La remise en cause du qualificatif de ’libérales’ concernant les politiques (subies et visées en France autant du fait de la dite Gauche que de la dite Droite) ne devrait pas s’appuyer sur ces faux-problèmes (lapsus révélateur d’un contre-sens culturalisé par notre ’exception française’) que sont le niveau de dépense publique et de fiscalité ou le nombre de fonctionnaires !
 
 C’est le mode de fonctionnement des institutions, et la nature des efforts (ou agitations) qu’elles produisent (ou pas) qui devraient être débattues.

•  Quid de la justification de statuts infirmant la prétention de notre devise nationale : Liberté, égalité (en dignité, donc en droit, donc en statut), fraternité

• Quid de l’effort économique, planifié, scolarisé, encadré et favorisé par nos institutions ? :
  essentiellement tourné vers :
  - une production/exportation d’armements protégée (l’béralement ?) par secrets d’Etat
  ( le fait de vendre ensuite le savoir-faire avec les produits et la ’main-d’oeuvre’ qui va avec, rend-il cela plus ’libéral’ ?)
  - une industrie nucléaire, chapeauté aussi par de secret d’état, ontologiquement liée dès l’orine à la question militaire ...
  - une industrie spatiale, ontologiquement élitiste
  - une industrie du numérique, qui n’ayant pu imposer la main-mise de l’Etat par Bull ou par le Minitel, envoie ses meilleurs éléments se faire voir à l’étranger ... ou bien ’se vendre’ auprès des ’marchands de viande’ qu’ont toujours été les SSII françaises ...