jeudi 4 juillet 2013 - par jack mandon

Mourir pour des idées ?

Images d'Epinal, de noir et blanc conçues, noir de la nuit de marge. En berne sur l'espoir et la mélancolie. Blanc de lumière de jour, de conquêtes idéales dressées. Noir et blanc tranchés et pourtant nuancés, à l'infini des temps. Des plus violentes conquêtes aux espérances déçues. Noir et blanc confiés en toute liberté à chacun et à tous. Poètes, diseurs, bonimenteurs, ménestrels, chanteurs, troubadours, travailleurs, rapins, enfin tout un chacun.

Le trio inoubliable, Jacques, Léo et Georges.

Mourir pour des idées, de noir de blanc tranchées ?

Moi j´ai failli mourir de ne l´avoir pas eu
Car tous ceux qui l´avaient, multitude accablante
En hurlant à la mort me sont tombés dessus
Ils ont su me convaincre et ma muse insolente
Abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi
Avec un soupçon de réserve toutefois...

Mourir pour des idées ? Nous mourrons tous pour des idées, consciemment, follement, sournoisement, involontairement, accidentellement, maladivement, dramatiquement, théâtralement. C'est bien tragi-comique vérité.

Jugeant qu´il n´y a pas péril en la demeure
Allons vers l´autre monde en flânant en chemin
Car, à forcer l´allure, il arrive qu´on meure
Pour des idées n´ayant plus cours le lendemain
Or, s´il est une chose amère, désolante
En rendant l´âme à Dieu c´est bien de constater
Qu´on a fait fausse route, qu´on s´est trompé d´idée...

...Tant de processions, tant de têtes inclinées
Tant de capuchons tant de peur souhaitées
Tant de démagogues de Temples de Synagogues
Tant de mains pressées, de prières empressées...


Matérielles idées, enracinées, même enterrées. Idées d'un ailleurs éthéré, transparent, translucide, transcendantal, transatlantique, transsibérien, transpirant de mensonge ou de vérité tranchés. Non l'idée qui vaille ne saurait être que nuancée, ou bien elle est vision, injonction, gageure...enfin tout ce qu'il faut pour que le diable y soit.

Les saint jean bouche d´or qui prêchent le martyre
Le plus souvent, d´ailleurs, s´attardent ici-bas
Mourir pour des idées, c´est le cas de le dire
C´est leur raison de vivre, ils ne s´en privent pas
Dans presque tous les camps on en voit qui supplantent
Bientôt Mathusalem dans la longévité...

Les hommes de main...sans tête. Les amoureux du tout venant, en première ligne, fumant, tonitruant pour appliquer l'idée sournoisement, tyranniquement, stratégiquement suggérée par le pouvoir de l'ombre. L'ombre gigantesque et tentaculaire.

L'ombre projetée énormément, écrite par Proudhon et chanté par Jacques Brel

« Etre gouverné ... C'est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni le titre, ni la science, ni la vertu ...
Etre gouverné, c'est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. C'est, sous prétexte d'utilité publique, et au nom de l'intérêt général, être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre révolte, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré. Voilà le gouvernement, la justice... »

Des idées réclamant le fameux sacrifice
Les sectes de tout poil en offrent des séquelles
Et la question se pose aux victimes novices
Mourir pour des idées, c´est bien beau mais lesquelles ?
Et comme toutes sont entre elles ressemblantes
Quand il les voit venir, avec leur gros drapeau...

Mais les idées de paix me direz vous, tout âme y aspire. Oui mais ça dépend comment c'est écrit, proclamé ou chanté, et cela s'alimente du moment et des circonstances. Les cycles de l'histoire s'inscrivent et se déroulent selon des rythmes, naturels, culturels, voire même inhumains, amoraux, mystérieux.

Il suffit d'un temps de fulgurance et de guerre latente pour que la camarde s'insinue. Un jour un homme eut le courage de proclamer une vérité dans un temps de folie.

« Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage ».

Jean Jaurès. Philosophe, historien, théoricien politique opposé au marxisme, fondateur du journal l'Humanité en 1904, cet infatigable militant fut un dreyfusard de la première heure, alors que la gauche était divisée sur la question. Orateur de talent, il est devenu l'icône la plus sacrée de la mémoire des socialistes français. Il se battit pour la paix. Et fut assassiné le 31 juillet 1914 par un nationaliste. Et la guerre déferla dramatiquement.

