mercredi 25 septembre 2013 - par Louis Dalmas

La présomption de culpabilité

LA MISE EN SCENE DE GHOUTA

Les mensonges sont répandus à flots par les grands médias sur la guerre civile en Syrie. Le processus de création d’un “ennemi de la démocratie” à abattre, a repris de plus belle. Avec ses invraisemblables fantasmagories. Comme en Yougoslavie, en Amérique du Sud, en Irak, en Côte d’Ivoire, en Libye, et aujourd’hui en Syrie. On détruit les gêneurs un à un. Pour Milosevic, on a inventé l’étrange concept de gouvernement par une “association de malfaiteurs”. Pour Saddam Hussein, on a fabriqué l’existence d’“armes de destruction massive”. Pour Kadhafi, on a prétendu qu’il voulait massacrer son peuple alors qu’il l’avait choyé au-delà de toute comparaison avec les autres pays d’Afrique. Pour Bashar al Assad, on l’accuse de gazer ses concitoyens pour assurer sa dictature.

Tout cela au nom d’une morale concoctée par les dirigeants du pays le plus impérialiste et le plus agressif de la planète, et d’une imaginaire “communauté internationale” qui justifie tous les crimes. Communauté internationale qui s’est réduite à un tandem USA-France remorquant les dix géants qui ont approuvé le bombardement de la Syrie : le Monténégro, Malte, l’Albanie, le Panama, la Croatie, le Guatemala, l’Etat-bidon du Kosovo et les trois micro-Etats baltes. Une impressionnante coalition de mini-Zorros....

Mais même le tandem de base s’est désagrégé. Le rusé Poutine et le prudent Obama, craignant un embrasement d’envergure, ont abandonné l’exalté Hollande en rase campagne, ridiculisant son délire militaire. La France s’est retrouvée seule, grotesque, méprisée par Washington et Moscou, tenue à l’écart des discussions décisives entre Kerry et Lavrov, détestée par tous les pays du Moyen Orient – par les adversaires de Damas pour son incapacité à armer les rebelles, par les partisans de Damas pour sa trahison d’une vieille amitié. Hollande a été lâché par son maître de la Maison Blanche, Fabius s’est révélé être un incendiaire dangereux. Les deux sont vus dans les souks comme “deux rats s’efforçant de rugir comme des lions”. Un évident fiasco, mais présenté comme un triomphe de la “fermeté” élyséenne par les larbins de notre information.

Un des seuls grumeaux solides dans cette bouillie diplomatico-guerrière est une femme à la rigidité inébranlable : la Suissesse Carla del Ponte. Elle s’est fait connaître il y a quelques années comme l’inflexible procureur en chef de la parodie juridique du Tribunal pénal international (TPIY) de La Haye, où elle s’est acharnée à ne poursuivre pratiquement que les Serbes pour crimes de guerre. Après cette période de partialité haineuse au cours de laquelle elle a docilement obtenu les condamnations voulues par les sponsors du tribunal pour justifier leur destruction de la Yougoslavie, elle a fait preuve d’une indépendance inattendue en dénonçant l’abominable trafic albanais d’organes humains prélevés sur des prisonniers serbes vivants. Cela lui a valu l’exil doré d’une ambassade en Argentine, dont elle n’est revenue que depuis peu. Rétablie à un haut niveau de l’actualité, elle est membre d’une commission d’enquête de l’ONU sur les événements en Syrie, et n’a pas renoncé à sa liberté de ton. Aussi obstinée dans son témoignage de vérité qu’elle était jadis entêtée dans ses erreurs de jugement, elle vient d’avoir le courage d’affirmer dans son rapport que le gaz sarin et les armes chimiques, dont l’emploi a été prouvé le 21 août et qui ont fait plus de 1.200 victimes, ont été utilisés par les rebelles et non par les forces gouvernementales.

Sa certitude a été confortée par une lettre adressée à Obama par une douzaines de hauts fonctionnaires du Renseignement américain, qui mettent le président en garde contre la duperie des fausses informations comme les “armes de destruction massive de Saddam Hussein”. Eux aussi réfutent catégoriquement les accusations portées contre Assad et dénoncent la provocation montée par les rebelles. Ils ont même l’appui de hautes autorités militaires en activité, qui redoutent les aléas d’une nouvelle aventure.

