samedi 4 mai - par hommelibre

Catastrophe de Dubaï : un phénomène météorologique exceptionnel

Le saviez-vous ? Il n’y a pas de raccordement des gratte-ciel au système d’égouts à Dubaï. Les eaux usées sont enlevées par camion. Parfois c’est aléatoire.

Pompage

Le ballet des camions ne cesse jamais. Les chauffeurs sont payés au voyage. Ils transportent leur « marchandise » jusqu’à une station d’épuration, où ils font la queue. Dans Vivre demain on peut lire ceci :

« … à cause du boom de la population, les files d’attente ne cessent de s’allonger devant la station. Les chauffeurs impatients (payés au voyage) n’hésitent alors pas à décharger leurs ordures ailleurs… dans les canalisations destinées à écouler les (rares) eaux de pluie par exemple. Résultat, le contenu aurait fini tout droit dans la mer et sur les plages, mais pas que… »

Le jeu de mot est facile mais on peut dire que Dubaï était dans la m…

Dubaï ne disposant pas d’un tout-à-l’égout l’eau reste en surface. Normalement il ne pleut que quelques millimètres, 4 ou 5, mais quand il en tombe près de 140 (14 cm, 140 litres au m2), les rues deviennent des piscines.

La ville est pourtant dotée de canaux et d’un système de pompage des eaux pluviales. Cela ne suffit pas pour d’aussi fortes précipitations que celles des 14 et 15 avril derniers.

 

Artifice

Le site Destination Dubaï en témoigne :

« Les inondations à Dubaï peuvent être attribuées à plusieurs facteurs. Premièrement, la situation géographique de la ville, située sur la côte du golfe Persique, la rend vulnérable aux tempêtes et aux fortes précipitations, bien que rares. Deuxièmement, l’urbanisation rapide et la construction massive ont modifié le paysage naturel, réduisant la capacité du sol à absorber l’eau de pluie. Les surfaces imperméables, telles que les routes et les bâtiments, facilitent l’accumulation rapide de l’eau, exacerbant les risques d’inondation. »

Bétonner le désert produit le même résultat que bétonner nos villes et campagnes. Le sol n’absorbe plus.

Les Émirats Arabes Unis pratiquent l’ensemencement artificiel des nuages. Certains mettent cette pratique en cause dans les récentes inondations. J’en doute. La quantité d’eau tombée n’a rien à voir avec une pluie produite par un artifice.

 

Tempêtes

Pourtant tempêtes et inondations surviennent aussi là-bas. C’est même la saison. Je n’ai pas trouvé de relevés remontant assez loin en arrière.

Par contre en élargissant le périmètre on trouve des inondations plus anciennes, par exemple en Égypte.

Selon le météorologue privé Ryan Maue, ancien scientifique en chef de la National Oceanic and Atmospheric Administration des États-Unis :

« Cette partie du Moyen-Orient ne connaît pas beaucoup de tempêtes, mais lorsqu’il y en a, elles sont énormes. »

Autre avis :

« Les gigantesques tempêtes tropicales de ce type "ne sont pas des événements rares pour le Moyen-Orient", indique Suzanne Gray, professeur de météorologie à l'université de Reading.

Elle cite une étude récente qui mentionne près de 100 événements de ce type dans le sud de la péninsule arabique entre 2000 et 2020, dont la plupart en mars et avril, y compris une tempête de mars 2016 qui a fait tomber près de 24 centimètres sur Dubaï en quelques heures seulement. »

 

Interrogation

Selon cette étude la durée des tempêtes aurait augmenté de manière statistiquement significative.

Dans l’Égypte voisine une étude relève plusieurs épisodes, entre 1969 et 1994, dont celui de 1994, mais aussi 1988 et 1946.

Une explication :

« … il y a eu un déplacement, vers le nord du FIT (front intertropical) qui a dépassé la ville d'Assouan. Conséquence immédiate de ce déplacement : la rencontre, au nord du Soudan et au sud de l'Égypte, des vents chauds et humides du sud et des vents froids venant du nord et du nord-ouest. Le contact entre les deux masses d'air a provoqué une remontée, vers la haute atmosphère, des vents chauds et humides, d'où une importante condensation qui s'est transformée en orages avec de très fortes chutes de pluies. »

Les inondations récentes à Dubaï sont attribuées au réchauffement. Un épisode suffit-il à faire une certitude ? Je pense que non mais je comprends que l’on s’interroge.

