vendredi 27 janvier 2017 - par Libertad14

Le charivari politique

Après les grandes manœuvres des droites et du centre, c’est au tour du PS de combiner pour assurer à l’issue des primaires un candidat qui saura mobiliser pour tenter d’être présent au deuxième tour des présidentielles.

 Dans ces échanges de services, chacun essaye de monnayer, de se placer pour obtenir de la part de son leader une fonction ministérielle après les élections présidentielles (carrière oblige et quand on connaît la paye accordée à ces ministres pas étonnant qu’il y ait autant de candidats pour l’obtention d’un portefeuille).

 Pas étonnant que la préoccupation première, de ces vieux briscards ou de ces jeunes loups de la politique, passe avant les intérêts du peuple et de la nation.

En politique, c’est comme dans l’industrie nous avons maintenant des responsables qui sont devenus des affairistes l’important à leurs yeux c’est le profit.

 A ce jour, il y a des candidats déclarés et d’autres qui essayent d’obtenir suffisamment de signatures pour prétendre être candidat.

De la droite à l’extrême droite en passant par les sans étiquettes, du P.S aux Ecologistes qui se disent de gauche, qui pratiquent comme la droite une politique tous patrons, tout est bon pour tromper les électeurs

 A droite (LR) FILLON, bien qu’annonçant la couleur : Suppression de 500 000 emplois de fonctionnaires, l’abrogation des 35 h, la baisse des remboursements de la Sécurité Sociale voire privatisation, des cadeaux promis au patronat, etc. .Ce monsieur à l’outrecuidance de dire que c’est pour redresser l’économie de la France et pour améliorer et favoriser l’emploi ?? Quel culot !!

 L’extrême Droite (FN) Marine Le PEN, certaine de sa victoire se contente de pratiquer une stratégie populiste. Pourtant son programme répond aux attentes du capitalisme : Réduire les dotations aux collectivités locales, réduire les dépenses de santé (15 milliards sur 5 ans), fermer les petits hôpitaux, diminution des charges pour les entreprises, elle soutiendra les syndicats dans la collaboration avec le patronat, etc.

 Puis le cas MACRON, ( le candidat des patrons), lui utilise une autre approche, il se dit  « ni de droite ni de gauche » attitude hypocrite qui cherche à ratisser le plus large possible. C’est du burlesque venant de sa part, lui qui parle de révolution propose un recul du droit social en suggérant des carrières à la carte, le déblocage pour les jeunes des 35h00 pour travailler plus, la retraite à la carte entre 60 et 67 ans en fonction des métiers. Il se propose de dynamiser les entreprises par une réduction des charges pour les patrons.

 Puis viennent les socialistes, avec leur cortège de promesses qu’ils n’ont pas su réaliser pendant qu’ils gouvernaient. Ils se disent de gauche et font une politique exclusivement patronale. Trahisons, répressions, politique anti ouvrière avec la loi travail et l’utilisation du 49.3. Ils se sont attachés à faire une politique économique dictée par l’Europe donc par le Capital.

 Tous ces politiciens sans exception, à des degrés différents, ont fait allégeance au grand patronat et multinationales ainsi qu’aux banques. Le peuple ils ne l’entendent pas ils l’ignorent voire le méprisent. Ils pratiquent un semblant de démocratie au moment des élections en appelant aux voix. Ils recherchent en vérité un consensus à leur politique essayant d’éviter les risques de conflits, tout en s’assurant de la bonne continuité de leurs intérêts.

Des abstentionnistes ils s’en fichent. Qu’importe avec la moitié des votants le président, les députés seront élus. Les partis politiques en présence se font la petite guerre pour une histoire de portefeuilles sans jamais remettre en cause le système.

 Elections après élections les droits des travailleurs, acquis de hautes luttes, sont remis en question servant ainsi les privilèges patronaux. Les conditions de vie et de travail du peuple sont devenues une misère : Chômage, bas salaires, dévalorisation de la fonction travail, accroissement des taxes pénalisant les revenus des salariés. Le budget de l’état est systématiquement racketté par le grand patronat ( pacte de responsabilité 49 milliards d’€, etc..). Au nom de l’emploi l’état reverse au patronat et aux banques des fonds sans pour autant inverser la courbe du chômage ni la réduction de la dette. Ce système est juteux pour une minorité mais source de pauvreté pour une majorité !!

Dans cette course au pouvoir, les dés sont pipés, seul le peuple peut changer la donne. Seul le peuple par ses suffrages peut stopper le pouvoir des patrons et des banques. Ils sont peu et nous sommes nombreux. Il faut barrer la route au Capital, à ses représentants et complices.

27/01/2017



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