Commentaire de JMBerniolles
sur L'EPR de Flamanville et l'avenir de l'électronucléaire en France


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JMBerniolles 24 mai 2015 20:24

Le but de cet article était d’informer ceux qui veulent bien le lire, de la démarche de contestation de la dramatisation de l’ASN sur l’affaire des pièces forgées, supérieure et inférieure, de la cuve de l’EPR de Flamanville.


Devant cette mise en cause de la vie même de l’EPR, et accessoirement de problèmes comme l’arrêt d’Osiris,- production de sources pour le médical-, le blocage, qui a été rappelé ici, de GV de rechange au Blayais,... un groupe d’ingénieurs dont des spécialistes de la métallurgie dans le domaine du nucléaire, ont interpellé par des lettres individuelles, expression d’une évaluation technique commune, le président de l’ASN monsieur Chevet.

Il ne s’agit nullement de mettre en cause cet organisme, mais d’éviter que les anti nucléaires qui constituent en son sein un groupe d’influence, ne s’en servent pour porter des coups à notre nucléaire.

J’ai souligné aussi un fait grave, que la plupart des gens ignorent, qui est que l’indépendance de l’IRSN, créé à partir d’un institut du CEA par des manipulations de Dominique Voynet, dont aucune action positive dans le cadre de son ministère ne vient contrebalancer le mal qu’elle à fait à notre industrie nucléaire et à sa recherche, l’Ipsn/CEA, a conduit à la quasi liquidation de la recherche en sûreté nucléaire.

On espère que Morice a plus de succès dans ses investigations dans les articles hyper lourds et touffus dont il inonde ce site, que sur le problème du sodium.

Justement dans le cadre de l’Ipsn/CEA des études et des expériences sur les feux de sodium ont été menées pendant des dizaines d’années. Dans une installation type enceinte quasi unique au monde, on a éteint toutes sortes de feux de sodium : masse de tonnes de sodium déversées sur un plancher en inox, feux d’aérosols de sodium créés par pulvérisation.... 

Le danger sodium se situe plutôt au niveau des GV dans le risque de la réaction sodium/eau.

L’accident maximum Super Phénix a été étudié sous toutes les coutures, les problèmes de résistance de l’enceinte des REP en cas d’accident grave, -fusion du coeur-, ont fait l’objet d’expériences et de modélisation...

Cette recherche était primordiale pour les problèmes de sûreté et la compétence de tout l’édifice de la sûreté nucléaire ;

Il est clair qu’il y a un aspect réglementaire et administratif à l’ASN, mais seule la compétence technique permet d’évaluer l’impact d’un problème sur la vie d’un projet.

j’imagine que les auteurs des lettres, comme moi, n’attendent pas de réponses directes à leur interpellation ; Par contre une mise au point de l’ASN adressée à l’office parlementaire, OPECST, est nécessaire ;














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