Il faut être ignare des bouleversements et des équilibres mondiaux ces trente dernières années pour écrire des âneries pareilles. 

Ne pas comprendre qu’il était censé et fondé géopolitiquement dans les années 80 de prendre fait et cause pour l’Amérique fusse-t-elle de Reagan alors que 60 divisions soviétiques campaient à 600km de Strasbourg et que le totalitarisme d’essence communiste menaçait partout nos libertés, est la preuve de votre inculture et/ou de votre parti pris. 

Symétriquement ne pas comprendre qu’après la chute du Pacte de Varsovie, et face aux velléités hégémoniques de la seule superpuissance américaine et de l’empire libéral désormais sans adversaires, il fallût adapter ses positionnements socio-économiques d’alors et renverser si besoin était ses alliances (et le besoin se trouve être), en est une même démonstration. 

Comprenez-vous seulement que l’adaptabilité au réel et aux contraintes extérieures est un gage de survie tant pour les individus que les entités constituées ?

Que précisément c’est parce que tous les régimes communistes sans exception, non sans une superbe arrogance et prétention, avaient érigé, déifié même la théorie marxiste au rang de dogme intangible, qu’ils ont échoué lamentablement ?

La question de l’immigration et de ses problématiques induites et connexes (identité, insécurité, finances...) va devenir - s’il elle ne l’est pas déjà - centrale, essentielle et prépondérante dans les années qui viennent. 

Que de ce point de vue et à ce sujet votre ritournelle à visée bassement disqualificative, conforme d’ailleurs en tout point à ce que professe l’idéologie dominante sur tous les canaux de la domination mass-médiatique, n’en est que plus pathétique et sans avenir aucun. 

Voyez déjà le « 180° » opéré par un Mélenchon à ce sujet, sur la question du souverainisme et de l’immigration. Qui l’aurait cru il y’a seulement quelques années en arrière... ?

Tel est pris qui croyait prendre, Wesson.

Voyez, heureusement que Mélenchon est moins con et sectaire que vous autres, il peut espérer grâce à son opportunisme dépasser les 13%, eu lieu de disparaitre définitivement des écrans radars électoraux.