Enfin, dernier élément particulièrement probant, l'accablant dossier qu’a constitué une religieuse chrétienne, mère Agnès-Mariam de la Croix, qui vit en Syrie à la tête d'un couvent depuis une vingtaine d'années. Le dossier peut être consulté aux adresses suivantes :

http://tarpley.net/2013/09/16/sister-agnes-mariam-of-syria-analyzes-goutha-videos-touted-by-obama-white-house-finds-overwhelming-evidence-of-fabrication-and-fakery/ ou bien

http://tarpley.net/docs/20130915-ISTeams-Ghouta-Report.pdf

De multiples photos, des documents, des témoignages prouvent que des dizaines d’enfants ont été d’abord kidnappés lors d’un massacre d’Alaouites perpétré par les rebelles à Latakia, à 200 km de Ghouta. Après les avoir exécutés, les assassins ont transporté leurs cadavres sur le lieu de “l’atrocité du 21 août” pour figurer dans une mise en scène digne des victimes de Temisoara et faire croire à la barbarie des forces d’Assad.

Aucun de nos grands médias n‘a bien sûr évoqué ces spectaculaires démentis. Ni même souligné, au minimum, que le dernier compte rendu des enquêteurs envoyés par l’ONU en Syrie n’a à aucun moment désigné les auteurs de l’atrocité. Les signataires du rapport considèrent comme certain l’emploi de gaz toxiques, mais n’en situent pas l'origine. Peu importe, un BHL ou un Fabius ne s'arrête pas à ce genre de détail. Pour nos foudroyants experts, c’est la version acquise qui prime. Le bourreau de la Syrie reste le bourreau de la Syrie, en dépit de toute vraisemblance. Avec un confondant à-propos, acharné à sa propre perte, Assad aurait choisi le moment précis où des contrôleurs (demandés par lui) arrivaient sur place, pour accomplir le geste fatal qu'il n'a cessé de nier. Cela ne gêne personne qu'en faisant cela, il verrouillait sa prétendue monstruosité en se montrant particulièrement idiot.

Non, le doute n'existe pas chez les lyncheurs vertueux. Le principe de la condamnation préalable est la règle. D'autant plus indiscutable qu'il s'agit d'obéir aux ordres de Washington et d'éliminer un résistant. Ce que font avec zèle nos dirigeants. Pour les “justiciers” tricolores, qui osent parler de “punir” Assad en bombardant sa population comme on gifle un sale gosse, le récalcitrant visé est une fois de plus présumé coupable avant que la moindre preuve ait validé le jugement.

Louis DALMAS. 

Directeur de B. I. 



18 réactions


  • Buddha 25 septembre 2013 12:12

    +..............................1000.. smiley mais aussi smiley


  • cevennevive cevennevive 25 septembre 2013 15:09

    Bonjour Monsieur Dalmas,


    Il faut vraiment avoir une vue d’ensemble nette et très fouillée pour comprendre ce gigantesque puzzle qu’est l’impérialisme Etasunien. Lorsqu’il leur manque une pièce, les « maîtres du monde » sont bien capables d’en « bricoler » une, n’importe laquelle, celle-là même qui manquera autre part...

    Qu’en sera-t-il des attentats au Kenya ? Entendrons-nous à nouveau des raisonnements fallacieux et des prétextes incontournables pour aller essayer de mettre de l’ordre en Somalie ?

    Et le Yémen, ce sera pour bientôt ? 

    A ce propos, l’image du puzzle est encore une fois valable : il manque une pièce en Somalie, parce que cette même pièce a été « bricolée » pour coller ailleurs (Irak, Libye, Mali, etc...)

    Les terroristes de tous bords sont effrayants. Malheureusement, nous en côtoyons souvent dans nos pays sans le savoir.

    Merci Monsieur Dalmas, et cordialement.

  • jackirby 25 septembre 2013 15:26

    Dénonciation sans concession de l’ordurerie qui prévaut dans les chancelleries occidentales et nous entrainerait dans le chaos si des veilleurs n’étaient là pour nous alerter.


    • El_Arabi_El_Acil El_Arabi_El_Acil 25 septembre 2013 18:28

      Absolument vrai ce que vous dites et, mon Dieu, qui oserait - parmi les grands de ce monde - reconnaitre que c’était là un stratagème , un scénario monté de toutes pièces pour apitoyer le monde afin de caser les rescapés du Nazisme en Palestine en attendant que les nerfs des SS se calment ?

