Elections Macron, la CIA menace : « La prochaine fois ce sera un pot de chambre »
Les élections présidentielles 2017 en France ont été une vraie réussite pour les intérêts américains. Leur valet et young leader Macron a été élu grâce à une campagne publicitaire sans pareil. Aussitôt, le young leader Edouard Philippe a été désigné premier ministre et la young leader Sylvie Goulard ministre de la guerre. Mais la CIA est prévoyante et anticipe déjà sur le bide assuré de son poulain : "Pour 2022, ce sera un pot de chambre".
La France a depuis le 7 mai un nouveau président : Emmanuel Macron. Celui-ci n'aura pas manqué durant sa courte existence de faire la preuve qu'il sera un bon président, dans la lignée de l'inoubliable Sarkozy (fiasco en Libye, chômage, hausse exponentielle de la dette, démantèlement de l'industrie française) et du déjà historique young leader Hollande (fiasco en Syrie, attentats Gladio sur le territoire français, chômage, hausse exponentielle de la dette, démantèlement de l'industrie française). Car Emmanuel Macron, c'est la banque Rotschild et ses faramineuses rémunérations : 2,8 millions brut entre fin 2008 et début 2012 (1,5 millions net). Evidemment, défendre à côté de ça les trois cacahuètes versées par Uber à ses chauffeurs, ça fait un peu tache (rémunération d'un chauffeur Uber : 3,5 euros de l'heure). Emmanuel Macron c'est aussi les "cars Macron", sa grande innovation lorsqu'il était ministre de l'économie. Le car est en effet un outil de haute technologie, pas du tout dépassé pour les déplacements, qui roule sur des autoroutes en utilisant cette formidable ressource de la nature très innovante et peu polluante : le pétrole. Le tout va déboucher sur l'embauche de 1400 salariés (22000 prévus au départ, soit 6% de l'objectif) et la faillite rapide de Mégabus. Emmanuel Macron c'est la vente d'une partie des activités d'Alstom (pas du tout stratégiques : turbines, trains, éoliennes, etc.) au groupe américain General Electric. Être Young Leader impose, on l'imagine, certains devoirs envers son maître. Emmanuel Macron est également le principal inspirateur du CICE, à travers son Rapport sur la compétitivité française. Le CICE c'est cent-mille emplois sauvegardés ou créés pour 48 milliards d'euros donnés aux entreprises : coût de l'emploi sauvegardé ou créé, 15000 euros par mois.
Au vu des résultats remarquables de Macron en économie, il ne faisait donc aucun doute : cet homme non seulement ne doit pas être écarté de toute urgence de tout poste public à responsabilité mais il doit devenir le président de la France. Or, faire élire une buse pareille en économie quand 9 milliardaires détiennent 90% de la presse (dite donc "libre") de notre pays, c'est aujourd'hui chose possible en France. Il suffit de mettre les moyens (couvertures et unes quotidiennes, articles louangeurs, journalistes en extase), d'amener en face de lui l'épouvantail Lepen et le (second) tour est joué.
Fort de ce succès ayant vu les cadres dynamiques et les professions intellectuelles (lecteurs gourmands de presse "libre") votaient massivement au premier tour pour Emmanuel Macron, la CIA a dores-et-déjà pris rendez-vous pour 2022. Après Sarkozy, après Hollande et maintenant Macron, rien désormais ne paraît impossible à la célèbre agence. Les élites françaises sont largement américanisées, elles tombent ou font mine de tomber dans le panneau à chaque nouvelle fiole de pisse présentée au Conseil de Sécurité de l'ONU, le programme Young Leader est devenu le principal vivier de dirigeants économiques et politiques de la France. Si bien que l'idée s'est fait jour parmi nos seigneurs américains : puisqu'on peut faire élire n'importe par la population la mieux diplomée de France (ce qui ne semble cependant pas le gage d'être très finaud), faisons mieux en 2022 et préparons dores-et-déjà l'après-Macron, que ses recettes miracles en économie (cf. plus haut) risquent d'essorer rapidement. Elisons, français, françaises, et vous surtout, cadres, professions supérieures et intellectuelles qui, c'est une chance, êtes toujours les premiers à vous rendre au bureau de vote, élisons un... POT DE CHAMBRE !