@Jeussey de Sourcesûre
L’érotisme, peut-être ? Mais où est la limite entre les deux ?
Ce qui serait intéressant à étudier, c’est l’évolution des interdits au fil des décennies et selon les cul-tures.
Personnellement, autant une belle scène d’amour (pas forcément dénudée) peut m’émouvoir, autant les quelques minutes de pornographie qu’il m’est arrivé de voir me mettent mal à l’aise par leur côté convenu et, surtout, une sorte de violence, de mépris de l’autre, instrumentalisé (fût-ce de manière réciproque) pour son propre plaisir.
Regarder du porno à deux, je trouve ça assez incongru. Il y a longtemps qu’on peut trouver sur des sites tout à fait corrects quelques positions, dont la variété n’est d’ailleurs pas infinie, à moins d’être contorsioniste. Si dans le couple la relation est chaleureuse, c’est tout à fait suffisant. L’amour entre les deux partenaires donne beaucoup d’élan et d’inventivité.
Mais enfin, je sais que je vais encore susciter les sarcasmes par mon puritanisme. On sera peut-être étonné d’apprendre que les puritains prônaient, en chaire (en en os), le dimanche matin, le plaisir dans le couple, avec mission de veiller à ce que Madame en profite ! L’inverse de l’excision ! Donc, puisqu’on parle de sexe, je me fais l’apôtre de la sexualité épanouie et inventive dans un climat de confiance et d’amour total, ce qui implique la fidélité et à condition que celle-ci ne soit pas un simple carcan. Ce climat permet de faire baisser nettement le taux de 95% de taux d’emmerdement féminin dénoncé par Brassens.