Commentaire de Patrick Samba
sur La violence psychologique n'est pas moins pire que la violence physique


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Patrick Samba Patrick Samba 20 février 2016 23:57

Je ne connaissais pas la psychiatre Marie-France Hirigoyen qui a bénéficié d’un énorme succès de librairie avec son premier livre « Le harcèlement moral : la violence perverse au quotidien ». Plus tard elle s’est intéressée au harcèlement moral sur le lieu de travail. Je ne savais pas que c’était elle qui était donc à l’origine du développement de la prise en compte de cette problématique dans la dernière décennie.

Alors je suis allé jeter un œil sur ce livre, publié en poche, dans une librairie. Je ne l’ai pas encore lu dans son intégralité mais déjà un survol du livre permet de s’apercevoir qu’elle y avait une vision très unilatérale de cette problématique au sein du couple : le pervers est masculin...
En allant sur son site on peut constater qu’apparemment elle a un peu redressé la barre, mais à peine, et son livre de 2005 « Femmes sous emprise, les ressorts de la violence dans le couple » témoigne de la difficulté pour elle apparemment de penser la femme comme pouvant être perverse ou violente.

Par ailleurs j’ai lu sur le net dans une interview à Psychologies qu’elle reproche à la psychanalyse de postuler le masochisme de la victime. Aïe, aïe, aïe... qu’il est fréquent ce travers lorsqu’on veut défendre une cause de nier son contraire. Des psychanalystes ont bien sûr parler du masochisme de certaines victimes, et à raison. Mais cela n’a jamais voulu dire que toutes les victimes le soient !...


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