      Il avait été dit que ces rescapés seront « provisoirement » parkés chez les autochtones Arabo-Musulmans de Palestine qui les reçurent à bras ouverts. Comment pouvait-il l’être autrement puisque ces Palestiniens sont d’une croyance exemplaire conformément à leur religion (Mohamétans) qui leur dicte de se montrer généreux envers ceux qui sont dans le dénuement absolu ?

      Des études avaient été faites à l’époque, pour répartir à travers l’occident tous ces rescapés. Pourquoi ne pas dépoussiérer ces projets , et rendre à César ce qui appartient à César ?

      Tout le monde se verrait gagnant dans le « déménagement » de l’indu-occupant. 
      Le monde, pour une fois, depuis 60 ans que cela dure , verrait la clarté du jour !

      Ce qui est horrible à dire, c’est que même les chefs d’états occidentaux - dans leur ensemble- sont complices dans la tragédie imposée au peuple de Palestine .
      Le seul espoir qui réside, dans l’esprit de ceux qui sont au parfum de la chose politque est l’ inévitable bouleversement du monde du point de vue économique.
       
      Les réserves de gaz de schiste récemment découvertes en Amérique, vont inciter les Yankees à réviser leur politique aussi bien vis-à-vis des chameliers du Moyen-Orient qui ne seront d’aucune utilité, que des victimes devenus monstres en puissance (sans jamais avoir été dénoncés ) voulaient faire croire avoir été au bord d’une terrible extermination.

      Il faudrait que le monde des sages se réveille et il est temps de dénoncer la politique hypocrite et mensongère de ceux qui tiennent les rênes de ce monde.

      La complicité de l’occident a fait que leurs protégés ne seront jamais inquiétés devant leur comportement des plus barbares viv à vis des autochtones.

      Je ne pourrai pas conclure sans rappeler que le guide Libyen avait fait cette révélation.
      Il en est de même de l’ex-président Iranien Ahmadi Nejjad sans oublier le français Le Pen.

      Les dires de ces 3 leaders inciteront les machines de propagande du lobby sioniste à les faire traiter de tous les noms d’oiseaux.
      Pendant ce temps là, les Palestiniens répartis à travers la planète terre , attendent le moment de voir l’invité d’un jour , l’invité provisoire, un provisoire qui dure depuis 60 ans, prendre ses valises et courir vers ceux qui les ont sauvés de cette supposée tragédie. 

      Reste à savoir qui voudra bien les recevoir ?
      There is the question !!!
       


    • Bertrand Loubard 25 septembre 2013 23:09

      Effroyable mais vrai !…Ce que vous rapportez à propos de l’ex-Yougoslavie, mis en parallèle avec ce qui commence à être connu de ce qui s’est réellement passé au Rwanda de 1990 à 1994 (et continue à se produire), fait froid dans le dos….Car, comme aurait dit Carla Del Ponte, si le FPR devait être l’auteur de l’assassinat d’Habyarimana toute l’histoire du génocide rwandais devrait être revue……Elle a découvert la vérité et a été « virée » des TPI….Sa vie est, évidemment, en danger, comme l’a été celle d’Alison Desforges (qui n’a pas survécu à sa découverte de la vérité). Carla Del Ponte, elle, elle est d’une grande prudence, compte tenu de son expérience avec la maffia et l’assassinat du juge Falcone.

      Mais les médias main stream n’en ont rien à cirer. Depuis bien avant 1990, ces médias ont mis en condition l’opinion publique sur ce qui se préparait et s’est passé au Rwanda. Aujourd’hui encore la structure du « langage conforme », qu’il s’agisse de la Libye, de l’Irak ou de la Syrie, ou de la RDC, est en parfaite adéquation avec l’effet recherché qui est, justement, celui de satisfaire la demande de « cohérence » que nous exprimons, à travers la nécessité de sauvegarder le fondement de nos acquis culturels ….(Occident « judéo-chrétien » versus Islam ; NTIC versus coltan , injuste agresseur versus légitime défense préventive, « rébellion » versus ingérence humanitaire, etc.). Il faut relire à ce sujet « Propaganda » d’Edward Bernays (1928).

      L’effet escompté est atteint : 200.000 morts en Libye et en Syrie contre 6.000.000 (six millions) de morts au Rwanda et en RDC….Mais, d’un côté cela se "passe près de chez nous« et de l’autre, là-bas, »ce ne sont que des nègres« ….donc… »on n’a qu’à regarder ailleurs, ils savent bien ce qu’ils ont à faire" ’(Susan Rice), car de toutes les façons « cela en vaut la peine » (Madeleine Albright).