L'unique journaliste qui risqua sa vie...pour une idée de vérité : Emile Zola

Avant lui un journaliste et écrivain, un juste, jusqu'à l'imprudence, se dressa contre le gouvernement de son pays, contre l'armée, la justice, le peuple qui peut être misérable.

Emile Zola, comme un seul homme, dans son « j'accuse » grandiose et pathétique. Au sommet de sa gloire, il perdit sa liberté, son honneur et pour finir la vie...un assassinat politique prouvé maintenant. En septembre-octobre 1953 le journaliste Jean Bedel amène des éléments complémentaires d’information jusqu’à ce qu’en mai 1978, dans Le Quotidien de Paris, le nom de l’un des assassins supposés, Henri Buronfosse, soit dévoilé.

Encor s´il suffisait de quelques hécatombes
Pour qu´enfin tout changeât, qu´enfin tout s´arrangeât
Depuis tant de "grands soirs" que tant de têtes tombent
Au paradis sur terre on y serait déjà
Mais l´âge d´or sans cesse est remis aux calendes...

Attention les amis, on s'en prend même à nos frères.

Créatif, généreux et imprudent Coluche

Trois jours avant sa mort, le 16 juin 1986, Coluche déclarait à Michel Denisot :

« Les hommes politiques vont recevoir. Lors de mon dernier spectacle j'avais fait peur à certains d'entre eux, mais là, je vais carrément leur faire honte. » (Libération, 20 juin 1986).
Dans un magazine télé en 1986 à propos des hommes politiques : 
« Un pour tous, tous pourris. »
Son producteur Paul Lederman, cité dans le livre du journaliste du Monde, Philippe Boggio : « Coluche avait envie d'en découdre avec les socialistes. »

« ...Les dieux ont toujours soif, n´en ont jamais assez
Et c´est la mort, la mort toujours recommencée
Mourrons pour des idées, d´accord, mais de mort lente
D´accord, mais de mort lente. »

Coluche tué volontairement par le camion selon 2 des 3 témoins ...

forum.hardware.fr/.../volontairement-temoins-coluche-sujet_71239_1.ht...

Georges Brassens, léo Ferré, jacques Brel, Alain Souchon et tant d'autres, merci.



35 réactions


    • jack mandon jack mandon 4 juillet 2013 16:15

      Selena,

      La vie, la mort cheminent et peut être se jouent de nous, ludiques.
      L’une et l’autre nous confondent en nous laissant en plan.
      En plan, hors planification, si bien que dans une pirouette théâtrale,
      nous basculons de la comédie à la tragédie, ou vise-versa.
      En fait, cela réclame une grande flexibilité et beaucoup de disponibilité.

      Je ne me lasse pas de contempler le concert de lumière et de sonorité
      qui vient après un long temps de frimas, de silence et de nuit.
      Ce renouvellement m’interpelle et m’invite au sourire,alors...

      La vie, la mort sont peut être à l’image de ces grands créateurs d’histoires,
      Shakespeare et Molière par exemple. Le premier nous terrorise
      en nous assénant les crimes crapuleux les plus sordides,
      avec un sourire, une élégance et un humour de tragédien anglais.
      Le second dans sa faconde rocailleuse du sud ouest,
      nous entraine dans sa comédie subtile, à l’italienne, avec au fond de lui,
      un mal qui le ronge et le détruit, et la meute de courtisans qui l’assaillent.
      Choisissons, si l’on peut notre mort ou soyons versatiles entre tous les jeux,
      c’est à dire une option qui s’apparente à l’éternité dans la joie...m’enfin ?


  • alinea Alinea 4 juillet 2013 14:55

    J’ai failli ne pas le relire parce que je l’avais lu !
    Votre ( ton !) ami Georges est un bon ami ; tu sais lui rendre hommage ! Ça me va !
    merci grand frère


    • jack mandon jack mandon 4 juillet 2013 16:22

      Petite soeur,

      Ils nous donnent tous à aimer et rêver, pourquoi s’en priver.
      Les années d’avant le nouveau monde...
      avant le bruit et les bruits, avant l’anglomania tubulaire.


  • escartefigue 4 juillet 2013 15:01

    Mourir pour des idées .... dur dur .


    Par contre , vivre avec une idée de la vie , oui .

    De l’ humanité ( pas celle du journal ) celle consistant à voir tous les hommes comme égaux et frères .

    Pauvres , riches , grands petits , noirs blancs dans un respect mutuel 
     ( pas celui du crédit )

  • jack mandon jack mandon 4 juillet 2013 15:30

    Bonjour escartefique,

    Avec cette sonorité méridionale on fait un choix lumineux, printanier.
    La qualité de notre vie peut aussi adoucir les rigueurs du trépas.

