Commentaire de Pierre Régnier
sur Les églises peuvent toujours bruler


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Pierre Régnier Pierre Régnier 11 janvier 2016 11:43

@ l’auteur

 

Il vous faut aller plus loin et, surtout, plus sérieusement. Tout d’abord cessez donc de répéter la confusion imposée depuis des années par les médias : la christianophobie (haine des chrétiens) est à comparer à la musulmanophobie (haine des musulmans), pas à l’islamophobie. L’une et lautre (haine d’individus) doivent être condamnées très fermement. Il n’en est pas de même de la christianismophobie (détestation d’une religion, le christianisme) qui doit être comparée à l’islamophobie (détestation de l’islam). L’une et l’autre doivent pouvoir être exprimées librement dans un pays démocratique comme la France.

 

Ensuite, justement, il faut comparer le contenu théologique des deux religions, et pas se contenter de réclamer "un traitement équitable des religions". Traiter de la même manière une religion, le christianisme, dont le créateur a demandé à ses compagnons et à tous les hommes de pratiquer un amour universel, et d’autre part l’islam, une religion dont le créateur a demandé de tuer ceux qui ne le suivraient pas (les juifs, les chrétiens et les mécréants) n’est pas raisonnable.

 

On ne mettra pas fin à la violence religieuse si l’on ne voit pas la manifeste insuffisance de la loi de 1905 qui, justement, établit la laïcité dans la confusion aujourd’hui exploitée par ceux des islamistes qui veulent l’application de toutes les consignes de leur prophète et des rédacteurs du Coran, dont celles qui conduisent depuis 13 siècles à la très concrète barbarie islamique.

 

Les « pouvoirs publics » (les gouvernants) ne sont pas comme vous le dites dans l’inaction et l’indifférence, ils sont complices de l’islamisation de la France. Et ils le sont à cause de cette indifférenciation dans le traitement des religions, qu’elles soient pacifiques - pacifiante, même, si l’on songe à celle qu’a voulue Jésus de Nazareth - ou violentes comme celle qu’ont voulue le prophète Mohamed et les auteurs du Coran.


Voir ce commentaire dans son contexte