      Mais si on compare ce qu’on connaît aujourd’huib à ce qu’on découvre de ce qui s’est réellement passé au Tonkin, à Pearl Harbour, à Katyn, à Varsovie…n’est-on pas en droit d’avoir très froid dans le dos quant on pense à l’Holocauste ? Faut-il rappeler que la seule réaction connue de Wittgestein à la question de savoir ce qu’il pensait de ce qui se passait avec les Juifs en 1944 a été : "Je ne puis m’empêcher de penser que cette guerre nous a donné la possibilité d’apprendre beaucoup de choses sur la nature humaine : nous n’avons qu’à garder les yeux bien ouverts". Il en est de même avec Annah Arendt et la structure des réactions qu’ont suscitées ses articles sur le procès d’Eichman à Jérusalem. Ces mêmes structures d’expressions critiques se sont retrouvées, par un fluage caractéristique du langage mainstream, dans les commentaires et critiques du film lui-même et de sa réalisatrice Margarethe Von Trotta ……

      Ce n’est peut-être pas assez de dire que cela fait très froid dans le dos……


  • Louis Dalmas Louis Dalmas 25 septembre 2013 18:07

    Merci, cher Morvandiau, d’avoir rappelé le livre très courageux à l’époque de Merlino, qui lui a coûté cher car dans notre société de mensonge, on ne dit pas impunément la vérité. Un proverbe persan dit : « Donnez un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s’enfuir. » Et Voltaire précisait : « Il est dangereux d’avoir raison quand le gouvernement a tort ».
    Ce qui est dramatique, c’est l’aveuglement de ceux qui ne voient pas (ou ne veulent pas voir) que le processus se répète constamment depuis la destruction de la Yougoslavie, avec ses fausses accusations et ses alibis moraux fabriqués de toutes pièces. Nos dirigeants y croient, nos médias les propagent. Nous sommes dans un univers inversé comme celui d’Alice, ou le dogme est le contraire de la réalité. Ca devient terrifiant.  


  • doctorix, complotiste doctorix 25 septembre 2013 20:12

    Quand j’étais petit, nous manquions singulièrement de reconnaissance. Sur nos murs de banlieue, on pouvait lire, à des dizaines d’exemplaires : « US Go Home ».

    En dehors de cartouches de cigarettes et de whisky à vil prix, c’est vrai que nous n’avions pas trouvé beaucoup d’intérêt à leur occupation de fait.
    Et ce fut un grand bonheur quand De Gaulle les a foutus dehors à grands coups de pied dans le cul.
    Mais, sortis par la petit porte, ils sont rentrés par la fenêtre, grâce aux young leaders, entre autres traitres, qui forment un bon pourcentage du gouvernement.
    Alors, j’invite tous les pays du monde, devant un état qui est devenu un déni et une insulte à la démocratie, à répéter après-moi : « US, go home, et restez-y, une bonne fois pour toutes ».
    Trouvez-vous des de Gaulle, des Castro, des Chavez, mais mettez tout ce monde de ^parasites et d’assassins dehors, et arrangez-vous pour traîner tous leurs représentants devant les tribunaux pour crime contre l’humanité.
    Cela commence avec la Bolivie, un petit état courageux :
    

"Je tiens à annoncer que nous préparons un procès contre Barack Obama afin de le condamner pour crimes contre l’humanité”, a déclaré le président Morales lors d’une conférence de presse dans la ville bolivienne de Santa Cruz. Il a stigmatisé le président américain comme un « criminel » qui viole le droit international.

En solidarité avec le Venezuela, la Bolivie va commencer la préparation d’un procès contre le chef d’Etat américain qui se tiendra au tribunal international. En outre, Morales a convoqué une réunion d’urgence de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) pour discuter de ce qui a été condamné par le Venezuela comme étant “un acte d’intimidation par l’impérialisme nord-américain.