    Vous avez raison, les hommes sont égaux, mais il en est qui sont
    plus égaux que les autres...

    Comme dit notre ami commun.


    • Taverne Taverne 4 juillet 2013 16:32

      Les hommes sont égaux
      En droit et pas dans leur ego.
      Ils meurent pour des idées
      Et disent après « si j’avais su,
      Que je mourrais pour des idées
      Surtout pour des idées reçues !
      Pour des combats d’idées ratés
      Issus de désidératas,
      Je me serais délié les mains
      J’aurais pris un autre chemin. »
      Car il est proprement égal
      A l’homme qui poursuit son Idée
      D’être traité comme un égal
      S’il doit mourir pour des idées !


  • Gollum Gollum 4 juillet 2013 16:21

    Bah au train où vont les choses beaucoup mourront sans même comprendre comment cela a pu se produire.. De toute façon on doit tous y passer.. alors pourquoi pas pour des idées ? smiley


    Ce qui est sûr c’est que l’homme qui n’ a pas peur de mourir est un homme libre.

  • jack mandon jack mandon 4 juillet 2013 16:49

    Tu l’as dit Gollum,

    Je prend mon vélo et vais réfléchir au réalisme de Taverne,
    et a ta pirouette improvisée sur ma liberté d’aller respirer
    l’air de la vallée, entre lac et montagnes,

    A bientôt la méditation


  • Tzecoatl Claude Simon 4 juillet 2013 19:10

    Oui enfin, être le martyr de ses idées devrait être l’oeuvre de quelconque obscurantisme passé.


    • Tzecoatl Claude Simon 4 juillet 2013 20:06

      Et je me fais moinser là-dessus. Je ne le crois pas. A conclure qu’autant certains cherchent des boucs-émissaires, autant d’autres aiment leurs souffre-douleurs, mais uniquement parce qu’ils acceptent ou vénèrent ce statut. Relax, votre perversion n’est pas une damnation.


    • Tzecoatl Claude Simon 4 juillet 2013 22:55

      Je ne vous visais évidemment pas personnellement, les plussages et moinsages étant anonymes.

      Pour tout vous avouer, j’avais du respect pour Mandon. Mais je dois avouer que son article, dans les circonstances présentes, m’inspire le dégoût. Voilà ce qui explique mon contre-pied.

      Après réflexion, si les admirateurs de la prose en sont arrivés à ce point, c’est qu’ils trament quelque chose de neuf. On s’attend dès lors à une révélation, mais là, rien. Sans doute préfèrent-ils le drame d’un errant dans quelconque zone internationale d’un aéroport moscovite. Je porte quand même à votre sagacité aux yeux des anti-américanistes que ceux là même qu’ils qu’ils abhorrent, abhorrent tout autant le drame, sous le slogan « no drama ». En cela, je les rejoins.

    • jack mandon jack mandon 5 juillet 2013 11:42

      Vous avez en partie raison Claude Simon,
      Apprendre à débattre, c’est ce à quoi il faut se résoudre.
      A moins que nous ayons la nostalgie de notre époque animalière.

      Merci


    • Tzecoatl Claude Simon 5 juillet 2013 12:18

      Pour étayer le sujet, il est évidemment plus facile de porter des idées en territoire culturel acquis, ou si l’on est animé par un esprit stratège ou tactique. 


  • soi même 4 juillet 2013 19:26

    · LETTRE OUVERTE A PHILIPPE VAL ·

    Dans « Les Inrockuptibles » du 7 mars 2000, Philippe Val avait écrit  :

    A Philippe Val :

    Monsieur le Censeur, bonjour  !


    http://www.georgesbrassens.fr/brassens-val.htm


  • raymond 4 juillet 2013 19:44

    Bonsoir Jack, je rêve ou sur la photo Georges a une croix ?


    • Shawford42 4 juillet 2013 22:37

      Va t’y pas que tu furtivises/momoïses le débat, Jojo, en bottant ainsi contre ton « camp » ? smiley


      Une corse de fois ? smileysmiley ? )



    • jack mandon jack mandon 5 juillet 2013 12:21

      raymond,

      Georges, comme Léo et Jacques ne portaient aucun signe particulier.
      peut être le noir pour Léo, la provocation. Il était tendre pourtant, pas
      toujours facile à suivre dans ses émotions d’écorché vif.
      Tant de belles choses écrites pour les trois frères de coeur.