 

Tendance

Pour alimenter notre réflexion je cite ce lien qui liste les constatations faites après cet événement. Par exemple :

« Le désaccord entre les résultats du modèle et les observations nous empêche de conclure avec certitude que le changement climatique induit par l’homme est le principal moteur rendant cet événement plus probable. Cependant, bien que de multiples raisons puissent expliquer l’absence d’une tendance dans les résultats de notre modèle, nous n’avons pas d’explication alternative pour une tendance dans les observations autre que l’attente de fortes précipitations augmentant dans un climat plus chaud. »

De quoi réfléchir en effet.

 

Local

Le site Météo-Paris.com, fondé et dirigé par Jérome Séchet, propose entre autre un important travail de compilation de données historiques sur la météo du passé, principalement française. Il a publié une analyse des inondations des 14-15 avril dernier.

Il complète ce que j’ai déjà écrit. En voici quelques extraits.

« Les Emirats et plus particulièrement Dubaï ont fait la une de l’actualité avec une pluviométrie exceptionnelle de 160mm sur l’aéroport entrainant des inondations majeures dans une ville plate et sans système d’évacuation des eaux efficace. »

On n’imagine pas cela dans un désert, et pourtant ! Les gros orages ne sont pas si rares, surtout quand une goutte froide rencontre les mers très chaudes. L’antagonisme est explosif.

La géographie locale permet l’accumulation de chaleur humide. « Les orages et les pluies diluviennes qui leur sont associées ne sont donc pas rares aux Emirats. Elles font même partie du climat local. »

 

Pluviomètre

C’est même très marqué :

« Des chasseurs d’orages parcourent cette région et permettent de découvrir des phénomènes impressionnants d’inondations et de tapis de grêle dans le désert, plusieurs fois par mois au pic d'activité de la saison ! Il est même possible d’y observer des orages supercellulaires producteurs de tornades et de grêlons larges comme la paume de la main. »

La page du site publie des photos et un gif de la base d’un orage supercellulaire, de ceux qui peuvent générer des tornades. Le climat de Dubaï est de type méditerranéen et est fait de longues périodes arides parsemées de pluies violentes.

L’article aborde ensuite la question du volume de pluie :

« Cette valeur de 160mm est-elle vraiment significative ? »

Très localement, oui. Le coeur de l’orage est passé sur le pluviomètre de l’aéroport. Mais plus globalement, non.

« … les orages sont des phénomènes isolés, et leur cœur de précipitations intenses l’est encore plus. Ainsi, ces précipitations intenses peuvent passer juste à côté d’un pluviomètre positionné sur un réseau déjà faiblement pourvu. »

 

Intensification ?

L’article aborde enfin la question du réchauffement. Elle me convainc moins.

« Les pluies devraient augmenter dans cette région avec le Réchauffement Climatique. En effet, les températures en hausse auront pour effet de forcer encore d'avantage le réchauffement de la mer et donc la libération de chaleur humide et par remontée des pluies de mousson de l’Océan Indien. Les pluies pourront donc être plus fréquentes et plus violentes comme nous pouvons le lire dans différentes études. »

Ce sont des études théoriques. L’intensification des précipitations est difficile à établir, il faudrait cinquante ou cent ans de plus pour avoir du recul et évaluer la tendance. S’il y a 7 % d’humidité en plus à chaque degré de plus, cela n’explique pas les sécheresses, ni une localisation des pluies aussi précise qu’à Dubaï.

7 % ou 14 % d’humidité en plus n’expliquent pas qu’il soit tombé environ 20 fois plus d’eau que la moyenne d’avril. À ma connaissance le réchauffement global ne peut à lui seul expliquer cela.

 

Exceptionnel

Un dernier article paru sur le site climameter.com, qui évalue l’origine des phénomènes intenses, met aussi en doute une cause due au réchauffement. La conclusion ne tranche pas :

« Sur la base de ce qui précède, nous concluons que les dépressions similaires à celles qui produisent les inondations de Dubaï sont légèrement plus intenses, jusqu’à 1 °C plus chaudes et 3 mm/jour plus sèches à l’heure actuelle qu’elles ne l’auraient été dans le passé.

