depuis septembre, suite aux sanctions occidentales, Total n’avait plus accès aux financements en dollars pour ses projets en Russie (Lamal LNG) 

De Margerie avait pris un risque considérable en s’affanchissant du parrain américain en se tournant vers des fonds en euros, en roubles ou en yuans. Les Chinois couvraient 60 % des besoins financiers, du projet et manifestement Poutine avait envie de financer le reste. 

Tout le monde sait que négocier des hydrocarbures en dehors du $ c’est signer son arrêt de mort.