vendredi 8 juillet 2011 - par

Elisabeth Badinter défend la caste

Après le 'philosophe' BHL défendant l'assassin Battisti, qui se dit progressiste en ignorant la question sociale, et dont les erreurs se résument à Botul, après le 'philosophe' fictif Ferry à la rente d'Etat sans utilité sociale accordée arbitrairement cautionnant les attaques contre la solidarité, la 'philosophe' de caste Badinter.

E. Badinter, actionnaire majoritaire à Publicis, un débilitant business de conditionnement des masses, quasi-milliardaire recevant les dividendes de pubs qui salissent les femmes, est sortie de son silence dans l'affaire DSK, afin de donner des leçons à des féministes.

Une question de principe : comment les Badinter peuvent prétendre à représenter la justice alors qu'ils représentent l'injustice de ce que des oligarques aient des milliards de fois plus de richesses que d'autres citoyens sans aucune rationalité éthique et économique ?

C'était facile d'améliorer l'image d'un Mitterrand, à l'histoire louche connue de tout le milieu médiatique avant 1981, avec une abolition de la peine de mort qui aurait sauvé quelques innocents, et l'image de l'Etat, alors que les conditions de détention, la détention préventive, la cohabitation forcée de détenus avec des détenus dangereux, l'incarcération, ont causé des centaines de morts depuis l'abolition, la peine de mort existe toujours (et cas des forces armées tuant sans jugement) .

E. Badinter sous-entend que les media ont à l'avance condamné DSK, c'est faux.

Dès l'annonce de l'arrestation de DSK, Duhamel et son équivalent bas de gamme sur BFM-TV ont affiché leur partialité pro-DSK, ce dernier se réjouissant lors des dernières "révélations" sur la plaignante.

Le 'journaliste' Wittenberg, qui n'a aucun accès au dossier de l'affaire DSK aux USA, caricaturalement partial, n'a sélectionné que des scenarii favorables à DSK : "la plaignante se retire", "le procureur réduit les charges", "abandon total des poursuites", en rejetant d'autres : la plaignante intente un procès au civil, le procureur maintient les charges jusqu'au procès, en cas d'éléments matériels prouvant l'agression sexuelle.

La 'journaliste' Neuer, sans avoir accès au dossier de l'affaire dite Banon, a résumé sournoisement dans une formule juridiquement absurde que "ce type de dossier ne tient pas la route judiciairement".

Or, si la prescription est de 10 ans en cas de tentative de viol c’est qu’il y a des raisons (liées au traumatisme), et une solution judiciaire en France aurait été difficile avant l’affaire DSK aux USA.

Son journal tente de discréditer Tristane Banon .

Ces ’journalistes’ n’ont eu aucune curiosité dans l’affaire Banon alors que la mythologie journalistique commande de vérifier les faits, que leurs journaux n’ont eu aucun état d’âme à psychiatriser l’adversaire politique.

Valls, alias "torrent de merde", familier du "Bilderberg", a dit "(croire) DSK innocent".

"Ceux qui ont crié le plus fort", contrairement à ce que déclare E. Badinter, sont les représentants de la caste, crié le plus fort, le plus salement, et le plus longtemps, car ils possèdent les media officiels.

Cette caste comme une mafia défend l'un des siens.

Le mediacrate Sliman a essayé de faire croire, contre toute évidence sur le forum, que l'affaire DSK n'avait aucune conséquence politique.

Le soutien du milieu médiatique à DSK est le seul complot avéré : des journalistes qui se prétendent impartiaux connaissaient l’intention de DSK de se présenter et l’ont dissimulé.

"La seule atittude convenable était d'attendre" dit E. Badinter, dénonçant la "mise au pilori" et non la solidarité de caste : incohérence de dissymétrie de discours moralisateur, d'où la partialité.

E. Badinter fait semblant d'ignorer les mensonges de tous ces individus de la caste qui prétendaient (et prétendent encore) ne pas connaître la nature de DSK alors que l'affaire du FMI était avérée et l'affaire Banon médiatisée.

La caricature que R. "saint" Badinter a fait de la présomption d'innocence, exclusivement en défense de son ami DSK, est encore une incohérence de dissymétrie de discours moralisateur : à présomption d'innocence de l'accusé, présomption de crédibilité de la plaignante, qu'a ignorée Badinter, outrancièrement partial.

E. Badinter intente un procès à des féministes qui auraient osé se servir de l'affaire DSK, ce serait "obscène" en cas de "possible injustice pour faire avancer une cause", encore une incohérence de dissymétrie de discours moralisateur, partialité, dire "possible injustice" sans dire "possible culpabilité" .

Les amis de DSK revendiquent la présomption d'innocence dans le cas de DSK, et appliquent la présomption de culpabilité en insinuant des complots d'adversaires de DSK : encore une incohérence de dissymétrie de discours moralisateur, partialité.

Surtout, E. Badinter fait semblant d'ignorer trois faits avérés :

- Tristane Banon a accusé DSK sur AgoraVox en 2008, DSK a choisi de ne pas porter plainte en dénonciation calomnieuse, la signification de ce choix est accablante

- l'affaire du FMI : DSK a contraint une subordonnée à des relations sexuelles

- les preuves matérielles de relations sexuelles au Sofitel existent, les féministes ont raison d'utiliser ce qui est avéré (soit relation tarifée, soit viol, relation consentie non tarifée non crédible)

E. Badinter considère "obscène" que des féministes défendent le droit des femmes à l'occasion d'une situation avérée symbole des violences faites aux femmes.

L'obscène en réalité c'est qu'une représentante de l'oligarchie s'arroge la vertu alors qu'elle dissimule sa solidarité de caste et s'enrichit avec des publicités sexistes.

C'est le torrent de haine d'une caste en guerre contre une société équitable .

E. Badinter dit que "elle n'appartient pas à celles-là, les féministes américaines"

E. Badinter appartient à la même caste que Sinclair, une conjointe qui cautionne les travers de son conjoint (affaire du FMI avérée), ce qui est l'inverse de la dignité.

La vertu des donneurs de leçons de morale du PS, les mêmes qui ont interdit à l'école de faire la morale :

Hollande : s’est affiché avec un néo-conservateur lors du référendum sur le TCE en 2005, "socialiste" qui a fraudé l’ISF (selon le Canard en 2007, les Royal ont fraudé l’ISF), faux corrézien qui "n’aime pas les riches" mais né riche et en vacances bling bling avec une "journaliste" du microcosme, a menti dans l’affaire Banon, "loser" qui a cru éviter l’affaire DSK mais s’est mis dedans, sans bilan intellectuel en 10 ans à la direction du PS, sans leadership, sinon aurait été candidat en 2007, nie la question de la loi de 1973 privatisant la monnaie au profit des banksters.

Aubry : héritière Delors (UE des néo-conservateurs néo-féodaux), a soutenu la candidature Lagarde au FMI, son conjoint est Brochen l’avocat des islamistes, à Lille a refusé l’incinération à un arabe athée, quelle idée de la liberté individuelle, a défendu les intérêts des lobbies dans les affaires de l’amiante et du mediator, les 35 heures ont servi les cadres et les entreprises, est l'élue de la fraude, a refusé d’exclure un affairiste élu dans les Bouches du Rhône, et un sénateur condamné (agression sexuelle).

Royal : affaire Bernard Hanse (violation de la présomption d'innocence), a fraudé l’ISF, non crédible.

Eva Joly : a attaqué la délinquance financière, a pris des risques.

Le choix est clair.




Réagir