Nous interprétons les inondations de Dubaï comme un événement en grande partie unique pour lequel le changement climatique d’origine humaine et la variabilité climatique naturelle ont joué un rôle. Nous remarquons que la confiance dans ces changements détectés est faible en raison du caractère exceptionnel de l’événement analysé. »



22 réactions


  • Enki Enki 4 mai 13:39

    Ici une séquence de France 24 qui montre des images d’inondations à Dubaï, puis vient l’affichage du message (sur X, pas contrôlé, donc dangereux) d’un rigolo complotiste qui parle de la théorie des chemtrail pour expliquer les inondations. C’est évidemment faux, on a des scientifiques qui expliquent que c’est climatique. Le mec devant le grand écran fait son exposé montrant la technique d’ensemencement des nuages pour les fabriquer. Mais à Dubaï, ils ne l’ont pas fait, sauf que si, ils l’ont fait, mais bref

    https://www.youtube.com/watch?v=afZcBQBGGcQ

    Donc on peut expliquer qu’à Dubaï, ils ensemencent les nuages avec des avions, mais ce ne sont pas des chemtrails car c’est complotiste, et ils ne font pas ça pour faire tomber la pluie, c’est El Nino qui s’en est occupé à cause du réchauffement climatique.

    J’ai bon ?

    Surtout, regardez la tévé, instruisez vous dans le mainstream, où « on vous explique tout », où « on fait le point » (éléments de langages récurrents pour bien marteler comment on vous prend pour des cons).


  •  C BARRATIER C BARRATIER 4 mai 17:26

    cela parait idiot de ne pas avoir prévu d’égout, même si le pétrole ne coûte rien là bas, la noria des camions interroge. Et si tout simplement c’était l’absence de pente naturelle qui empêcherait les eaux usées de couler ?


    • ETTORE ETTORE 4 mai 20:40

      @C BARRATIER
      . Et si tout simplement c’était l’absence de pente naturelle qui empêcherait les eaux usées de couler ?


      ...................................................................... .....
      On appelle cela, « des pompes de relevage » !
      Paris, vient d’en installer des gigantesques dans un égout de 10 étages, juste pour que deux personnes à smartphoniser, puissent se baigner dans une cène+..biblique !


  • ETTORE ETTORE 4 mai 20:37

    Dubaï....

    Payer si cher pour finir en rat d’égout(é), ou, aller si loin, pour se baquer dans une eau, qui ne dit pas sa composition en mauvais vermifuge...

    Mais c’est vrai, généralement,,on regarde vers l’horizon, ou au fond de son mojito, très peu se demandent, ou vont les rebus des milliers de lavatories, empilés juste derrière leur dos !

    Dieu reconnaitrait il les siens ?


  • Jean Keim Jean Keim 5 mai 08:42

    Le monde est fou, fou de l’orgueil de ses humains ; quand le pétrole aura disparu, seuls les très riches Dubaïotes seront confortablement installés dans un lieu de leur choix, le désert tôt ou tard reprendra le dessus et Dubaï finira oubliée, et puis l’âge technologique aura raison de notre espèce,


    • ETTORE ETTORE 5 mai 10:26

      @Jean Keim
      L’histoire se répète à l’infini !
      Est ce décidément la seule gloire de cette humanité, à persévérer dans des raisons sans fondements ?
      Nous construisons toujours et encore, à vouloir être plus grands,.... sur du sable....
      Notre spiritualité, suit le même chemin mouvant....
      Et ceux qui nous guident hoquettent de grandiloquence, pour cacher leurs rots de mensonges...
      Et très peu, résistent aux reflets de ces miroirs jusqu’au ciel, pour réfléchir à leurs lacets de chaussures, que ce monde embrouillé, est en train de leur nouer .....ensemble.


    • Jean Keim Jean Keim 5 mai 13:12

      @ETTORE

      Merci pour votre commentaire signifiant...

