Commentaire de Analis
sur Vladimir Poutine sur la Syrie : les Etats-Unis rejouent la même comédie insipide qu'en Irak


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Analis 19 avril 2017 16:14

@DACH

Petit rappel.

«   »«  »Où sont les médias russes qui contestent la version russe sur la Ghouta ou Khan Sheikhoun, comme l’ont fait les médias américains sur l’Irak ? Où sont les députés syriens ou russes qui, à l’instar de M. Mariani, porte une parole libre et contradictoire face à la voix officielle de la France ?

D’abord, je réponds qu’il y en a, et même parfois des bruyants, comme feu Boris Nemtsov, mais qu’ils sont très peu nombreux. S’il y en a si peu, c’est pour une toute simple raison : ils connaissent la vérité, ils ne sont pas désinformés jusqu’à l’abrutissement par une campagne d’intoxication médiatique permanente à grande échelle. En fait, pour tous les gens qui n’y sont pas soumis, la vérité des faits paraît claire. Mais répétons un mensonge 10 000 fois, et il finit par paraître la vérité évidente – conditionnement et lavage de cerveau digne du pire de ce que Goebells aurait pu rêver.

Quand pour la dernière fois, la Syrie ou la Russie ont-elles reconnu une erreur ou une bavure de leur part ? Quand se sont-elles, comme l’ont fait les Etats-Unis à multiples reprises, excusées pour une bavure  ?

Les occidentaux s’en excusent, vraiment ? Ce que je retiens, moi, ce sont des tentatives de nier leur responsabilité, de minorer les événements ou même qu’une faute ait été commise – et jamais, ces bavures ne sont suivies de sanctions.

N’est pas important de signaler que les services français qui n’étaient pas d’accord avec les Américains sur la situation en Irak en 2002-2003 partagent aujourd’hui leurs analyses sur la question des armes chimiques en Syrie ?

Mais l’anomalie n’était-elle pas plutôt dans le fait que les services français ne partageaient pas l’appréciation de leurs collègues états-uniens en 2003 ? Vu leur tropisme nettement impérialiste et colonialiste (à l’instar de leurs collègues britanniques, allemands, italiens etc...), c’était vraiment quelque chose de très inhabituel. Là, la situation est simplement revenue à la normale, la différence était qu’il y a Hollande à la tête de l’État et non pas Chirac (lui-même très colonialiste, mais qui se trouvait être dans l’histoire en désaccord – en revanche, lors de la manipulation suite à l’assassinat de Rafic Hariri, il avait complètement suivi les USA, et les services secrets français avaient embrayé...).


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