Commentaire de heliogabale
sur Pauvreté et transition démographique


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heliogabale heliogabale 13 août 2014 23:57

Les politiques natalistes – parfois hypocritement présentées comme un bienveillant moyen de lutter contre la pauvreté – des pays les plus avancés, qu’angoissent la moindre baisse de leur population, au nom de la défense de leur propre croissance et de leur performance dans la compétition mondiale ?

Les politiques natalistes en Europe ont pour but de gagner 1/10 de point... c’est epsilon... la France n’atteint même pas le seuil de renouvellement de la population...

Les obstacles à la propagation de l’idée de contraception, dans les pays en ayant le plus besoin, auxquels s’ajoute le fait que la démographie compte parmi les armes désignées par certains pour contribuer à leur survie ou à leur expansion ?

Si cette idée s’est propagée dans l’Iran de la République islamique ou dans l’Algérie record du monde d’indice de fécondité (7,5 enfants par femme au milieu des années 1970), il ne faut pas désespérer pour l’Afrique noire...

L’augmentation continue de l’espérance de vie partout dans le monde ?

Quand on fait un peu d’histoire de la démographie, on sait que l’augmentation de l’espérance de vie est principalement due à la diminution de la mortalité infantile (espérance de vie à la naissance en France à 25 ans en 1789 car un enfant sur deux mourait avant 10 ans) . Qui dit diminution de la mortalité infantile, dit diminution de l’indice de fécondité (car les parents sachant que leurs deux ou trois premiers enfants seront vivants à l’âge adulte, ils se disent qu’ils n’ont pas besoin d’en faire d’autres).

Au milieu des années 1970, on prévoyait facilement 15 milliards d’êtres humains en 2050... il est probable qu’à cette date on soit moins de 10 milliards et que la population mondiale n’augmente plus.

Mais c’est sûr qu’à 10 milliards, ça risque d’être dur...


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