      Je m’exprime à chaque occasion sur la cause première de nos agissements, et j’écris souvent sur le sable d’un désert que l’indifférence efface distraitement, je n’en attends aucun bénéfice particulier ; la cause première est notre mode de penser qui dicte une conduite à chacun d’entre nous, il suffit pourtant simplement d’en prendre conscience, et le temps fera son œuvre.

      Je ne vois aucune autre voie, elle est une invitation à une intervention de l’intelligence.


  • zygzornifle zygzornifle 5 mai 09:30
    Catastrophe en fRance : un phénomène Macronnique bien calculé....

  • Matlemat Matlemat 5 mai 12:29

     Un réchauffement climatique implique plus de vapeur d’eau, donc plus de précipitations et une terre plus chaude attira plus facilement les dépressions venant de la mer. Une bonne nouvelle finalement pour le Sahara ? 


    • hommelibre hommelibre 5 mai 13:48

      @Matlemat
      La question vaut d’être posée. Le Sahara fut vert pendant des millénaires, et un changement de régime des moussons l’a asséché en écartant les pluies. Et cela semble être un cycle.

      https://odysseedelaterre.fr/sahara-vert/


    • Enki Enki 5 mai 15:25

      @hommelibre

      Le Sahara est plus vert aujourd’hui et même qu’il y a 40 ans, confirmant l’explication de Matlemat :
      https://www.notre-planete.info/actualites/2089-changements_climatiques_Sahara_vert
      Même si le Sahara reste une une zone désertique, ce n’est évidemment pas la jungle.

      Je ne sais pas si c’est un changement de narratif, mais le rapport GIEC 2023, informe que le couvert végétal augmente sur la planète, même si c’est contrasté selon les régions. Et le rapport confirme que le carbone qui augmente dans l’air y est l’apport favorable. Le narratif médiatique et même institutionnel ne bouge pas, mais les raisons sont ailleurs.
      Le problème humain sur le climat n’est pas les émissions de carbone, même si par ailleurs notre espèce pollue l’atmosphère. Le problème est plutôt la ponction des eaux douces nécessaires qui sont nécessaires à la biosphère et son occupation des espaces qui gène l’avancée du végétal.

      Si le Sahara était vert jusqu’en 6000 avant J.C., y compris en Egypte et au Soudan, on n’a rien de récent sur une péninsule arabique et le golf persique qui auraient été verts. Ou il faut chercher dans des sources mythologiques, comme le Dilmun sumérien, mais c’est incertain.

      Le Soleil, au delà de des cycles courts à 11 ans qui font les taches solaires, va atteindre son minimum bi-séculaire d’activité entre 2030 et 2040. Voir figure dans l’étude de Valentina Zharkova :
      https://www.nature.com/articles/srep15689#Fig3
      Cela n’annonce pas mécaniquement un nouvel âge glaciaire, car toutes sortes de variables intermédiaires peuvent agir comme tampon. Mais si un relatif refroidissement vient, la condensation atmosphérique va êtes plus importante avec des pluies plus nombreuses. Peut-être même qu’on en a déjà des signes-avant coureurs.


    • Matlemat Matlemat 6 mai 20:43

      @hommelibre
       En tout cas on est loin d’avoir des certitudes qui pourraient nous aider à faire des prévisions, je soupçonnais la déforestation d’origine humaine comme une des causes mais apparemment selon votre source les alternances sèches ou humide du Sahara existaient bien avant l’apparition de l’homme. 
       


    • Matlemat Matlemat 6 mai 20:54

      @Enki
       Les projets actuels sont de multiplier les mines et donc la pollution des eaux pour la fameuse « transition écologique ».
       Si le soleil à un minimum d’activité dans un futur proche les expériences de géo-ingénierie pourrait facilement tourner au désastre.  


  • Jean Claude Massé 6 mai 08:33

    Et si la mégalomanie n’avait pas été déployer son indécence dans cette zone, le phénomène serait passé sans que personne n’en parle.


  • zygzornifle zygzornifle 6 mai 09:09

    Catastrophe aux européennes Bardella est en tête des sondages malgré toute la vilenie des macronistes .... 


  • « Délirant » : après avoir « échoué lamentablement » sur le Covid, le WEF attaque les populations sur l’eau

    Quitte à s’en prendre aux enfants, c’est encore plus efficace.