      C’était encore l’époque ou un homme engagé était porté par des idées.
      Les signes extérieurs, de tous les partis et de toutes les religions sont fait
      pour ceux qui ne pensent plus, par paresse, faiblesse ou manque d’intelligence.


  • jack mandon jack mandon 5 juillet 2013 08:49

    Bonjour à tous.

    Mourir pour des idées ?

    Nous vivons pour une idée, s’il nous arrive d’en mourir,
    c’est qu’il s’agit d’une mauvaise idée.
    Mauvaise idée pour nous, sinon pour l’autre.
    Puisque l’ego et l’alter ego, c’est à dire le moi je
    et le moi l’autre, le nous, se trouvent naturellement,
    sur la ligne de partage et de communication.
    C’est donc un divorce, un conflit qui s’est instauré en nous,
    et par la même occasion avec l’autre.
    On ne meurt pas pour une idée, mais à cause d’une idée.
    Bonne ou mauvaise idée, idée mal formulée, hors communication.
    Si le débat n’a pas décollé, c’est pour plusieurs raisons.
    Evoquer la mort n’intéresse personne.
    Pourquoi parler de ce que l’on ignore et au fond que l’on redoute.
    Cela serait à coup sur une mauvaise idée.
    De plus, et c’est un paradoxe, on est plus ou moins confortable
    dans l’idée, la vie, l’amour, l’amitié, le contraire de la mort.

    La Bruyère nous dit,
    Il y a pour l’homme que trois évènements : naître, vivre et mourir.
    Il ne se sent pas naître, il souffre à mourir et il oublie de vivre.
    ( Caractères)

    Bonne fin de semaine


    • soi même 5 juillet 2013 11:29

      @ jack, tu insultes tous ceux qui en sont morts !


    • jack mandon jack mandon 5 juillet 2013 11:37

      Tout d’abord, nous n’avons pas gardé les cochons ensemble,
      et pour le reste, il faut apprendre à lire.


    • soi même 5 juillet 2013 12:12

      « Nous vivons pour une idée, s’il nous arrive d’en mourir,
      c’est qu’il s’agit d’une mauvaise idée.
      Mauvaise idée pour nous, sinon pour l’autre. » Exemple typique que dénonce Alexandre Soljenitsyne, dans LE Déclin du Courage.
       Certes nous avons pas élever les cochons ensembles, c’est pas pour cela que nous devons plonger dans votre souille.


    • jack mandon jack mandon 5 juillet 2013 12:33

      Laissez dormir en paix les auteurs russes.
      Montrez plutôt votre visage, simplement, courageusement,
      c’est le fondement d’un échange sincère.


    • soi même 5 juillet 2013 13:14

      « Laissez dormir en paix les auteurs russes  » c’est qu’il dérange votre message de l’appel à la médiocrité humaine.


    • jack mandon jack mandon 5 juillet 2013 13:20

      C’est vrai, mon papier suscite votre intervention


  • soi même 5 juillet 2013 11:25

    Il aura toujours des hommes courageux et ce texte doit être un réconfort pour ceux qui doutes !

    http://www.fichier-pdf.fr/2011/11/17/le-declin-du-courage/le-declin-du-courage.pdf

    Il y a des vies qui sont des exemples, qui transcendent la douleurs et la soufrance et porterons toujours l’éspoir, l’ésperance, et la flamme de l’humanité dans la prondeur de la nuit humainé, par leurs courages et le Don de Soi finissent par déplacer les montagnes.

    C’est un des mystères de l’humanité, l’imprévisible courage d’être un homme dans la nuit de la barbarie.


    • jack mandon jack mandon 5 juillet 2013 14:28

      Parkway,

      Ce n’est pas Théodore Monod qui disait cela.
      Car enfin il traversait le désert...à pied, il réfléchissait
      et même il écrivait...et surtout il aimait.

      C’était un homme étoilé.

      Merci pour votre intervention courtoise et lumineuse, ça me change.


    • jack mandon jack mandon 5 juillet 2013 14:48

      Parkway,

      Dans le genre, il existe de nombreuses versions.

      Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche,

      Un imbécile qui marche ira toujours plus loin que deux intellectuels assis.

      Le votre est fameux. Ce qui m’ennuie un peu, c’est que je pratique
      plusieurs sports et marche beaucoup.
      Enfin, nul n’est parfait.

      Salut à tous


    • soi même 5 juillet 2013 17:57

      Ce qui est intéresant avec vos positions,vous restez dans vos tours d’ivoires, en sommes vous contenter de généralité, et ce n’est surtout pas vous qui vont prendre des risques.


