métropole. Arrêtez de faire pleurer Marion sur ces jeunes français qui partent au mali, Ce ne sont pas les conscrits qui partaient à Verdun ! Ils ont choisi un métier, ils en assument les risques !

Les touaregs ont malheureusement pas fait un choix très heureux, en pensant que les ennemis des mes ennemis étaient mes amis.
Un drame antique, avec de multiples échos : Quelques bretons avaient cru pendant la guerre de 40 que les allemands respecteraient plus la culture bretonne que les français.

Vous parlez du Congo.
Roger Casement, ce diplomate Britannique, fut un des premiers à dénoncer au 19 siècle, l’oppression coloniale belge, au Congo.
D’origine irlandaise, honoré par la reine, il se fourvoiera plus tard, en tentant de lever un corps expéditionnaire irlandais, recruté dans les camps de prisonniers allemands, pour intervenir en Irlande, contre les britanniques qui l’occupaient.
Condamné à mort, il sera pendu par les anglais.

Vargas Losa en a fait un roman très convaincant : Le rêve du celte....
Qui laisse un gout amer dans la bouche.
On aurait aimé que cet excellent homme, un des premiers défenseurs des droits de l’homme, et dénonciateur des excés du colonialisme, ( qui est finalement l’illustration de la pensée capitaliste débridée) est terminé une vie d’honneur d’une autre façon qu’au bout d’une corde.

Le jeu du billard à trois bandes n’est pas facile à maîtriser.
Seuls les billet un peu court, permettent de se faire plaisir, et croire qu’on maitrise les choses, en se prenant pour une égérie, loin des barricades et des machettes.
Si loin, que le sang qu’elles projettent, ne vous éclabousse pas.