    « N’importe quel enfant sait à quel point il est important d’avoir de l’eau. Quand tu joues au football et que tu as soif, tu as besoin d’eau », argumentait Mariana Mazzucato.

    Et la « contributrice (https://www.weforum.org/agenda/authors/mariana-mazzucato-d5f352f5-57e7-4186-b35a-5bc0a8e29d65) à l’agenda » du Forum de Davos d’expliquer qu’une offensive sur l’eau sera bien plus facile à faire gober à l’opinion publique que le Covid ou le réchauffement climatique.

    Exactement sur la même ligne, l’argument de vente en plus, le PDG de Nestlé réclamait (https://youtu.be/qyAzxmN2s0w?si=MVCkKOBToKl81XA3) dès (https://youtu.be/mTnJTyeAUA8?si=Q-VaPjfkZwhB5iMo) 2008 (https://youtu.be/mTnJTyeAUA8?si=Q-VaPjfkZwhB5iMo) que l’eau ne soit plus un bien accessible à tous.

    « Afin que les gens en paient le prix » du marché.


    • L’arme climatique .
      L’arme météorologique.
      L’arme des incendies .
      L’arme des déluges de pluie .
      L’arme de la neige .
      L’arme des séismiques . ...... ?

      Il a été pointé l’existence d’un centre informatique géré par une méga identité numérique multi-plateformes ayant pour but la soumission de l’espèce humaine par tous les moyens .( Un conglomérat de milliardaires ont financé cette pieuvre) 
      Comme tout ce qui est programmé par l’humain est souvent altéré par des manques (bug)ou des évènements aléatoires non logique, l’identification se poursuit .

      D’où une constante l’arme de la malveillance .
      Actuellement la chasse aux posts , articles et autres écrits ,récits
      malveillants ne provenant pas de sources humaines est actif .

      Il est certain que le soutien d’Assange, Snowden et autres lanceurs d’alertes manquent à l’appel .  


    • Il s’avère qu’une gosse partie des effectifs des scientifiques ne sont plus capable de réagir . De rester libre et indépendant ...


    • En Occident.
      Un pacte de corruption voit le jour,( les U.S, l’Europe , l’Angleterre, Israël....)


    • Le chef de la banque centrale de Bahreïn au WEF a déclaré que le COVID a rendu les gens plus réceptifs aux devises numériques de la Banque centrale.

      Le COVID-19 a emprunté le chemin pour un avenir sans argent, selon le chef de la banque centrale de Bahreïn au WEF.

      https://reclaimthenet.org/wef-panelist-says-covid-response-made-people-more-receptive-to-central-bank-digital-currencies

      Traduction : Le contrôle des esprits a bien fonctionné avec la farce covid et il a débloqué les derniers tenants du nouvel ordre mondial.

      Le Forum économique mondial (WEF) « Globalism Caravan » était en Arabie saoudite à la fin du mois dernier, lorsque l’un de ces panneaux de « réunion spéciale » a entendu parler de l’utilité de ce que l’on pourrait appeler des « leçons de population comportementale apprises » pendant la pandémie covid.

      Plus précisément, concernant la poussée actuelle d’introduire les devises numériques de la banque centrale (CBDC) dans le monde.

      La pandémie elle-même a peut-être fait un « acte de disparition » soudain il y a environ deux ans - mais il est clairement considéré par certains comme ouvrant la voie à une foule d’autres choses.

      Un - la grande majorité des personnes ont répondu à des restrictions extrêmes de mouvement et d’activité qui ont profondément affecté leur vie, ainsi que des vaccins - sans aucune résistance.

      Et cela en aucun cas est passé inaperçu.

      Et cela a clairement encouragé une certaine classe de décideurs politiques pour faire d’autres hypothèses, sur d’autres politiques controversées (comme les CBDC).

      Un chef de la Banque centrale du Golfe - Khalid Humaidan de Bahreïn - a déclaré au panel Riyad « Digital Currency » au Moyen-Orient »de WEF que son pays travaille à se débarrasser complètement de l’argent et à le remplacer par la centralisation numérique (donc presque parfaitement contrôlée et suivi) CBDC.