    • jack mandon jack mandon 8 juillet 2013 13:31

      Soi-même,

      J’ai par nature fait le choix de dévoiler imprudemment
      beaucoup d’information sur moi et mes activités.
      Le paradoxe, j’affronte des personnages fictifs, dissimulés
      derrière un pseudo, une icône. C’est déjà inégal et déloyal.
      Si la communication est difficile, ce n’est pas de mon fait.
      J’ai choisi l’ouverture, la sincérité et la liberté de jeu.

      Chez les amérindiens, civilisations de la nature, il est
      un principe clair et incontournable.

      Quand le guerrier entre en guerre, il se peint le visage,
      s’affuble de plumes et d’amulettes pour montrer qu’il est
      en conflit. Il est ici et maintenant, bien distinctement.
      L’assaillant n’a aucune difficulté pour l’identifier.
      On ne touche pas les femmes, les enfants, les vieillards.

      Evidemment, cela pourrait faire sourire les guerriers modernes
      qui se comportent comme des lâches, du terroriste fou qui
      déclenche une bombe dans un lieu fréquenté par des êtres
      sans défense, ou l’aviateur sophistiqué et inconscient qui
      par le seul actionnement d’un bouton anéantit en une fraction
      de seconde un site habité.

      Vous et vos semblables ne pouvez avoir de revendication,
      d’exigence, de dialogue et débat sincères.
      Et pourtant, vous avez l’outrecuidance d’intervenir.
      vous n’êtes pas le seul. C’est maintenant entendu et généralisé.
      Mais est ce vraiment utile d’expliquer ?

       


  • jack mandon jack mandon 5 juillet 2013 12:11

    A tous,

    Je trouve consternant que personne ne s’inquiète
    sur la fin tragique de Coluche.
    Car enfin, il a peut être été assassiné ?

    Il fut menacé par des malades de tous les partis.
    En revanche, ce qu’il fit, les restos du coeur entre autre,
    nous distraire et s’activer généreusement,
    ça, les hommes politiques ne le firent jamais.

    Ah le pouvoir, le pouvoir, même pas d’en rire.
    Car ils ne me font pas rire les hommes politiques.

    Et les journalistes, qu’attendent ils pour enquêter ?

    Trente années de silence sur cette affaire bâclée.
     


  • Tzecoatl Claude Simon 5 juillet 2013 12:35

    Regardez le XXième siècle :

    - guerre contre le nazisme ;
    - guerre contre le communisme ;


    Si je suis contre mourir pour des idées, il me semble tout autant regrettable de tuer pour des idées. Et c’est bien là l’animalité qui a marqué le XXème et bien d’autres siècles avant lui.

    • soi même 5 juillet 2013 18:21

      « Coluche a payé pour ça,  » bien voyons Ben Barkar, Jean Moulin et tant d’autre, ceux du camp du Strutof. c’est vrai Coluche transcende mieux que l’Abbé Pierre !

      Ce qui a fait ne casse vraiment pas la patte à un canard !
      Un peut de modestie parkway !

      Aucun rapport avec  Victor Kravtchenko.

      « J’ai choisi la liberté » de Victor Kravtchenko

      En 1943, Victor Andréiévitch Kravtchenko, fonctionnaire de la Chambre de commerce soviétique à Washington pour s’occuper des livraisons d’équipements américains à l’Armée rouge, fit défection. En 1946, la Seconde Guerre mondiale étant terminée, l’URSS et les Etats-Unis d’Amérique n’étant plus alliés mais en guerre froide, Kravtchenko publie « I choose freedom ». Peut-être l’a-t-on fait taire pour ne pas nuire à l’entente cordiale entre oncle Jo et son laquet, Roosevelt ? Ses révélations sur la collectivisation de l’agriculture, la famine de 1932-33, les camps de prisonniers soviétiques et autres faits sur l’envers du décor du « paradis des travailleurs » auraient pu faire ombrage et révéler que Staline était aussi malsain que Hitler, si ce n’est pas pire.

      Juste une question de mesure  parkway !

       


  • jack mandon jack mandon 5 juillet 2013 14:40

    En fait, Parkway, vous êtes le premier commentateur qui intervenez,
    sur la question soulignée dans le papier.
    Les émules du tonton flingueur de Jarnac, qui rêve maintenant
    au bord de la Charente, sont encore bien vivantes.
    Cela s’entend, dans tous les partis politiques confondus.
    Mais peu à peu les temps changent, des curieux de toute part s’interrogent.

    Bonne fin de semaine


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