  • vesjem vesjem 25 septembre 2013 22:27

    apparemment rien à voir avec cet article qui nous unifie dans le consensus ,.... mais ...cette propagande anodine dans notre propre pays supposé à haute valeur morale :
    aujourd’hui sur radiofrance-us une petite émission où des enfants posent des questions (enregistrées et bien présentées) à des spécialistes qui ont les bonnes réponses ,et les propagent sur les ondes à un auditoire probablement composé d’enfants ;
    question : « monsieur , qu »est-ce que c’est un terroriste ?« 
    et les réponses adéquates décrivant toutes sortes de méchants terroristes contre lesquels on doit lutter ;
    j’en ai honte pour les minots dont on formate les cerveaux de façon si simpliste et bipolaire avec les définitivement »bons« et les éternels »méchants" ;
     


  • Christian Labrune Christian Labrune 26 septembre 2013 00:59

    à l’auteur,
    Si j’ai bien compris, il y aurait un camp du mal qui regrouperait les puissances occidentales et un camp du bien dans lequel se retrouveraient tous les dictateurs abattus ces dernières années. Au nombre desquels Saddam Hussein, Mouammar Khadhafi, Bachar el-Assad, véritables bienfaiteurs de l’humanité, très injustement traités par une opinion internationale manipulée par les forces véritablement diaboliques du capitalisme occidental.
    C’est au fond le même discours que celui de Johny Walker Bush (sic.), pourvu qu’on se situe par delà le bien et le mal et qu’on soit tout à fait disposé à juger interchangeables les deux entités du manichéisme.


  • Louis Dalmas Louis Dalmas 26 septembre 2013 09:45

    Merci, cher Morvandiau, vous avez souligné le point important : le rééquilibrage de l’information. Il ne s’agit pas de reproduire le manichéisme de la propagande officielle, ni de faire un bilan des régimes de Milosevic, Saddam Hussein, Kadhafi ou Assad, tous différents entre eux. Il ne s’agit pas non plus d’anti-américanisme, pas plus que d’antisémitisme ou d’islamophobie, qui sont des généralisations dénuées de sens. Il s’agit de la stratégie mondiale des gouvernants de Washington qui n’ont jamais caché que leur politique était la domination du monde dans l’intérêt des Etats-Unis.
    Le seul point commun des « dictateurs » dénoncés dans leur propagande – de Milosevic à Poutine, de Saddam Hussein à Castro ou Chavez, de Kadhafi à Assad – est leur volonté d’indépendance nationale, résistante à cette domination, qui est à l’origine d’abord de leur dénigrement, puis de leur élimination. C’est la fausse information diffusée par cette énorme machine US de conditionnement de l’opinion publique que nous combattons depuis plus de quinze ans dans notre journal B. I. et que j’ai cherché à décrire dans mes livres. Elle déforme la réalité et aboutit aux guerres qui, depuis des décennies, sèment la mort et le chaos.


  • morice morice 26 septembre 2013 10:00

    De multiples photos, des documents, des témoignages prouvent que des dizaines d’enfants ont été d’abord kidnappés lors d’un massacre d’Alaouites perpétré par les rebelles à Latakia, à 200 km de Ghouta. Après les avoir exécutés, les assassins ont transporté leurs cadavres sur le lieu de “l’atrocité du 21 août” pour figurer dans une mise en scène digne des victimes de Temisoara et faire croire à la barbarie des forces d’Assad.


    le seul a avoir cette version des faits est Meyssan.

    Vous voilà Meyssaniste, maintenant !

  • morice morice 26 septembre 2013 10:00

    Les signataires du rapport considèrent comme certain l’emploi de gaz toxiques, mais n’en situent pas l’origine


    vous ne savez même pas lequel...

  • morice morice 26 septembre 2013 10:04

    « ’éliminer un résistant. »


    Assad est un résistant ?

    Vous l’avez été, et c’est faire honte à vos collègues morts que d’associer cette brute à leur mémoire, Dalmas : vous êtes vous même la honte de cette résistance depuis plusieurs années.

  • morice morice 26 septembre 2013 10:08

    Enfin, dernier élément particulièrement probant, l’accablant dossier qu’a constitué une religieuse chrétienne, mère Agnès-Mariam de la Croix, qui vit en Syrie à la tête d’un couvent depuis une vingtaine d’années. Le dossier peut être consulté aux adresses suivantes :


    ah pour être accablant, ELLE est accablante, la groupie de Meyssan serviteur du pouvoir...


    y’a pas, Dalmas : vos « preuves » sont toutes les mêmes !
    elle a une belle brochette d’amis, votre bonne sœur !!!

    ça va être difficile de prouver ici votre impartialité sur la question !!!! 

    • emphyrio 26 septembre 2013 11:13

      Pitié ! arrêtez de nous renvoyer vers des articles que leurs lecteurs ont rejeté à une écrasante majorité, vous en devenez ridicule.


  • morice morice 26 septembre 2013 11:07

    ah ah ah morvandiau : parler de Moitessier et admirer Assad ? incompatible il me semble !


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