      Ce n’est pas en soi une chose du Moyen-Orient - de nombreux gouvernements du monde entier veulent faire exactement la même chose.

      Néanmoins, Humaidan pour une raison quelconque « y est allé » et a réellement établi le lien entre ce que certains théoriciens considèrent comme « la grande expérience sociale » - à savoir la pandémie - et comment elle a ouvert le chemin pour, en fait, des milliards de personnes en un certains modèle de pensée et d’action.

      Humaidan a eu une vision intéressante de ce que signifie « le contrôle sur l’argent » - selon lui, les banques centrales étaient auparavant « beaucoup en contrôle avec tous les aspects de l’argent ».

      Et maintenant - « Nous sommes à l’aise au point où le secteur privé joue un grand rôle dans l’impression de l’argent, dans la distribution de l’argent et dans le secteur privé, nous utilisons des taux d’intérêt pour gérer l’offre en espèces. »

      C’est ainsi que les pionniers de l’espace se sentent maintenant à l’aise de parler et - que diriez-vous de la « collusion du secteur-privé de l’État ». Cet aspect n’est pas quelque chose dont le public américain est même conscient - en pensant au lieu de la façon dont cette collusion affecte les comptes de médias sociaux, etc.

      Pendant ce temps, nous avons également Humaidan en disant que les CBDC pourraient bientôt subir un changement de marque.

      « La banque centrale aura un rôle, mais à un moment donné - de la même manière que nous ne l’appelons pas » Central Bank Cash « - nous allons probablement arrêter de l’appeler la monnaie numérique de la banque centrale. »

      Quant à savoir pourquoi l’un de ces marketing et tournant clairement réussirait, confrontés à un public de pensée critique et critique - ce chef de la banque centrale était clair qu’il pensait que le terrain avait été testé avec la pandémie, et le précédent (apparemment) définitivement fiable :

      « Il y a moins d’utilisation d’espèces (…) La transition vers entièrement numérique ne sera pas un étirement (…) les gens y sont habitués (…), ses taux d’adoption ont augmenté en raison de Covid. Il y a très peu de résistance », a déclaré Humaidan.


  • Après tout, une analyse de Bakounine nous dit que :

    S’il y a un État, il doit y avoir domination d’une classe sur une autre et, en résultat, esclavage ; l’état sans esclavage est impensable (NdT : le salariat est une forme d’esclavage moderne, de plus l’esclavage n’a pas complètement disparu au XXIème siècle, loin s’en faut…) et voilà pourquoi nous sommes les ennemis de l’État.

    Il ajoute : “ Un état fort ne peut avoir qu’une seule forte fondation : la centralisation militaire et bureaucratique.

    La différence fondamentale entre une monarchie et même la plus démocratique des républiques est qu’en monarchie, les bureaucrates oppriment et volent le peuple pour le bénéfice des privilégiés dudit système au nom d’un roi et pour remplir leurs coffres ; tandis que dans une république, les gens sont volés et opprimés de la même manière pour le bénéfice de la même classe, mais au nom de la “volonté du peuple” et pour remplir les coffres des bureaucrates “démocrates.” État et Anarchie (1873) 


  • njama njama 7 mai 09:56

    Les climato-sceptiques à parler de chemtrails (de « chemical » chimique et « trails » trainées) passaient pour des complotistes depuis une paire de décennies, mais la preuve vient d’être mondialement faite qu’ils étaient des lanceurs d’alerte dans un monde d’aveugles, de sourds.

    En fait de changement climatique, les inondations à Dubaï nous apportent la preuve qu’elles sont le fait de l’homme... qui dérègle le climat, là et probablement ailleurs. A jouer les apprentis sorciers ces enfoirés sèment le chaos

    Dubaï, la Venise des égouts : l’ensemencement des nuages une spécialité locale qui inspire beaucoup Bill Gates
    par Patrice Gibertie

    https://reseauinternational.net/dubai-la-venise-des-egouts-lensemencement-des-nuages-une-specialite-locale-qui-inspire-beaucoup-bill-gates/

    Est ce que les commanditaires de ces ensemencements paieront la facture, les assurances devraient se dédouaner vu qu’il ne s’agit pas d’une catastrophe naturelle...


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